Le petit blond était assis à côté de son ami Serpentard, et plus il la fixait plus un sentiment inexplicable d’attirance semblait l’attirer vers elle. Pire qu’un aimant. Mais quel fichu potion avait-on foutu dans ces muffins. En même temps il était si appétissant. La tentation d’en manger un autre était forte. Mais il fallait résister à cette tentation sans quoi il allait se mettre dans de beaux draps.

Lorsqu’il entendit sa jeune camarade et bien qu’intérieurement il savait qu’elle était probablement sous l’emprise de la même bizarrerie que lui, il ne put s’empêcher de rougir. Personne ne l’avait ainsi complimenté, cela ne s’était jamais produit.

Et sans réfléchir, il se mit à observer les cheveux de sa camarade. Elle n’était pas en reste, les siens au moins étaient coiffés. Concernant les siens c’était une tout autre histoire. Ses joues étaient toujours rouge pivoine, et intérieurement c’était les montagnes russes, il tentait de reprendre la raison et d’arrêter cet étrange cirque. Ce qui ne l’empêcha pas de poser sa main sur celle de la jeune fille et de l’amener lentement dans ses cheveux, conservant sa main par-dessus celle de sa camarade, avant de la retirer plusieurs secondes plus tard.

Par tous les saints, c’était certainement la chose la plus gênante qu’il n’ait jamais faite. Il n’avait jamais eu de contact aussi rapproché avec une fille. Enfin si on excepte quelques câlins d’amitié, mais c’est tout. Rien de plus.

Et son cerveau lui fit encore un pied de nez puisqu’il se mit à parler sans vraiment réfléchir, une gêne palpable sur le visage, mais un large sourire.

— Tes yeux verts sont très jolis aussi… Enfin je les aime bien quoi…

Il sentit comme une présence derrière eux et se retourna, et sans vraiment comprendre pourquoi se mit à fusiller du regard une autre fille, une Serdaigle :

— Tu veux quoi toi ? Tu vois pas que tu déranges !

@Kelly Fullbuster @Rania Weater

Je ne pus détacher mes yeux des siens : ils étaient pour moi la plus belle chose que j’aie jamais vue. Une toute petite partie de mon cerveau se demandait comment j’avais été capable de l’aborder sans bredouiller ni même rougir. Au son de sa voix, mon cœur s’affola, je venais de découvrir mon centre du monde. La jeune Poufsouffle ne paraissait pas avoir compris ce que je lui disais. Je relançai la conversation :

- Tu manges seule ? C’est dommage qu’on soit pas dans la même maison... Je suis sûre qu’on s’entendrait très bien, toutes les deux...

J’avais pris une voix douçâtre dont je devais m’être inspirée d’un quelconque film romantique. Mon cerveau était sur un petit nuage, je me sentais toute bizarre...

@Eryne O'Kieran

Alexandre attendait la Saint-Valentin avec impatience depuis le milieu du mois dernier. Jusque-là, la fête ne l'intéressait pas trop. Il était trop jeune. Et puis, il n'avait pas d'amoureuse. Mais maintenant, depuis presque six mois, il avait une petite amie. Avec un caractère un peu fort, parfois jalouse, mais elle pouvait également être si gentille et si sensible. Ila avait déjà des plans pour aujourd'hui. Comme une promenade autour du lac, là où ils s'étaient rencontrés. Et une fois là-bas, à l'endroit exact de leur rencontre, il lui offrirait le cadeau qu'il avait réalisé rien que pour la jeune fille. Son coeur tremblait à l'idée que celle-ci ne pourrait ne pas aimer. Pourtant... Les filles, ça aimait les bijoux. Et il lui avait acheté un joli bracelet avec de petites perles de verre multicolores. Elle allait aimer. Si, si, elle ne pouvait qu'aimer. Il voulait y croire.

En pénétrant dans la Grande Salle, Alexandre souriait béatement devant les belles décorations. Il y a des cœurs roses ou de petits anges.? Comme cela était beau et poétique ! Son regard chercha nerveusement et il finit par la trouver entre deux camarades. Il se précipita aussitôt, le coeur tambourinant, et passa avec maladresse les bras autour d'elle.

"Bonne fête !"

Il s'écarta un peu, puis demanda, gêné :

"Je.. je peux t'embrasser ?"


@Lydia Loly
ouii bien sur. En lus je comptais de proposer de faire un truc pour la st valentin.. c'est coool

Alexandre arriva et s'assit à coté d'elle, il passa le bras autour d'elle, c'était rigolo la manière dont il s'y prenait, il lui souhaita bonne fête, il n'avait pas oublié ! En même temps vu la déco....

"-Bonne fête à toi aussi"

Le garçon était magnifique, comme d'habitude, ses cheveux châtains et beau yeux aux regards si doux donnait l'impression à la jeune fille que son petit ami était un dieu. Peut il lui demanda si il pouvait l'embrasser. Les joues de la jeune fille s'empourprèrent, elle en avait très envie mais avait peur des moqueries et du regard des autres, elle hésita un peu puis elle avança sa tête afin de permettre à ses lèvres de rencontrer celle de son petit ami, elle n'avait pas envie que ça s'arrête, elle se sentait bien auprès du garçon et ne voulait le quitter. Elle savoura cet instant du mieux qu'elle pu, elle eu soudain l'impression que le monde était parfait, et il l'était quand elle était avec Alex, elle aurait voulu que ça ne s'arrête jamais et pourtant elle retira ses lèvres. Elle plongea son regard dans celui du garçon et lui sourit. Ses joues était toujours aussi rouges. Puis elle approcha ces mêmes lèvres près de l'oreille d'Alexandre et chuchota :

"Je t'aime"

C'était évident mais Lydia éprouvait tout de même le besoin de lui dire.

Que de romantisme... Ravie que tu ai accepté de te joindre à moi @Alexandre Bellanger

Elle était morose, elle avait l’air terne et éteinte face à ce café qu’elle ne voulait pas boire. Non, vraiment. Et puis, toute cette décoration ? Joanne se demanda un instant si sa directrice avait donné son aval pour tout ce rose dégoulinant. C’en était écoeurant. La jeune femme se promit intérieurement qu’une fois le petit déjeuner avalé, elle irait vite dans sa salle de classe pour ne pas voir tout ce qui s’offrait à ses yeux. Par Merlin, celles et ceux qui avaient fait cette décoration en avait mis partout.

Un frisson remonta le long de l’échine de la trentenaire alors qu’elle tendait sa main vers un petit muffin. S’il n’avait pas ce glaçage dégoulinant, peut-être qu’elle en aimerait la forme. Là, elle ne se pose pas de question et l’enfourne directement dans sa bouche. Hop, aussitôt mis, aussitôt mâché, aussitôt avalé. L’avantage, comme ça, c’est qu’elle ne voit pas le rose. Elle ferme les yeux un instant. A défaut d’être beau, il est bon.

Quand elle rouvre les yeux, ceux-ci tombent net sur son collègue de botanique, qui vient d’arriver à la table des professeurs. Grand sourire sur le visage, papillon frétillant dans le ventre, la jeune femme se lève d’un bond et va saluer chaudement Archibald, comme s’il s’agissait d’un ami. « Hey, salut Archibald, comment tu te sens ce matin ? ». Si on était dans un manga, les yeux de la jeune femme pétilleraient dans tous les sens. Tactile, elle pose sa main sur l’avant-bras de son collègue. « J’espère que mes élèves sont sages dans ton cours hein, sinon, tu me le dis hein ? ». Clin d’œil fort appuyé. Ouhlala, ça part mal cette histoire. Un instant, lors d’un clignement d’yeux, il semble à la jeune femme que tout ceci est irréel. Elle ne comprend pas, plus elle le regarde et plus Archibald lui semble … charmant ? Peut-être, après tout, est-il comme le muffin qu’elle vient d’avaler. A défaut d’être beau, peut-être est-il bon.

La grande brune répéta ce qu’elle avait dit – enfin, si elle m’avait bien demandé avec qui je mangeais ? – et je me pétrifiai sur place. Sa voix me donnait des frissons et je voulais détourner mon regard de ses terrifiants yeux marrons qui semblaient me dévorer et vouloir prendre possession de mon cerveau. J’étais décidément sûre de ne jamais lui avoir parlé, je me serais souvenue de quelqu’un comme elle… Je décidai de me débarrasser d’elle vite fait, dégoûtée par cette élève sur les bords.

– Nan, j’mange avec… désespérée, je cherchai du regard quelqu’un que je connaissais, avec qui j’aurais discuté ne serait-ce qu’une fois, *par pitié, faites qu’il y ait quelqu’un*. Avec mes amies.

Mes amies invisibles, avais-je oublié de préciser dans la foulée.

– Je euh… je montrai d’un imprécis mouvement du bras la table, espérant qu’elle comprenne mon vague sous-entendu : je-veux-aller-manger-hors-de-mon-chemin-j’ai-FAIM. Ouais hum…

Son imposante carrure m’empêchant presque de la défier, je tentai de la contourner pour m’asseoir, plus gênée que jamais.

Si "la plus belle chose" qu'Ivy n'aie jamais vu décide de manger... On signe notre arrêt de mort @Ivy Mercer x)

Deux yeux de glace dans lesquels je me plonge. Je me perds. Je me noie. Qu'importe : je m'y noierai bien pour le restant de mes jours. S'il y a bien un endroit où il faut finir ses jours, c'est dans ses yeux. Près d'elle.

Je m'en veux d'être si longtemps passé à côté d'elle. De sa beauté subjuguante. De son regard profond. De son délicat nez rondouillet. De ses lèvres si fines, si nobles. De ses tâches rousses parsemant mélodieusement son teint. Et fichtre, de ses cheveux. Ses cheveux ! Ses bouclettes flamboyantes qui enrobent son si doux visage, laissant paraître un magnifique caractère indomptable. D'elle. Comment ai-je passer si longtemps à côté d'elle sans réaliser que je me trouvais à côté d'un être encore plus parfait que moi ?!

Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche, voilà qu'elle me touche en plein cœur de ses mots emplis de délicatesse.

Merlin, elle est si romantique ! En plus de resplendir d'une beauté divine, elle a une véritable âme de poète... Et elle s'intéresse à moi ! À moi, moi qui suis passé à côté d'elle si longtemps sans me rendre compte qu'elle avait toujours été là. Me pardonnerait-elle donc ? Après des années d'ignorance ?

— Je...

J'en perds mon anglais.

— T- Tu le penses vraiment ?

La fille en face de moi me fixait. C’était flagrant. En fait, ce n’etait pas étonnant, car moi même je la fixais avant. Mais là, c’était gênant. J’étais vraiment gênée par le fait qu’elle me fixe. C’était anxiogène... Je baissai donc les yeux, pour les poser sur mon muffin. Je n’avais plus d’appétit d’un coup. Ça m’avait fait quelque chose qu’elle me fixe. Et pas dans le bon sens. J’étais vraiment mal à l’aise... J’hésitai vraiment a me lever pour me trouver une autre place. Mais ce serait vraiment malpoli. Quelque chose que je n’étais pas... Je tentai d’avaler quelques bouchées de mon muffin, mais ça me dégoûtait... Je commençai à pousser le banc pour partir, tout en espérant être discrète, quand soudain, j’entendis la fille en face de moi parler :
- Je... Tu t’appelles comment ?
J’étais perdue... Je ne savais pas quoi faire. Mais je lui répondis très timidement :
"Je..je m’appelle Lune... Lune Vacker... Et..et toi ?"
Elle m’effrayait. C’était ça. Je ne comprenais pas du tout, car elle avait l’air vraiment gentille... Ce n’était vraiment pas logique. Je du faire un énorme effort pour ne pas me lever et prendre mes jambes à mon cou... J’étais vraiment pathétique... Cette fille qui devait être très gentille m’effrayait. J’étais vraiment une trouillarde. Pour quoi j’avais peur d’elle ? Aucune logique... Elle m’avait juste observé, comme je l’avais fait avant elle, et demandé mon nom... Rien de plus. Je ne comprenais vraiment pas. Il n’y avait aucune logique à mes pensées...

@Laurence Solomon

Archibald n'avait pas pour habitude de venir manger au matin dans la Grande Salle, mais le botaniste avait entendu parler d'un petit-déjeuner assez spécial en ce jour de Saint-Valentin, et la curiosité d'y goûter força son appétit.

C'est ainsi qu'il entra dans la grande pièce, où les élèves s'agglutinaient autour des tables. La décoration était assez particulière, d'un rose pétant, qui n'était pas vraiment au goût du professeur. Mais il n'était pas là pour la décoration.

A peine eut-il fait quelques pas dans la Grande Salle que sa collègue d'Etude des Runes se leva et vint vers lui, les yeux grand ouverts sur lui. Elle ne lui laissa pas le temps de s'asseoir qu'elle fut prise d'une attention singulière envers lui. Que lui arrivait-il ? Elle posa alors sa main sur le bras du professeur, ce dernier ne se souvenait pas que sa collègue était si tactile ! Il ne l'était pas tant, mais la surprise l'empêcha de réagir.

"Salut Joanne, je... je vais bien, répondit-il un peu décontenancé. Et toi, tout va bien ?"

Il emporta la directrice de Serpentard en direction de la table à manger, elle n'avait pas l'air de vouloir se détacher de lui. Comme elle s'inquiétait de la tenue de ses élèves, il lui répondit :

"Eh bien, tu les connais, ils sont pas tous toujours sages, mais dans l'ensemble, ça va."

Le comportement de la jeune femme intriguait énormément le botaniste. En presque six mois, il ne l'avait jamais vue aussi étrange : jamais elle ne l'avait touché, ni fait de clin d'œil... Pourquoi un tel traitement aujourd'hui ? Alors, peut-être un peu naïvement, il lui demanda :

"Tu prends des médicaments ?"

@Joanne Taylor

Ooooh mais c’est qu’il répondait à ses avances, le bougre ! Sous ses sourcils broussailleux le regard pétillé d’une jeunesse informelle. Oh que Joanne aimait ça, elle qui pavanait comme un paon en pleine sérénade, faisant voir les jolies couleurs de ses plumes. Peu lui importait la réponse sur sa santé – vu son âge, elle ne se faisait guère d’illusion. Pas plus que la réponse sur ses élèves ne l’intéressa – elle ne les connaissait que trop bien. Mais alors, quand il lui posa une question sur un quelconque médicament qu’elle prenait, elle éclata d’un rire tonitruant – franchement faux – où tout le monde à un mètre à la ronde aurait pu observer ses amygdales. Tout sonnait faux mais elle se faisait féline, le sourire carnassier au coin des lèvres.

Elle se pencha à l’oreille de son collègue – existe-t-il des sonotones pour sorciers ? – et de manière exagérée, elle susurra « Moooh c’trop mignoooon, comment tu t’inquiètes pour moi, hmmm, j’adooore ». Elle se releva un peu, sa main remontant sur l’épaule de son collègue. « Non, désolée chéri, je n’ai pris aucun médicament ». Pouf, nouveau clin d’œil amouraché. Franchement, c’était ridicule. Elle était risible. Mais tout ceci lui semblait parfaitement normal. Après tout, n’était-elle pas au bras de son très cher Valentin ? Enfin Archibald. Mais elle ne serait pas trop difficile sur le prénom, après tout. Ou difficile tout court, peut-être.