Après avoir dîné et longuement discuté avec ses parents sur l'école et le futur bébé, Alicia était monté dans sa chambre.
Elle s'était mis un peu de musique. Mettre ses écouteurs et lancé une playlist en mode aléatoire sur son MP3 lui avait manqué.
Elle avait choisi une musique plutôt douce, histoire de se faire du bien.

Elle fit dans ce même temps sa liste des choses qu'elle devait faire maintenant qu'elle était revenue.
Déjà, ce qui était impératif, c'était de contacter Léa, pour la retrouver et lui annoncer la bonne nouvelle !

Mais avant, il y avait encore autre chose qu'elle devait faire.

Avec Mary, une amie qu'elle s'était faite quelque mois plus tôt, elles s'étaient promis de s'écrire pendant les vacances.
Sa camarade Serdaigle rentrait aussi pour les vacances, et les deux jeunes filles s'étaient dit qu'elle s'écrirait tout au long des vacances, racontant comment se passait leur journée ect...

Au départ, les deux amies s'étaient dit qu'elles ne s'écriraient que environ deux ou trois jours après leur retour chez elle, mais la Pousfouffle ne tiendrait pas plus longtemps pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Elle prit donc le parchemin qu'elle avait emporté en plus de ceux qui lui serviraient pour ses devoirs et un peu d'encre, puis écris.

Chère Mary,
Je sais, on avait dit de ne s'écrire qu'au bout de quelque jours, mais je ne pouvais pas tenir plus longtemps avant de te l'annoncer !
Je suis trop contente : je vais être grande sœur !
Mes parents m'ont annoncé à mon arrivée chez moi qu'ils avaient appris il y a quelque jours que ma mère était enceinte depuis deux mois et demi !
Ils ne savent pas encore si c'est un garçon ou une fille, mais j'espère que ce sera pour bientôt !

En tout cas, mon voyage s'est bien passé, et je suis super contente d'être enfin rentrée chez moi.
Je suis super contente d'avoir pu retrouver mes parents, et aussi de pouvoir passer du temps chez moi ! Et toi ? Comment ça se passe de ton côté ?

PS : Oui je sais j'ai écrit cette lettre sur un parchemin, mais en même temps c'est tellement géniale de l'utiliser !

J'attends ta réponse avec impatience,
Ton amie Alicia

N'ayant pas de hibou, la Galloise avait demandé à Mary son adresse précise, pour pouvoir lui envoyer ses lettres par la poste.

Elle mit donc son parchemin dans une enveloppe, qu'elle alla mettre dans la poste la plus proche.
Ces vacances s'annonçaient vraiment bien.

Voilà pour moi ! N'hésite pas à me dire si tu veux changer le titre !

Ce matin quand Mary s'est réveillée elle se sentait fatiguée. Comme vidée après avoir trop pleurée. Aujourd'hui c'est noël mais elle n'avait aucune envie de s'amuser. Elle habitait chez son père et vers 10h ils allaient à l'hôpital pour aller voir sa mère. Après ils rentraient.
Ce matin en descendant dans le salon son père posa une lettre devant elle.

- C'était dans la boîte aux lettres, c'est pour toi.

La jeune fille prit la lettre étonnée. Qui pouvait bien lui écrire ? En l'ouvrant elle reconnue l'écriture d'Alicia. C'est vrai, les deux jeunes filles devaient se donner des nouvelles.

La Poufsouffle lui annonçait qu'elle allait être grande sœur. Elle avait l'air si heureuse qu'un sourire se dessina sur les lèvres de Mary. Son premier sourire depuis l'annonce de la nouvelle.

La jeune McCarty se leva de table dans le but de répondre à son amie sous les yeux étonnés de son père.

Chère Alicia,

Je suis vraiment heureuse pour toi ! C'est un super cadeau de noël que t'offrent tes parents. Et toi tu préfèrerait que ce soit une fille ou un garçon ?

De mon coté ce n'est pas la joie... Hier j'ai appris que ma mère avait un cancer du poumon. Elle va bientôt commencer un traitement, une chiomi thérapie ou un truc du genre. Mes parents font semblant que tout va bien et ca m'énerve. Les médecins disent qu'elle va s'en sortir mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur. Je crois que je ne réalise pas vraiment encore. J'ai beaucoup pleurée hier et je suis même partie en courant de la maison. Tu dois me trouver folle !

J'ai l'impression d'étouffer à la maison. Papa à l'air triste, maman fait semblant que ça va alors que non et Amandine (ma belle mère) est au petit soin. Je te jure que si je pouvait lui jeter un sort à celle là ce serait le sortilège Gonflus. Tu sais celui qui fait enfler les choses comme des ballons. Au moins elle arrêterait de me dire "ca va ?" toutes les cinq minutes !

J'aimerais bien te voir pour penser à autre chose que la maladie tout le temps. En tout cas ta lettre m'a fait très plaisir.
Au fait tu as eu quoi à Noël ?

Passe de belles fête,
Ton amie, Mary McCarty

Mary reformula sa lettre un million de fois avant de la poster. Elle ne voulait pas qu'elle est l'air triste pour ne pas rendre triste Alicia. Elle avait l'air tellement heureuse qu'elle ne voulait pas lui gâcher son bonheur.

Je n'arrivais pas à dormir plus.
Et puis de toute manière, si je me rendormais, je ferais surement encore un cauchemar avec les affiches de la chasse aux sorciers de Grande-Bretagne et Mamie Jen qui me lie les mains en me traitant de sorcière malfaisante, et qui prévoie de m'emmener dans une endroit " où je ne pourrais nuire de ma simple présence à personne ".

Moi qui croyait que j'allais passer de super vacances, quatre jours plus tard, on m'annonce que je vais passer plus de ma dernière semaine en compagnie de personnes qui ne m'apprécient pas et ne m'acceptent pas.

Pourquoi ?

Pourquoi fallait-il absolument que mes grands-parents choisissent le camp de ceux qui n'acceptent pas les gens qui vivent juste avec un mode de vie différend ?
Parce qu'en soit, un sorcier n'est pas si différend d'un moldu.
Il a juste un mode de vie différend, et des capacités qui font qu'ils ont ce mode de vie-là.
Mais pourquoi eux ?

Je me pose cette question depuis hier matin.
Après que mes parents m'aient annoncés la nouvelle, je n'avais qu'une seule envie, c'était de regarder la télé pendant des heures ou lire pendant des heures.
En général, je faisais une sortie quand même, histoire de ne pas rester enfermée chez moi.
Mais là l'envie n'était même plus présente.
J'étais comme déprimée.

Mes parents avaient tout de même essayés de me changer les idées, en emmenant à la patinoire hier.
Mais je pense malheureusement qu'il n'y avait rien à faire.

Ce matin, j'étais dans le même état que la veille.
Encore plus avec mon cauchemar.

Je décidait de sortir du lit et d'aller à la boîte aux lettres.

En descendant en bas, je vis que mes parents n'étaient pas encore levés.
Après tout, c'était logique, étant donné l'heure qu'il était.

Cela faisait maintenant quatre jours que j'avais envoyé ma lettre à Mary.
Quatre jours, ce n'était pas si long au final, mais depuis hier dans ma tête tout allait au ralenti.
J'avais l'impression que l'envoie de cette lettre remontait à loin.

En ouvrant la boîte aux lettres, je ne découvris qu'une lettre, qui m'était adressée.
Ce devait être Mary.

Je fermai la boîte aux lettres, puis retourna dans ma chambre pour lire la lettre.
C'était bien mon amie.

Elle me disait être contente pour moi concernant le bébé, et me demandait si je préférais que ce soit une fille ou un garçon.
Je n'avais pas vraiment de préférence à vrai dire.

J'étais simplement contente de l'arrivée d'un nouveau membre dans la famille.
C'était la seule chose depuis hier qui me faisait un peu sourire.
Même si je sentais qu'avec mes grands-parents, ça allait être un peu compliqué, même si je n'étais pas sûre de quelle manière ça le serait.

Elle me disait également que de son côté ça n'allait pas super bien.
Sa mère avait un cancer des poumons.
Et ça l'affectait.

En comparaison, il était possible que mes problèmes soient bien moins graves.
Sa lettre me fit tout de même sourire, surtout avec le sortilège Gonflus qu'elle utiliserait sur sa belle-mère.

Après l'avoir lu, je pris une plume, de l'encre et décida tout de suite de lui répondre, déjà pour ne pas oublier plus tard, et surtout parce que j'avais besoin de me confier.

Cher Mary,

Je suis désolée pour ta mère. J'espère sincèrement que la situation s'arrangera et qu'elle guérira très vite.

De mon côté, depuis ma dernière lettre, disons que c'est plus trop la joie non plus.
Comparé à ce que tu dois vivre, je ne devrais peut-être même pas avoir raison de me plaindre, mais j'ai besoin d'en parler ( ou pour le coup d'en parler par écrit ) à quelqu'un.

Mes parents m'ont menti à propos de quelque chose.

Quand j'ai reçu ma lettre pour Poudlard l'année dernière, il n'a pas fallu longtemps avant que mes parents n'en parlent au reste de la famille, car selon eux il ne doit pas y avoir de secrets au sein d'une famille, et je suis totalement d'accord.

Le truc, c'est qu'ils n'ont pas été honnêtes avec moi concernant les réactions de tout le monde.
Il se trouve que mes grands-parents du côté de mon père, que j'appelle Mamie Jen et Papi Jack, ne l'ont pas très bien pris.
Ils voient le fait d'être une sorcière comme une mauvaise chose.
Et il se trouve que je ne l'ai appris qu'hier.

Le pire, c'est que juste avant ils m'ont annoncé qu'on allait passé le nouvel an ainsi que la semaine qui suit avec eux à Londres, dans un appartement que des amis leur ont prêtés.

Je leur en veux pas tant que ça pour le fait de m'avoir menti, même si ça m'énerve un peu.
Ce que je n'arrive pas à croire surtout, c'est que des personnes de ma propre famille ne m'acceptent pas comme je suis.
J'ai même fait un cauchemar par rapport à ça cette nuit.

Mais je veux pas t'embêter avec mes problèmes.

Sinon, j'avoue que pour le bébé, je n'ai pas vraiment de préférence. Je crois que n'importe lequel des deux cas m'irait.

Après, à Noël, j'ai eu pas mal de livres ( sans grande surprise ) ainsi qu'un carnet, qui comporte à la fois des lignes et des pages blanches. Ça me permettra de m’entraîner au dessin !
J'ai aussi eu des vêtements chauds, ainsi qu'un ensemble collé de cadre, de la part de ma meilleure amie.
Dessus, il y a plein de photos, et même des endroits vides pour en mettre de nouvelles !

Joyeux Noël en retard du coup !

Et toi, tu as eu quoi ?

En espérant que tes vacances se passent quand même bien,
Ton amie Alicia

Je posa ma lettre sur mon bureau, me rappelant dans un coin de ma lettre d'aller la poster dans la journée.
Il était possible que ma correspondance avec Mary soit l'une des seules choses qui me donnent le sourire durant le reste de ces vacances.

Et voilà ! C'est un tout petit post, il ne fait que 1000 mots

Mary s'habituait peu à peu à la présence de la maladie. Entre leurs conversations, pendant son sommeil et dans ses rêves. Parfois légère et parfois insoutenable la pression était là. Ne les quittant jamais complètement.

Sa mère était rentrée à la maison. Elle se sentait mieux, moins perdue. Comme si sa tempête intérieure c'était endormie. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle se sentait bien mais elle se sentait moins mal.

La lettre d'Alicia était arrivée hier à la maison mais Mary ne l'avais pas ouverte. Étrangement elle avait peur de ce que cette lettre lui réservait. Comme un pressentiment. Posée sur son bureau la brune observait l'enveloppe. L'objet semblait la scruter murmurant ouvre moi. Elle en mourait d'envie voulant des nouvelles de son amie mais d'un autre côté elle avait peur. Pas de la lettre mais de ce qu'elle disait.

Prenant son courage à deux mains la jeune fille déchira l'enveloppe et en sortie la lettre qu'elle lu d'une traite. Puis troublée elle la relue plusieurs fois afin d'être sûre d'en comprendre le sens.

Les grands parents d'Alicia ne l'acceptait pas en tant que sorcière. Cette histoire était étrangement similaires à la sienne. Et son cœur de serra au souvenir de son ami qui l'avait laissé. Depuis seulement ses parents étaient au courant qu'elle était une sorcière. Ils n'osaient pas le dire au reste de la famille.

Elle se sentie vexée qu'Alicia pense qu'elle avait des problèmes moins important qu'elle. Mary voyait ça comme une trahison. Elle ferait littéralement tout pour ses amis elle trouvait donc vexant qu'Alicia pense qu'elle n'y accorderai pas d'importance. La jeune pouffsoufle devait certainement être en train de ruminer et c'était une très mauvaise chose. Elle voulait la voire pour lui remonter le moral au dépend même du sien si il le fallait. Malheureusement ce n'était pas possible. Elle verrai Alicia à Poudlard en attendant elle devait profiter de sa mère qu'elle ne rêverai pas avant les prochaines vacances.

Chère Alicia,

Je t'interdis de penser que tes problèmes sont moins important que les miens ! Je suis ton amie et je suis là pour t'aider quoi qu'il arrive. Ne pense plus ça je t'en pris où je viendrais chez toi pour te botter les fesses moi-même !

Maintenant que les choses sont dites j'aimerais te dire que j'ai vécu une histoire similaire. L'année dernière mon meilleur ami m'a rejetée car j'étais une sorcière en me traitant de monstre. Je n'en ai parlé à personne car j'avais peur qu'ils pensent la même chose.

Tes grands parents ont tord. Toi et moi on sait à quel point être des sorcières c'est merveilleux ne te soucie pas trop de ça. Je sais que c'est compliqué mais c'est comme ça. Tout ce que tu peux faire c'est te comporter le mieux possible pour qu'ils changent d'avis. Et s'ils ne changent pas d'avis ne t'attarde pas sur eux ils n'en valent pas la peine. Reste avec les personnes qui t'aiment pour ce que tu est.

Sinon à Noël j'ai eu un carnet pour pouvoir coller pleins de photos, quelques vêtements et du maquillage de la part de ma belle mère. Elle ne comprends vraiment rien elle....

Je pense fort à toi,
Ton amie,
Mary.

Une fois la lettre écrite elle l'a mit dans une enveloppe et la posta dans la journée. Alicia connaissait désormais un élément de sa vie privée qu'elle n'avait jamais dit à personne. Même sa copine n'était pas au courant. Étrangement elle se sentie plus légère. Elle n'était pas la seule à supporter ce fardeau.

Cela faisait maintenant quatre jours que j'étais de retour à Londres.
J'avais maintenant eu l'occasion de re-découvrir la ville et ses endroits merveilleux.
La dernière fois, je n'avais pas visité beaucoup de lieux très connus, m'étant principalement contenté du quartier de Chelsea.

Mais cette fois, j'étais dans le plein centre-ville, ou plus précisément dans le quartier " Cité de Londres ".
C'était le quartier où il y avait une grande partie des monuments emblématiques de la capitale.
Il était très grand, mais suite à une bonne négociation et un repérage à l'avance, j'avais obtenu l'autorisation de m'y balader toute seule, et même de prendre les transports en communs si jamais j'avais envie de me rendre chez des amis de Poudlard, car je sais que beaucoup de sorciers y vivent.
De plus, sortir me permettait d'éviter les commentaires de mes grands-parents.
Plusieurs fois, les conversations des adultes avaient failli finir en dispute me concernant, mais je les soupçonnaient de réellement se disputer durant mes absences.

Bien que les remarques de Mamie Jen et Papi Jack fassent très mal - car ce n'était pas rare qu'ils m'en disent en pleine face -, j'essayai toujours de me contenir pour ne pas élever la voix, et les ignorer.
J'avoue que je ne savais pas vraiment si ils m’aimaient encore.
Cela pouvait sembler bizarre étant donné que même quand il y avait des querelles familiales, généralement, dans le fond, les membres s'aimaient quand même.
Pourtant, ce qu'ils me disaient souvent me donnait l'impression du contraire.

En fait, cela faisait mal quand les remarques étaient de face, mais en réalité ce n'était pas grand chose en comparaison aux conversations qu'ils tenaient à mes parents.
Je les entendais souvent, au moment de rentrer ou une fois au lit, des conversations du genre : " Mais comment vous cautionnez le fait que votre fille soit une sorcière, et qu'elle aille dans cette école de barjo ? Ces gens ne sont pas normaux, d'autant plus que vous risquez votre sécurité en l'autorisant à y aller. Elle va avoir une mauvaise influence sur tout le monde maintenant, en particulier sur le futur bébé. "

Dans ces moments-là, la seule chose que j'avais envie de leur dire, c'était : *Mais vous allez arrêter de parler de gens dont vous ne connaissez rien ? Vous ne cherchez même pas à en savoir plus sur eux !*
Bien sur, je ne tenais jamais ces propos à voix haute.
Quand je recevais des questions de Mamie Jen du genre : " Dit chérie, tu es sûre que ton école est vraiment faite pour toi ? Tu sais, les collèges normaux sont très bien aussi, et cela t'évitera à devoir utiliser cette " magie " dont tu n'as absolument pas besoin "; je lui répondais simplement : " Non Mamie, j'adore Poudlard, et je n'ai pas l'intention de la quitter. En plus, j'aime apprendre la magie, et pour rien au monde je ne voudrais m'en séparer ".

Mais à part ça, finalement, le séjour n'était pas un énorme enfer.
En revanche, je me posais sans cesse la question de pourquoi ils pensaient ça, et je sentais que ces questionnements allaient me suivre encore un moment.

Ce matin-là, mes grands-parents étaient partis faire les courses plus tôt que d'habitude, pour éviter la foule des magasins.
Tant mieux, je n'aurais pas à encore une fois me forcer à écouter leurs propos sur les sorciers qui me donnaient envie de ne jamais sortir de la chambre que j'occupais dans l'appartement.

Et une fois mon petit-déjeuner fini, je regarda mon téléphone, et y vit un message de Léa.
*Mary m'a enfin répondu !*
Apparemment, la lettre était arrivé il y a tout juste quelque heures dans la boîte aux lettres.
Je remerciai ma meilleure amie, et m'empressa de lire la lettre.

Celle-ci me réchauffa le cœur à la lecture des mots de mon amie.
Parce que sa lettre me prouvais que c'en était vraiment une, et ce quoi qu'il arrive.
Je tenais vraiment à la Serdaigle.
Et j'espérais que notre amitié allait durer encore longtemps.

Elle me confia aussi une histoire similaire, par rapport à son ex-meilleur ami moldu, qui l'avait traité de monstre.
Cela m'embêtais vraiment que certains moldus pensent ça de nous, et j'étais vraiment heureuse que ce ne soit pas le cas de tous.
J'étais également touchée par le geste de Mary de m'avoir raconté cette histoire, qu'elle n'avait raconté à personne d'autre.

Je décidai de lui répondre sur le champ, en communiquant au passage la nouvelle adresse.

Cher Mary,

Je te remercie beaucoup pour cette lettre, tes mots me réconfortent beaucoup, et m'aide à me dire que si mes grands-parents n'acceptent pas le fait que je sois une sorcière, et bien tant pis pour eux.

Je suis également touchée que tu m'ais confié cette histoire par rapport à ton meilleur ami.
Personnellement, j'en ai également une moldue, qui en revanche a très ben pris ma nature de sorcière, mais malheureusement les gens ne sont pas tous comme ça, et c'est la vie.

Au fait, bonne année 2046 ! Comment s'est passé ton nouvel an ?
Personnellement, malgré les réflexions de mes grands-parents qui m'exaspèrent quand même pas mal, ça ne s'est pas si mal passé.
Je suis arrivé chez eux il y a quatre jours, et j'ai pu re-découvrir Londres.
C'est vraiment aussi cool que dans mes souvenirs !

D'ailleurs, est-ce que ça te dirait qu'on se retrouve quelque part dans la ville avant la fin des vacances ? On pourrait peut-être aller au Chemin de Traverse, et passer un après-midi ensemble. Cela te fera du bien.

D'ailleurs, j'espère que malgré la maladie de ta mère, celle-ci se porte mieux, et guérira vite.

P.S. : je t'ai communiqué l'adresse de l'appartement dans lequel je suis au dos de la lettre.

Je pense à toi,
Ton amie Alicia.

Et voilà ! Vraiment désolée du retard, je manquais d'inspiration concernant mon solo, qu'il était nécessaire que j'écrive avant de te répondre . Et encore un post de 1000 mots, décidément .