9 avril 2045
Troisième année
@Noah Hilton

Il était sept heure du matin quand Elfie se réveilla. Elle se réveilla d’une très mauvaise nuit. D’une nuit tourmentée. Elle ne s’était toujours pas remis de ce que lui avait appris son demi-frère la veille. Elle ne savait pas quoi faire maintenant.

La troisième année avait besoin de se lâcher, elle avait besoin d’évacuer tous ses sentiments qu’elle gardait en elle depuis quelques jours. Elle avait besoin de pleurer, ce qui l’aiderais à ce sentir mieux.

Le prix est que Elfie ne voulait pas montrer ses sentiments devant les autres, surtout quand elle en avait trop d’un coup. Trop d’émotions à cacher, Elfie préférait cacher tous cela au fond d’elle tout au fond, la où personne ne pourrait venir dénicher.

Mais des fois, pour ne pas risquer d’exploser, on devait lâcher. Il était donc sept heure du matin quand la gryffondor décida de s’isoler de ses camarades. À cette heure, pendant les vacances, peu de personnes étaient levés ce qui signifiait que peu de personnes iraient lui demander ce qu’elle faisait.

Elfie ne savait pas trop où aller, où trouver un endroit où elle pourrait être seule. Elle avait pensé à la salle sur demande ou encore au toilette abandonné mais il y avait toujours une ou deux personnes qui traînaient par la.
Elfie déambulait encore quand elle passa devant une salle de cours. La porte était fermée mais d’un Alohomora, elle s’ouvrît très rapidement.

La salle était vide et personne aurait l’idée de venir ici en ce jour de vacances. Elfie referma la porte derrière elle, pour ne pas être trop voyante. Elle alla s’installer tout au fond, dans un coin de la pièce derrière des tables.

*personne ne me trouvera ici*

Elfie se mit à penser et des gouttes se mirent à couler sur ses joues. Quelques petites jusqu’à ce qu’elle se mit à pleurer entièrement. Ça lui faisait du bien et elle n’avait pas envie d’arrêter.
Elle pleurait toutes les larmes qu’elle avait garder au fond elle. Elle se vidait peu à peu.

Mais peu de temps après, elle entendit la porte. Si il y avait quelqu’un, il allait la voir dans cet état. Elle s’essuya les yeux et les joues avec sa robe et referma son esprit comme elle avait l’habitude de faire.

Le bruit se faisait de plus pressant contre la fenêtre et Noah fut forcé d’ouvrir les yeux bien qu’il soit encore tôt et que son lit soit confortable. Personne dans son dortoir ne semblait l’entendre et il décida de se lever. Il me mit que peu de temps à trouver la source de ce bruit, cela provenait d’un vieux scrutoscope certainement défectueux. Il tournait sur lui même en émettant un petit bruit sourd. D’un rapide coup de main, le Serpentard fit taire l’objet. Il regarda sa montre, elle indiquait 6h40. Il était encore très tôt mais il était désormais réveillé et ne ressentait plus la fatigue. Il s’habilla rapidement et sorti du dortoir.

De mauvais humeur, l’adolescent traversa la salle commune d’un pas assuré sans prendre le temps de s’attarder sur les personnes présentes dans cette salle. Il se retrouva très vite dans les couloirs sans savoir où il voulait aller. La Grande Salle n’était pas encore ouverte et il ne voulait pas aller dehors, il faisait trop froid et le couvre feu n’était pas encore levé. Il décida de déambuler dans les couloirs en espérant tomber sur un élève.

Sur son passage il entendait certains tableaux se plaindre des élèves qui ne respectaient pas les règles et lui disaient qu’ils allaient prévenir la directrice. Noah fit mine de ne pas les entendre er continúa son chemin. Après quelques minutes, un nouveau bruit attira son attention, ce n’était pas le bruit des tableaux, cela ressemblait à des pleurs. Le Serpentard hésita quelques secondes, il ne savait pas s’il avait envie de rentré dans cette pièce. Alors qu’il allait passer son chemin, un nouveau sanglot se fit entendre et il ne put s’empêcher d’entrer dans la salle de cours vide.

Presque vide en réalité, une jeune fille était dans la salle, seule. Noah la détailla rapidement, elle devait avoir son âge, il était presque sûr d’avoir partagé des cours avec elle. Cependant, ces derniers temps, il n’avait pas été très attentif en classe et ne pouvait en être certain. Sans le vouloir, il poussa la porte et la fit grincer et il eut l’impression que la jeune fille l’entendit et arrêta ses sanglots. Ne pouvant plus faire demi tour, il se rapprocha d’elle et lui demanda:

« Ça ne va pas ? Qu’est ce qu’il t’arrive ? Tu as besoin d’aide pour quelque chose ? »

Noah avait parlé de manière très maladroite mais depuis quelques mois il n’avait pas fait beaucoup d’effort pour se socialiser avec les autres personnes et il semblait avoir perdu l’habitude.

Elfie venait de terminer de sécher ses larmes quand la porte s’ouvrît. Il y avait donc bien quelqu’un derrière la porte. Quelqu’un qui devait sûrement l’avoir entendu parler. Elfie était stréssée par ce fait. Elle ne laisse jamais quelqu’un l’entendre pleurer. Jamais. Elle aurait dû faire plus attention.

La porte était ouverte en grand et la personne dissimulée derrière apparut. C’était un jeune garçon à la robe de Serpentard. Et encore pire pour la gryffone, c’était un camarades de troisième année avec qui elle avait déjà fait des cours. Il ne pouvait pas y avoir pire que quelqu’un qui l’avait déjà vu, qu’y la connaissait déjà.

Elfie ravala discrètement tous ses sanglots au cas où elle devrai parler, si le garçon allait commencer une discussion, chose qu’elle n’avait pas du tout envie. Rien ne lui plairait à ce moment là à par la sensation d’être dans les bras de sa mère en sécurité.d’être à côté de quelqu’un qui l’a toujours protégé. Ou alors d’être seule, à un endroit où personne ne pouvait la trouver.

Malheureusement elle ne pouvait pas fuir, il était dans le passage de la porte. Elle devait rester là en attendant qu’il bouge. Mais il ne comptait pas vraiment faire les actions que Elfie rêvait, car il commença par une première question. Elfie allait devoir répondre mais sans sangloter. Elle n’osait pas regarder le Serpentard dans les yeux et répondit d’une petite voix ferme et sèche:

-J’ai rien. Tu peux le laisser maintenant?

Elfie avait été sévère par le fait qu’elle ne savait pas réagir. Elle voulait se faire le plus petit possible.
Elfie pris donc la décision d’y aller, elle avança vers la porte en courant les cogna l’épaule du garçon, ce qui l’a ralenti...

Maintenant que Noah avait parlé, il ne pouvait plus faire demi tour et sortir de la pièce. D’autant plus qu’une part de lui, il ne savait pas laquelle, souhaitait aider la jeune fille en face de lui. Il se revoyait quelques mois plus tôt en plein désespoir à se demander ce que serait son avenir. La France? L’Angleterre? La famille? Il avait passé des semaines dans un état de doute et plusieurs fois il s’était retrouvé dans des salles vides pour pleurer. Bien qu’il ait souvent subi cela seul, il aurait aimé pouvoir avoir une épaule sur laquelle pleurer même si il ne l’avait pas avouer. C’était certainement pour cela qu’une part de lui souhaiter rester dans cette pièce et aider la jeune fille.

Elle se tourna petit à petit le laissant découvrir pleinement son visage et le blason de Gryffondor sur sa cape. Noah fit rapidement le lien et se rappela enfin avec certitude avoir vu la jeune fille durant l’un de ses cours. Si sa mémoire ne lui jouait pas de tour, elle s’appelait Elfie. La tristesse se lisait sur son visage et principalement dans ses yeux. Le Serpentard ne savait pas ce qu’elle subissait mais cela devait être grave. Sa carapace d’adolescent égal à lui même se fêlait et l’envie de rassurer la jeune fille se faisait plus pesante et il sentit qu’il allait faillir.

C’est alors que la Gryffondor se décida à lui répondre. Elle ne semblait pas vouloir de son aide et était même peu aimable. Noah saura sur cette occasion pour fuir la situation. Il n’allait pas obliger la jeune fille à se confier à lui si elle ne le voulait pas. Cependant, encore une fois, une image fit irruption dans sa tête et il se vit en début d’année. Lui aussi refusait l’aide des autres alors qu’il en aurait eu besoin, il se demandait si elle disait vraiment ce qu’elle désirait réellement. Ne sachant pas quoi faire, il resta sur place sans rien dire. Impatiente, sa camarade se décida et se mit à courir vers la sortie en le bousculant au passage.

Malgré lui et sans savoir à quel moment il avait pris la décision, il se retourna et attrapa in extremis le bras de la jeune fille l’empêchant ainsi de fuir. Devinant qu’il avait peu de temps pour la convaincre il alla droit au but:

«  Je ne vais pas te retenir si vraiment tu ne le veux pas, mais on a le droit de parler, je ne vais pas te juger. Si tu as besoin de sais être une oreille attentive... Elfie!  »

Elfie réussit à dépasser le Serpentard, elle voulait courir loin mais le garçon lui en empêcha. Il pris un pan de sa robe ce qui lui bloquait sa course. Elfie n’essaya pas à se débattre. Elle ne savait pas pourquoi, surment qu’au fond d’elle, tout au fond, une par d’elle espérait qu’il la retienne, espérait pouvoir parler à quelqu’un.

Mais Elfie ne savait pas où elle en était rendu. Elle ne savait plus. Elle avait réussi à dépasser le fait que son père était à Azkaban, en se raccrochant au bêtise. Ou à de la haine. Mais depuis qu’elle savait que son petit frère n’était plus de ce monde, elle avait commencer à aller mal, à s’en vouloir. Maintenant on lui avait dit qu’elle ne pourrait pas aller la voir.

La jeune gryffone était perdu dans ses pensées, en regardant à moitié le garçon de Serpentard et à moitié dans le vide. Elle voulait s’exprimer, pleurer mais rien ne sortait, elle ne voulait pas le montrer.
Le troisième année pour la retenir comme ça et être patient, devait sûrement ressentir quelques choses mais Elfie ne voulait pas, elle ne voulait pas que les gens sachent qu’elle avait mal même si c’était trop tard.

Elfie fut ramener à la réalité par le jeune garçon qui prit la parole. Elle le regarda dans les yeux , quand il lui parlait. Son prénom lui revenait, ils s’appelait Noah, elle en était sur, Noah. Elfie ne savait pas comment autant de douceur pouvait sortir de ce garçon qui ne fichait rien en cours , elle voulait rester prudente mais avec la sincérité et l’assurance à la fois déboussoler qu’il avait, Elfie ne pouvait que lui faire confiance.

C’est pourquoi elle s'assit sur une table, regardant Noah dans les yeux avec une petite larme lui couler sur la joue. Elle se remèmora ce que Noah faisait, en cours , comment c’était possible. Mais elle pensait fort et laissa échapper :

-Noah?

Au moment où adolescent s’empara de la cape de sa camarade, il eut l’impression que celle-ci n’opposa pas de résistance, il se demanda si elle ne se laissait pas retenir. Il n’avait pas besoin d’exercer une force sur son bras pour la retenir et très vite, il n’eut même pas besoin de la retenir. Mais au delà des gestes, ce furent ses mots qui retinrent la jeune fille. Des qu’elle entendit la voix du Serpentard, elle lui fit face, plantant ses yeux dans les siens et l’écouta parler. Elle semblait surprise, comme si elle découvrait son camarade et il mit du temps à comprendre pourquoi elle réagissait ainsi. A l’accoutumé, le garçon était loin de paraître pour une personne se souciant des autres, il semblait réservé ou froid et distant selon certains. Elle ne comprenait sûrement pas pourquoi il l’a retenait et lui disait ses paroles.

Cependant, cela sembla fonctionner, elle oublia l’idée de quitter la salle de classe vide, dit quelques pas et d’un geste rapide s’assit sur la table près de Noah. Elle ne quitta pas du regard le Serpentard et ce dernier remarqua une larme couler le long de sa joue. Elle ouvrit enfin la bouche pour seulement dire son prénom. Elle ne semblait ni énervée, ni vraiment triste en disant son prénom, il n’y décelait que de l’incompréhension. Il avait vu juste, elle ne le reconnaissait pas, lui qui ne calculait personne et ne parlait que peu. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui parlait et l’amenait à se confier à lui.

Noah ne savait pas trop quoi penser, il y trouvait un certain confort à ne pas faire d’effort pour parler aux autres et même à l’heure actuelle, il aurait préféré partir de cette salle et reprendre ce qu’il faisait, soit rien. Malgré tout, il se sentait parfois seul et il comprit en regardant Elfie que ses camarades le voyaient comme un adolescent solitaire et égoïste, était-ce vraiment ce qu’il était ? Il n’y croyait pas vraiment. Il se décida à regarder sa camarade dans les yeux et les larmes de celle ci eurent vite fait de le convaincre. Il décida de se laisser guider par son cœur sans penser aux répercussions que cela pouvait avoir. Il ouvrit la bouche et répondit à la jeune fille:

« Ne soit pas si surprise, je ne suis pas un monstre non plus, moi aussi il m’arrive d’être triste. En plus, on m’a toujours dit qu’en parler pouvait aider à se sentir mieux non ? Si tu as besoin, je peux aussi être quelqu’un à l’écoute, tu veux en parler ? »

Elfie était perdu. Que faisait t’elle la, dans une salle de classe à huit heure du matin à la limite de la crise de nerfs à côté de quelqu’un avec qui elle avait jamais parler, elle ne le savait pas. La troisième année ne savait plus, son état mentale c’était un peu dégradé quand son père à été envoyé à Azkaban, encore plus quand sa mère avait fait une fausse couche, mais de n’a pas pouvoir aller la voir fut un choc assez lourd. Depuis hier, elle n’avait rien fait, depuis sa rencontre avec son demi-frère, il ne s’était rien passé.

Elfie était donc partit dans ses émotions, très loin quand ce jeune garçon l’avait découvert. Elfie avait peur que les gens se moque d’elle si ils la voyaient d’en cet état, alors se fut peut-être une chance que ce soit Noah qui l’entendit, car lui était sincère et avait envie d’aider Elfie.

La gryffondor découvrit une autre façade de Noah. La façade non occupée par l’ombre , la façade douce et intentionné.
C’est pourquoi Elfie avait décidé de lui faire confiance. Elle avait besoin de quelqu’un pour l’aider à ce vider. Quelqu’un qui l’écouterais sans se moquer.

Noah pris la parole. Il voulait bien aider Elfie. Mais elle découvrit en lui un garçon blessé et triste. Elfie pour cacher ses émotions, décidait juste de paraître normal et de se lâcher quand elle était seule alors que lui il était tout aussi triste mais décidait la solitude et l’égoïsme comme remède. Elfie voulait l’aider tout comme lui voulait le faire pour elle. C’est pourquoi Elfie répondit à Noah:

-Je veux bien, je veux bien que tu m’aides mais promet moi une chose, que je t’aide après.

Elfie ne savait pas ce qu’il allait mais elle souffrait de sont côté et ne voulait pas que les autres soit pareil. C’est pourquoi elle ferait le maximum pour lui.

Dés que les mots eurent franchis sa bouche, il regretta d’avoir parler. Il venait de s’exposer devant une fille qu’il ne connaissait presque pas et il se sentait vulnérable. Il espéra qu’elle ne tiendrait pas compte de cela et qu’elle partirait de la salle de cours. Il aurait pu le faire lui même mais il voulait rester droit et fidèle à lui même, il ne partirait pas en courant, ce choix n’était pas une option. Il essaya de comprendre ce que la jeune fille pensait en ce moment mais c’était difficile. Il avait l’impression qu’elle avait mis sa tristesse de côté pour analyser pleinement le comportement de son camarade. Le jeune garçon cru alors qu’elle n’allait pas lui répondre, elle ne semblait pas aussi étonné que la première fois qu’il avait parlé et il s’imagina qu’elle laisserait tombé.

En vain, la jeune fille se décida et ouvrit la bouche. Elle acceptait son aide et une part de Noah était content qu’il puisse aider quelqu’un. Seulement, en contrepartie, elle lui demandait de lui aussi se confier. Comment avait elle su qu’il avait besoin de se confier et qu’il avait besoin d’aide. Il n’avait jamais rien demandé à personne et encore moins à une personne à qui il n’avait jamais parlé. Il failli lui répondre aussitôt qu’il n’avait pas besoin d’aide et partir de la salle, mais encore une fois quelque chose le retint, la Gryffondor semblait sincère et c’était peut être ce dont il avait besoin depuis près de un an. Le jeune garçon était desamparé et ne savait pas quoi répondre à Elfie.

Hésitant, il se mordit la lèvre inférieure et du se concentrer pour ne pas jouer avec ses mains. Lorsqu’il était stressé ou angoissé, il avait tendance à toucher tous ses doigts avec ses pouces mais il ne voulait pas montrer à sa camarade l’état dans lequel il se sentait. Il se décida à relever les yeux et regarder la jeune fille dans les yeux. Il eut la déception de voir qu’elle était tellement sincère et il ne voulait pas se montrer aussi désagréable qu’il l’avait été durant toute cette année. Décidant de ne pas de livrer totalement il lança:

« Qu’est ce qui te fait dire que moi aussi j’ai besoin d’aide?  »

Elfie était embêté, elle ne savait pas pourquoi elle avait dit oui, elle ne savait pas pourquoi elle avait accepté l’aide de ce garçon. Elle ne savait pas pourquoi elle avait décidé de se rapprocher de ce jeune homme qu’elle ne connaissait que de prénom, que de camarades de classe.

Elle ne se confiait jamais d’habitude, jamais. Elle était un peu fermé d’esprit et avait peur que les gens en face d’elle se moque, l’humilie. C’est pourquoi, quand elle n’arrivait plus à gérer ses émotions, elle gardait tout pour elle, jamais au autres, sauf des fois à son demi-frère mais assez rarement.

Mais là elle n’avait pas hésité, elle avait dit oui assez lucidement. Elle ne savait pas si c’était la sincérité que donnait Noah ou le fait qu’il soit doux. Elle ne savait pas, mais ce qui était sur, c’est que Noah avait un truc de plus, qu’elle n’avait pas encore tout à fait découvert.

Noah demanda à Elfie, pourquoi elle pensait qu’il était triste lui aussi, Elfie en était certaine et lui répondit:

-Et bien, ton attitude à te fermer des autres, ta solitude... puis maintenant tu est super sympa, attentionné... , tu caches quelque chose. Et puis tout à l’heure tu m’as dit que tu avais été triste toi aussi, mais je pense que tu l’es toujours.

La troisième année lui avait dit clairement ce qu’elle pensait, tel que c’était dans sa tête. C’était peu être un peu brouillon, mais elle était sure de ce qu’elle avançait.

Le Serpentard sentait sa carapace se fissurer un peu plus et il craignait que les dégâts soient trop importants. Il s’était donné beaucoup de mal depuis le début de l’année pour se détacher des autres élèves et éviter tout contact avec eux. Il avait beaucoup souffert depuis sa dispute avec son père et leur déménagement. Depuis qu’il avait fait décidé de s’exclure de ses camarades, il se sentait mieux et avait l’impression de mettre de côté toute cette souffrance.

La Gryffondor ne pouvait pas le faire céder en quelques mots, ce n’était pas juste, il avait fait beaucoup d’effort et de son point de vue il allait bien, il n’avait de de compte à rendre à personne. Cependant, elle ne voulait pas en rester là et à peine eut il finit de la repousser que celle-ci ouvrit la bouche et répondit.

Elle avait vu juste, il cachait quelque chose. Seuls deux ou trois élèves étaient au courant de sa situation et il avait fait en sorte que personne ne le sache. A l’écouter, elle semblait avoir étudié son comportement ces derniers mois, il ne pensait pas que les autres élèves avaient remarqué sa mise à l’écart. Elle avait bien compris que lui aussi avait été triste et elle l’avait utilisé. Cependant, le Serpentard ne voyait pas ce qu’elle pouvait faire pour l’aider, elle ne risquait pas de pouvoir convaincre sa famille de changer d’avis. Malgré tout, il ouvrit la bouche et répondit:

« Peut être que je cache quelque chose mais de toute façon il n’y a pas de solution à mon problème! C’est comme ça, je l’ai accepté et je vis avec ! Tu veux m’aider comment?  »

Noah avait parlé d’un ton cassant comme à chaque fois que quelqu’un essayait de se rapprocher de lui. Cela avait fonctionné jusque là et il espérait que la Gryffondor réagirait comme tous les autres. Désirant se concentrer sur autre chose il ajouta:

« Il n’y a rien à faire pour mon problème mais le tien semble être récent, ce sera plus facile de s’occuper du tien et pour moi on verra plus tard. C’est la seule promesse que je peux te faire.  »