l'Écossaisse fit de nouveau trembler ça jambe tout en écoutant les deux filles lui répondre, elle était décidément incapable de tenir en place. Elle reprit la parole :

- A vrai dire, je connais Hannah uniquement par le Quidditch, je ne la connais donc pas vraiment, mais en tout cas, de ce que j'ai vu, elle est bienveillante et sympathique, elle a constituait cette équipe avec ceux qui ce sont présentés aux sélections, et sans doute dans le but de remporter la coupe. Il me semble qu'il s'appelle Wilson, ou un truc dans le genre, il était gardien. J'espère que ça ne va pas créer de problème, j'espère que les élèves de Poudlard sont assez mature pour comprendre que le statut de sang n'a rien a voir la dedans.

Clémence se souvint alors que l'élève en question, était bien plus âgé, il aurait dû donc être assez intelligent et mature pour comprendre que cela n'avait rien a voir avec les status de sang des joueurs.

- Et oui je fais partie de l'équipe. Je suis gardienne reprit fièrement la deuxième année.

@Scary Limpson @Alicia Karp super

Assise à la table des Serpentard, du côté du mur, comme d'habitude, tu te demandes si tu vas aller attraper un mal de crâne au match ou non. Tu aimes le Quidditch, mais il y a trop de monde. Et puis, ça monte un peu à la tête des gens, tout ça. Là, tout le monde en parle et tu t'ennuies.

D'un coup, ce Serpentard lance une bombe, comme si c'était un débat normal. Tu sais que Wilson était gardien l'année dernière, mais tu as entendu dire que l'équipe avait beaucoup changé. Tu appréciais beaucoup Hannah, tu ne lui parlais pas souvent mais elle t'était sympathique. Honnêtement, tu ne t'es jamais demandé pourquoi tel ou tel joueur était choisi, mais tu devines que ça n'a rien à voir avec le sang. En tout cas, Poudlard ne laisserait pas passer une chose pareille. Après, tu ne sais pas si le sang influence les compétences ou pas. Ça ne te semble pas illogique. Il n'empêche que ça fait beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Tu entends Lexa, non loin de toi, qui rumine. Sûrement déçue de ne pas être dans l'équipe, elle aussi. Cependant, tu ne réagis pas, de toute façon si tu devais réagir à tout ce qui se disait dans cette salle tu serais bien embêtée.

Rien faire.
C'est tout ce que tu souhaites aujourd'hui.
Pourtant, tu le sais bien trop, des devoirs n'attendent que toi.
Mais heureusement, il y a autre chose pour égayer ton week-end.
La match de Quidditch.
Poufsouffle contre Serpentard.
Les Hel's contre les Crochets d'Argent.
Même si c'est seule que tu iras, soutenir l'équipe de ta maison te semble la moindre chose à faire après avoir ignorer l'existence de ces matchs au début de l'année dernière.

Mais c'est alors que tu entends une voie en provenance de la table des Verts alors que tu passes le pas de la porte de la Grande salle.
Tu ne connais pas le nom du garçon qui affirme ce fait.
*La cap'taine aurait put faire ça ?*
Tu ne l'as connais pas non plus vraiment.
Que croire ?
Bien sûr du doute d'un tel fait mais...
Tu ne connais aucun des deux personnellement alors comme jugé ?

En avançant un peu plus dans la salle, tu passes devant ladite table.
Et là, tu aperçois Malya.
Tu hésites quelques secondes mais ta curiosité est piquée.
Alors, plutôt que de te diriger jusqu'à la table de ta maison, tu te glisses le long du mur à côté de celle des Verts.
Nonchalante, en t'appuyant contre le mur derrière Malya, tu demandes :

- Salut ! T'en penses quoi de c'qu'il vient dire ?

Et bien, cette grande était décidément de bien mauvaise humeur. Était-ce un état permanent ou elle s'était juste levée du mauvais pieds ? C'est quelque chose qu'elle aimerait bien vérifier un jour... Pour rire un peu...

Elle la regardait vraiment d'un mauvais œil alors que Charlotte avait uniquement posé des questions qui ne devaient pas être bien dérangeantes en temps normal. Dans quoi s'embarquait-elle encore ?

Les mots la frappaient mais elle ne voulait pas abandonner. Oh que oui le monde pouvait être tordu, elle n'en doutait pas une seule seconde. Ce qu'elle avait vu... Elle ne voulait pas y penser... C'était pourtant tellement plus simple d'oublier et de vivre sans se prendre la tête en essayant par un petit geste, d'être parfois attentionné avec les autre. Elle rétorqua, son sourire bien moins éclatant :

- Je crois bien avoir vu comment le monde peut être. La Rouge dans la Grande Salle l'autre jour en est un exemple...

Elle en tremblait juste en y pensant. Elle était heureuse qu'elle s'en soit remise.

- Si les gens pouvaient s'aider, est-ce que le monde ne se porterait pas mieux ? Pas comme ces verts qui se tapent dessus...

Précédemment

C'est quelque chose qu'elle aimerait bien vérifier un jour... Pour rire un peu... Ahahah ! Mais qu'elle essaie donc ! (Plume de @Charlotte Dwight)

Sa réponse a le mérite d'attirer sur elle mon regard songeur. C'est vrai qu'elle a déjà connu quelque chose de tordu, cette fille. Il n'y a pas si longtemps, d'ailleurs. Et elle en connaîtra rapidement d'autres, si l'on considère l'urne qui flotte dans la Grande Salle — je me tords la nuque pour la regarder, elle et la limite d'âge qui l'entoure. *Toi aussi t'as quatorze ans passé*, murmure une voix dans mon esprit. Je repousse mes pensées en m'étirant sur la table pour attraper une brioche. Je la dépose dans mon assiette sans y toucher.

« Cette année risque d'être encore plus tordue que les autres, » marmonné-je pour moi.

Un soupir au bord des lèvres je relève la tête pour observer Aodren, là-bas, à la table des Serpents. Il a l'air préoccupé. Comme souvent quand je le regarde, mon coeur se tord d'angoisse ; *et s'il mettait son nom dans l'urne ?*.

Je secoue vaguement la tête pour m'éclaircir les idées, jette un regard du côté de la petite blonde et me force à mordre dans ma brioche.

« Les Verts se tapent pas dessus, dis-je enfin. C'est juste Kingson qui s'imagine des trucs. Ou qui se les imagine peut-être pas d'ailleurs, pour ce que j'en sais. »

Suivant

Ahhh… ok.
C’était elle la nouvelle gardienne.
Elle confirme ce que tu pensais depuis le début.
Cette fille nommée Hannah aurait jamais fait une chose pareille.
Elle, elle est droite. Elle, elle a un cerveau et choisit les gens talentueux.
Comme quoi, tout n’est peut-être pas perdu…
En écho aux paroles de la nouvelle gardienne, tu soupiras.



Pour toi, cela n’a aucun sens.
D’ailleurs, pour qui cela en aurait ?
Qui serait assez stupide pour croire cette idiotie ?



Tu répondis aux deux filles :



Tu fis une pause, puis repris d’un ton plus joyeux :



@Alicia Karp et @Clémence Lowen

Tu distingues une voix. Une voix que tu commences a bien connaître, maintenant. Et cette voix te parle. Elle te dit bonjour. Et te pose une question à laquelle tu n’as pas envie de réfléchir.
La voix de Julie.

Tu ne veux pas la choquer. Tu sais que tout le monde ne pense pas comme toi, et tu ne veux pas en vouloir aux autres. Ils ne savent pas, ce que c’est. Ils n’ont pas vécu ce que tu as vécu, vu ce que tu as vu. Ils ne peuvent pas comprendre. Tu as un sourire en coin, tu les trouves naïfs. Toi, tu sais. Tu détiens ce savoir-là, celui de comprendre qui trahis, en ce monde. Monde cruel. Mais tu vaincras ce monde.

Tu te retournes pour répondre à Julie. Répondre quoi ? Tu ne veux pas lui mentir. Tu vas lui dire la vérité, mais seulement une partie. Voilà.

- J’en pense que c’est bête de faire une histoire pour ça, quoi. J’espère qu’Hannah va bien, Wilson dit vraiment n’importe quoi.

En fait, tu as dit une très grande partie de la vérité. Seulement, tu n’as pas parlé des nés-moldus... Peu importe, après tout. Ce n’est pas le sujet, et tu n’as pas besoin de le lancer.

Post 1-Lexa

Elfie, venait de passer une mauvaise nuit, elle avait rêvé de son père, encore une fois. Il était dur pour un enfant de combler le manque de son paternel. Elfie, n’y arrivait pas. Lors du petit-déjeuner, celle-ci, vint s’assoir à la table où il aurait pus être assis, quelques années auparavant, c’est à dire, à la table des Serpentard. Ce n’était pas la maison d’Elfie, mais elle s’en fichait, là où elle était, cela la rapprochait en quelques sortes de son père.

Elle mangeait à l’écart des autres, certains la dévisageant. Elle s’en fichait, elle n’écoutait pas leurs conversations. Aucune? Une seule lui fit tendre l’oreille. Celle d’un certain Wilson. On aurait été dans un autre contexte, la petite aurait trouvé ça nul, comme comportement, mais dans celui où elle se trouvait, elle ne pouvait s’empêcher de croire ce que le sixième année disait.

La gryffondor, ne regardait pas vraiment les gens qui parlaient, elle écoutait juste. Dans toutes mes ces voix qui se mélangeaient, elle el reconnu une. Elle laissa ses yeux glisser vers sa main, qui s’était déjà abattu sur la joue de la personne qui venait de parler. Une petite Serpentard méprisante.

-Eh toi, tu te la fermes ou je recommence!

En prononçant ces mots, la quatrième année, montra sa main, pour qu’elle soit visible.

@Lexa Queen

Mon intervention avait eu l'effet escompté, mais par la mauvaise personne. La fille bizarre, l'an dernier. Merde. J'espérais ne jamais la croiser, mais elle devait aimer réagir au quart de tour a chacun de mes mots.

Mais étonnamment, elle ne me faisait pas peur ; en tout cas, moins que la dernière fois. Cette fille était juste folle, et sa main sur ma joue ne m'effrayait plus.

Avec un désintérêt évident, je me tournais vers elle, posait mon coude sur la table, et appuyait mon menton dans la paume de ma main.

- Alors quoi ? j'ai même pas l'droit d'parler, c'est ça ? On est pas dans une dictature au Royaume-Uni, sauf si j'ai loupée un truc en deux mois ?

Waw. J'étais fière de moi, je devais l'avouer. Le nombre de fois où j'avais rêvée répondre comme ça à quelqu'un que j'aimais pas était à peu près égal au nombres de Sang-Impurs dans le monde. J'espérais juste que ça le ferais taire, et qu'elle me laisserait manger mon toast tranquillement.

Une Serdaigle plus âgée que toi s'agace à voix haute du fâcheux évènement. Tu n'en fais rien. Les paroles sont comme un élixir que tu consommes avec modération et lorsque *c'est* tu le juges nécessaire. En l’occurrence, les quelques idiots qui se battent au sein même de leur équipe pour une simple place de gardien manquent cruellement d'intérêt à te yeux; tu les ignores.

Cela t'étonne même que cette jeune fille de treize ans n'ait pas compris que ces querelles puériles ne sont que futilités. Exprimer sa lassitude ne fait qu'ajouter de la morosité à ce petit déjeuner. Malgré une partie de toi qui te retient d'ouvrir la bouche — hormis pour mâcher une nouvelle tranche de bacon — tu ne peux t'empêcher de lui glisser:



Rimbaud disait, en son temps: "On est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.". Peut-être évoquait-il cela?

Je pense que c'est une bonne idée. Nous ne disposons pas d'assez d'éléments pour l'évoquer précisément. En tout cas je suis vraiment heureux d'écrire avec toi, belle Plume.