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22 janv. 2019, 23:07
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Une fois tout les élèves volontaires arrivés, la professeure claqua la porte. Le cours allait commencer. Elle vit une élève de Poufsouffle lancer un mot à Clément, un Gryffondor qu'elle connaissait que Miss Loewy lu à haute voix, cela fit sourire Anabelle. Elle le savait que c'était faux bien sûr, sinon toute la salle commune aurait été au courant. Mais le visage de la jeune Poufsouffle était amusant à voir.

Après cette petite pause, La directrice annonça le début du cours après avoir répondu à la question d'une élève, de Poufsouffle également qu'Anabelle connaissait de vue. Il y en avait d'ailleurs beaucoup plus que les autres maisons.
Anabelle prit sa plume et se prépara à la tremper dans l'encre noire afin de prendre des notes quand la professeure posa une question. La petite rouge et or ne savait pas si elle devait elle aussi répondre. Ne sachant pas quoi dire puisque tous avaient donnés une réponse cohérente à ses yeux, elle resta silencieuse et dessina le petit fléreur dans un coin de son parchemin. La petite Gryffondor écrivit également le titre. Elle avait presque finie quand elle se rendit compte que sa main avait fait bavé l'encre. La jeune fille soupira. Elle réecrivit donc le titre, cette fois en faisant attention a ne pas toucher le parchemin jauni avec sa main. Elle n'était pas encore tout à fait habituée à l'encre et n'avait pas toujours ces réflèxes.
Le cours continua et Miss Loewy répondit à chaques questions qui lui étaient posées. Elle évoqua le nom de Circé, se qui fit réagir Anabelle. Petite, elle s'était beaucoup intéréssée à la mythologie et connaissait cette femme.
La jeune fille tressaillit en entendant la directrice reparler de la rumeur comme quoi elle serait une mage noire. Impossible. Elle faisait un peu peur certes mais pas de la a etre une mage noire...
La directrice demanda à Aelle, la Poufsouffle dont on.avait beaucoup parlé l'an.dernier. Elle avait l'air totalement paniqué, *elle doit être super timide ou intimidée pour paniquer comme ça*, se dit la petite brunette en soulignant son titre à la règle. Elle tourna ensuite son regard bleu vers Thalia, celle qui avait parlé dès le début du cours au professeur. Anabelle n'avait absolument pas compris son raisonnement. Les femmes seraient possédées par les hommes mais en fait non? Ça lui chamboulait tout et elle décida de ne pas y faire attention, guettant la réponse de Miss Loewy tout en dessinant Zhan à present à côté du fléreur.
Dernière modification par Anabelle Franck le 28 janv. 2019, 07:14, modifié 1 fois.

Absence totale pour une durée indéterminée
∆Troisième année rp et devoir Acolyte fromagovore d'Eileen
"ce ne sont pas ceux qui parlent le mieux qui ont les meilleures choses à dire" proverbe chinois

24 janv. 2019, 02:06
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Irene se ratatina sous le regard que la Directrice lui lança. La fillette comprit, le coeur battant à tout rompre, qu'elle ne devait pas tarder à s'installer, autrement elle aurait des ennuis. Presque soulagée, cependant, de n'avoir eu droit qu'à un regard noir, elle se détendit légèrement. Ce qui ne l'empêcha pas, toute oreille ouverte, de sortir en vitesse ses affaires. Après avoir failli renverser son encre sur son rouleau de parchemin neuf, sorti sa jolie plume et en avoir trempé la tête, Irene commença à prendre le cours avec application. 

Apparemment, la petite rousse n'avait pas raté grand chose, mais elle s'efforcerait tout de même de récupérer un cours, du moins si quelqu'un qu'elle connaissait se trouvait dans l'assemblée. Elle n'avait pas le temps d'y songer, d'abord, on se concentre sur le cours. 

-...la peur des Moldus de leur pure et simple stupidité.
La née Moldue se raidit en entendant ces mots. Elle devait bien avouer que les propos anti-moldus de sa professeurs la touchaient en plein coeur... *Devon n'est pas stupide ! Et papa et maman non plus !* Ses doigts se resserrèrent sur sa plume et la pointe se courba sous la pression que la fillette y mettait en écrivant. Pourtant, la fillette ne moufta pas. Elle était trop impressionnée par la noire sorcière et, s'étant déjà fait remarquée, elle n'aurait probablement pas de troisième chance. D'autant qu'on ne savait jamais, peut être que les mots de la professeure avait dépassé ses pensées ? Du moins l'espérait-ce Irene. 

L'annonce de la deuxième partie du cours éveilla tout de même particulièrement la curiosité de la jeune rousse. Elle avait, en primaire, entendu des contes sur Baba Yaga, entendu parlé de Circé et de Médée, les légendes étaient-elles donc vraies ? Quelles étaient les parts de vrai et faux dans ce qu'il se racontait chez les moldus ? Un peu plus enjouée, la fillette fit crisser sa plume, une demie-douzaine de gouttelettes d'encre explosant sur le parchemin. Tant pis. 

Quand furent évoqués les aspect sexistes de la société, immédiatement l'esprit d'Irene se dirigea vers de très vieux contes qu'elle avait entendu plus jeune... Cendrillon, Barbe Bleue, Peau d'âne. Oui, sans conteste cette mentalité avait dû faire des ravages chez les femmes de ces temps là... Elle, en tout cas, ne se voyait pas rester toute la journée à la maison juste à faire le ménage et récurer des marmots. Non, ce qui l'amusait c'était découvrir ! Chercher ! Comprendre ! Elle secoua la tête pour revenir à ce que la professeur disait. 
-ainsi, les mœurs de la société non-magique peuvent facilement pénétrer la communauté magique. 
La fillette n'osa pas lever la main pour interrompre la professeur, mais ajouta, en biais à côté de la phrase qu'elle avait retranscrit avec ses propres mots : 
Et inversement ?
Au pire si elle ne parvenait pas à caser cette question pendant le cours, elle la poserait quand elle irait s'excuser à la fin... Enfin, si elle en avait le courage...

La fillette continua de prendre des notes, mais elle profita du temps où Mrs Loewy écrivait des titres au tableau pour regarder enfin qui étaient les autres oreilles de la salle. Elle repéra des élèves de tout âge et toutes maison. Elle en connaissait quelques uns de vue, ceux de son année, même de nom, la plupart étant des Serdaigle. D'autres lui étaient absolument inconnus. Elle aperçu également Miss Montmort et la fameuse Aelle Bristyle... En frissonnant, la rouquine revécut la scène de l'année précédente, dans la Grande Salle... L'étrange petite fille s'était comportée bien bêtement, au goût d'Irene, et avait été renvoyée. Elle était donc bien revenue ? Vu la fureur bien moins lumineuse que le noir le plus profond de la Directrice de Poudlard lors de cet événement, Irene était étonnée que sa camarade ait encore tous ses membre... Voire la vie sauve tout court. 

Elle s'apprêtait à philosopher avec elle-même sur les conséquences d'une notoriété aussi négative, quand Mrs Loewy se mit à baragouiner un extrait d'un des livres dont elle avait partagé les titres. En premier lieu, Irene fut abasourdie. C'était si alambiqué, qui avait pu avoir la moindre idée de sortir un truc pareil ?! Elle plaignait Aelle, alors interrogée, qui ne semblait pas en mener large, tandis qu'une main frétillait un peu plus loin dans les airs. 

L'Irlandaise se mit à réfléchir, se répéter en boucle la phrase citée, la partitionner... *Bon alors... Le diable induit volontiers le sexe féminin... ça, ça va c'est pas trop compliqué... lequel.. euh... le diable ? ou le sexe féminin ?  est inconstant à raison de sa complexion... de légère croyance, malicieux, impatient et mélancolique pour ne pouvoir commander à ses affections en gros là il dit que la femme c'est le diable ? lequel est inconstant à raison de sa complexion, ça, grossièrement, c'est : les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent... le reste je sais pas jusqu'à et mélancolique pour ne pouvoir commander à ses affections, où là, elles ne réfléchissent pas avant d'agir et se laissent commander par leurs émotions* La fillette souffla un peu, c'était un exercice qui lui semblait difficile, que de décortiquer la tournure alambiquée de la citation. Elle se remit néanmoins en réflexion, elle détestait ne pas comprendre. *et principalement les vieilles débiles, stupides et d’esprit chancelant. Bon là en gros il dit que les femmes âgées sont séniles, folles et complètement... euh bêtes. Du coup si je remets tout ensemble, ça voudrait dire que, pour l'auteur, les femmes seraient plus facilement manipulées, ou attirées, par le diable parce qu'elles seraient  entre autres indécises et émotionnellement trop impliquées et que les vieilles dames seraient folles, séniles et bêtes, ce qui rendrait le diable encore plus vulnérables que les femmes normales ?*
-Stupide, grommela la petite rousse, de manière presque inaudible, du moins le croyait-elle. 

Au même instant, la main frétillante se baissa et la jeune Poufsouffle à qui elle appartenait commença à réfléchir autour du diable et de son genre. Étonnée du point de vue abordé, Irene écouta attentivement la réponse proposée avant de se demander quel était le propos initial... La petite brune avait-elle fait fausse route ? Ou bien était-ce Irene qui n'avait absolument rien compris ? Le regard vert amande se glissa, non sans crainte, vers le bleu glacier de la Professeur. Allait-elle démentir ? Serait-elle prise au dépourvu ? Ou bien allait-elle s'énerver ? Ou s'émerveiller ? Non, ça, la petite Gates ne voyais pas la grande sorcière se mettre à sautiller partout comme un lapin pour saluer un esprit vif. Un demi sourire passa fugacement dans les yeux de la fillette. 

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

24 janv. 2019, 13:22
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Ennis ne fut pas la seule à interroger Clément du regard. Leur voisin de devant, qui n'était autre que Celo, se retourna également tout juste après avoir poussé un soupir à fendre l'âme. Mais pourquoi? Il n'y avait rien de grave dans cette histoire? Mais Ennis ne s'attarda pas et écouta Clément essayer de se justifier sur cette histoire de baiser. Ca la faisait plus rire qu'autre chose et se doutait bien qu'il n'y avait là qu'une jolie extrapolation de la Poufsouffle. Et puis franchement, qui voudrait embrasser quelqu'un? L'irlandaise n'avait pas vraiment de réponse à cette question. Elle aurait bien creusé l'affaire mais le cours débutait et aucun élève ne semblait avoir envie d'être réprimander, surtout par leur directrice.

La réponse que fit Ennis tira un sourire à la femme qui venait leur dispenser son savoir. Etait-ce bien à elle qu'elle avait sourit? En même temps, c'est bien elle qui venait de parler. Mais qu'est ce que cela voulait dire exactement? Un léger mouvement d'épaule lui suffit à passer outre même si cela lui resterait dans un coin du crâne pendant un moment. Elle écouta les camarades qui parlèrent après elle, notant toujours leurs éléments de réponse avec de quoi ajouter les commentaires de leur professeur quand elle en faisait ou ferait. Elle n'excluait pas que cette femme soit capable de revenir plusieurs minutes après sur ce qu'avait dit quelqu'un.

Quand Miss Loewy passa ensuite à l'exposé de son plan, la deuxième année prit un second parchemin et nota consciencieusement les informations qui leurs étaient données. Elle ne voulait pas perdre une miette de ce cours. Elle ne faisait pas vraiment de phrases. Notant des mots et des idées clefs. Pas la peine de reprendre mot à mot. De toute façon, si jamais elle l'avait voulu, jamais elle n'en aurait eu le temps. C'est que la brune avait un sacré débit de parole et les quelques points qui s'écrivaient aux tableau restaient laconiques. Elle termina son exposé par une citation un peu complexe que la Gryffondor parvint à noter dans son intégralité par une chance un peu inouïe. Merci mémoire à court terme. Même en la relisant, la jeune fille de treize ans eut des difficultés à la comprendre.

Elle se retint de se retourner quand Kristen Loewy interrogea la Poufsouffle qui avait été renvoyée l'année passée. Ennis avait cru l'apercevoir dans le train pendant qu'elle cherchait désespérément son actuel voisin. Maintenant, elle avait donc la certitude qu'elle était bien revenu à Poudlard. Concentrée sur ce que dirait l'élève, elle ne vit Celo se retourner qu'au dernier moment, quand il leur posa une question et les regardant de façon insistante. Toujours le regard vissé sur leur directrice et l'oreille tendue vers la réponse que tentait de bafouiller Aelle, Ennis haussa tout juste les épaules en réponse à sa question. La troisième année ne parvient pas à sortir une idée cohérente et c'est une fille de sa maison qui prend le relais et réussit à sortir quelque chose de plutôt clair. L'utilisation de "iel" dérange un peu l'irlandaise. Ça l'a toujours gênée. Le diable est genré au masculin parce qu'il n'existe pas de neutre... Qu'on utilise le masculin et qu'on arrête de se prendre la tête à ménager chèvre et chou. Mais malgré tout, Ennis ne peut qu'approuver. Si les femmes n'était que des êtres contrôlés par un puissance néfaste. Et puis une réflexion lui vint. Elle note ce que vient de dire la deuxième année sur son premier parchemin et y ajoute une ligne. Elle pousse ensuite son papier vers la droite pour montrer cette dernière phrase à Clément:
Encore faudrait-il croire dans l'existence du diable. Ces moldus...

Pour elle, il ne sert à rien d'avoir peur d'une entité fantôme, qui n'existe que chez les moldus. Mais c'est bien parce qu'ils l'ont contextualisé qu'il y a eut toutes ces dérives contre les sorciers et surtout les sorcières - qu'ils le soient réellement ou non d'ailleurs. Elle relu alors la citation deux fois de plus et y comprend à peine plus que précédemment. L'esprit d'une femme serait construit pour le rendre moins stable et plus sujet aux idées retorses? C'est bien ça que ça voulait dire non? Et pas ce que venait de formuler sa camarade de promotion? Elle récupéra alors son parchemin d'idées encore entre Clément et elle pour y noter cette idée avant de lever la main dans le but de poser la question à leur professeur dès qu'elle en aurait reçu l'autorisation:

- "
Est-ce que dans cette phrase, son auteur dit que l'esprit des femmes est moins bien construit? Moins stable? Plus sujet à la ruse? Plus fourbe? Est ce que ça ne veut pas dire que l'auteur à peur des femme?" Bien sûr, ça rejoignait ce qu'ils avaient appris en histoire de la magie et c'est de ses souvenirs de première année que venait sa réflexion.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

24 janv. 2019, 19:05
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Reducio
Jeanie s’était retournée lorsqu’était entrée le professeur d’histoire de la magie. Elle l’avait suivie du regard le temps qu’elle s’installe tout en s’interrogeant sur les raisons de cette intrigante visite. Mais sa curiosité était vite retombée suite aux participation des élèves qui se révélèrent plus intéressantes.

La Gryffondor assista alors aux formulations parfois difficiles des réflexions des étudiants de Poudlard. Avant cela, elle avait été plutôt contente de recueillir l’assentiment tacite de la Poufsouffle quant à son idée sur la supériorité des femmes. Certes, elle n’avait fait qu’écarquiller les yeux, mais cela semblait signifier qu’elle approuvait cette pensée.

Jeanie écoutait donc ses camarades, soupirant quand la réponse était trop longue ou complexe, affichant un air désespéré lorsque les élèves se prenaient trop au sérieux, et restait quelque fois bouche bée quand une réponse intelligente fusait (et qu’elle la comprenait). Bien sûr, Jeanie réprouvait assez vite cet air impressionné. Elle n’aimait pas montrer qu’elle pouvait être admirative (surtout avec Ellanaelle à ses côtés).

Tandis que les élèves développaient leurs réflexions, la jeune fille lança un regard distrait sur le parchemin de sa voisine et n’y vit aucune trace de sa dragée. Elle ne l’avait évidemment pas mangée puisque la Poufsouffle arborait un visage on ne peut plus normal, et tout le monde sait que l’ingestion d’une dragée surprise au vomi ne laisse pas indifférent. Tant pis, la Gryffondor l’aurait une autre fois.

Jeanie reporta alors son attention sur la salle de classe et remarqua que des élèves prenaient des notes sur les propos des participants. Ce qu’ils pouvaient être sérieux… Plutôt que de les imiter, la jeune fille songea à nommer les élèves qui participaient en fonction de leur coupe de cheveux et de les inscrire sur son parchemin. Elle abandonna vite l’idée ; il valait mieux se tenir à carreau pendant le cours de la directrice. Pour se divertir, la Gryffondor promena son regard dans la salle et l'arrêta quelques fois sur les élèves qui n'avaient pas encore pris la parole. Elle fixa notamment une jeune fille à la chevelure rouge qui l’avait observée, avant que le cours n’eût commencé. Jeanie y avait fait moyennement attention sur le moment mais elle se rappela que la petite fille aux cheveux de feu avait lancé un regard plutôt insistant sur la Poufsouffle et la Gryffondor. La petite Catanach finirait bien par savoir pour quelle raison elle avait agi ainsi. Et la perspective d’un nouveau conflit avec la sage enfant aux cheveux noirs la réjouissait d’avance. Ce qu’il était amusant d’enquiquiner les autres ! Surtout quand les autres étaient des enfants aussi exemplaires qu’Ellanaelle.

La jeune fille sortit de ses pensées de diablotin lorsqu’une élève arriva en retard. Jeanie la dévisagea avec mépris avant de s’intéresser à son parchemin. En réalité, la Gryffondor commençait à s’ennuyer. Elle gratta la feuille du bout de son ongle. Il n'y eut que la participation d'un Poufsouffle sur les sorcières au nez crochu qui lui arracha un faible sourire. Néanmoins, les élèves qui avaient eu le courage de prendre la parole avaient tous formulé des choses intéressantes. La directrice le souligna quand elle reprit la parole.


Lorsque Jeanie entendit la voix de la directrice, elle releva aussitôt la tête et but les paroles de la femme vêtue de noir.

« Je crains de vous décevoir, mais il n’y aura pas de cours intitulé Les hommes et la magie dans le monde, puisque c’est un sujet qui comporte bien moins d’intérêt. »

A ces mots, Jeanie donna un petit coup de coude à la Poufsouffle et lui glissa fièrement :

« Tu vois, qu'est-ce que je te disais ? »

Lorsque la directrice procéda à une énumération de grandes sorcières, Jeanie entreprit de les écrire un peu partout sur son parchemin. Il n'allait pas être évident à relire mais la jeune fille aimait bien faire des choses... conceptuelles. Elle ajouta une petite fleur au-dessus de l'intitulé du cours, considérant que la feuille manquait de dessins, et poursuivit sa prise de notes. La leçon se révélait intéressante et, contre toute attente, Jeanie se mit à développer une certaine curiosité pour ces problèmes de société et maux historiques. Elle ne comprenait et ne comprendrait certainement pas tout, à seulement onze ans, mais la soif de connaissance n’est en aucun cas négligeable ; la curiosité n’appauvrit jamais l’esprit disait Keir. La petite Gryffondor s’empressa d’écrire les trois titres reproduits sur le tableau et se promit de demander à Morgad de lui en parler davantage après les cours. Elle ne reposa sa plume que lorsque l’enseignante cita un étrange texte. Jeanie prit alors une mine dégoûtée. Comment ça le diable s’introduit dans le sexe féminin ? Et puis ça voulait dire quoi « inconstant » et « complexion » ? Diable (justement), la directrice était déterminée à interroger quelqu’un. Lorsque retentit la malheureuse phrase : « J’aimerais savoir ce que vous pensez de… cela... », Jeanie s’enfonça dans son siège et soupira vite de soulagement quand elle n’entendit pas son nom. Ses yeux cherchèrent alors la victime et tombèrent vite sur une élève qui avait levé la tête en direction de la directrice.

La Gryffondor aurait sans doute ricané en entendant le « Je… J’sais pas... » désespéré de sa camarade, si elle n’avait pas risqué de se faire interroger ensuite. « Puisque cela vous amuse, répondez à sa place ! » Jeanie connaissait cette technique sournoise, elle y avait eu droit tant de fois. Alors la jeune fille garda tout son sérieux malgré la moquerie bien présente au bord de ses lèvres. Elle dut se retenir de souffler une plaisanterie à sa camarade lorsque la proie se débattit : « Je… Je crois que ça veut dire… que ne pas savoir... ». Jeanie lança un regard désespéré à la directrice ; quand allait-elle l’achever ? La situation empira lorsque l’étrange élève qui avait parlé de "connaissance" prit soudainement la parole. La Gryffondor assista alors à un merveilleux spectacle fait de mots confus et de gestes étranges. Était-elle sous le joug de l’imperium ? Contre quoi luttait-elle enfin ? Que se passait-il en ce moment même ? Jeanie lança un regard presque effrayé à Ellanaelle.

La fin de son propos devenait déjà plus intelligible pour Jeanie mais elle prit un air interloqué lorsqu’elle entendit : "Vous ne croyez pas que tous les esprits sont particulièrement complexes ?" Pourquoi cette enfant interrogeait-elle ainsi la directrice ? Le cours devenait plus inquiétant qu’intéressant et la curiosité pour la magie du monde se transforma petit à petit en curiosité pour les deux protagonistes qui avaient agi de façon si déconcertante.

Une élève de Gryffondor vint rétablir l’ordre dans l’esprit de Jeanie lorsqu’elle prit la parole sur le sujet. La jeune fille comprit enfin l’idée et, partant du postulat qu’elle était bonne, l’écrivit soigneusement sur son parchemin sans attendre la réponse de la directrice. Une fois que cela fut fait, la Gryffondor se retourna pour dévisager l’enfant aux cheveux bruns et lui adressa un sourire dédaigneux. Tenant à la féliciter pour cette curieuse prestation qui l’avait à la fois amusée et inquiétée, elle dessina un « Bravo ! », bien articulé et évident à lire sur ses lèvres avant de se retourner en secouant la tête.

Insupportablement vôtre, J.
Deuxième année RP en 2044-2045

25 janv. 2019, 22:04
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Eider confirma les soupçons de Vanellia, elle n'avait aucune idée de ce que Thalia lui voulait et elle ne se connaissaient absolument pas. C'était assez étrange. La jeune fille haussa donc les épaules nonchalamment en signe d’indifférence totale.

- Thalia murmura la fillette envers sa complice pour l'informer du prénom de leur impertinente voisine.

Le cours se poursuivit, et Vanellia était dépitée de voir Eider aussi assidue. Sa collègue Serpentard prenait des notes et semblait captivée par ce début de cours. Vanellia, elle, profitait des différentes interventions de ses camarades pour faire un tour d'horizon de la salle. Elle n'avait pas pris le temps à son arrivée de remarquer qui que ce soit, trop stressée de trouver une place avec son amie Eider. Son regard se stoppa net sur Drian. D'ailleurs, son frère Rey était à ses côtés. Elle ne put s'empêcher de les regarder fixement.

Eider la sortit de ses pensées en lui posant une question abracadabrante. *Hein?* Transcendance des Sens? Quoi? Cela n'avait vraiment ni queue ni tête pour Vanellia, et elle ne put répondre à sa camarade qu'avec des yeux vides et une moue désolée. Heureusement, c'est ce moment que choisit une retardataire pour faire son entrée, évitant à Vanellia de paraître plus stupide qu'elle ne l'était. Le regard glacial que jeta la directrice à l'égard de la pauvre Serdaigle fit frissonner Vanellia. Elle préférait ne pas se faire remarquer: tout plutôt que de subir un de ces regards là...

Thalia avait sans doute entendu les deux fillettes chuchoter, car elle ne tarda pas à s'adresser à Eider, d'une façon si condescendante que Vanellia se pencha pour pouvoir la regarder droit dans les yeux. Son regard était devenu électrique. *Mais pour qui elle se prend?*

- Tu te crois maline Thalia? T'es peut-être plus stupide que nous alors! puis Vanellia la toisa du regard avant de feinter de l'ignorer complètement.

- Une vraie peste souffla Vanellia à Eider en ricanant afin de clore définitivement le sujet.

Puis, finalement, elle trempa sa plume dans l'encrier et commença à griffonner quelques mots, comme si elle était soudainement intéressée par ce qu'avaient dit les autres élèves et souhaitait prendre des notes pour ne rien oublier. Une fois ces mots inscrits sur le papier, elle donna un léger coup de coude à Eider pour l'inciter à lire ses lettres manuscrites. "Il faudra absolument que je te parle de ces deux garçons!" Elle avait ensuite dessiné une flèche pointant dans la direction de Rey et Drian, mais n'était pas vraiment sûre qu'Eider puisse bien comprendre. Au pire, elles en discuteraient plus tard.

Vanellia reporta son attention sur le cours et les propos de la directrice. Elle ne put s'empêcher de sourire malicieusement quand cette dernière précisa qu'il n'y aurait pas de leçon spécifique sur les hommes et la magie dans le monde. La jeune fille tiqua légèrement quand la sorcière ajouta l'adjectif "stupide" au nom "moldu". Elle fronça les sourcils, et repartit dans ses pensées. Étaient-ils stupides? Elle en avait connu des stupides, c'est vrai, mais des sorciers aussi. Lorsque la craie s'agita sur le tableau, Vanellia se contenta de recopier les titres sur son parchemin. Elle ne comptait pas en écrire beaucoup plus de toute façon, au pire, elle emprunterait les notes d'Eider pour faire ses devoirs.

Puis, la craie écrivit des mots incompréhensibles selon Vanellia, qui la firent froncer du nez pour se concentrer et déchiffrer les inscriptions. C'était les références d'un ouvrage dont Miss Loewy ne tarda pas à citer un passage. Vanellia fixait maintenant la puissante sorcière avec des yeux ronds comme des billes. *J'ai rien compris!* Puis un silence de mort s'installa lorsqu'elle désigna une Poufsouffle pour l'inciter à donner son avis. Vanellia déglutit, soudainement emplie de compassion. Elle se ratatina sur sa chaise, incapable elle aussi de détourner son regard de la Poufsouffle qu'elle n'eut aucun mal à reconnaître: c'était celle qui s'était faite renvoyer l'année dernière! Finalement, la pauvre fille s'effondre et bégaye une phrase en suspens. Vanellia se tord la bouche d'un air désolé, elle ne la connait pas, mais elle ne souhaite cette situation à quiconque.

Vanellia voit Thalia s'agiter, lever le bras, le reposer. Mais que fait-elle? Elle va attirer l'attention sur elles et ça, Vanellia ne le veut pas. La jeune fille commence à vraiment ne plus l'aimer cette brune désagréable... Elle balbutie des paroles elle aussi, peut-être tente-t-elle un sauvetage? Mais elle risque fort de se noyer... Vanellia ne l'écoute pas, trop en colère contre elle, elle se contente de la regarder d'un air sévère s'empêtrer dans ses mots. Enfin, une Gryffondor prit la parole à son tour, plus posée et réfléchie, sa réponse était plus concise, ce qui ne déplut pas à la Verte et Argent, d'autant plus que les regards se détournaient de là où elle se trouvait.

Vanellia profita de cette diversion pour glisser quelques mots à sa camarade Eider.

- Dis, tu crois que des aurors en herbe comme nous pourraient percer les sombres mystères de notre Directrice? Vanellia ajouta à ses propos un clin d'oeil et un large sourire à son amie. Elle sentait que leur jeu de rôle allait bientôt prendre une toute autre dimension.

Serpentard - 4ème année RP

27 janv. 2019, 02:34
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Sur sa feuille de parchemin, Elian gribouilla les mêmes titres qui apparaissaient au tableau. S'il avait dû prononcer les noms des sorcières citées, il aurait probablement fait une erreur à chaque syllabe, alors il observa Kristen Loewy avec une expression admirative. Puis son visage satisfait se tourna vers celui bien moins satisfait de Solal. Qu'est-ce qu'il lui arrivait, à le regarder avec ces yeux-là ? C'était assez intimidant, alors il se contenta de reprendre le fil du cours en essayant d'oublier l'effet que son ami lui faisait lorsqu'il le fixait - même si ce dernier ne cherchait, en réalité, qu'à le maudire de l'avoir traîné dans cette matière facultative. Il lui était très difficile d'imaginer des sorcières ne maîtrisant que des Tergeo ou ne remplissant leurs marmites que d'aliments. En réponse au fait que l'Histoire retenait plus facilement les femmes qui s'intégraient dans l'histoire des hommes, Elian écrivit : "L'Histoire possède des capacités de mémorisation." Ce n'était pas tout à fait faux, mais peut-être hors-sujet dans le contexte du cours. Enfin, à l'entente des pratiques poussées réalisées à l'encontre des femmes désignées comme étant infertiles, le Poufsouffle resta sur sa faim avec l'exemple de la boue étalée sur le ventre. Même pour lui, c'était complètement absurde.

Il avait fini par prendre en note tout le tableau, avec la référence du livre que citait à présent leur directrice - Elian n'avait encore une fois pas tout compris, mais saisissait l'essence du message : ce n'était pas des paroles très gentilles à l'encontre des femmes. Interrogée, Aelle Bristyle, une grande de sa maison qui faisait parler d'elle (peut-être en bien ou peut-être en mal, Elian n'écoutait pas les rumeurs si elles n'avaient pas de fondements), produisit une réponse assez courte : elle ne savait pas. Le blaireautin regarda dans sa direction avec des yeux ronds, il n'aurait pas apprécié d'être ainsi poussé à participer sans en avoir émis le souhait... Alors une vague d'empathie le submergea, et il voulut lui dire que ce n'était pas grave de ne pas savoir, que ça lui arrivait même souvent au quotidien et que même si cela pouvait désespérer beaucoup de gens, il fallait se contenter d'essayer de retenir les informations pour savoir la prochaine fois - ce qui n'était pas une mince affaire. Une autre élève de Poufsouffle leva la main pour produire une réponse un peu plus développée. Mais cette réponse posait aussi beaucoup de questions, beaucoup trop pour Elian qui perdit le fil et fixa le dessin nouvellement apparu sur le parchemin de Solal. Depuis quand cette sorcière au nez crochu figurait-elle sous le gros pingouin moustachu ? Il pouffa de rire silencieusement en se dissimulant derrière une main et désignant le dessin de l'autre, ignorant qui des deux Serdaigle, Solal ou Ivy, était le responsable. De la peur d'être surpris en train de faire autre chose que d'écouter les interventions de ses camarades, naquit une nouvelle attention à l'égard du cours, bientôt dérangée par des discussions juste derrière son dos, au dernier rang de l'arc de cercle.

Elian se retourna pour connaître les fautives et surprit Vanellia Chronos se désigner, elle et sa copine de table, Eider Dawkins, comme des "aurors en herbe prêtes à percer les mystères de Kristen Loewy". Il leur adressa un vague sourire avant de reprendre position sur sa chaise. Puis donna un coup de coude à Solal.
« On va avoir de la concurrence sur l'affaire de la mage noire », murmura-t-il, enchanté. Il indiqua d'un signe de tête derrière lui leurs deux camarades de promotion.

Septième année en RP - Avatar : chouravé à Herminie Peers-chou
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On a tendance à s'assimiler des choses et à les restituer en croyant que c'est de soi alors que c'est d'un autre. – Hergé

27 janv. 2019, 22:29
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Mille excuse pour ce retard qui fait peut-être perdre votre temps Miss.

Léo fut ravi d'apprendre que Miss Holloway gagné autant que Mr Charleston par mois, et, de nouveau assis, il commença à griffonner sur son carnet des notes à propos du sujet du jour. La directrice interrogea alors Aelle Brystille. Quoi ? Cette traître était de retour ? Même si Léo ne s'était pas vraiment intéressé au concours qui avais animé l'école, il considéré Brystille comme une traître à Poudlard, l'infâme tâche de l'école. Sa réponse était inaudible presque stupide. 


Le diable induit volontiers le sexe féminin, lequel est inconstant à raison de sa complexion, de légère croyance, malicieux, impatient et mélancolique pour ne pouvoir commander à ses affections : et principalement les vieilles débiles, stupides et d’esprit chancelant. 

 

Inscrivit Léo tandis que la Directrice parlait. Il ne savait pas vraiment quoi en penser... c'était tout d'abord assez difficile à comprendre. Plus il y réfléchissait plus il comprenait. En gros, c'était le diable qui avait donné un sois disant esprit de curiosité touche à tout à la femme.. comme avec la malheureuse Pandore et sa boîte.. ou Ève et sa pomme. Et aussi donc, les vieilles femmes sont stupides et presque perdues mentalement ce qui fait chanceler le diable lui même. 

C'était en effet débile, comme l'avait chuchoté une jeune fille de Serdaigle, Irene Gates dans ses souvenirs.

Il soupira et continua d'écrire pour écouter la suite du cours.

Responsable des Nouveaux Arrivants de Serdaigle. -Léo S(Z)olem
Le Mentorat du Tonnerre avec les deux Canards chez les Aigles... Daffy et Donald Duck, toujours présent pour les gaffes !

28 janv. 2019, 15:38
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Après que les dernières voix des élèves qui désiraient répondre à la question formulée par Kristen Loewy se furent éteintes, la directrice de l'établissement se mit à reprendre ce que certains des élèves avaient dit, comme pour valider auprès de tout le monde la véracité de leurs propos. Le garçon ne put s'empêcher de froncer les sourcils lorsque la femme expliqua qu'il n'y aurait pas de cours sur Les hommes et la magie dans le monde car le sujet n'avait pas vraiment d'intérêt. Et pourquoi ce n'était pas intéressant ? L’ego du garçon venait d'en prendre un coup et si ces mots n'avaient pas été prononcés par un enseignant, son sang-chaud l'aurait sans doute rattrapé en faisant sortir une réplique cinglante de ses lèvres. Clément préféra se contenter de regarder le professeur Loewy d'un regard semi-noir et serra plus fort la plume qu'il tenait entre ses mains. Sous la frustration, les mots qu'il écrivait sur son parchemin étaient beaucoup plus bruts qu'à son ordinaire. Il s'avéra que le cours allait en partie traiter des chasses aux sorcières durant le Moyen-Âge. Mais... c'était déjà au programme des cours d'Histoire de la Magie des Deuxième Année. Allaient-ils avoir le même cours ? Finalement, la directrice cita de nombreux noms de sorcières célèbres dans l'Histoire et Clément essaya de noter du mieux qu'il pouvait les noms de ces femmes bien qu'il ne connaissait pas l'orthographe correcte. Circé, Médée, Ciméta, Marie Lavo... Etant rapidement décourager par ces noms dont il savait pertinemment qu'il les orthographiait mal, le garçon posa sa plume en espérant que sa meilleure amie aurait plus de chances.

Tandis que la directrice finissait sa liste de sorcières célèbres, le Gryffondor jeta un regard dans la salle pour y découvrir des têtes connues. Il n'avait pas vraiment fait attention, mais la salle était bondée de monde. Au fond de la classe, se trouvait Eider Dawkins, ce qui intrigua Clément : ce n'était pas le genre de la fillette de se mettre au fond de la classe. Non très loin, il aperçut Anabelle Franck, une fille de Gryffondor de la même année que lui avec qui il avait déjà pu échanger depuis son arrivée à Poudlard et une autre fille de sa maison, Jeanie, dont il ne connaissait pas le prénom mais avait déjà croisé en salle commune.

Finissant enfin son préambule sur le cours, Kristen Loewy demanda alors à une élève de Poufsouffle de lui dire ce qu'elle comprenait d'une citation. À Poudlard, Aëlle Bristyle était connue pour avoir infligé une sacré honte l'année dernière à l'école durant le tournoi avec les chinois. Pourquoi le professeur Loewy l'interrogeait-elle ? Le méritait-elle après ce qu'elle a fait l'année dernière ? Et comme pour confirmer les réticences du garçon, la fillette de Poufsouffle était incapable de rebondir sur la citation du professeur Loewy. Un regard amusé parcourut le visage du Gryffondor tandis qu'un deuxième mot vint se glisser sous ses yeux, cette fois-ci venant d'Ennis. "Encore faudrait-il croire dans l'existence du diable. Ces moldus...". Oui, elle avait raison. Clément pensait qu'il fallait vraiment être stupide pour croire en l'existence d'une entité diabolique qui soit disant nous pousserait à agir mal. Opinant de la tête pour signifier à son amie qu'il était d'accord, il finit par écouter sa réponse au professeur et ne pouvait être que d'accord avec elle. Levant à son tour la main pour se faire interroger par la directrice, Clément finit par dire :

- « À cette époque-là, les hommes religieux avaient vraiment peur que les femmes deviennent indépendantes des hommes. Afin de les garder sous leur emprise, ils ont véhiculé l'idée que la femme était plus facilement soumise à la tentation, à des démons, et qu'elle avait besoin d'un homme pour rester dans le droit chemin. Quand l'auteur dit "principalement les vieilles débiles...", il parle des veuves qui n'étaient donc plus sous la tutelle de leurs maris, mais il aurait très bien pu parler des autres femmes célibataires ! »

Clément Downing | 3ème année
"Le succès ne s'explique pas, l'échec ne s'excuse pas." N. Bonaparte

29 janv. 2019, 12:52
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
La réaction était restée muette. Un simple regard avait réussi à exprimer tout ce qu'elle pensait. Un élève, qui plus est en retard, ne devait très certainement pas mériter une quelconque considération. Eider n'en était que plus admirative. Elle aussi voulait que son regard ait cette puissance. D'ailleurs, celui de Vanellia n'avait rien su exprimer, excepté de l'incompréhension, concernant cette question de transcendance des sens. Malheureusement la voisine d'Eider, Thalia, ne trouva rien de mieux à faire de que lui cracher des mots au visage. Au grand soulagement de la fillette, les yeux de son amie reprirent vie, s'illuminant d'une lueur vive. La tension entre elles était palpable. Cette fille avait de la chance qu'elles soient en cours, sinon la réaction de la jeune Dawkins aurait pu être bien différente :

- Tant mieux si ça t'fait plaisir de l'penser. Comme à l'accoutumé dans ce genre de situation, son ton était sec et cinglant. Pour qui se prenait-elle ? Il était tout aussi malpoli de parler à haute voix lorsqu'un enseignant faisait cours. Parler à son insu et puis quoi encore ? Si Eider n'avait pas voulu être entendue, elle aurait écrit sa question sur un bout de papier pour Vanellia, tout simplement.
Une peste. Sa camarade avait vu juste en la qualifiant ainsi.


Alors qu'elle prenait soin de prendre en note les explications de la directrice, Eider reçut un petit coup de coude. La fillette souleva la plume de son parchemin et regarda ce que lui montrait Vanellia. *J'espère que c'est pas à propos de l'autre.* Il n'était pas question de Thalia mais de deux garçons. Eider ne savait pas ce qui était le pire entre les deux. La fillette ne comprit pas grand chose. Son amie s'intéressait à eux ? Elle ne lui en avait jamais parlé pourtant. Elles devaient avoir une discussion le plus vite possible. Comment Vanellia pouvait s'intéresser aux garçons ? Eider tenta de suivre la fameuse flèche tracée sur le parchemin mais elle ne parvint pas à savoir précisément de quels garçons il s'agissait. La petite brune regarda sa voisine et articula un "ok" insonore tout en faisant de petits hochements de tête.

Plus les différents éléments s'inscrivaient au tableau et plus Eider se demandait s'ils allaient tout voir aujourd'hui ou si ce programme allait s'étaler sur plusieurs jours. Ça paraissait affreusement dense.
Ses lettres prenaient forme sur le parchemin au fur et à mesure que leur directrice parlait. Il y avait énormément d'informations et ce n'était vraiment pas facile de suivre. Surtout avec ces noms propres compliqués, ceux chinois en particulier. A la fin de son explication, l'enseignante donna les références d'un livre qu'Eider s'empressa de noter - avec un peu de chance elle pourrait l'emprunter à la bibliothèque - et termina sur la lecture d'un passage. La tête baissée, la fillette se concentrait pour ne pas en perdre une miette. Lorsque Miss Loewy interrogea une élève, Eider releva la tête, surprise.
*Ça s'arrête là ?* Mais qu'est-ce que ce truc pouvait bien vouloir dire... Elle regretta de ne pas avoir pris en note la citation. Elle aurait pu la relire pour essayer d'en comprendre le sens.

Les premiers mots qu'Aelle avait prononcés rassurèrent quelque peu Eider, elle n'était pas la seule à être perdue. A côté d'elle, Thalia s'excitait sur sa chaise. Quel parle bon sang mais qu'elle arrête de gesticuler comme un ver de terre. Tout ce qui lui importait était d'attirer l'attention de leur directrice apparemment. Ce n'était peut-être pas très judicieux. Mais qu'est-ce qu'Eider espérait venant de sa part après tout ?
Ennis et Clément prirent à leur tour la parole pour exprimer leur opinion et c'était beaucoup plus compréhensible que ces histoires de "iel".
Pendant ces interventions, Vanellia glissa quelques mots concernant la reprise en service de Miss B et Pérel. Un léger sourire se dessina sur le visage de la fillette. L'évocation de ces deux aurors lui rappelait de merveilleux souvenirs.


- Qui sait, on a peut-être reçu un hibou du Ministère. chuchota-t-elle sur un ton énigmatique. A ce moment précis, un élève de Poufsouffle installé devant elles se retourna pour leur adresser un sourire. Eider profita de cette réaction pour ajouter à son amie en désignant le garçon : Attention, on nous espionne.

Eider reporta une nouvelle fois son attention sur son parchemin et sur les notes qu'elle avait prises. Ses yeux se fixèrent sur la référence du livre. Même le titre de l'ouvrage elle ne l'avait pas compris. Rester dans l'ignorance n'était peut-être pas le meilleur moyen pour elle de suivre ce qui continuerait à se dire. Elle attendit alors que les élèves cessent d'intervenir pour lever la main à son tour. Lorsque Miss Loewy l'interrogea, elle demanda :

- Euh... j'ai pas compris le mot, Eider marqua une petite pause pour relire ce qu'elle avait écrit et articula en insistant sur chaque syllabe, dé-mo-no-ma-nie. Ah et aussi le mot complexion.

Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. HeyDe(a)r
7ème année Rp, Frigidaires, DuoDeGéniaux, #1c5e35
Marraine du prodigieux et merveilleux Rey S. !

01 févr. 2019, 10:53
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Aliosus était très partagé en ce début de cours. Il n'avait pas du tout apprécié les saillies de la Directrice sur l'absence d’intérêt d'un sujet sur les hommes et la magie. Était-ce de l'humour ? Il n'en savait rien, mais se voir dire que l'on a peu d'intérêt, en tant que garçon de onze ans, c'était difficile à encaisser, surtout de la part de la plus grande figure d'autorité qu'il avait jamais rencontré. 
D'un autre côté, il essayait de faire fi de cette première impression qui lui avait fait de la peine pour se concentrer sur la suite. Le jeune Serpentard nota intérieurement que la directrice ne semblait apprécier ni les hommes, ni les moldus, quant à la combinaison des deux...  Sa plume essayait tant bien que mal de suivre les paroles de miss Loewy, l'énonciation des noms de grandes sorcières historiques lui plu beaucoup, c'était pour ça qu'il était là, pour apprendre des faits et non pas pour se faire rabaisser.

Hélas, non seulement le cours continua sur des considérations générales sur le sexisme chez les moldus comme chez les sorciers, mais pire encore, lorsque l'inquiétante directrice aborda le Malleus Maleficarum, ses craintes se réalisèrent : le niveau du cours était loin d'être aussi abordable que ses cours de première année, il était complètement perdu par l'extrait qu'elle venait de lire et remercia le ciel de ne pas être la personne interrogée. L'élève en question s'effondra complètement, comme si toute la misère du monde était coincé en travers de sa gorge, c'était pénible à voir, même sans être très empathique Aliosus se sentait dérangé de la voir si mal à l'aise. Il y avait quelque chose qui clochait, cette Aelle semblait bien trop en détresse par rapport à la situation. 

Une autre Poufsouffle essaya plus ou moins, mais plus moins que plus, de voler à son secours, mais ce fut un coup d'épée dans l'eau. Il n'y comprenait rien, qui était ce Yelle dont elle parlait ? Ses phrases hachées et incohérentes semblaient juste s'être échappées de son cerveau sous l'impérieuse nécessité qu'elle avait du ressentir d'intervenir. 
Une Poufsouffle en somme, pensa Aliosus. 

Heureusement quelqu'un, un Serdaigle ? Aliosus n'arriva pas à le distinguer et ne voulu pas se faire remarquer en se retournant, les sorti enfin du marasme en donnant un avis un tant soit peu formulé et Eider, louée soit-elle, osa poser une question sur le vocabulaire plus qu'obscur qui venait d'être utilisé. 

Il soupira.
Aliosus mon vieux, tu vas y arriver, c'est seulement un cours un peu plus compliqué, concentre toi sur l'essentiel, pas sur les détails. 
Il nota,
Moyen-Age : vision de la femme sujette au Diable, plus que les hommes. Malleus Mallificarum. 

6ème année