P. S. : il y a un Rp parallèle à ce Rp Solo. Les liens vers les post de ce Rp seront donnés à la fin des post de celui-ci, montrant que le lien sera la suite de ce ou ces post.

- Papa, c'est quand qu'on arrive ?

- Alicia, soit un peu patiente, tu demandes ça depuis tout à l'heure.

Le problème c'est que cette dernière ne pouvait pas s'empêcher. Elle était tellement excitée !
La veille, alors qu'elle allait à la volière pour se balader et faire une pause dans la préparation de ses bagages, elle s'aperçoit qu'un hibou a bien une lettre pour elle, venant de ses parents.
Elle disait que ces derniers avaient une grande nouvelle à raconter à leur fille quand elle rentrerais, et que ils ne pourraient la lui annoncer que quand elle serais de retour chez elle, car c’était seulement son père qui allait venir la chercher à Londres.

Depuis qu'elle avait lu cette lettre, elle était donc excitée comme jamais. Elle était beaucoup trop impatiente de connaître cette fameuse nouvelle.

Elle demandait donc tout le temps à son père dans combien de temps ils arrivaient, ne tenant plus.

- Désolée mais je suis tellement excitée !! Tu ne pourrais pas me donner ne serait-ce qu'un indice sur cette nouvelle que vous voulez m'annoncer ?

- Je ne dirais pas un mot. Ne serait-ce qu'une indice gâcherait la surprise.

Le truc c'est que la Galloise n'avait pas la moindre idée de la nature de cette fameuse nouvelle.
En rapport avec le travail de son père ? De sa mère ? De complètement autre chose ?
Elle n'avait aucune idée en tête.
Mais vraiment aucune.
Elle s'imaginait des centaines de scénarios, mais aucun ne lui semblait possible.

En tout cas, elle n'était vraiment pas prête à entendre cette fameuse et incroyable nouvelle, qui allait changer sa vie.

Ça y est.
Après ce qui lui avait semblé être un trajet interminable, Alicia était enfin rentrée.
Et avec son retour allait enfin arriver la nouvelle qu'elle attendait depuis qu'elle était avait lu la lettre de la veille.
Et l'attente s'arrêtait enfin.
Enfin, elle allait savoir ce que ses parents voulaient lui annoncer.
Et malgré tous les scénarios qu'elle s'était imaginée, elle n'avait en aucune cas prévue ce qu'elle allait entendre.

Mais avant de le savoir, elle allait revoir sa mère, qu'elle n'avait pas vu depuis septembre.
Certes, l'année précédente, elle ne les avait pas vus pendant 10 mois, mais même après une petite absence elle sera toujours toute excitée à l'idée de les revoir.

Dès que la voiture s'arrêta, la Galloise, sent même prendre le temps de sortir ses bagages du coffre, se mit à courir en direction de la maison, courant aussi vite qu'elle le pouvait pour revoir sa mère au plus vite.

Cette dernière l'attendait, sur le pas de la porte.
La jeune fille se mit à courir pour finir enfouie dans les bras de sa mère.

- Maman !! Tu m'as trop manquée !

- Tu m'as manqué aussi ma chérie. L'école s'est bien passée ?

Quelqu'un qui entend une phrase de ce genre penserait que la Poufsouffle venait de rentrer de l'école comme tous les soirs. Sauf que là, 4 mois s'étaient écoulés depuis la dernière fois qu'elle les avait vus. Et une chose était sûre : elle avait vraiment des tas de choses à leur raconter.

Elle se dégagea des bras de sa mère, en partie parce qu'elle continuer cette conversation dans la maison, mais aussi parce qu'elle sentait que sa mère allait finir pas être serrée, tellement sa fille l'étreignait fort.

Oui, c'était géniale, j'ai des tas de trucs à vous raconter !

Elle avait bien sûr échanger par hiboux presque toutes les semaines avec ses parents, mais tout ce qu'elle voulait dire ne rentrait pas dans une lettre.
Elle avait donc encore des tas de choses à raconter.

Mais avant, c'était à eux de lui annoncer quelque chose.
Et ça ne pouvait plus attendre.

C'était pour cette raison que dès que tous ses bagages furent sortis de la voiture et amenés dans la maison, elle s'empressa de le leur rappeler.

- Alors, c'est quoi la grande nouvelle que vous voulez m'annoncer ? Parce que là je tiens plus !

Et cela se voyait. Elle était littéralement en train de sautiller sur place.
Elle ne pouvait plus attendre. Elle allait le leur demander jusqu'à ce qu'ils crachent le morceau.

- D'accord, on va te le dire, mais tu me promets de nous laissé finir notre explication sans poser de questions en plein milieu ?

La Galloise opina du chef. Elle était prête à faire tous les efforts possibles, car elle voulait impérativement savoir cette grande nouvelle.

- Alors... En fait, comme on pensait que te le dire par une lettre n'était pas le plus approprié, et ça t'aurait surement distrait pendant tes derniers jours d'école avant les vacances, on a donc juger mieux de te l'annoncer en personne quand tu serais rentré.

"Il tourne autour de pot. Allez papa, crache le morceau !"

Elle avait envie de dire ces mots à voix haute, mais elle avait promis de se taire. Elle garda donc cette pensée encrée dans sa tête, en attendit le moment fatidique où ses parents lui diront enfin cette nouvelle.

- En plus, comme on ne l'a découvert que très récemment, on ne tenait vraiment pas à te distraire pendant tes cours, et ce genre de chose est bien mieux à annoncer en face à face.

C'était officiel, si sa mère ne lui disait pas dans les minutes qui viennent cette nouvelle, elle allait piquer une crise.
Mais l'attente cessa enfin.

- Alicia, je suis enceinte. Tu vas devenir grande sœur !

La réaction de ma Protégée à découvrir dans le prochaine post

- QUOI ??!

Alicia n'en revenait pas.
Avait-elle bien entendue ?

- Tu viens vraiment de dire que t'es ENCEINTE ?

Toutes ses émotions se mélangeaient.
Elle ne savait même pas laquelle surpassait l'autre.
Surprise, joie, tout se bousculait.

Et c'est la joie qui l'emporta.
Elle sauta alors dans les bras de ses parents.

- Mais c'est génial !!

Elle s'était vraiment attendue à tout.
Sauf à ça.
Et finalement, on ne pouvait pas rêver meilleur nouvelle.
Elle allait devenir grande sœur. Ça allait être géniale !!

Elle aurait un petit frère, ou une petite sœur.
C'était vraiment la plus belle surprise qu'ils pouvaient lui faire.

Et maintenant un tas de questions se bousculaient dans sa tête, tellement que la Galloise ne savait même pas par laquelle commencer.

Mais pour les poser, il fallait qu'elle lâche son étreinte, ce qu'elle fit donc.

- J'ai tellement d'questions... Déjà, vous le savez depuis quand ? Et aussi, depuis quand t'es enceinte maman ?

- On le sait depuis à peine une semaine en fait. Si on l'avait su plus tôt, on t'aurait peut-être informé dans une lettre, mais comme c'était récent on a préféré te l'annoncer en personne, comme on te l'a expliqué.

Ils le savaient donc depuis une semaine. Ça voulait dire que sa mère était enceinte depuis combien de temps ?
De ce qu'elle savait, les femmes vérifient si elles sont enceintes au bout de deux mois de grosses environ.
Ça voulait dire que sa mère était enceinte depuis quand ? Haloween ?

- Alicia, ta mère est enceinte de deux mois, la grossesse a du commencer dans au niveau de la mi-octobre.

Ok. Elle était donc enceinte depuis deux mois et demi.
Le bébé pourrait donc arriver dans les environs du mois de mai.

Cela voulait dire qu'elle allait peut-être pouvoir assister à la naissance du bébé !
Mais d'ailleurs, c'était un garçon ou une fille ?

- D'ailleurs, vous savez si ce sera un garçon ou une fille ?

- Non, pas encore. Mais promis, on te le dit dès qu'on a la réponse !

Et quand allait-ils le savoir ?
Surement dans un moment, le temps que la grossesse évolue.
Elle verrait bien.

En attendant, il ne lui restait plus qu'à sauter de joie à l'arrivée de ce nouveau membre au sein de leur famille.

P. S. : ce post résumant plusieurs jours, je ne met pas de date précise.

Les vacances commençaient vraiment bien pour moi.
La journée d'hier et celle d'aujourd'hui s'étaient super bien passés.

Avant-hier soir, grâce à de nombreuses négociations avec mes parents, j'avais réussi à pouvoir regarder un film avec eux ce soir-là.
J'étais juste montée dans ma chambre un peu avant pour écrire ma lettre destinée à Mary, puis contacter Léa par téléphone pour qu'on puisse se voir le lendemain.
J'étais si contente d'être rentrée !

De plus, rien que regarder un film m'avait manqué.
Lire des livres, c'est bien sûr super, mais regarder un film ou une série c'était très bien aussi.

J'ai donc réussi à convaincre mes parents qu'on regarde un film avec du pop-corn et que je me couche un peu plus tard pour pouvoir le finir, bien qu'ils avaient trouvé que j'avais besoin de repos après mon voyage à bord du train.

Le lendemain, j'avais donc donné rendez-vous à Léa dans la matinée, et on avait passé la journée ensemble.
Je lui avais raconté tout ce qui s'était passé ces 4 derniers mois pour ma part, sans omettre l'excellente nouvelle concernant le bébé de ma mère.

Elle me posa, comme l'été dernier, plein de questions concernant Poudlard.
C'était même parfois des questions qu'elle m'avait déjà posé, mais y répondre une nouvelle fois ne m'avait pas du tout dérangé.
Au contraire, j'adorais parler de tout ça avec ma meilleure amie.

Je lui ai également raconté tout ce qui concernait la politique dans le monde des sorciers, notamment le fait que je devenais, selon mon origine, une " Sans-Statut ".
En entendant ça, Léa m'avait dit que si quelqu'un osait me traiter par ce nom à l'école, je devais lui montrer qu'il n'avait pas à le faire.

Personnellement, je pensais que si jamais cela arriverait, et bien je m'en ficherait.
Parce que je saurais que je ne suis pas une personne inférieure, mais simplement une sorcière, qui est aussi compétente que n'importe quel autre sorcier ou sorcière de Poudlard.

J'ignorerais donc surement la personne qui me dirait une chose de ce genre.
Après il était vrai qu'à ce moment-là, je n'avais aucune idée de ce que j'allais apprendre deux jours plus tard.

Je passa donc toute la journée avec elle, allant dans l'après-midi à la bibliothèque et au parc de la ville, où on a acheté de quoi prendre notre goûter.

Elle me raconta ce qui s'était passé de son côté depuis la dernière fois qu'elles s'étaient parlés.
Ses cours se passaient bien, et elle aimait toujours autant son collège, où je serais également allée si je n'avais pas été une sorcière.

Le soir, une fois dans ma chambre, j'écoutais mes titres préférés, et dansait à leurs rythmes, chantant même parfois.
Etant donné qu'on était la veille de Noël, je fus autorisé une nouvelle fois à regarder un film en compagnie de mes parents.

Le lendemain matin, je me réveilla tôt, comme chaque 25 décembre, pour découvrir mes cadeaux de cette année.
Sans grande surprise, je reçus des livres, ainsi que d'un carnet en plus du journal intime que je possédais. C'était des livres de fiction, que j'allais surement beaucoup apprécié.

Le carnet, quant à lui, contenait des pages blanches, en plus de celles contenant des lignes.
Mes parents m'ont dit que ce serait les endroit sur lesquels je dessinerais si l'envie me venait.
C'était vrai que ce n'était pas très pratique de dessiner sur du parchemin.

Je reçus également des vêtements chaud, car l'hiver était là, et ils tenaient à ce que j'ai de quoi me tenir chaud à la rentrée, étant donné que les hiver étaient rudes en Ecosse, ainsi qu'un très joli ensemble de plusieurs cadre collés ensemble sur lesquels il y avait des photos, et ceux de la part de Léa

Les photos qui étaient dedans étaient des photos d'elles et moi depuis notre plus jeune âge, ainsi que quelque unes sur lesquels il y avait moi, elle et d'autres amis, avec qui j'avais malheureusement perdu contact maintenant.

Eux, ils ne savaient pas pour le fait que j'étais une sorcière, et croyaient que j'allais dans un internat en Ecosse, ce qui, en soit, n'était pas complètement faux.
Léa, elle, était toujours en contact avec eux, et m'avait donné des nouvelles d'eux durant notre journée ensemble.

Je les avais revus durant l'été dernier, mais je me doutais que j'allais m'éloigner d'eux petit à petit, jusqu'à ce que nous ne soyons plus que des connaissances.

Cela m'attristait un peu, mais je savais que cela arriverait forcément, et que Léa resterait tout de même à mes côtés.

Je fus donc très contente de ce cadeau, que je décida d'emporter à Poudlard ainsi que tous les autres cadeaux que j'avais reçu.

Ce soir-là, en me couchant, cette fois-ci de plutôt bonne heure, j'étais loin de me douter de ce que j'allais apprendre le lendemain en me réveillant.

Envie de connaître cette nouvelle ? Il va falloir attendre le prochain post pour cela ! P. S. : cette fois, il mettra moins de temps à arriver.

Comme depuis que j'étais rentrée, je me réveilla de bonne humeur ce matin-là.
J'avais d'ailleurs fait une grasse matinée, ce dont j'étais très fière.

Enfin, pour certains, cela n'en était pas vraiment une, mais pour moi, me lever à 9h du matin était l'équivalent d'une grasse matinée.
A Poudlard, je me levais toujours tôt, même le weekend, ou généralement je me levais à 8h.

Les vacances devaient donc me faire du bien.
Comme depuis que j'étais rentrée, une fois bien réveillée, et consciente que j'étais bien chez moi et non en Ecosse, je descendis de mon lit et sortis de ma chambre, allant voir si mes parents étaient levés.

Eux, ils n'étaient pas comme moi, ils aimaient faire la grasse matinée.
Mais étonnement, en sortant de ma chambre, je les entendis discuter depuis la salle à manger, même si je n'arrivais pas à entendre distinctement de quoi ils parlaient.

Je décidai donc de descendre leur dire bonjour, et prendre le petit déjeuner avec eux.
Ensuite, je pense que je regarderais un peu à la télé, parce que ça m'avait manqué, comme la plupart des appareils électroniques.

Aujourd'hui, je ne voyais pas Léa, mais ce n'était pas si grave que ça, car je devais commencer mes devoirs pour la rentrée, et cela me permettrait de passer toute la journée en compagnie de mes parents.

En arrivant dans la salle à manger une fois les escaliers descendus, je vis mes deux parents, que je trouvèrent très anxieux. Quel pouvais bien être leur sujet de conversation ?

Ils étaient presque comme surpris de me voir.
Je me demandais bien pourquoi.
Ce n'était pas comme si je me réveillais plus tard d'habitude.
Je me réveillais même plus tôt.
Alors pourquoi avaient-ils l'air de parler de quelque chose dont ils ne m'avaient pas parlé ?

- Oh bonjour ma chérie, désolée nous ne t'avions pas entendu descendre. Dis donc, tu as du bien dormir, pour te réveiller aussi tard !

Je n'étais pas la fille la plus maligne qui soit, mais je sentais que ma mère essayait de détourner le sujet, comme si elle sentait que je les avais remarqué anxieux et qu'elle essayait de me prouver que ce n'était pas le cas. Qu'ils ne parlaient pas du tout de quelque chose dont je n'étais pas au courant.

- Bonjour Maman, bonjour Papa ! oui c'est vrai, ça faisait longtemps que j'avais pas dormi aussi longtemps. Est-c'que ça va ?

C'était la première chose à dire.
Peut-être allaient-ils me dire quelque chose qui n'était pas la vérité, mais je ne voyais pas quel autre moyen je pouvais commencer.

- Oui bien sur que ça va. Pourquoi cette question ?

- Oh pour rien, j'avais juste l'impression que t'étais inquiètes.

Bon, de toute manière c'était presque sûr.
Mes parents ne m'avaient jamais annoncé de grosse mauvaise nouvelle, mais je me doutais que si ça arrivait, ils feraient d'abord comme si tout allait bien.

Je m'assis donc à leurs côtés à table, ou la nourriture était déjà mise, ainsi que les couverts.
Je mis une tartine dans le grille-pain puis continua d'essayer de découvrir ce qui se tramait.

Ma mère avait vraiment l'air inquiète.
Mon père, lui, la regardait, avec ce même sentiment d'anxiété, espérant presque l'un l'autre que l'un d'eux disent quelque chose.

- Bon, vous allez me dire ce qui s'passe ? Je vois bien que vous voulez me dire quelque chose.

Je m'étais dis d'arrêter d'y aller par quatre chemins.
Si ils voulaient me dire quelque chose, qu'ils le disent !
Ils allaient peut-être tourner un peu autour du pot avant, mais la nouvelle allait bien finir par sortir.

- T'inquiètes pas Alicia, il se passe rien !

Il essayait vraiment de prendre un ton rassurant, comme pour apaiser lui même l'anxiété qu'il ressentait.

- On devait juste te prévenir que l'on allait passer le nouvel an, ainsi que le reste de tes vacances avec Mamie Jen et Papi Jack, à Londres. Des amis à eux qui habitent là-bas sont partis en vacances, et leur laisse leur appartement. Ils nous invitent donc à venir les voir pour passer le nouvel an avec eux, ainsi que la semaine qui suit.

Bah c'était super !
Mami Jen et Papi Jack étaient mes grands-parents paternels.
C'était donc les parents de mon père, Stéphane.
Je ne les avais pas vu depuis maintenant deux ans je crois, avec Poudlard et tous les événements dans le monde magique.

C'était super que je puisse les voir !
D'autant plus qu'ils habitaient assez loin.

N'ayant pas déménagé depuis l'enfance de mon père, ils vivaient dans la maison où il avait grandi, à Bradford, en Angleterre.
Malheureusement, c'était assez loin, par rapport à Swansea.
Il fallait faire beaucoup de routes, ce qui faisait que je ne les voyais pas très souvent.

En quoi était-ce un problème ?

- Mais c'est cool ! Ça fait longtemps qu'on les a pas vus. Alors pourquoi j'ai l'impression que vous entendez ça comme une mauvaise nouvelle ?

Où pouvait bien être l'ennui ?
Après tout, je ne les avais pas vu depuis ma lettre pour Poudlard.
J'allais donc pouvoir leur raconter tout un tas de choses !

- Et bien... Il se trouve que nous n'avons pas tout à fait été honnêtes avec toi les concernant...

J'arrêta alors de beurrer ma tartine.
Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ?
Que m'avaient-ils caché ?

- Il se trouvent que mes parents n'ont... comment dire.... pas si bien pris que ça le fait que tu étais une sorcière.

QUOI ?!
Ils ne l'avaient pas bien pris ?
Comment ça ?

J'avais du mal à croire ce que j'entendais.
Comment cela se pouvait-ils ?
Pourquoi il fallait qu'eux, fassent partis des gens méprisant les sorciers ?

- Quoi ?! Si c'est une blague, sachez qu'elle est vraiment pas drôle.

- Ce n'est pas une blague Alicia... Nous sommes très sérieux. Tes grands-parents, quand on le leur a dit au téléphone l'année dernière, même pas une semaine après que tu ais reçu ta lettre, ils ont dit qu'ils n'arrivaient pas à croire que tu fasses parti de ces " gens " étranges et dangereux qui en veulent à nous, les gens normaux... C'est leurs mots. Désolée ma chérie.

Je n'arrivais pas à le croire.
Mes propres grands-parents ne m'acceptaient pas comme j'étais.

- Et... On leur a également dit pour le bébé... Ils nous ont dit qu'ils nous conseillaient de ne pas te laisser l'approcher à sa naissance, car, selon eux, tu vas le contaminer de tes mauvaises ondes de sorcière.

C'en était trop.
Je n'arriverais pas à entendre un mot de plus.
En tout cas, pas un mot de plus les concernant.
Comment cela se faisait-ils ?
Pourquoi pensaient-ils une chose pareille.

Ma mère m'invita à une étreinte, que j'accepta sans hésiter.
Je ne pensais pas avoir à entendre une chose pareille un jour.

Que j'ai réussi à me réveiller à cette heure tient vraiment du miracle.
J'avais eu beaucoup de mal à m'endormir hier soir, ce qui faisait que je n'avais pas très bien dormi.
J'avais du faire deux trous de nuits, et à chaque fois avait été persuadée que je ne me rendormirais pas.
Et ça avait été pareil la nuit d'avant.
En clair, c'était donc comme ça depuis la fameuse annonce, à laquelle j'avais encore du mal à croire.
Mais bon, il va bien falloir que je m'y fasse.
D'une certaine façon, c'était comme le fait que maintenant dans le monde des sorciers j'étais une " Sant-Statut ".
C'était arrivé, et fallait juste que je me fasse une raison.
Pour l'instant, cela ne risquerait pas de changer.

Mais j'allais quand même devoir aller chez Mamie Jen et Papi Jack après-demain.
Et passer le reste de mes vacances sous le même toit qu'eux.
Et ça allait être peut-être ça le plus dur.
Les croiser tout les jours, après bientôt deux ans sans les avoir vu maintenant, en sachant qu'ils ne m'acceptaient pas tel que j'étais.
Une sorcière.
Et ce fait ne changerait jamais. J'en resterais une pour le restant de mes jours.

Mais y croire restait dur.
Même très dur.
Mais bon, fallait vraiment que je me fasse une raison.
Même si cette vérité est dur à accepter.

J'étais dans mon lit, à penser de ce sujet encore et encore.
Sans oser sortir de mon lit.

Je ne savais même pas si j'en voulais à mes parents.
Parce que d'un côté, si ils me l'avait dit dès qu'ils l'avaient appris, ça m'aurait peut-être fait encore plus de peine que maintenant.
Je ne sais pas trop ce qui aurait pu se passer, mais c'était fort que ça ne se serait forcément pas bien passé.
Pas bien du tout.
J'aurai surement été désemparée, sans savoir quoi faire.
Et je serais arrivée à Poudlard avec une boule dans le cœur, surement bien moins enthousiaste que comme ça s'est vraiment passé.

Mais d'un autre côté, ça m'énerve un peu de ne le savoir que maintenant.
Ils ont eu plus d'un an pour me le dire.
Alors pourquoi l'ont-ils fait au moment où je vais les revoir, donc les revoir en sachant maintenant qu'ils pensent du mal de moi ?

Mais après, je pourrais toujours faire en sorte de les éviter.
On allait certes être dans un appartement, mais on allait être dans un appartement à Londres.
Et grâce à l'été de l'année dernière, je connaissais plutôt bien une petite partie de la ville.
En fait, c'était le quartier Chelsea que je connaissais bien.
Et je ne sais pas trop où se trouve l'appartement dans lequel je serais, mais j'aurai mon téléphone, je saurais me repérer, et aller là-bas, pour m'y balader.

Je pourrais même demander à Mary qu'on se voit !
Après tout, elle n'habite pas très loin de Londres.
Cela lui remonterait le moral.
Le petit problème, c'était que je lui avait déjà écrit, et la lettre mettrait déjà au moins deux jours à arriver.
Je ne pouvais donc pas lui réécrire avant d'avoir reçu sa réponse.
C'est-à-dire surement dans quatre jours.
Le truc, c'était que dans quatre jours, je serais à Londres. Je ne recevrais donc peut-être pas sa réponse.
Mais je crois avoir une solution à ce problème.

J'ai le numéro de Léa.
Je pourrais lui demander de prendre la lettre de Mary quand elle arriverait, et de m'envoyer un message à ce moment-là, avec une photo du contenu de la lettre.
Elle est au courant pour les sorciers, j'ai juste à lui parler de Mary et lui demander.
Et pour ça, il suffit juste d'envoyer un message maintenant.

C'est décidé.
Je sors du lit, prends mon téléphone, et me remet dans sous mes couvertures.
Et je lui envoies le message.
Elle me répondra surement plus tard dans la matinée, mais au moins c'est fait, et je n'oublierais pas.
Après tout, je partais dans deux jours.

Je restais encore un peu au lit, le temps de lire un peu, d'écrire dans mon journal et écouter de la musique, puis je descendis en bas pour manger, et continua le fil de ma journée, toujours avec ce sentiment bizarre de ne pas comprendre pourquoi telle personne à telle avis sur un sujet dont elle ne sait au final pas grand chose.

Ça y est.
Je m'en allais de la maison, et je n'allais pas y retourner avant quatre bons mois, ou plus si la situation dans le monde magique s'aggravait.
J'allais partir à Londres.
J'étais certes très contente de revoir cette ville que j'aimais beaucoup, mais j'allais quand même passer mon séjour là-bas en compagnie de gens qui allait surement ne pas me faire passer le meilleur des séjours qui soit.

Je venais de finir de faire mes bagages.
Au final je n'étais même pas restée tant de temps que ça ici.
Juste une semaine.
Parce que j'allais passer la suivante dans la capitale Anglaise.

J'avais donc remballé tout ce que j'avais pris de Poudlard, plus mes cadeaux de Noël.
J'ai également pris mon Mp3, pour pouvoir m'évader en cas de besoin et pour trouver un moyen de le bricoler pour qu'il puisse marcher une fois au château.
Aucune idée de comment j'allais faire, mais je verrais bien.
De toute façon j'aurai pas mal de temps pour essayer.

Léa avait bien répondu à mon message d'avant-hier, me disant que dès que la réponse de Mary arriverait dans la boîte à lettres de ma maison, elle m'en enverrai une photo.
J'étais quand même triste de déjà lui dire au revoir.
Elle m'avait beaucoup manqué, et devoir lui dire à dans quelque mois une semaine plus tôt que prévu me rendait un peu triste.
Mais bon, je n'avais pas vraiment le choix malheureusement.
Je n'avais pas vraiment mon mot à dire par rapport à la décision de mes parents.

Je ne comprenais juste pas trop pour quelle raison Mamie Jen et Papi Jack voulaient le voir, sachant qu'ils allaient me dire je ne sais quoi sur les sorciers.
D'autant plus que l'affaire avait commencer à s’estomper, le gouvernement moldu faisant croire à ses habitants qu'en fait les sorciers n'existaient pas.
Malheureusement, le bruit de l'existence des sorciers dans le monde moldu alors que mes grands-parents étaient déjà au courant de ma nature de sorcière, ce qui faisait qu'ils se doutaient que si leur gouvernement disait ça, c'était simplement pour que les sorciers se refondent parmis la population.
Selon mes parents, la seule raison pour laquelle il ne divulguaient pas ma nature à leur entourage était le fait qu'ils tenaient à mes parents, et qu'ils savaient que personne autour d'eux ne les croiraient.
Et tant mieux.
Il n'était pas question que je m'attire des ennuis à cause d'eux.

Je fermai mes bagages et descendit rejoindre mes parents.
*En route !*
Et c'était malheureusement avec ironie que je le pensais.

C'est la fin de la première partie des vacances de Noël d'Alicia ! La suite chez ses grands-parents sera écrite dans un sujet se trouvant à Londres, que je noterais ici dès qu'il sera écrit ! Il sera d'ailleurs toujours en parallèle avec la correspondance entre Mary et Alicia