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30 déc. 2020, 05:29
 ++  6 pieds sous terre  Solo   Irlande 
ÉLINA CLARKE, 11 ans
2 Juillet 2045
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En route vers le cimetière, je regarde la route défiler sous mes yeux. De la banquette arrière, je repasse mentalement les évènements de la journée. De mon extirpation forcé du lit jusqu'à ce moment précis, c'était… *Horrible* Rien de moins.

J'avais l'impression d'avoir été transpercé par des milliers de balles sans jamais recevoir de protection. D'avoir été exposé à tant de personne lors d'un moment si intime me déroutais autant, mais alors que je me trouvais devant l'assemblé criant mes sympathie alors qu'ils ne la connaissaient même pas… aucun mot ne pourrait décrire l'incompréhension qui m'avait envahi. *Pourquoi* Du début à la fin, ça avait été terrible. Les poignés de mains, les présentations, sans oublier le caquètement incessant des grandes tantes de ma mère. Tout ça mis ensemble c'était beaucoup trop.
Trop de bruit.
Trop de visage.
Juste trop de trop.

Alors que la journée ne faisait que commencer, la cérémonie n'était qu'une partie des funérailles. Il restait toujours l'enterrement et la réception. C'est justement vers le premier que la voiture roulait. La réception, par chance ou non, n'aurait lieu que le lendemain à la maison.

La pluie battante de l'extérieur s'ambiançait parfaitement à l'humeur général et je n'étais pas déçu de sa présence. Avec un peu de chance, la plupart des convives de ce matin seront retournés chez elles histoire d'éviter la température. Si l'évènement du jours n'avait pas été si triste, j'en aurais certainement souri, peut-être même ri, mais alors que je ne lâche pas les gouttes d'eau s'écrasant sur la fenêtre, mon visage ne change même pas d'expression.

Sans savoir comment, j'avais tenu toute la journée sans verser une larme. Je ne voulais pas flancher devant ceux qui n'attendais que ça de ma part. Je voulais leur donner tort, prouver que j'étais correcte, que je me *Débrouillerais*, comme j'avais promis à papa, mais à l'intérieur, ça n'avait pas cesser de bouillonner, n'attendant qu'une seule faiblesse de ma part pour ouvrir les vannes et déverser ma tristesse sur le monde. Mais seule les regards me connaissant auraient pu le voir, mon frère surement, mon père, peut-être.

Peut-importe les phrases et mots de soutiens en l'air lancé par la foule, j'avais pris la résolution de ne pas broncher, après tout, leur paroles ne comptaient même pas à leur propre yeux, pourquoi devrais-je réagir. Certain n'avais visiblement pas apprécier de ma part, j'avais surpris quelques discussions entre différentes personnes me jugeant pour mon manque de réaction, mais honnêtement, je m'en fichais complètement. Leur présence n'était même pas légitime et leur peine fausse, pourquoi leur servir la mienne sur un plateau d'argent ?

C'est donc après des heures interminables sans esquisser le moindre mouvement sauf pour soutenir mon frère et ma sœur que nous nous retrouvions en route pour le cimetière non loin de chez nous. Ainsi, nous pourrions la visiter souvent, avait dit papa. *On verra ça*

Sans me laisser plus de temps pour réfléchir, les roues s'arrêtent et je sors de mes pensées afin d'observer le lieu. Je ne vois pas grand chose avec la pluie tombante, mais l'endroit ne se démarque en rien des cimetières que j'ai pu voir précédemment. Tout à l'air... *Mort*

J'ouvre la portière et déploie mon parapluie, suivant à la trace mon frère qui s'avance déjà vers les pierres tombales. Le corps et déjà là, ou du moins, ses restes. *Incinération* Comme prévu et
à ma plus grande joie, les convives nous ont finalement laissé un moment de répit et son repartie chez elle, nous laissant seuls, ma sœur, mon frère, mon père et moi.

Ça n'en prend pas plus à mon corps pour les relâcher, ses vannes. Mes jambes s'effondre sous mon poids et je n'arrive plus à me relever, épuisé d'avoir tenue toute la journée. Mes larmes ne s'arrêtent plus, se mêlant à la pluie sur mes joues. Mes sanglots retenue se perdent dans le vent de l'après-midi. Je ne contrôle plus rien. Je ne comprend plus rien. *Maman*
Mais où es-tu ?
Pourquoi t'es plus là ?
Pourquoi t'es parti ?

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •

21 janv. 2021, 02:45
 ++  6 pieds sous terre  Solo   Irlande 
LIAM CLARKE, 14 ans
2 Juillet 2045
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J'espère que tu sais que je t'ai vu. Je t'ai vu hurler en silence. Je t'ai vu retenir tes larmes face aux lames insensibles de ces commères. Je t'ai vu et je suis navré de n'avoir rien fais. Je suis désolé de ne pas avoir pu t'aider comme j'aurais dû. C'est moi le plus vieux, c'est moi qui devrait de soutenir, pas le contraire. Une équipe qu'on forme, non ? Alors pourquoi j'ai l'impression que tu étais seule à pagayer aujourd'hui. Que je t'ai abandonné face aux mondes alors que, pour une fois, tu avais réellement besoin de moi pour le traverser.

Mais maintenant que nous sommes en sécurité, entre nous, pourquoi te retiens-tu encore ? Allez Lili, c'est moi, nous, on est avec toi alors fais nous confiance pour une fois. Laisse toi aller. Mais comme toujours tu es plus têtue qu'une mule.

Si tu savais comme tes yeux en dise sur tes pensées. Je ne pense pas que la plupart des gens s'en rendent compte, mais ceux qui prennent le temps d'observer tes prunelles ne peuvent passer à côté la tristesse miroitante présente depuis ton retour de l'école. Je sais que cette nouvelle t'as beaucoup plus affectée que tu nous laisse croire. Ne te m'éprend pas, je t'entend chaque soir, dans ta chambre. Plusieurs fois j'ai songé à te rejoindre, pourtant une force m'invisible me retenait à chaque fois. Peut-être que j'aurais du laisser cette impression au pas de la porte et venir te prendre dans mes bras, mais j'ai été lâche et je t'ai laissé avec tes propres démons, préférant que tu ne vois pas les miens par la même occasion.

Pourtant, en essayant de te protéger de ma propre peine, je t'ai laisser affronter la tienne seule, pardonne moi pour ça. Je croyais qu'on ne se faisait pas de secret, j'avais tort je crois. Je me tourne vers toi, allant esquissé un geste dans ta direction, mais l'auto s'immobilise soudainement et à peine stationné que tu es sortie. Je perd tes yeux de vue, par la même occasion le seule moyen que j'ai de lire en toi. Quelque chose se prépare, je le sens. C'est quand je te vois au sol que je comprend.

Tu as décidée de la déverser, cette fameuse tristesse qui te creuse le regard depuis des semaines. Retenue depuis si longtemps, tu inondes le monde de tes larmes et je ne trouve rien à faire que de me tenir, là, devant toi, les bras ballant et humide par la pluie battante. Des mots, c'est ce qu'il me manque, mais alors que je recherche la phrase parfaite pouvant te remonter le moral, la réalité s'impose. Aucun mot ne pourra guérir tes maux, alors doucement que me permet mon corps maladroit, je t'offre ce dont tu as réellement besoin, une ancre pour t'empêcher de te perdre à travers la rivière de tes larmes.

Mes bras entourant ton tout petit corps, tu t'accroches à moi, tu hurles ta douleur au monde, lui qui avait attendu trop longtemps pour l'entendre. Je ne bouge pas, pourtant j'ai l'impression que nos corps se rapproche et c'est seulement un moment plus tard que je me rend compte que, moi aussi, je m'accroche à toi. Comme si ce n'était pas suffisant d'avoir craqué devant l'assemblé, maintenant que c'était ton tour, je ne pouvais m'empêcher de faire de même.

-Je... je suis désolé

Mon souffle se perd dans le tonnerre de la pluie. J'espère que tu m'entend quand même Lili. Je suis désolé de ne pas être aussi fort que toi. D'avoir besoin d'aide pour tenir et de te laisser seule. Je suis désolé de ne pas avoir été là. D'avoir été celui te l'annonçant, te laissant encore une fois sans moi face au monde. Désolé de tellement de chose. Et même lorsque l'occasion de t'aider se présente, je ne peux m'empêcher de brailler à tes côtés sans pouvoir te consoler.

Je ne peux pas remonter le temps pour changer ce que j'ai fais.
Je ne peux pas te la ramener.
Je ne peux pas te promettre que tout sera comme avant.
Que rien n'aura changer.
Mais je peux te promettre une chose, Lili.
C'est qu'ensemble, on traversera l'enfer et qu'un jour, on retrouvera la lumière, peut-être.


Dernière modification par Élina Clarke le 19 août 2021, 15:57, modifié 1 fois.

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •

17 avr. 2021, 02:46
 ++  6 pieds sous terre  Solo   Irlande 
Je n'en peux plus. Je n'en peux plus d'être aussi faible. De craquer à chaque nouveau pas que je tente. De, chaque fois, me retrouver au sol, piétiné par mes sentiments que j'aimerais, pour toujours, refouler. J'en ai assez d'avoir mal à chaque fois que le soleil se lève. De vivre chaque journée en appréhendant la suivante.

Je me laisse tomber, tomber plus profond encore que cette journée de Juin m'était tombé dessus. Mais cette fois, ce n'est pas une main qui essaye de me tirer vers le haut. Non, c'est un corps tout entier qui s'accroche à moi, me maintenant à la surface de mon existence. Je n'ai pas besoin de le voir pour savoir que ces bras me protégeant du monde sont ceux de Liam, s'accrochant autant à moi que moi à lui. Et je ne lui en veux pas, au contraire. Savoir qu'on est deux. Deux à traverser cette galère, à pouvoir compter l'un sur l'autre, me rassure. J'ai toujours su que je n'étais pas seule, mais le savoir et se le faire démontrer de la sorte sont deux choses totalement différentes.

Mes bras bougent d'eux-mêmes et je me rapproche d'avantage. Mon frère fait office de bouée, d'ancre à travers la tempête qu'est devenue ma vie. Il m'empêche de me noyer. De disparaitre. Il me retient à la surface alors que tout le reste me pousse au fond. Des mots me parviennent. *Je suis désolé*

Désolé. Un mot tellement inutile. Être désolé n'était souvent pas suffisant. Et pourtant, à l'instant, ce n'était pas pour cette raison qu'il sonnait aussi mal. Mes tympans cillèrent. De quel droit s'excusait-il ? Il n'y avait absolument rien à pardonner. À moins d'avoir été celui au volant de l'autre engin mortel, il n'y avait rien... rien de quoi Liam avait à se faire pardonner. Non mais pour qui se prend-t-il ? S'il y a bien quelqu'un qui doit s'excuser de quelque chose, c'est moi, non ? J'ai pas été là. J'aurais même pas été au courant si ça n'aurais été de la tête de mule de mon frère. J'ai pas été là et j'aurais dû. Je n'ai rien pu faire, et j'aurais pu. Pourtant je suis resté dans ma foutue école de magie à m'effondrer un peu plus à chaque pas. J'aurais pu revenir, faire une demande spécial, pourquoi je l'ai pas fait ? *J'avais peur* Peur, quatre lettre et pourtant, elle causait autant de dégât que n'importe quelle autre mot. Nous paralysant sur place, elle empêche nos cellule nerveuse de fonctionner comme il se doit et brouille nos pensées d'un voile si atroce que tout devient si intense. Je la déteste, cette peur. Elle me noue les entrailles depuis la lettre et ne me quittera pas de sitôt. Comme une vieille amie que je retrouvais enfin, elle se fait pot de colle depuis mi-juin, j'espère qu'un jour, la colle séchera, qu'elle me laisse enfin vivre et non survivre.

-Arrête. C'pas ta faute.

Ma voix n'était pas très forte à cause des sanglots qui y courraient toujours, mais mon ton était ferme. Pas question de le laisser croire plus longtemps qu'il avait quelque chose à pardonner. *Devrais appliquer mes propres conseils* Pff...

-Sans toi, j'l'aurais jamais su. Merci.

Alors que ses mots sortent de ma bouche, je me sers davantage contre l'unique personne à encore me maintenir debout. Je reste un long moment dans cette position, attendant simplement que l'un d'entre nous se décide à bouger, mais aucun de nous deux ne souhaite briser ce moment. Pourtant, il le faudra bien un jour, la cérémonie nous attend toujours. *On pourrait fuir* Même si l'idée est plus que tentante, je crois avoir assez fuit ses derniers temps pour me le permettre une fois de plus. Alors doucement, je me retire. La pluie tombe toujours autour de nous et je suis trempé de la tête au pied. Pourtant, je m'en contrefiche. Je croise le regard de mon frère et d'une force dont je ne me croyais pas capable, je me relève. Je tend ma main à mon ainé, mais celui-ci se relève par ses propres moyens, en me jetant un petit sourire en coin.

-Ensemble ?

Sa main se tend vers la mienne. Sans hésiter, je la prend.

-Ensemble.

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •

19 août 2021, 20:34
 ++  6 pieds sous terre  Solo   Irlande 
ÉLINA CLARKE, 11 ans
3 Juillet 2045
Lost in the moment

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TW : Crise de panique

Je me réveillais dans un soupir, déjà épuisée par la journée qui s'annonçait. Mes paupières papillonnèrent ouvrant mes yeux sur un plafond dépourvu de quoi que ce soit. La fenêtre à ma droite donnait sur notre petite ruelle et la pluie s'abattait dans la rue. Deux jours de suite de pluie. Je ne sais pas si je dois être contente ou non. D'un côté, un peu de soleil ne m'aurait pas fait de mal, mais de l'autre, la pluie s'harmonisait bien avec mon humeur du jour. Maussade et pas bavarde. La journée d'hier avait été intense, trop intense et celle d'aujourd'hui ne promettait pas d'être mieux. Hier au moins, nous étions seule, moi et ma famille. Aujourd'hui, je n'osais même pas y penser. *P't-être que j'peux rester au lit toute la journée ?* Ça aurait été plus facile, mais je ne voulais pas laisser Liam, Kyara et Papa avec tout ces gens. Déjà que je me sentais terriblement mal de ne pas avoir été là lors de l'arrivée de la nouvelle, je ne pouvais pas les laisser affronter pareil épreuve sans même daigner me montrer.

Ma résolution prise, je descendis les marches menant à la cuisine en vitesse et grignota du bout des lèvres mon petit-déjeuner, n'ayant absolument pas faim. J'avais peur qu'à trop manger, je rejette tout dès l'arrivée des invités. Remontant à ma chambre, j'enfilai la petite robe noir que papa m'avait déniché au fond de mon armoire et m'assis sur mon lit, attendant simplement que le temps passe. 11h qu'il m'avait dit. C'était beaucoup trop tôt. Beaucoup trop difficile. Beaucoup trop trop. Je- *Vais pas y arriver* Des larmes menaçaient déjà de couler sur mes joues alors qu'il était à peine 10h30. Comment allais-je faire pour survivre à tout l'après-midi ? *Y arriverais pas* Ces mots tournaient en boucle dans ma tête alors que ma respiration s'accélérait. Mes mains tremblaient et je n'arrivais pas à me sortir de cet état. *N- non, pas encore* Ma poitrine me faisait mal et ma seule envie était de me rouler en petite boule dans un coin de ma chambre jusqu'à ce que le monde m'oublie. Des larmes me brouillait la vue, je ne me rendis même pas compte que je l'avais appelé avant de le voir débarquer dans ma chambre, m’enlaçant presqu'immédiatement pour me calmer. Mais ça ne suffit pas. Mon corps tremblait comme une feuille et ma voix n'était qu'un murmure pas plus puissant qu'une rivière répétant les mêmes mots, encore et encore.

-Vais pas y arriver, vais pas y arriver, c'trop dur...

J'haletais contre mon frère comme si je venais de courir un marathon. Il me serra plus fort et nous restâmes ainsi un bon moment même après m'être calmé. C'est finalement la sonnette de la maison qui nous sortis de notre torpeur, me faisant sursauter entre ses bras. *Dé- déjà ?*

-Prête ?

Non, j'étais loin d'être prête. À chaque pas je risquais de m'effondrer, de me craquer encore plus et pourtant, j'hochais la tête, tentant même un petit sourire qui, à son expression, ne fut pas réussi. J'emboitais le pas de Liam et bien plus vite que je ne l'aurais voulu, je me retrouvais au milieu de la sœur de ma mère ainsi que du reste de sa famille.

Rapidement, les autres invités arrivèrent. Le frère de ma mère, mes cousins, mes grand-parents maternel et paternel, la meilleure amie de ma mère et des collègues que je n'avais jamais rencontrés. Bref, trop de monde en trop peu de temps et trop peu d'espace pour tous les contenir. Chacun venait me voi un à un, me présentant leur *Condoléances* Me disant à quel point elle était merveilleuse et qu'elle devait forcément être bien là où elle était. Chacun me serra dans ses bras, me donnant parfois même la bise, me chuchotant des mots qu'ils pensaient réconfortant. Des : Ça va aller Élina, tu vas voir qu'avec le temps, ça va passer. Ou encore, tu es forte Éli, tu vas passer au travers. Tss, il ne me connaissait pas, c'était évident. Et je les haïssais de faire comme si.

De quel droit me parlaient-ils de cette façons ? Comme si... comme si nous nous connaissions alors qu'ils n'avaient jamais mis les pieds ici avant. Que la plupart des visages se trouvant dans mon salon étaient des total inconnu. Avaient-ils si besoin d'être rassuré de leur importance dans l'univers pour me faire subir pareil supplice ? Parce que c'était ça au fond leur objectif, non. Prouver qu'ils avaient de l'importance dans la vie de ma mère pour en même temps prouver qu'ils en avaient dans la sienne et ainsi, se rassurer comme quoi leur existence n'était pas aussi inutile qu'elle en avait l'air.

Mais tout ceci resta caché derrière un beau sourire totalement faux alors que le tourbillon continuait de prendre de l'ampleur autour de moi. J'en avais mal à la tête. Sur le point de me réfugier quelques instants en cuisine afin de prendre un verre d'eau, ce fut cette fois, une tante éloigné si j'en croyais ses paroles qui m'accosta. *Et merde* J'étais tout sauf d'humeur, je ne l'avais pas été de la matinée, mais là, elle était encore plus mal tombé que les autres. Et voilà que ça recommençait. "Oh Élina, je suis tellement désolé pour ta mère, c'était tellement une bonne femme, elle ne méritait pas ce sort. Mes plus sincères condoléances, j'espère que tu viendras me voir ma chérie, j'ai plein d'anecdote à te raconter sur ta maman adoré" Et comme elle était sur le point de partir et que j'étais certaine qu'elle ne m'entendais pas, j'ai fais l'erreur de marmonné entre mes lèvres.

-Mais oui, comme si j'avais l'intention de passer du temps avec une femme qui n'a jamais pris la peine de prendre des nouvelles d'elle et encore moins de nous alors qu'elle était partie.

Et lorsque je la vis se retourner, j'ai su que j'étais mal. "Oh, pauvre chérie, c'est juste le choc qui te fait parler ainsi, j'espère que tu iras mieux lorsque ça aura passé" *Ne dis rien, e dis rien, ne dis rien, ne dis rien, ne dis rien* Et faut croire que ma bouche n'écouta pas ce que mon cerveau lui disait. Je ne pu me retenir plus longtemps.

-Non ce n'est pas le choc qui me fait parler ainsi et vous le savez très bien. Aucune personne présente ici n'avait pris de nouvelle de ma mère depuis belle lurette et à l'annonce de son décès, personne n'a pris de nouvelle de ceux qu'elle avait laissé derrière elle, alors épargnez moi vos "mes condoléances" et vos larmes, ce n'est que de l'hypocrisie et j'en ai plus qu'assez.

Et sans plus de cérémonie, je sortis par la porte de la cuisine avant de m'enfuir le plus vite possible de cet enfer. J'étais épuisé et j'avais la vue qui se brouillait par mes larmes. Rapidement, je me rendis au parc le plus proche et m'effondrais au sol, incapable du moindre geste. *Mais qu'est-ce que je viens de faire moi là ?*

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