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30 sept. 2019, 19:13
Laissez moi m'en aller.
J’étais perdue, et bien perdue même. Tous les couloirs de ce château se ressemblait à l’exception des tableaux qui parlaient. Entre les escaliers qui bougeait, les tableaux qui parlaient, des fantômes qui se baladaient dans les couloirs, j’avais l’impression d’être tombé au Pays des Cauchemars. C’est comme Alice au pays des Merveilles mais en version cauchemars. Et le rôle de la reine de cœur était tenue par Miss Loemachin. Je n’arrivais pas à retenir son nom mais elle me faisait peur, me terrifiait même. Et cela dès le premier jour quand elle avait posé son regard de corbeau sur moi alors qu’on me coiffait d’un chapeau miteux, qui lui aussi parlait. J’étais vraiment tombé aux pays des Cauchemars, je voulais rentrer à la maison, tout de suite, retrouvé ma jumelle et aller à l’école avec elle.

Alors que je tournais dans un couloir, les larmes aux yeux, je m’aperçus que j’étais déjà passé par là, deux fois même. Je tournais littéralement en rond et je ne pourrais jamais rejoindre ma maison. Encore une aberration totale. Pour entrer à l’intérieur, je dois taper sur des tonneaux en épelant le nom d’une dame que je ne connais pas, Helga Pousfouffle ou un truc du genre. Et si je ne tapais pas bien, je me retrouvais coincée à l’extérieur de ma salle commune, couverte de vinaigre. C’était l’enfer ici, je voulais partir d’ici, tout de suite. M’asseyant sur le sol, en plein milieu du passage d’un couloir désert, je commençais à sangloter en réclamant ma maman, mon papa, ma sœur pour qu’ils viennent me sortir de là. Je promis même au plafond que s’ils venaient, je mangerais pendant deux semaines des brocolis même si je déteste cela. Mais je veux partir d’ici.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily

30 sept. 2019, 23:28
Laissez moi m'en aller.
Octobre 2044
Dans un couloir quelconque
après les cours dans l'après-midi


Déambuler dans les couloirs pour réfléchir, pour penser, ou pour aller d’un point A à un point B. Le bruit des pas de la fillette étaient accompagné de quelques autres. Elle ne voulait pas aller en salle commune de suite. Elle savait qu’elle allait y trouver la chaleur et les rires dont elle avait besoin en ce moment, mais pour l’instant elle voulait un peu de calme. Juste le temps de reposer ses tympans et surtout de laisser son imagination vers d’autres cieux. Et comme souvent en ce moment vers l’Espagne. Comment ça se passait ? Comment allait sa mère, son père, même Buho était devenu source d’inquiétude pour la fillette.

Mais heureusement la rentrée apportait son lot de bonnes nouvelles. Les gens, la famille, Poufsouffle. Quand tout le monde était arrivé en Septembre elle trouvait qu’il y avait trop de monde, trop de bruit… Mais finalement tout était mieux ainsi et elle retrouvait le sourire avec toute cette vie autour d’elle. Son esprit était plus léger alors qu’elle tournait dans un énième couloir. Celui-ci était long et visiblement vide. Elle marchait les mains ans les poches laissant son regard courir sur les pierres et les tableaux.

C’est alors que des sanglots lui arrivèrent aux oreilles. Aliénor s’arrêta un instant avant de pousser un profond soupir. Pourquoi diable quelqu’un pleurait dans ce couloir quand elle avait décidé d’y passer tranquillement ? C’est quand même dingue ça. Fermant les yeux quelques secondes avant d’avancer d’un pas égal à celui auparavant, elle observait autour d’elle jusqu’à voir un peu plus loin, une fille assise par terre. Elle plissa les yeux pour essayer de deviner son identité et elle reconnut la robe jaune de Poufsouffle. Aliénor s’avança jusqu’à la fenêtre à côté de la fillette. La lumière n’était pas des plus impressionnante aujourd’hui ce qui laissait un voile de mystère sur l’identité de cette fille. De plus il était fort probable qu’Aliénor ne la connaisse pas.

Toujours debout, la tête baissée vers la fille, Aliénor haussa les épaules avant de prendre la parole.

-Pourquoi t’es par terre ?

Sa voix résonna presque dans le couloir alors qu’elle fixait la fillette avec un air blasé sur le visage. Elle pencha la tête sur le côté pour mieux analyser sa camarade de maison. Elle lui disait vaguement quelque chose, mais sans plus. Elle fit rouler sa pièce entre ses phalanges en attendant la raison de cette lamentable démonstration de faiblesse. Oui elle était dure, mais elle ne le disait pas tout haut, c’était déjà un progrès non ? En tout cas, elle ne se serait jamais arrêtée en plein couloir pour pleurer, cette fille devait vraiment être à bout.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

02 oct. 2019, 16:58
Laissez moi m'en aller.
Je sanglotais sur le sol quand j’entendis des pas se diriger vers moi. Relevant légèrement la tête, je remarquais que cela n’était pas une des trois personnes que je souhaitais mais plutôt une élève portant les couleurs jaunes comme moi. Je ne la connaissais pas personnellement mais les rares fois où je l’avais vu, elle me semblait très froide donc je recommençais à sangloter, croyant qu’elle allait passer son chemin et me laisser par terre. C’est pourquoi je fus surprise de sentir qu’elle s’arrêtait à mes côtés à la fenêtre, encore plus quand elle m’adressa la parole, me demandant ce que je faisais sur le sol. Il y eu comme un petit écho quand elle me le demanda, signe que le couloir était vide et sans bruit à l’exception de nous deux.
Reniflant et essuyant mes larmes, je me relevais de manière aussi distinguée que possible avant de la regarder, les yeux à peu près secs pour lui répondre, la tête penchée vers mes pieds, n’osant pas trop lui avouer pourquoi j’étais par terre.


« Je suis tombée. Enfin pas vraiment, j’ai glissé, bon mes larmes m’ont quand même un peu aidé. Et puis bon…..j’en ai marre de tourner en rond. Je suis perduuuuuuuueeeeeeeee. Je veux ma maman ! »

Et j’étais repartis pour un tour de larmes que j’essuyais au fur et à mesure comme je pouvais, ne voulant pas paraitre trop faible et ce fut tout en sanglotant que je poursuivis ma phrase.

« J’en ai marre de ce château tout pourri qui me perds tout le temps. J’en ai marre de cette sorcière qui me fait peur et qui est soit disant la directrice. J’en ai marre de porter des robes jaunes, c’est pas pratique les robes pour courir et s’asseoir en tailleur. J’en ai marre de ce truc ridicule pour rentrer dans ma salle commune. Et puis d’abord, ça ne sera jamais ma maison. Ma maison elle est à Londres avec mon grand frère, ma jumelle et mes parents ! Pas avec d’autres élèves comme moi. Qu’est ce que j’ai fait pour mériter cela. Je veux rentrer chez moi tout de suite. »

J’hurlais ma dernière phrase sous le coup de la colère, mes petits poings serrés, les bras tendus, une moue boudeuse sur le visage, même si mes larmes continuaient à couler le long de mes joues. Me calmant, je murmurais très faiblement.

« Je veux rentrer chez moi, revoir ma famille et ma jumelle. Pourquoi je suis une « sorcière » d’abord, c’est nul. Si au moins j’étais pas la seule de ma famille, j’aurais de la compagnie dans ce château décrépis avec plein de fantôme. »

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily

02 oct. 2019, 19:27
Laissez moi m'en aller.
Aliénor regarda la fillette se relever et elle laissa son épaule tomber contre le mur afin de se caler sans effort, une cheville sur l’autre, les mains dans les poches, ses yeux restant fixés sur la Poufsouffle en face d’elle. La voyant, les yeux embués, les yeux virés sur ses pieds, Aliénor fronça les sourcils. Cette fille n’avait visiblement pas l’attitude d‘une battante. Mais bon, Aliénor avait hâte d’entendre ses explications sur cette posture pour le moins humiliante.

Ses sourcils se froncèrent encore plus quand la fillette déclara être tombée… *Tombée assise ?* Non c’était bizarre. La petite Delphillia n’y croyait pas vraiment. Elle enfonça ses mains plus profond dans ses poches et ouvrit la bouche pour exprimer son avis, mais son interlocutrice ne lui en laissa pas le temps.
Les yeux d’Aliénor s’arrondirent et elle recula quand elle entendit la fille réclamer sa mère. Wow… Aliénor n’allait certainement pas être une mère de substitution, hors de question. Elle secoua instinctivement la tête de droite à gauche et sorti ses mains de ses poches pour les placer entre elle et la fille perdue. Ses larmes coulèrent de nouveau sur ses joues ce qui arracha à Aliénor un soupir qui pourrait fendre une âme en peine. Ce n’était pas vraiment prévu au programme ça… Entendre les jérémiades d’une première année n’était pas vraiment le passe-temps favori de la fillette. Il y avait des filles bien plus aptes à faire ça dans la maison des Jaunes. Notamment Herminie qui était préfète maintenant alors pourquoi diable ça tombait sur elle ?

Aliénor leva les yeux au ciel en croisant les bras sur sa poitrine. Elle écouta en laissant transparaitre le moins possible ses émotions, même si elle avait du mal à cacher son agacement. Cette fille représentait tout ce qu’Aliénor ne supportait pas. Une petite faible qui se plaignait devant les autres mais qui n’agissait pas. Une fois le monologue fini, Aliénor laissa planer un moment de silence.

-C’est bon t’as fini ? Parce que tu sais se plaindre sa résout rien et en plus ça risque de m’énerver.

Aliénor souffla un bon coup, même si elle avait une grande envie de partir et de laisser cette pleurnicharde en plan, sa conscience lui disait qu’elle pourrait faire un effort. Et puis même si Aliénor avait beaucoup changé depuis sa première année, elle n’en reste pas une fille plutôt gentille dans le fond.

-Ecoute, je vais t’apprendre un truc. T’es une sorcière et t’y peux rien. Maintenant t’as deux options, rester ici avec des gens comme toi et apprendre à maitriser cette magie et faire des trucs de dingue avec ou alors essayer de faire la moldue avec des gens qui n’osent même pas imaginer ce dont t’es capable et qui te traiteront de monstre étrange.

Aliénor haussa une épaule en levant ses sourcils. Le choix lui paraissait assez évident pour elle, en soi elle l’avait fait il y a maintenant 3 ans alors oui c’était évident. Mais cette fille avait vraiment l’air paumée, elle devait se trouver des amis ou quoi que ce soit qui la fasse être plus en confiance. Des amis… Aliénor avait du mal avec le concept, mais elle se disait que ce n’était pas le cas pour tout le monde. Tout le monde n’a pas la force de caractère de la fillette. Elle défia la fillette du regard et arquant un sourcil elle envoya :

-Alors ?

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

06 oct. 2019, 11:07
Laissez moi m'en aller.
Je pleurais, criait, me justifiait sous les yeux de ma camarade de maison qui semblait n’en avoir rien à faire, du moins ne pas vouloir m’aider au vu de sa posture, appuyé contre le mur, les mains devant elle, quand elle ne les croisait pas sur sa poitrine, les yeux en l’air. Il était clair que je semblais l’ennuyer, mais moi je n’y pouvais rien si je ne me sentais pas à ma place. Et puis d’abord c’était elle qui était venue me parler, pas moi. Si elle était méchante, elle avait qu’à passer son chemin et m’ignorer d’abord. Quand j’eu finis, elle me regarda avant de me demander si j’avais finis car si je continuais, cela allait finir par l’énerver. Et l’empamachin que maman disait qu’il fallait avoir, elle connaissait la Foupflouse ? Apparemment non, elle devrait être punis. Mais je n’en dit rien, me contentant d’hocher la tête avant de l’écouter m’exposer deux choix dont aucun me plaisait, ce dont je ne manquais pas de dire quand elle me regarda bizarrement, me demandant ce que j’en pensais.

-Bah je n’en sais rien moi. Je veux retourner avec ma famille, ceux que j’aime et tout ça, mais je ne veux pas qu’on me prenne pour un monstre. Du coup je devrais rester là, mais l’autre Reine de Cœur en noir avec son grand nez crochu me fait peur. Tu sais, celle qui est assise au milieu de tous les adultes quand on mange. Et puis d’abord pourquoi ils mangent face à nous, ils ont peur qu’on fasse des bêtises ? Mais en même temps, tous les enfants qui ont une robe de la même couleur que moi sont gentils et tout ça. Juste que bah je n’aime pas la méchante dame, je n’arrive pas à prononcer le nom de notre « maison », même si j’en aurais qu’une, et je n’arrive pas à y entrer, je finis toujours pleine de vinaigre si j’essaie toute seule. Et le pire, ce sont ces fantômes qui trainent, ces tableaux qui parlent et ces escaliers qui bougent tout le temps et me perde. Moi je veux juste rentrer derrière les tonneaux, mais je me perds tout le temps, j’en ai marre.

Je la regardais, la défiant du regard à mon tour, me demandant bien ce qu’elle allait me réserver maintenant que j’avais pu exprimer plus clairement tout ce qui m’embêtait dans ce lieu.

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07 oct. 2019, 16:16
Laissez moi m'en aller.
Après avoir écouté l’argumentaire de la fillette en face d’elle, Aliénor se redressa en laissant échapper un rire qu’on pourrait qualifier d’étrange, entre le rire franc et le rire mauvais. Cette fille n’était pas au bout dd esse peines si elle commençait son année comme ça. Elle allait en voir de toutes les couleurs et vu comme c’était parti, Aliénor allait devenir la personne la plus attentive à la détresse de cette fille en l’observant de loin avec des popcorns. Elle était loin d’être assez forte pour faire face au rouleau compresseur de collège que ce soit moldu ou sorcier, elle risquait d’en baver dans tous les cas.

-Tu préfères pas être dans le camp de Loewy que contre elle non ?

Elle baissa un peu le ton de sa voix se penchant vers l’oreille de la première année avec un sourire en coin.

-Des gens disent qu’elle maitrise la magie noire…

Même pour les moldus les plus stupides, magie noire ne rimait pas avec monde de licornes et d’arc en ciel. Aliénor s’écarta pour toiser la fillette de toute sa longueur. Son regard descendait avec une lenteur parfaitement maitrisée et remonta avec cette même intensité pour analyser et juger ce qu’elle avait devant elle avec le plus possible de malaise.
Aliénor se délectait de ce qu’il se passait et certainement que cette fille ne la porterait pas dans son cœur, mais si elle pouvait prendre conscience qu’elle devait s’endurcir, c’était un cadeau que lui faisait la petite Delphillia.

Elle arqua un sourcil alors qu’un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres.

-Tu devrais pas de montrer comme ça devant les autres. Le collège c’est comme la fausse aux lions, t’es faible, tu te fais bouffer par les autres. Sorcier ou non d’ailleurs.

Encore un nouveau conseil. Même si Aliénor trouvait cette fille pathétique, elle tenait à lui donner toutes les cartes même si elle les comprendrait plus tard. Aliénor était une fille généreuse et même si ça ne se voyais pas vraiment, elle ne voulait pas de mal à cette fille. Alors ou, dans la tête dde cette fille, elle venait certainement de se faire une ennemie, mais pour Aliénor, c’était juste une fille comme les autres. Elle n’aura aucune importance dans la vie d’Aliénor du moins pour l’instant, on ne connaît pas l’avenir.

Une pensée vint à Aliénor. Elle avait de la chance de ne pas être comme elle, ces deux années à Poudlard n’auraient pas du tout été les mêmes. Même si elle est encore plus blindée maintenant, elle était ravie de ce qu’elle était. U moins de ce qu’elle avait évité d’être. Le destin, ou la génétique, merci bien.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

13 oct. 2019, 08:33
Laissez moi m'en aller.
Ma camarade de maison me laissa parler, vider mon sac avant de laisser échapper un petit rire qui ne me plus pas vraiment, comme si elle se moquait de moi. Elle commençait sérieusement à m’énerver celle-là, à se croire tout permis et ricaner de moi. Car j’avais certes 11 ans, mais je savais quand on rigolait de moi et je commençais à en avoir sérieusement marre. Donc quand elle me parla de deux camps et que Miss Loewy, la femme au nez de corbeau, faisait de la magie noir, je ne la laissa pas poursuivre et lui répondis séchèment tandis qu’elle me regardait comme un bout de viande.

« Je suis dans le camp de personne, juste le mien. Vos histoires de sorcier et de camp, je n’y connais rien, ça fait un mois que je suis ici, votre politique, je m’en moque. Déjà en tant que moldu, vous que vous appelez ma famille ainsi, je ne m’y intéressais pas, trop de grandes personnes soporifiques. Alors vos petites histoires, je m’en moque. Je vis ma vie et basta. Et puis cette histoire de magie, bah grand bien lui fasse, c’est sa vie, pas la mienne. »

Je commençais à sérieusement m’énerver et vouloir m’éloigner de cette fille qui m’agaçait, mais je ne pouvais pas, après tout, j’étais perdue. Ma camarade dû s’apercevoir que cela m’énervait car elle sembla se radoucir le temps de me donner un nouveau conseil, m’endurcir car on était dans une fosse au lion, ce qui ne manqua pas de me faire sourire de manière ironique.

« Vous aussi vous avez une fosse au lion. Pourtant on m’avait dit qu’être sorcier c’était mieux, tout les problème de moldu était résolu, que je verrais, j’adorerais cela. En fait, vous êtes comme nous, ce ne sont que des mensonges. »

M’arrêtant là, je la regardais, toujours énervée contre elle.

« J’ai envie de rentrer dans mon dortoir et je suis perdue. Donc tu vas continuer à me faire la leçon comme tout les professeurs qu’on a à longueur de journée ou tu vas me montrer le chemin pour que j’arrête de t’embêter. Je ne vais pas t’embêter plus en te demandant de m’y accompagner vu que tu as l’air d’avoir des choses plus intéressantes à faire qu’aider une première année. Ah, et si au passage tu pouvais me dire comment entrer à partir des tonneaux, ça serait bien gentil. Ca m’énerve de sentir le vinaigre. Histoire que j’ai l’air présentable quand je demanderais de l’aide à une personne plus aimable que toi et qui acceptera de m’aider sans être méchante. »

Je la regardais, attendant son choix. C’était décidé, celle-ci je ne l’aimais pas et je risquais de ne pas l’aimer avant un moment. Il faudrait que je demande à mes camarades ce qu’il en pense d’elle, si elle est horrible avec tout le monde ou juste avec moi.

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14 oct. 2019, 10:19
Laissez moi m'en aller.
La fillette en face d’Aliénor semblait être très agacée. Enfin, elle ne se laissait pas faire et ça eu pour conséquence de voir apparaitre un rictus sur les lèvres de la troisième année. Rictus qui s’effaça bien rapidement. Qu’est-ce qu’elle racontait ? Visiblement elle en voulait à tout le monde pour le fait de l’avoir placée là… Et elle déblatérait un tas de conneries sur l’idéalisation de Poudlard. Ce n’est pas parce qu’on étudie la magie que d’un coup les adolescents deviennent de doux agneaux. Cette fille avait vraiment encore beaucoup à apprendre sur son environnement. Aliénor n’avait pas le moins du monde envie de prendre cette fille sous son aile. Elle l’avait fait avec Harriet mais surtout par curiosité. Mais elle avait changé, et elle n’avait plus la patience et la douceur, si elle l’avait eu un jour de s’occuper d’une fille perdue dans ce château.

Et ce ne sont pas les dernières phrases de la fillette qui allaient changer quoi que ce soit à la pensée d’Aliénor. Elle faire la leçon comme un professeur ? Elle était méchante là ? Ok, il valait mieux pour cette fille qu’elle ne croise pas une Aliénor énervée. A la limite avant elle s’amusait un peu, mais là elle n’avait plus du tout envie de rester avec cette fille. Aliénor prit une grande inspiration en fermant les yeux avant de les planter dans ceux de la brune.

-T’as raison, tu devrais trouver quelqu’un d’autre. Quelqu’un capable de te supporter.

Alors oui clairement la seconde partie de la phrase était de trop. Déjà ce n’est pas vraiment délicat et en plus ça enlevait un peu de la rudesse de la phrase. Elle aurait eu bien plus d’impact seule. Aliénor avait encore à travailler sur sa prestance même si en soi elle était déjà pas mal.

Son regard courut une seconde fois de haut en bas de la fillette avant de remonter vers son visage. Aliénor haussa les sourcils avant de passer à côté d’elle pour continuer son chemin. Elle l’aurait bien bousculé un peu, mais elle n’avait pas vraiment envie d’en faire plus. Cette fille était jeune et frêle, ça n’avait aucun intérêt pour la fillette de la heurter physiquement. Elle passa donc son chemin.

Cette fille était étrange, au fond Aliénor espérait qu’elle s’endurcisse et qu’elle apprenne à accepter ce qu’elle était. Sinon elle risquait d’avoir du mal durant ses 7 années à Poudlard. Elle ne risqua pas un regard en arrière. Elle allait bien trouver quelqu’un, comme Herminie qui était préfète, ou même juste quelqu’un d’autre c’est tout. Aliénor n’était pas vraiment la bonne personne à rencontrer pour se faire un avis sur Poufsouffle. Elle était patiente dans le fond, autant protectrice que loyale, mais colérique et cynique ce qui noircissait vraiment le tableau. Enfin bref, elle n’était pas vraiment l’idée principale qu’on se faisait de la maison du blaireau.

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