Inscription
Connexion

09 mai 2021, 18:47
Jacob dans le Dominion (2)
Précédemment : Jacob jusqu'au Dominion (trajet et Grande Salle)


Les premiers moments de Jacob dans le Dominion ne sont pas assortis de posts RPs détaillés hors des réponses aux résolutions.
Légende :
(résolution = post de Miss Montmort)
(réponse = mon post)

1. Randonnée dans les couloirs

L’arrivée de Jacob dans le Dominion : résolution, réponse

Le choix de ne pas se rattacher à un trio : résolution, réponse

Jacob dans les couloirs : résolution, réponse

L’arrivée dans la salle hexagonale : résolution, réponse.


2. Une Asiatique-pas-si-sympathique

Première apparition de l’Asiatique : résolution, réponse

Premier contact agressif de l’Asiatique : résolution, réponse

Jacob à genoux et sans baguette : résolution, réponse.

Les réponses suivantes sont assorties de posts RP détaillés. Le lien de la résolution de Miss Montmort est au début de chaque post.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

09 mai 2021, 18:47
Jacob dans le Dominion (2)
Résolution

Je verse mon regard vers elle, alors qu'elle recule. Les pierres sont aussi bloquées que moi, je ne peux pas, je-ne-peux-pas. Elle est terrible cette phrase-là quand elle est associée à "je veux, moi !"... J'aimerais frapper le sol comme un fou, pour désceller tout, je ne comprends pas ce qu'elle fait du tout.

Mais je m'écrase contre le mur de pierres, sans rien pouvoir faire. JE DETESTE LE DOMINION. JE LE HAIS. JE L'ABHORRE. Je n'ai rien pu faire ! Rien ! J'ai d'abord marché seul sans rien sur mon chemin et maintenant immobilisé, je ne peux r-i-e-n !

Alors lorsque j'ai -enfin- une seconde de libre, je m'apprête à me mettre à courir au quart-de-tour mais je suis arrêté par des ronces. Ces trucs à cause desquels j'ai perdu une partie de mes amis. Je resserre les poings et la fixe un quart d'instant avec rage et détestation ; arrache les ronces et les projette à pleine force de mes bras et de mes bracelets vers son visage.

Qu'elle finisse défigurée, l'Asiatique, son courage l'est déjà. Défiguré. Si un jour il a jamais existé. A peine les ronces précipitées à toute vitesse sur elle, je profite qu'elle doive les éviter pour chercher à quelques pas ma baguette.

Toute la puissance de ma détestation perce dans toute la concentration de force et d'esprit que je mets dans mon : "EXPELLIARMUS !". Je cherche sa baguette et la glisse dans une poche intérieure de ma veste puis pars à l'autre bout de la pièce.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

09 mai 2021, 18:48
Jacob dans le Dominion (2)
Résolution

Le monde est merveilleux. Vous ne trouvez pas ?
Les végétaux apportent leur piquant *arrachage de peau dé-chi-rée*.
L'humain y apporte sa pierre *bruit d'écrasement sur pierre après croche-pied*.
On ressent tout puissamment dans le monde merveilleux *écho de coup encaissé dans l'estomac*.

Jacob doit décidément être un original pour rester ainsi insensible à la beauté du monde. Ce monde, il manque de lui rejeter le contenu de son estomac, heurté pour la énième fois. Ce monde, il le fuit de ses yeux exorbités, tout concentré qu'il est sur une mince brindille, sa baguette. Recroquevillé dans un instinct de défense de son corps, Jacob plonge pour récupérer sa baguette, ignorant tout ce qu'il se passe dessus.

Il se relève mécaniquement, dissymétriquement, plus loin, sa baguette à la main. Il éprouve tout plus fort, la douleur d'abord, la colère qui déborde de lui si fort. Impuissant, il ressent des sentiments si puissants. Il n'a plus les mots pour l'exprimer pourtant et se tait, interdit, se contentant d'observer l'Asiatique se faire malmener. Il continue de la fixer un instant, se délectant du moment.

Il a franchi un seuil. C'est la première fois qu'il laisse quelqu'un se faire violenter devant ses yeux sans pitié. Mais il ne s'en rend pas compte, il est hors de lui. Il scrute la scène sans sourire, dissimulant tout sentiment. Voilà venus un élève invisible et trois élèves visibles, il lève une main pour leur signifier qu'il ne leur fera rien s'ils n'attaquent pas.

Il lui faut digérer sa colère, il le sait. Mais son estomac est en pièces désormais. Pas prêt. Alors son corps et son regard interdit restent à l'arrêt.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

23 mai 2021, 14:53
Jacob dans le Dominion (2)
3. Découverte d'un quatuor :

- résolution X

- résolution XI


4. Rencontre avec la femme au thé :

- résolution XII

- résolution XIII



Pour éclairer l'état de la relation avec deux personnages rencontrés côté Jacob :

Diego (basé sur l'état à la résolution XIII)

Reducio
Il ne regardait plus Diego-à-la-cape. Pourtant, il aurait pu. Sa puissance, Diego l'avait prouvée face à la lâche aux ronces. Et de même que pour Jwala, Jacob ne pouvait que lui être reconnaissant pour son aide. La reconnaissance était cependant un sentiment vraiment singulier. Elle liait à chaque instant passé Jacob à Diego et ne s'éteindrait pas en un passage de grains de sablier. Pourtant, Jacob n'avait pas à l'exprimer en l'absence de danger. Elle commandait ce qu'il allait faire après, et c'était quelque chose de très particulier pour l'intuitif qu'il était qui ne planifiait quasi-jamais.

Et puis ils avaient avancé, sans difficulté. Diego souriant, Diego souriant, Diego souriant... pop ! tout à coup... Braoum, écroulement. Diego parlant... espagnol. Sérieusement ? Jacob ne se mettait pas à parler français sans traduire. Pourquoi l'espagnol sans explication, là ? Il ne le comprenait pas. S'il se coordonnait sans que Jacob ne comprenne avec sa camarade, la situation échapperait au Gryffondor : il allait sans dire qu'il n'était vraiment pas d'accord.

Jacob n'aimait pas la langue trop savante utilisée dans sa famille, pas plus que les mots abstraits des cours. Comme si c'était un signe d'intelligence, de s'exprimer de la façon la plus compliquée possible. Pour ses parents comme pour Diego, ce n'était pas dans l'intention qu'il ne comprenne pas - du moins il le croyait - mais le résultat était bien là. Un fossé se créait, à effet immédiat. Mais pourquoi ne traduisait-il pas ?

Jacob continua à parler avec des mots simples dans l'anglais de Cambridge en se tournant un peu plus vers celle qui s'exprimait en anglais - s'il avait moins porté son attention sur elle, il se serait peut-être un peu plus étonné du silence quasi-complet des quatre autres désormais.



La femme au thé (basé sur l'état à la résolution XIII)

Reducio
La présence de la femme ne déplaisait pas à Jacob, loin de là. Le regard du brun ne la quittait pas. Elle avait une capacité à captiver l’attention en conversant seulement dès qu'on y avait attaché une fois sa concentration. Dans les accents de sa voix, les expressions de son choix, il y avait un je-ne-sais-quoi qu’il ne s’expliquait pas. Elle avait un beau regard, puissant et pétillant. Fascinant avec une aisance désarmante. Jacob comprenait même qu’elle rejette Sienna qui ne s’était pas approchée auparavant. Cette femme irradiait la pièce de sa présence. Et cela, vraiment, ne lui déplaisait pas.

Il fut traversé d'un léger frisson en étant appelé « mon mignon » : qu’est-ce que cela signifiait au juste ? Il n'aimait guère les connotations du nom, qu'il saisissait aussi bien qu'elle sans doute. Il aurait voulu dire "non" à ce mot mais il était intrigué. En lui parlant, il s'intéressa à ce qu'elle savait. Mais à la vérité, par-delà son savoir, il ne se désintéressait pas de la personne fascinante qu’elle était, aussi. Et ainsi, hors du temps, il la regardait.

La conversation s’écoulait naturellement, de gardiens en thés… mais au fond, elle continuait de l’intriguer. D’elle émanait quelque chose qu’il n’aurait pas su identifier. Intuitivement, elle lui inspirait une forme de captivation, aussi irréfléchie qu’irrationnelle. Mais petit à petit, alors qu'il portait la tasse de thé à ses lèvres, il commençait à douter. Ces mots « mon mignon » ne lui correspondaient pas. Il saisissait une trace d'ambiguïté, mais ne voyait pas comment la lever sans froisser et éviter ce terrain-là.

Elle ne cessait de le fasciner. Mais une fois les yeux posés sur la tasse de thé, il savait qu'il ne l'aimait pas au-delà de cette fascination-là. Et finalement, il sourit en pensant au sujet qui leur était spontanément arrivé - un gardien des plus repoussants - qui allait sans aucun doute instiguer un rapport plus clair et plus distant. Parler des dents mal lavées du concierge mettait à distance tout élément ambivalent. Son ton de camaraderie lui plaisait, comme démenti.

Mais c'était oublier la fin de ses paroles : elle pourrait *venir avec eux*. Il devait s'admettre qu'il ne l'estimait pas peu.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

25 juin 2021, 23:28
Jacob dans le Dominion (2)
Résolution XVI correspondante

Les brumes. Demi-sommeil apathique. Pupilles en myosis. Calme ouaté. Inactivité. Sensation d'échapper au monde, à soi. Inertie molle et languie. Membres guimauves. Tête ballon de baudruche.

*Clac !*
Une frêle étincelle se répand de parcelle en parcelle de la peau. L'épiderme de la joue réagit. Miracle de la sensibilité. Deux yeux s'ouvrent ronds comme des soucoupes, une grande respiration entrecoupe le silence.

*PARTIR*
Et vite.

Le Gryffon pense par morceaux. Esprit puzzle cassé. Extérieur paysage déformé. En train de se recomposer. Quand tout commence à se réassembler dans sa tête et dans ce qu'il voit, il ne cherche pas le pourquoi. Il cherche à aller de l’avant. Il prend juste l’instant nécessaire pour trouver l’équilibre quand il se lèvera.



Une fois debout, recule de plusieurs pas en gardant dans son champ de vision la femme dangereuse. N'a rien à lui dire, et rien à penser, il sent et sait ce qu'elle a fait. Reprend petit à petit le contrôle, il faut pourtant aller si vite. Dit « Merci. » à Mooria à côté de lui. Il n’aurait jamais cru remercier quelqu’un pour une claque. Les temps changent. Il ne trouve pas meilleure justification dans sa tête un peu cotonneuse de brume. Il n’a pas encore la force de faire des associations détaillées.

S’il se sent en mesure d’utiliser un sortilège au vu de ses forces, il place ses efforts dans la visualisation du sort et lance « Immobulus » sur la femme dangereuse. S’y reprend une deuxième fois en cas d’échec et part du plus vite que lui permet son sens de l'équilibre tout juste retrouvé en direction de l’endroit où se trouve la fille de Beauxbâtons après avoir échangé un regard avec Mooria qui signifie son mouvement et lui demande implicitement de suivre.

« Bonjour ; Jacob. » souffle-t-il en anglais à la Française en sortant. Elle a bien vu qu'il venait de Poudlard. Il part de ce principe. Il veut partir, pour l'instant. S'ils sont bien tous les trois parvenus à la sortie de la salle, il s'élance dans le couloir avec les autres. Et s'ils sont dans le couloir, il demande à Mooria ce qu'il s'est passé.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

07 juil. 2021, 13:15
Jacob dans le Dominion (2)
‌Sur cette résolution.

Au moins personne n’était mort – il semblait. Mais Sienna souffrait et ils s’en étaient débarassée. Il se demandait tout de même ce qu’étaient devenus Diego et l’autre hispanisante qui étaient les fantômes invisibles dans le récit de Mooria. Il ne dit rien et continua à avancer de son bon pas de Gryffon habitué aux explorations : *Here we go again.* Encore des couloirs. Il en avait pourtant vu, lors de son errance du début. Et c’en était encore de nouveaux, toujours sans air libre, avec cet air de souterrain un peu étouffant si on y pensait bien. Couloirs cages à humains.

Mais maintenant, c’était activité déménagement de statues visiblement. A Poudlard, les statues comme les armures étaient plutôt le domaine du concierge – les fameux nettoyages et rangements dont il avait entendu parler et qui faisaient perdre ou gagner des points au sablier. Il ne saisissait, lui, pas vraiment l’intérêt de déplacer des statues qui vu leur état ne pourraient pas profiter du voyage. Et il trouvait qu’elles décoreraient tout autant ce couloir qu’un couloir à côté. Mais il en devait une à Jwala, alors, sous son sourcil arqué, il accepta d’un regard décidé la tâche assignée.

Il en avait dû une à Mooria, il était resté jusqu’au groupe qu’elle voulait rejoindre là. Il en devait une à Jwala et il allait déplacer ces statues-là. Mais il ne les comprenait pas. Ils avaient rencontré un gardien avec sans doute bien plus d'infos à donner que la vélane et ils l’avaient quitté. Ils avaient la possibilité d’être six à explorer pour trouver une issue et ils préféraient un moment rangement de statues partagé.

Il s’approcha des statues à forme humaine et lança immédiatement un « Finite » sur les statues. Ce n’était ni Elowen, ni Lilly, ni même Irene qui maîtrisaient le sort pétrifiant en pierre. C’était forcément l’un des autres concurrents ou une autre personne qui avait l’équivalent du sort qu'il associait vaguement à la sixième année ou la septième année dans ses possibilités (Duro, niveau 6, Jacob ne peut penser aussi précisément). Ou plusieurs.

Si "Finite" qui ne porte que sur des sortilèges de faible niveau ne marche pas :
En attendant, les statues ne semblaient pas disposées à bouger. De l’inutilité des sortilèges : CQFD. Les statues avaient l’air un peu plus lourdes qu’un équipement de quidditch mais en faisant porter sur son corps le poids – en plaçant ses bras en équerre par rapport au milieu de son corps pour déplacer un corps allongé, le poids était relativement équilibré et à sa portée. Avec Jwala et la nouvelle partis ailleurs, les deux filles de Beauxbâtons prêtes à parler entre elles et Mooria pas très disposée à parler, il ne restait plus qu’à faire et se taire. Il n’allait pas monologuer.

Il déplaça sans broncher les statues à l’endroit indiqué, les transportant d’un bon pas. Au moins, sans les faire voler par sort interposé, pas de risque de les casser, la mission serait accomplie sans accroc. Sans geste maniéré, en les déplaçant au plus vite de ses capacités, il faisait donc attention à ne pas les ébrécher. Dès que ce serait terminé, il porterait son regard ailleurs pour voir s’il y avait de quoi explorer – ranger n’était pas une vocation chez lui, et il était assez d’accord avec lui-même pour trouver une porte de sortie à ce dédale de couloirs sans air et sans lumière.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

04 août 2021, 21:19
Jacob dans le Dominion (2)
Après cette résolution

L'état de tension se manifestait de deux manières chez Jacob : un besoin de plaisanter pour évacuer son stress en riant et une forme d'hyperactivité - ou tout du moins une activité accrue par rapport à son activité normale, qui, certes, était déjà élevée. Il avait eu tout le mal du monde à comprendre un Lewis planté tranquillement dans une salle après avoir laissé en plan des débordements dont il ignorait même les conséquences sur ses anciens compagnons et semblait même moins s'y intéresser que Jacob.

Il y avait quelque chose de total chez Jacob : soit on se fichait éperdument d'une personne. Dans ce cas, pas de souci. Soit on choisissait de lui faire confiance, et dans ce cas, il était impossible de rester dans cet état d'indifférence dans lequel il avait vu l'Américain. Et le fait qu'il se soit enfui et ait refusé de rechercher à nouveau le plaçait dans la deuxième catégorie. Et qui n'avait rien à faire de Lilly n'avait rien à faire dans l'estime de Jacob, non plus.

Il y avait eu ce Canadien qui passait son temps à tenir une porte alors qu'il y avait tellement de couloirs vides sans activité plus simples qu'une salle - et il avait encore une fois du mal à comprendre le trio qui restait.

Il faisait confiance à Diego et Mooria, bien sûr, qui lui avaient sauvé la vie, et Eliana était proche de Diego et à ce titre définitivement aussi parmi ceux auxquels il se fiait. Mais alors quelle apathie. Il fallait les inciter à partir, et quand ils suivaient, ils gardaient le silence, exposaient éventuellement leur refus, et n'impulsaient rien. C'aurait sûrement été amusant, dans d'autres circonstances, si un autre exemplaire apathique avait remplacé Jacob depuis le début de l'exploration : seraient-ils restés ainsi muets sans impulsion de l'extérieur ? Fatigue ? Exaspération ? Tristesse ?

La vérité, c'était peut-être qu'ils se décidaient d'habitude moins rapidement que Jacob et que le stress de Jacob montait. A mesure que le temps passait et qu'il ne croisait personne dans ces fichus couloirs toujours, toujours, toujours vides, il se demandait de plus en plus où étaient les autres de Poudlard. Et il se demandait de plus en plus s'il pourrait un jour sortir de ce labyrinthe. Et il avait pensé un instant -de trop- à ses proches en-dehors de ce labyrinthe. Et au mal qu'il leur infligeait. Et il avait envie de tout accélérer, que tout aille aussi vite que les battements de son coeur qui tambourinait.

Aussi Jacob n'hésita pas à prendre une nouvelle fois l'initiative en paroles et en actes, sans commenter cette inactivité qui l'étonnait chez les autres. Bon, peut-être qu'ils lui avaient encore une fois sauvé la vie par avance, mais il ne comprenait pas pourquoi Mooria répétait ce qu'avait dit la fille de Beauxbâtons -il savait bien que les endroits dessinés étaient ceux explorés, l'inverse eût été impossible- plutôt que d'essayer de trouver quelqu'un dans ces couloirs désespérément vides ou de proposer une sortie, ou une solution ! A Poudlard, il aurait pris le temps de voler pour canaliser cette énergie bouillonnante qui affluait. Mais le temps était tout ce qui lui manquait. Et du reste, il n'avait pas de balai.

"Bon, eh bien si on ne prend pas celle-là, et qu'on évite la porte comme l'a dit le Français, on prend la suivante ? Ca vous va ?" Il avança clairement jusqu'au couloir pour marquer sa volonté de bouger. Il les aimait bien, mais ils n'allaient pas rester plantés à observer le carrefour. Il n'y avait qu'une statue, ils avaient fait le tour de l'exposition. Il ne s'engagerait pas contre eux, mais par pitié, qu'ils se décident. S'il fallait encore explorer quatre ou cinq couloirs vides avant de tomber sur peut-être une statue, autant avancer.

Hop, hop, il attendit un nouveau signe d'assentiment d'un des trois avant de s'engager d'un pas ferme et résolu. Quitte à être arrêté, il ajouta : "Ca vous est arrivé de penser à vos amis en-dehors du Dominion ?" Son attitude placée en avant ne laissait aucun doute sur le fait qu'il ne voulait pas retarder la décision par un papotage chronophage. Mais bon, à défaut de vol, la conversation était un bon moyen de canaliser tout ce stress énergique. Et il en avait à revendre.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

07 août 2021, 20:18
Jacob dans le Dominion (2)
Après cette résolution.
{se concentre sur les interactions avec le groupe, pas sur celles avec la bête}


Il y avait ce livre moldu de Sartre. Huis clos. Un trio enfermé en milieu forclos en train d'étouffer mais obligé d'étouffer ensemble. Une histoire dont Jacob lecteur de bandes-dessinées ne pouvait rien savoir. Une expérience qui pourtant s'apparentait à ce qu'il ressentait, alors qu'une césure se créait entre ce qu'il ressentait et ce que pensaient les autres. Et qu'il cohabitait avec eux désormais plutôt que ne se plaisait en leur compagnie.

Oui, il trouvait cela idiot de laisser un élève seul planté pour tenir une porte. Oui, il trouvait plus facile d'entrer dans une pièce sans porte plutôt que de s'éparpiller et d'en laisser un s'ennuyer, seul à côté de sa porte. Oui, il trouvait absurde de continuer en premier dans une pièce avec porte quand on avait le choix. Alors oui, il tirait les conséquences en pratique de ce que le Français avait dit. Et oui, mille fois oui, il commençait à en avoir assez de cette fille qui faisait comme si elle faisait preuve de patience à son égard. Mooria était gentille, mais triplement hautaine. Et il fallait qu'elle redescende du piédestal où elle se mettait, ils étaient tous sur un pied d'égalité ici.

Pour lui, la patience était réciproque. Et si c'était visiblement difficile à supporter d'être en sa compagnie pour elle, lui-même s'estimait tout aussi patient à son égard. Mooria était timide certes mais ce type de timide qui observe et juge les autres. Il haussa un sourcil devant ce constat, posa sa main gauche contre sa main droite, serra les dents et les paumes. Bon, bon, bon. Il allait se recentrer. On était dans un cadre particulier. Qui renversait toute logique. Toute logique qui aurait voulu pour lui de ne pas rester avec une fille qui le prenait ni plus ni moins que pour un triple idiot.

Le fait qu'elle ait envisagé l'hypothèse qu'il soit demeuré, à tout lui reformuler, à contredire son point de vue en prenant le sien pour réalité juste parce qu'elle n'était pas allée aussi loin que lui dans les conséquences de ce qui avait été dit, semblait suffisant pour considérer qu'elle s'entêterait dans son point de vue. Mais un jour, elle apprendrait que sa compréhension toute subjective n'équivalait pas à la réalité, ou à la seule réalité. Et que les autres n'étaient pas forcément ses courtisans. Si tenté qu'elle ne les considère pas d'emblée comme des demeurés.

Son regard passa un instant sur Eliana. Elle, si elle disait la moindre critique, il se dirait qu'il n'avait rien à recevoir d'une suiveuse sans personnalité. C'est sûr que quand on ne fait que suivre les actions des autres et se taire, on s'expose moins à la critique. En bref, il était ra-vi de cette double compagnie - en même temps, c'est plutôt rare, a priori, d'apprécier les gens qui nous considèrent avec mépris.

Au moins, en avançant dans le couloir, la bête qu'il voyait à travers le vasistas lui donnait l'occasion rêvée de ne pas trop penser à ce groupe pas si bien assorti qu'il ne l'aurait prédit. Il sortit sa baguette, se concentra du regard sur la bête, essayant de cerner ses traits, les contours de son corps et de sa tête.

Sa baguette toujours fermement en main, il la fit dépasser très légèrement du vasistas et ajouta fortement : "Petrificus Totalus !". Laissant tomber l'immobulus de la dernière fois. Le sort lancé, il ramena la baguette contre son corps. Si le sort marchait, il ouvrirait la porte manuellement ou à défaut avec un "Alohomora". Si et seulement si.

Et il fixait les yeux rouges. Il ne disait rien. D'une part, les autres ne répondaient pas à ce qu'il disait et ses questions ne faisaient que combler le silence qu'ils laissaient. D'autre part, leur jugement à son égard était évident. Donc autant se taire, sans communiquer. Même s'il distinguait Diego des deux autres. Ce n'était pas son genre habituel, il avait communiqué de bout en bout, mais en même temps, comme elles refusaient de communiquer, eh bien il se rendait à l'équité. Du moins c'était sa pensée. Il les laissait par ailleurs le mépriser. Si elles n'avaient rien à faire de mieux et si ça occupait leur silence. Sans les mépriser en retour, il n'allait pas non plus aller vers elles : il ne fallait pas exagérer. Ce qu'il pouvait parfois regretter son entourage de Poudlard...

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

11 août 2021, 00:27
Jacob dans le Dominion (2)
Sur cette résolution


Image


Deux yeux rouges qui fascinent et pétrifient. La version rouge, double et sorcière de la lumière verte de Gatsby. Le symbole de l'impossible à atteindre, vers lequel pourtant on tend son regard et son corps. A la différence près qu'un phare portant une lumière est inoffensif, ce qui n'est apparemment pas le cas d'un elfe aux yeux lumineux. En parlant de quelqu'un d'inoffensif, impossible de ne pas mentionner un certain Gryffon qui devrait sérieusement songer à la reconversion en Moldu. Un, deux sorts ratés et une baguette cassée. Les sourcils arqués d'étonnement lors de ce dernier évènement, il reste bouche-bée. 4 années d'apprentissage à Poudlard jetés sur le pavé. Pratique et Ouverture, filière des matières à baguette, l'avantage n'est pas très net.

Sourcils arqués, il sait bien sûr que ce n'est pas la première baguette qui est cassée mais la déchirure n'est pas moins béante. Une griffure affective où s'engouffrent les doutes. Ce n'est pas tant les potentialités d'usage perdues qui l'horrifient sur le moment, mais le sens. Un sorcier sans baguette. Un sorcier sans chapeau. S'il laissait sa cape tomber, serait-il encore un sorcier, au juste ? Il reste quelques secondes hébété, qu'il prolonge un instant le temps de se préparer pour la série d'actions rapides à mener.

Dire-en-7-mots-rapidité-mitraillette-à-Diego « Et si cet elfe cachait quelque chose ? »-et-pendant-ce-temps-examiner-la-cellule-à-la-recherche-d’une-ouverture-ou-d'un-élément-qui-se-détacherait. Pff, inutile de lancer le sortilège des passages secrets avec une baguette dans cet état. Les quelques instants filés à vitesse de fusée passés, sauf si Diego fait une autre action, faire signe à Diego qu'on bat en retraite de quelques pas pour être hors de portée de l'elfe. Un couloir qui tourne immédiatement, pour la première fois, Jacob se dit que ce Dominion est conçu intelligemment.

Et si cette cellule ne cache ni sortie ni trois Asiatiques ni rien d'autre, c'est étonnant. Le Dominion n'est pas conçu pour épargner les concurrents. Alors pourquoi enfermer une créature dangereuse si ce n'est parce qu'elle cache quelque chose ? Est-ce que Mooria ne saurait pas jouer un air pour endormir l'elfe noir et aller voir ? Il avait un vague souvenir d'un instrument qui avait endormi une créature devant un passage secret dans un conte d'aventure petit.

Cette cellule est intrigante. Et ses yeux, ce regard dans le noir, ne le quitte pas. Le rouge et le noir, l'image de puissance, il sent que cette pièce est un endroit-clé, il en a l'impression. Et comme la lumière verte rappelait sans cesse l'attention de Gatsby, ses pensées y retournent. Alors maintenant, il compte bien interroger ses camarades : savent-ils quelque chose des elfes noirs ? ont-ils une idée sur la raison de l'enfermement de cet elfe ? et si on allumait une grande lumière pour changer l'elfe de milieu, est-ce qu'on arriverait à l'affaiblir pour se saisir d'un éventuel indice ?

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

16 août 2021, 00:58
Jacob dans le Dominion (2)
Sur cette résolution

Jacob avait la sensation, dans l'instant présent, de porter les tâches d'un duo ou trio seul. Certes, Diego n'avait pas fui comme Mooria. Et il ne pouvait pas le taxer de quoi que ce soit, il lui était reconnaissant. Seulement un grand canyon de la compréhension semblait les séparer, nom d'un géant dragon. L'obscurité dans laquelle était plongée l'elfe équivalait à celle du comportement de Diego aux yeux de Jacob.

Jacob appelait à l'aide ? Diego ne l'aidait pas en action.
Jacob appelait à l'aide ? Diego ne l'aidait pas en paroles.
Jacob appelait à l'aide ? Diego ne livrait même aucune explication sur son inaction.
Bien, le regard noir, Jacob allait rompre lui-même le "Lumos" sans connaître son effet pour lancer "Collaporta !". Etait-ce aussi invisible qu'une cape qu'il n'avait qu'une baguette ? Sans parler même du glorieux état de l'objet de bois.

Et puis vite, un repli stratégique vers le couloir, à l'abri de l'elfe noir. Bon, bon, il s'agit de s'expliquer en articulant auprès de son spectateur immobile et muet : "J'essaie de trouver un moyen d'explorer cette cellule. Il faudrait me dire si tu penses quelque chose. Je ne peux pas deviner ce que tu penses. Sinon on ne se comprendra jamais." Au moins s'expliquer, même si tu t'es décidé à l'immobilité. Le regard brun de Jacob montre assez facilement son incompréhension totale du choix de l'inaction de Diego. Quand on est envoûté par une vélane qui enchante, on ne contrôle pas ses membres comme cela nous chante. Mais là... mais là ! mais là ?

Une vague de pourquoi s'était abattue dans son regard, tornade dans ses pensées : *d'accord, tu ne veux rien faire, mais explique-moi* en était le leitmotiv ressassé. Mais bien vite le regard de Jacob changea. Il avait vu quelque chose. Et ce quelque chose ne lui plaisait pas. Ce quelque chose, c'était du mépris. Bien sûr, Diego n'allait pas aider, car Diego le prenait pour un demeuré. Tout s'expliquait. Le visage de Jacob se ferma d'un coup.

En fait, l'immobilité de Diego n'était pas inutile, elle était nocivement méprisante, ce qui la rendait tout à coup étouffante. Désormais, dans l'esprit de Jacob, on ne pourrait pas dire que c'était lui qui avait abandonné l'autre, là. Il voulait bien des alliés, mais des alliés qui se comprennent et se soutiennent, pas des alliés qui l'observent en le prenant pour le dernier des attardés. Ce genre d'alliés, dans un autre cadre que ce cadre emprisonné, où ils devaient s'entresupporter, et sans considérer leur passé, c'est ce qu'il appelait communément des adversaires. Le lien de reconnaissance ne donnait pas à Diego tous les droits, au cas où il ne le sache pas.

Est-ce qu'il prenait Diego pour un demeuré, lui, sérieusement ? Non. Bon. Eh bien, il en aurait attendu autant de Diego. C'en était fini. Il partit : il n'arriverait pas à explorer seul face à cet elfe et il avait lu dans son regard que Diego n'était pas disposé à aider. Très bien, mais dans ce cas, il avait signé. Et du point de vue de Jacob, on ne pourrait pas dire qu'il avait laissé Diego. C'était Diego qui avait commencé. L'incompréhension, d'accord, mais le mépris, la limite était franchie.

Il partit en direction de la prochaine porte. Son regard ne s'arrêta plus sur son ex-acolyte de cohorte. Jacob soufflait seulement en regardant sa piteuse baguette dans sa main. Seuls les bracelets qui entouraient ses poignets semblaient une issue. Oui, il allait ranger le morceau de bois dans sa tenue.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)