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12 janv. 2019, 18:00
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Irene courrait dans les couloirs. Comme une idiote, elle n'avait pas regardé l'heure, trop absorbée dans sa lecture d'un livre d'Astronomie. Elle était pourtant très intéressée par l'intitulé de cette matière facultative. "Magies du monde", cela signifiait-il qu'il y avait donc plusieurs types de magies ? La curiosité maladive de la fillette l'avait obligée à noter les horaires du cours sur un parchemin, quand elle avait vu la note sur le tableau d'affichage. Oh bien sûr, l'arrivée de la délégation chinoise ne l'avait pas laissée de marbre l'année précédente. La fillette ne s'était déplacée que pour la deuxième épreuve, cependant, ce qu'elle y avait vu et ce qu'elle avait pu observer tout au long de la présence de leurs invités l'avait intriguée. Peut être aurait-elle des réponses aux questions qu'elle s'était alors posé à cette époque ? 

La petite rousse parvint enfin à la salle de classe. La porte était fermée, naturellement. Malgré sa course effrénée, elle n'était pas parvenue à rattraper son retard. Elle colla son oreille contre le battant, il lui sembla alors entendre des voix différentes s'exprimer. 

A bout de souffle, Irene n'osait pas entrer. Dans son esprit, son instinct de survie combattait son envie de savoir, sa curiosité qui, à présent qu'elle pouvait entendre des voix sans les comprendre, grandissaient à vue d’œil. Cependant, plus les secondes passaient, plus l'image fulminante de l'écrasante directrice s'imposait également dans ses pensées. Elle avait un choix à faire. Par défaut, si elle ne bougeait pas, elle acceptait de ne pas s'ouvrir a de nouvelles connaissances. Mais après tout, elle n'était jamais en retard habituellement, elle imaginait que ce ne serait qu'un mauvais moment à passer. Un bref mais très  mauvais moment. Son cœur battait fort dans sa poitrine, mais à présent elle ne savait plus si c'était dû à l'appréhension ou à sa course folle. Elle prit une grande inspiration et fit son choix. Elle décida juste d'attendre de ne plus entendre de voix à l'intérieur.

Ses doigt repliés claquèrent contre le panneau de bois. Retenant son souffle, la petite fille ouvrit la porte, les yeux baissés, puis pénétra dans la classe, rouge de honte. Elle referma la porte et resta debout devant, plantant un regard mal assuré sur le visage de Kristen Loewy. La désagréable impression d'écrasement que la présence de la sorcière imposait à Irene se fit sentir. Le peu de courage qu'elle avait rassemblé venait de fondre plus vite qu'un flocon de neige sur la surface du soleil. Elle rebaissa les yeux et dit d'une petite voix : 
-Pardon...
Son corps lui semblait pétrifié, elle décida cependant de se secouer pour atteindre avec raideur la plus proche table et s'agripper à la chaise, attendant sa sentence.... Mrs Loewy allait-elle la laisser suivre le cours malgré le retard ? Irene n'osait pas lever la tête, mais ses yeux se déplaçaient néanmoins nerveusement, parcourant l'ensemble des points de la salle, sans vraiment les voir. Parfois, ils se glissaient vers le visage de la Directrice de Poudlard, mais aussitôt ils s'en détachaient, comme si la fillette avait peur de devenir aveugle si elle observait l'adulte trop longtemps. 

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

12 janv. 2019, 20:22
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Les mots qui sortent de la bouche de Kristen Loewy ne sont pas plus étranges que d’autres. Pourtant, en réaction, une nuée de frissons grimpe le long de mon dos et s’installe sur ma nuque. Je secoue les épaules, comme pour les en dégager, et maintiens mon regard sur le bois de la table de cours. A présent que mon coeur commence à se calmer, ce qui ne signifie pas que je suis sereine, je me rends compte des conséquences de mon manque de réflexion : tout au fond de la salle comme je le suis, avec peu d’élèves devant moi pour me cacher, la Sorcière aura tôt fait de plaquer son regard de glace sur mon visage. Je déglutis, dérangée de la peur que je ressens dans mon propre corps. Par Merlin, je n’aurai jamais du venir ! Un regard sur la droite m’indique qu’aucune sorte de solution n’existe pour moi : il n’y a aucune tête derrière laquelle me cacher, ni rien d’autre. Je soupire bruyamment et rentre les épaules dans mon cou, tremblante. Je n’ose même pas regarder devant moi, ni même chercher à comprendre le sens des mots de Kristen Loewy : je connais sa voix. Pour l’avoir entendu tant compter de belles choses passionnantes que crier d’horribles mots, je sais que cette voix-ci n’est pas faite pour m'interpeller.

*Je n’lèv’rai pas la tête*, me juré-je en dardant mon parchemin d’un regard fébrile. Je n’ai rien à voir, ni ici, ni ailleurs. Seulement à apprendre.
Il ne se passe pas une seconde avant qu’un bruit puissant ne me force à rompre ma promesse : je sursaute et lève précipitamment la tête quand la porte claque. J’ai le temps de voir plusieurs chevelues avant de tomber sur le port fier et sombre de la directrice. Les yeux écarquillés que je pose sur elle me font mal et je m’empresse de retourner à mon parchemin, emprisonnant ma lèvre entre mes dents pour tenter de nous contrôler, moi et ma connerie. J’attrape ma plume, l’installe dans ma main et attends, résignée à sentir ma peau me brûler sous l’effet de la crainte et du stress.

« Bien… Certains d’entre vous ont peut-être entendu quelques rumeurs à mon sujet… ». La voix de Kristen Loewy met à mal le silence. Je retiens mon souffle. « Je ne puis que vous recommander de faire comme si elles étaient fondées et de faire preuve de la plus grande discipline durant ce cours si vous ne voulez pas avoir l’occasion de vérifier par vous-mêmes de quelle couleur sont mes sortilèges. »

Perplexe, une moue déforme mon visage. Ses propos sont incompréhensibles. Quant à la couleur de ses sortilèges, cela éveille un certain intérêt au fond de mon crâne que je m’empresse de virer d’un coup de pied mental ; coup de pied qui a la forme d’une Loewy en colère qui m’entraine dans un transplanage sauvage.
Je soupire pour la énième fois et attrape mon pot d’encre. Je me laisse aller contre le dossier et entreprend d’ouvrir l’objet. Comme prévu, le bouchon bloque et l’ouverture est impossible. Je grimace et me penche pour donner plus de force à mes gestes. Je jette tout juste un regard à l’intitulé du cours pour comprendre la question que pose mon ennemie aux Autres. Tandis que je bande mes muscles pour me débarrasser de mon bouchon, ces Autres s’occupent de combler le silence de la pièce. En écoutant leur réponse, je souris, ou mieux, je secoue lentement la tête. Je n’ai pas de réponse préconçue pour la question de la Sorcière - et ne compte pas en donner -, mais je sais que les mots de mes camarades sont aussi vides que mon encre est sombre.

Puis, quand la voix faiblarde et déchirée d’une fille peine à s’élever dans la salle, je stoppe mes efforts : mon coeur s’est soudainement emballé. *Ah non !*, pensé-je m’étirant pour apercevoir un morceau du visage de la fautive, *l’amène pas à parler des Chinois !*. Mon idiot de coeur manque deux ou trois battements avant de répartir convenablement. Mais mon attention, désormais, est entièrement et discrètement tournée vers les réponses ; je prie Merlin dans mon crâne pour que la Loewy ne parle pas des Chinois. Par tous les Mages, j’en ai assez de ces Chinois !

Je me renfrogne et change mon pot de mains pour assurer une meilleure prise ; enfin, le bouchon lâche. Un halètement m’échappe quand une goutte d’encre plus sombre que mes yeux tombe sur mon beau parchemin vierge. *Merde !*. Je plaque ma main sur la coupable et tapote le parchemin à l’aide de ma paume. Une fois mes doigts tachés et mon parchemin usé, mais sec, j’attrape ma plume, trempe l’embout dans l’encre et me penche exagérément sur mon parchemin. Je frémis légèrement quand la porte s'ouvre et que le couloir dégueule une rouquine à l'air flippé ; je pourrais la plaindre du courroux qu'elle allait essuyer, si je n'étais pas si heureuse qu'elle me vole la place de victime face à Loewy. 

Sur mon parchemin j’écris le titre et à ses côtés : Erza Nyakane. Songeuse, je commence à dessiner un K tremblant puis décide de le raturer.

12 janv. 2019, 23:14
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Face au sourire que lui adressa Solal, la fillette se contenta de froncer les sourcils. Elle n'avait pas encore digéré qu'il l'ait abandonné seule face à son devoir de potion pour aller voir des pauvres feuilles.
Les élèves parlaient de bon train et filaient un mal de tête incroyable à la Serdaigle. Laissant ses yeux vagabonder, son regard se cala sur la de bestiole de Miss Loewy. Elle ressemblait furieusement à un lynx et tentait tant bien que mal d'escalader l'armoire. Ce qu'elle réussit d'ailleurs plus ou moins bien. Fascinée par cette drôle de créature, elle fut interrompue dans sa rêverie par d'insupportables jacassements.
En peu de temps la salle de classe s'était transformée en une véritable basse-cour et les dindes assises à côté d'elle n'arrêtaient pas de caqueter. Elles ressemblaient à des poules ces bécasses avec leurs grands yeux globuleux et leur voix nasillarde qui agressaient les tympans de la rouquine. Elles étaient parfaitement ridicules à glousser, chuchotant sans la moindre discrétion. L'aiglone du se retenir à plusieurs reprises de fermer leur clapet à grands coups de livre et se contenta de les fusiller du regard.

Le cours n'avait pas commencé mais la classe était déjà bondée. Plus une place de libre, des élèves à perte de vue. On se serait perdue dans cette masse informe de mains pâteuses et de rires criards. A chaque nouvel élève qui passait la porte, Ivy levait un sourcil, désarçonnée.
Jamais elle n'aurait pensé qu'un cours facultatif rameuterait autant de monde. Elle se demanda même un instant si elle ne s'était pas trompée de salle. Il fallait déjà être sacrément motivé ( ou stupide) pour s'infliger du travail en plus.
Deux hypothèses s'offraient alors à la fillette: Les élèves de Poudlard devaient aimer se faire mal, ou alors ils étaient totalement idiots. Partant de ces hypothèses, elle en déduisit très logiquement que dans les deux cas ils étaient stupides.

Satisfaite de son raisonnement, elle se retourna vers Miss Loewy qui tenait désormais un origami dans le creux de sa paume. Ivy contempla frustrée la directrice déplier la grue afin de lire le message inscrit à l'intérieur et ainsi détruire l'oiseau de papier. Fronçant les sourcils, la Serdaigle arracha un bout de parchemin et tenta de le plier pour former un renard. Il avait une patte plus courte que l'autre et semblait un peu cabossée mais il avait tout de même fière allure.
Après l'avoir fourré dans son sac et se tourna vers le tableau. Enfin le cours commençait et les rires se turent.

Le thème restait assez flou pour la fillette. Les femmes et la magie dans le monde. Plus vague tu meurs.
Si on partait du principe que les femmes représentaient à peu près la moitié des sorciers, en quoi était-ce exceptionnel? Est-ce que Les hommes et la magie dans le monde était alors le prochain chapitre étudié? Elle en doutait fortement.
Néanmoins Loewy avait piqué la curiosité de la fillette et elle attendait de voir la suite.

Se retournant vers Solal, elle attrapa sa plume et dessina des moustaches à son pingouin obèse.
Dernière modification par Ivy Wild le 13 janv. 2019, 10:33, modifié 1 fois.

Je te souhaite de marcher sur un Lego (rien de personnel)

Troisième année RP
Deuxième année RP

12 janv. 2019, 23:55
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
   L’attente lui paraissait insoutenable, entre le bruit des discussions autour d’elle, et la directrice qui attendait que tout le monde s’installe, prenant tout de même du temps pour répondre à la question incongrue d’une Poufsouffle du nom de Thalia, Eileen restait à observer le morceau de parchemin devant elle.

   Mais la voix de Cassandre la sortit de sa torpeur, elle releva la tête vers sa camarade et l’observa écrire sur un morceau de parchemin et le faire virevolter jusqu’à la table de Clément, un Gryffondor. Mais sous ses yeux ébahis, elle suivit le papier se diriger lentement vers la directrice qui lut le contenu à haute voix.

   Eileen ne savait pas comment réagir, au départ ce qui la faisait rire, lui fit écarquiller les yeux. Elle rebaissa alors la tête vers sa table, tentant de se cacher derrière ses cheveux, elle et son petit sourire. Malgré sa surprise initiale, lorsque la directrice lut le message, un petit sourire timide mais amusé se dessina sur ses lèvres. Lançant un regard furtif vers l’intéressé, elle redirigea finalement son regard vers la directrice lorsque cette dernière reprit la parole, entamant ainsi le cours auquel elle était, à la base, venue assister.

- Alors, qu’est-ce que cet intitulé vous évoque ?

    Eileen écouta tour à tour les personnes qui prirent la parole, réfléchit aux réponses qui furent donner et acquiesça d’un petit hochement de tête lorsque l’idée lui semblait être en accord avec ce que la petite Irlandaise pensait. Que ce titre lui évoquât la place de la femme dans le monde magique, mais que cela pouvait également évoquer l’inégalité de reconnaissance entre les sorciers et les sorcières. Lançant un petit sourire encourageant lorsque sa camarade qui semblait être intimidée par Miss Loewy eu le courage de prendre la parole et d’exposer à son tour son hypothèse sur le sens de l’intitulé du cours.

   Eileen qui n’avait pas grand-chose à rajouter, écouta les autres interventions de ces camarades, attendant la réponse de leur professeur pour cette leçon facultative.

« Free will does exist, it's just fucking hard.»
7ème année RP - [#601070]

13 janv. 2019, 02:45
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Rapidement rejoints par Ivy Wild, une amie de Solal - et par voie de conséquence d'Elian également -, ils patientaient ensemble comme ils le pouvaient, assis sur leurs chaises en bois. Elian pencha cette dernière en arrière pour se décaler et faire un signe de la main à la rouquine, quand un faux mouvement l'obligea à repositionner rapidement les six pieds au sol. La voix de Lucy Wood, une camarade de Poufsouffle, le tira de sa frayeur. Il la salua à son tour en esquissant un geste pour enlever son sac de la chaise située à côté de lui, mais la jeune sorcière partait déjà dans l'autre direction, pour s'asseoir aux côtés des autres filles de sa maison : Herminie Peers, Eileen Shelby, Cassandre Mcwood et Maddie Joy. Il les salua de la main en faisant des grands gestes pour attirer au moins l'attention de l'une d'entre elle, mais finit par abandonner en se disant qu'il pourrait se passer une éternité avant qu'on le remarque. Ses camarades de dortoir n'étaient pas présents, peut-être comptaient-ils sur lui pour leur donner ses notes. Ils allaient être bien déçus, Elian avait prévu d'écrire le strict nécessaire sur son parchemin, préférant ne pas diviser son attention. Il croisa du regard Rey Sifferlen, en songeant que ses propres camarades comptaient sûrement sur lui. Ils étaient donc un peu comme deux émissaires pour leurs copains, l'un d'eux étant bien moins fiable que l'autre.

L'atmosphère refroidit dès lors que le professeur Loewy agita sa baguette magique, venant faire voler un message jusqu'à elle. Un léger sourire communicatif traversa le visage d'Elian en voyant la réaction de Solal, même s'il redoutait une sanction pour Poufsouffle. Les paroles qui suivirent ne furent certes pas rassurantes, mais elles eurent le mérite de ne pas leur enlever de points à leur sablier. Elian semblait d'ailleurs déconfis sur sa chaise, ayant perdu plusieurs centimètres de hauteur. Heureusement, Solal lui redonna très vite confiance en lui promettant qu'ils éclairciraient l'affaire. Du moins, le Poufsouffle fit comme si c'était une promesse : jouer aux détectives avec son ami était devenu un passe-temps dont il ne pouvait tout simplement plus se passer. Juste le temps d'appuyer son regard d'un air malicieux, que l'intitulé du cours avait été dévoilé : les femmes et la magie dans le monde. Le professeur Loewy leur demandait ce que le sujet pouvait leur évoquer, et Elian n'avait pas d'idées très inspirées, ou du moins il les trouva bien moins intéressantes que celles des autres sorciers, ou que le gros pingouin moustachu que Solal et Ivy avaient entrepris de griffonner. Sa main se leva quand même, il avait peut-être quelque chose de pertinent à ajouter, suite aux différentes idées de ses camarades :
« Moi ça m'évoque l'image distordue que les moldus ont gardé des sorcières dans leur imaginaire collectif... Elles n'ont pas toutes le nez crochu. » Elian avait haussé les épaules, peut-être pour souligner l'évidence. Il avait connu la télévision de sa mère moldue quand il était petit, et les sorcières étaient souvent représentées comme des êtres à la peau verdâtre, parsemées de verrues et maléfiques, foncièrement maléfiques. Il est vrai que sa propre mère l'était parfois, mais cela prouvait bien que les femmes n'avaient pas besoin d'être sorcières pour être vilaines. Il fallait voir également comment les enfants se grimaient à Halloween pour représenter les sorcières.

Septième année en RP - Avatar : chouravé à Herminie Peers-chou
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On a tendance à s'assimiler des choses et à les restituer en croyant que c'est de soi alors que c'est d'un autre. – Hergé

13 janv. 2019, 21:11
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Rey attendait que le cours commence lorsque Vanellia entra dans la pièce. Il ne put s'empêcher de la fixer un instant, le temps qu'elle se trouve une place. Drian ne l'avait pas aperçu, et il semblait que de son côté, elle n'ait vu aucun des deux frères. Ou peut-être les avait-elle tout simplement ignoré. Quelle étrange histoire les liait, une histoire à laquelle il ne croyait pas une seconde contrairement à son cadet.

Un papier volant dans les airs attira son attention. Il se posa non loin de lui sur la table d'un gryffondor. Le message se retrouva rapidement entre les mains de la directrice qui le lut à haute voix. Le rouquin compati. Encore une fille qui jouait un sale tour. Une poufsouffle de toute évidence, vu la tête qu'elles affichaient et les initiales ne laissaient que peu de doutes quant à son identité. Rey se tourna vers la victime et lui lança un regard compatissant qui disait *Courage mec, je sais ce que c'est*. Qu'ils soient en couple ou pas, elle venait de l'afficher devant la directrice, si c'était lui, il aurait mis un terme à cette histoire dès la sortie du cours. Mais bon, chacun ses affaires.

La directrice confirma les rumeurs, plantant ainsi le décor et posa une première question. Une serpentarde donna une réponse et Rey ne put s'empêcher de grommeler pour lui-même, trouvant sa réponse ridicule et à côté de la plaque. Après tout, ce n'était pas marqué "Les femmes VS les hommes" sur le tableau noir, rien à voir donc. D'autres réponses avec lesquelles le poufsouffle était bien plus en accord furent apportées. Au bout de quelques minutes, tout avait été dit pour lui, il n'avait rien à ajouter. Il fut étonner que Drian n'intervienne pas non plus, mais il était vrai qu'il n'avait aucune idée de comment il se comportait habituellement durant les cours.  Finalement, il apprendrait beaucoup  de choses différentes durant la prochaine heure et il avait hâte que la directrice entre dans le vif du sujet.
Dernière modification par Rey Sifferlen le 14 janv. 2019, 14:25, modifié 1 fois.

14 janv. 2019, 12:44
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Mortifié, Aliosus était véritablement mortifié. Cette Poufsouffle avait déjà eu l’impolitesse de forcer la conversation avec la directrice de Poudlard en des termes pour le moins sibyllins, mais en plus elle avait osé revenir à la charge en la contredisant. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans sa tête ? Quelle éducation avait-elle donc reçue ? Et que dire de ce mot doux complètement déplacé ? Comment pouvait-on faire l’effort de venir à un cours facultatif dispensé par une des personnes les plus puissantes du monde Sorcier et passer pour une idiote ? Ne pouvait-elle pas le voir à d’autres moments son amoureux ? Vraiment, Aliosus avait honte pour eux, et sans hasard il s’agissait des élèves des maisons Poufsouffle et Gryffondor qui se couvraient de ridicule, il y avait toujours ça de pris, à leur habitude les Serdaigles se tenaient convenablement et les Serpentard se distinguaient par leur bienséance et leur pertinence. 

Le garçon écouta madame Loewy faire son entrée en matière et fronça les sourcils. Qu’entendait-elle par les rumeurs et la couleur de la magie ? Humm… N’était-ce pas dans la grande salle qu’il avait entendu des bruits sur la directrice ? Probablement, mais il n’y avait pas prêté attention. Il ne savait pas quoi en penser maintenant qu’elle-même semblait donner corps à ces rumeurs. Heureusement le cours commença véritablement et Aliosus nota les unes après les autres les idées qui étaient énoncées les unes après les autres.

Il leva les yeux au ciel à chaque remarque évoquant des inégalités supposées entre les sorciers et les sorcières. Comment pouvait-on encore en être là ? Ces élèves n’avaient pas dû remarquer le nombre de femmes plus importants que celui des hommes dans l’organisation de leur propre école. Il ne put s’empêcher de souligner ces questions de petits vaguelettes sur son parchemin pour signifier à lui-même qu’il les trouvait dépassées.  En revanche, il hocha la tête d’approbation suite à la remarque d’Alice, elle s’était très bien exprimé et c’était la seule qui avait eu la politesse de se présenter.
Cependant qu’il notait, il réfléchissait lui aussi au thème du cours. Les femmes. Et la magie. Dans le monde. Il retournait ces trois éléments dans son esprit et décida finalement de lever la main, s’étonnant lui-même.

« Aliosus Nerrah. J’ai l’impression que l’intitulé signifie que toutes les femmes, enfin les sorcières du monde, partagent des points communs. Je veux dire...malgré les différences de cultures ou les différentes façons de pratiquer la magie dans tous les pays, toutes les femmes…auraient...des points communs. »

Il se tut et se maudit de ne pas avoir formulé sa phrase avant de prendre la parole, voilà qu’il était sans doute passé pour un benêt en se répétant de la sorte.

6ème année

14 janv. 2019, 19:52
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Le jeune Adam attendait patiemment que le cours ne commence. Il observait les élèves arriver au compte-goutte dans la salle de classe, la plupart s’installant les uns à côté des autres ce qui le poussait à s’interroger sur son intégration au sein de l’école. Visiblement, les efforts devront être poursuivis même s’il pensait avoir déjà beaucoup entrepris. Le constat était là : il était seul installé et si les visages qu’il voyait n’étaient pas totalement inconnus, ils n’étaient pas non plus amicaux.

Son introspection fut interrompue par l’intervention du professeur. Elle lisait à haute voix un message apparemment envoyé par quelqu’un… un message… amoureux. Adam ne put cacher un sourire face à cette lecture et se retourna afin de voir le visage de ses camarades et surtout leurs réactions. Puis, il se repositionna face au tableau, continuant d’écouter attentivement l’enseignante.

Celle-ci fit un aparté à propos des rumeurs colportées au sein l’école à son sujet. Tout le monde en avait forcément entendu parler, même Adam. C’était le sujet de discussion du moment. Il semblerait que la Directrice de Poudlard soit en réalité une sorcière noire… de quoi faire resurgir les pires heures de l’Histoire magique. Cependant, Adam n’y prêtait pas trop d’attention. On peut faire dire tout et n’importe quoi avec les rumeurs et bien souvent sans la moindre preuve. Pour autant, les conséquences de celles-ci pouvaient être dramatiques, même s’il ne s’inquiétait pas pour la Directrice qui avait l’air d’être une femme forte. Sans doute, la femme la plus forte qu’Adam avait rencontré jusqu’alors, elle imposait un respect total.

Si l’avant-propos de celle-ci n’avait pas rassuré le jeune garçon, il ne l’avait pas non plus convaincu de la véracité des propos. Il se disait qu’elle préférait jouer de cette rumeur plutôt que de la subir. De toute façon, avec ou sans cette rumeur, Adam se serait tenu à carreau.

Enfin le cours débuta. L’enseignante fit écrire sur le tableau l’intitulé du cours qu’Adam recopia soigneusement sur son parchemin puis il réfléchit quelques instants pour répondre à la question posée : « Qu’est-ce que cet intitulé vous évoque ? »

Au premier abord, pas grand-chose… Il ne comprit d’ailleurs pas vraiment l’intérêt du sujet. Les premières interventions de ses camarades l’aidèrent à mieux le percevoir. N’ayant pas d’idée supplémentaire à faire valoir et à partager avec le groupe, il se contenta de retranscrire en quelques mots les principales idées développées par ses camarades.

Bonne année 2019 !
©KimDingwall
color #8C198C

14 janv. 2019, 23:18
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Peu à peu, la salle de cours s'était remplie d'élèves qui semblaient intrigués par ce que le professeur Loewy aurait bien à leur apprendre. Tous ? Non. Les yeux de Clément se déposèrent rapidement sur une figure assez étrange posée sur son bureau. À quoi ce morceau de papier distordu dans tous les sens était-il censé ressembler ? S'apprêtant à se saisir de cette horreur pour voir ce qu'il en retournait, le Gryffondor sursauta légèrement de stupeur en apercevant le papier glisser entre ses doigts. Suivant bouche-bée la trajectoire de cette chose,  Downing grimaça en apercevant les doigts de la directrice s'en saisir. Oh. Savait-elle vraiment ce que c'était ? Peut-être avait-elle jugé ce morceau de papier bien trop dangereux pour que le garçon s'en empare ? Voyant que Kristen Loewy dépliait le papier sous les yeux, lui qui n'avait pas une seule seconde pensé qu'il pouvait s'agir d'une missive à son attention devînt raide. Il ne savait plus où se mettre et surtout ne savait pas ce que la directrice en ferait : allait-il avoir des problèmes pour un mot qu'il n'avait même pas écrit ?

L'attente fut de courte durée. Le professeur Loewy se mit à lire à haute voix le mot qui était écrit sur le morceau de papier. Ce mot aurait pu mettre mal à l'aise de nombreux élèves, mais pas Clément Downing. Lui, à qui on avait ressassé depuis sa plus tendre enfance qu'il fallait se défaire de ses émotions avait eu le temps de prendre un visage neutre et se contenta de froncer les sourcils tandis que le mot revenait doucement sur sa table. Ce mot était-il vraiment adressé à lui ? Jamais dans sa jusque-là courte existence il n'avait embrassé qui que ce soit. Il s'agissait forcément d'une erreur. De nombreux regards se tournèrent désormais vers lui, et bien qu'il n'aimait pas être exposé sous les projecteurs, il prit le peu de courage qu'il avait en ce moment pour soupirer et lever les yeux au ciel par exaspération.

Il se rappela alors les initiales prononcées par la directrice. C.M.W. Son regard se porta aussitôt sur la fillette dont l'expression faciale semblait rayonner de malice. Que lui était-il passé par la tête pour lui écrire un mot dans ce genre ? Downing lui rendit un regard plein de condescendance et emprunt de mépris. *Pauvre fille ...* pensa-t-il. Se remémorant sa dernière rencontre avec la fillette, qu'il jugeait désormais aussi mature qu'un orang-outan, le garçon comprit qu'elle parlait de la bise qu'elle lui avait faite avant de fuir comme une hystérique. Cette fille devait être sacrément aliénée pour qu'elle puisse penser une seule seconde que le semblant de bise qu'elle avait déposée sur ses joues il y a deux mois l'ait affecté d'une quelconque manière. Il est vrai qu'en recevoir d'une étrangère pouvait être déconcertant sur l'instant, mais la mère de Downing étant français, il avait déjà eu l'occasion dans son enfance de s'accoutumer la bise. Alors imaginer une seule seconde que ce "baiser" troublait ses nuits depuis deux mois était aussi réaliste que d'avoir le professeur Loewy lui chanter bon anniversaire avec un nez de clown. À vrai dire, Clément n'avait même pas pensé à Cassandre une seule fois depuis leur dernière rencontre, tellement celle-ci avait été insignifiante pour lui.

Et voilà qu'Ennis, sa meilleure amie, en rajoutait une couche ! Le connaissait-elle vraiment si mal ? Probablement pas, elle devait vouloir se moquer de lui. « N'écoutes pas les délires d'une cinglée, il ne s'est jamais rien passé de croustillant entre elle et moi. » murmura-t-il d'une voix quasiment inaudible. Car oui, un simple baiser sur la joue n'était rien. Un simple baiser avait alimenté l'imaginaire de Cassandre McWood et Clément ne serait même pas étonné si il apprenait qu'elle avait un portrait de lui au-dessus de son lit. Mais le pire fut le clin d'oeil que Celo lui adressa. Avait-il, lui aussi, crut comme tout le reste de la classe, que ce qui était marqué sur le mot était vrai ? Il fut prit d'un pincement au cœur en pensant que son ami le pensait fricoter avec la Poufsouffle.

Oubliant du mieux qu'il pouvait ce malaise, Clément reporta son attention sur le tableau qui écrivait « Les femmes et la magie dans le monde. ». Que pensaient-ils de ce titre ? C'est ce que le professeur Loewy le demanda, et tandis que Clément prit le temps de la réflexion, certains de ses camarades prirent la parole pour commencer à donner leurs propres réflexions. Le garçon ne put s'empêcher de grimacer en entendant les premières réponses. Les femmes seraient-elles meilleures que les hommes en magie ? Il faudrait vraiment être bête pour penser ça ou son contraire. Cachant à peine son mépris pour les deux filles qui avaient dressé ces paroles, le Gryffondor écouta le reste des élèves. Une Serpentard qu'il ne connaissait pas, probablement en première année dit quelque chose qui retint son attention : les femmes auraient des prédispositions pour des branches de la magie. Là-dessus, les deux enfants étaient d'accord. Dès lors que ses camarades eurent parlé, Clément leva la main pour se faire interroger à son tour.

- « Clément Downing, Madame. Je ne pense pas que nous parlerons du traitement que les moldus réservaient uniquement aux femmes après les avoir accusé de sorcières comme ont pu dire mes camarades. Vous avez parlé de magie, et ceci n'est pas magique. » 

Après avoir eu plusieurs cours d'Histoire de la Magie sur la chasse aux sorcières avec le professeur Montmort cette année, Clément était allé se renseigner à la Bibliothèque pour obtenir plus d'informations. Dans les grimoires, il avait appris que des entités, dont il ne connaissait pas vraiment le but, voulaient contrôler les femmes qui désiraient avoir plus d'indépendances et sous le couvert qu'elles seraient des sorcières, les auraient fait taire. Il reprit rapidement :

- « Cet intitulé me fait surtout penser à la manière que peuvent avoir les femmes, selon la zone géographique où elles ont grandies et appris à contrôler leurs pouvoirs, d'exprimer leur magie. Une sorcière africaine est plus tournée vers les métamorphoses sans baguette et l'alchimie par exemple. Chaque communauté utilise la magie à sa propre manière. » 

Clément Downing | 3ème année
"Le succès ne s'explique pas, l'échec ne s'excuse pas." N. Bonaparte

15 janv. 2019, 02:31
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Alors qu'elle examinait leur directrice, Eider eut la désagréable impression qu'on l'observait. Et pour cause, une fille de Poufsouffle avait ses yeux braqués sur elle et la dévisageait sans aucune gêne. Qui était-elle et que lui voulait-elle ? La pièce n'était pas assez grande ? Il avait fallu qu'elle tombe sur la seule personne regardant les gens bizarrement ? Son comportement était visiblement bien anormal puisque Vanellia lui demanda ce que la fille avait.

- Aucune idée, j'sais même pas qui c'est. chuchota-t-elle à son amie en ponctuant ses mots d'un petit haussement d'épaule, lui faisant comprendre qu'il s'agissait d'une parfaite inconnue à ses yeux. Eider ne connaissait même pas tous ses camarades de classe alors une personne à qui elle n'avait jamais adressé la parole ! C'était impensable.
La jeune Serpentard reporta son attention sur leur professeure qui déposait un bout de papier devant Clément. Elle n'avait aucune idée de ce que c'était.
*Bah alors, on a besoin des réponses aux devoirs Downing ?* pensa la jeune fille en souriant malicieusement. A son plus grand désespoir, Eider était pleinement consciente que le garçon n'avait pas besoin de ça pour exceller dans ce qu'il faisait.
Miss Loewy n'attendit pas davantage et enchaîna rapidement sur ces fameuses rumeurs. Une fois de plus, la fillette ne put réprimer un sourire.
*"Comme si elles étaient fondées" ?* A croire que leur directrice avait besoin de ça pour imposer le respect à ses élèves.

Après avoir inscrit l'intitulé du cours au tableau, Miss Loewy demanda ce que ça leur inspirait. A vrai dire, pas grand chose… enfin la première partie uniquement. Au vu de ce qu'elle avait pu lire sur les différentes écoles de magie dans le monde, Eider savait parfaitement que son utilisation n'était pas la même partout et ce pour plusieurs raisons : la géographie, l'histoire, les coutumes, les ressources, tout un tas de trucs en fait. Et la majorité des habitants de Poudlard avait pu en être témoin lors de la compétition magique avec les trois élèves de Zhuangyán. Les chinois n'avaient pas du tout la même magie qu'eux. Mais les femmes dans tout ça ? Étaient-elles liées à ces différentes formes de magie ou était-ce seulement un autre sujet que Miss Loewy avait décidé de traiter en même temps ?
Eider écoutait calmement ses camarades énoncer leurs idées, hochant la tête en signe d'approbation ou soufflant discrètement sur certaines paroles. La jeune Serpentard était pour le moment occupée à prendre des notes, tentant désespérément de retranscrire un maximum de choses. Mais c'était peine perdue et cela l'agaçait. Déjà l'année dernière elle n'arrivait pas à tout écrire et, à chaque fois, elle craignait d'oublier des informations qui pourraient s'avérer importantes par la suite.
Elle déposa sa plume et lança un regard discret sur le parchemin de sa voisine -pas Vanellia, elle savait qu'elle ne pouvait pas compter sur ses notes-.
*"Transcendance des Sens."* Pardon ? Les élèves avaient évoqué ça durant le cours ? Eider se tourna rapidement vers Vanellia et lui demanda tout bas :

- On a parlé de la transcendance des sens ? C'est quoi ce truc ? Alors qu'elle terminait sa phrase, de petits coups se firent entendre contre le bois de la porte. Les yeux d'Eider dérivèrent vers l'endroit en question : une fille rousse se tenait à présent dans l'embrasure. Le moins que l'on puisse dire c'était que cette Serdaigle était courageuse pour faire acte de présence malgré son retard. Ce cours devait vraiment lui tenir à cœur. Instinctivement, la jeune Dawkins reporta son attention sur Miss Lowey, attendant sa réaction.

Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. HeyDe(a)r
7ème année Rp, Frigidaires, DuoDeGéniaux, #1c5e35
Marraine du prodigieux et merveilleux Rey S. !