Charlotte semblait définitivement mal à l'aise quand elle déclina la proposition d'Alison. Tout ça était bien étrange... Je lui tendais néanmoins avec plaisir mon verre désormais vide, quand la première année nous proposa du jus de citrouille.

"J'en veux bien un nouveau verre, merci !"

La réaction de la fillette à mon chuchotement confirma mes suspicions, rien de ce qu'Alison faisait n'était normal... Ne voulant pas provoquer cette dernière, je me contentais d'un hochement de tête et d'un sourire pour rassurer Charlotte. Je ne la laisserai pas seule dans cette situation !

Un gargouillement me rappela que je n'avais pas encore mangé et reportait momentanément mon attention sur mon assiette et son contenu. J'eus le temps de manger un œuf au plat entier avant d'être de nouveau distraite par un petit cri. Tournant mon regard dans la direction du bruit je remarquais une scène pour le moins insolite... Le prof de DCFM était comme planté au milieu du passage, un Poufsouffle de mon année auquel je ne pensais pas avoir déjà parlé était par terre et près d'eux se trouvait Deryn. J'adresse un signe de la main en souriant à ma camarade de dortoir et me retourne vers Alison.

"Du coup, comment t'as rencontré Charlotte ?"

@Charlotte Dwight et @Alison Morrow ainsi que @Deryn O'Connors, @Edmund Long et @Mark Dole comme vous êtes mentionnés

Joanne semblait de plus en plus attirée par son collègue de botanique. Owen était au summum de la jalousie, d’autant plus qu’il voyait que Rafael s’était lui aussi rapproché de la table. Il
n’allait tout de même pas lui piquer aussi sa chère et tendre Joanne ! Alors, pour éviter de se faire doubler par le professeur de vol, Owen s’élança d’un pas rapide vers la table des professeurs et arriva au niveau de ses collègues juste au moment où la professeure de Runes se penchait vers Archibald pour lui chuchoter des mots doux. S’en était trop pour le jeune professeur ! Joanne serait à lui un point c’est tout ! Oubliant alors la présence de tous les autres professeurs et élèves autour de lui, même celle d’Archibald et de Rafael qui devaient se demander pourquoi Owen s’était anormalement rapproché de la femme dont ils étaient tous épris, il se mit face à Joanne. Elle semblait s’apprêtait à embrasser Archibald, mais qu’importe. Maintenant qu’il était là, elle était à lui. Alors, sans même réfléchir à ce qu’il faisait, Owen se pencha vers la jeune femme et posa ses lèvres contre les siennes. Un baiser, voilà qui scellerait leur union à jamais. Du moins c’est ce qu’il pensait !

Joanne lui répondit alors, de sa douce voix, demandant s'il lui offrirait des fleurs et présentant ses lèvres comme attendant qu'il y joigne les siennes. Mais le professeur de vol n'avait pas l'air d'apprécier, il tapa du poing sur la table. Alors, le botaniste passa sa main sur la joue de la professeure et lui chuchota :

"Attend, je m'occupe de lui, chérie."

Le vieil homme se leva alors face au professeur de vol, prêt à le défier si besoin.

"Qu'est-ce que t'as Mason ? Demanda-t-il. Ne vois-tu pas qu'elle n'a que faire de toi ?"

C'est alors que le botaniste se tourna vers la femme qu'il aimait, mais en un éclair, un autre homme, qui n'était pas le professeur de vol, passa devant lui et embrassa la directrice de Serpentard. C'était Owen Locke !

Le sang du botaniste ne fit qu'un tour et il attrapa le jeune homme par l'épaule, le retirant des lèvres de la jeune femme. L'éloignant de cette dernière, il sortit sa baguette qu'il pointa sous le menton du jeune professeur.

"Que fais-tu là, sale face de Murlap ! Retouche-la et je te fais pousser des ronces par les narines !"

@Joanne Taylor @Rafael Mason @Owen Locke @Mark Dole

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Je regarde l’enfant.
J’attends une réponse.
En attendant, je décide de regarder autour de moi.
Mon regard s’attarde au niveau de la Table des Professeurs.
Je vois quatre professeurs s’approcher de la directrice des Serpents.
J’en vois même un se ruer sur elle et l’embrasser !
Je suis plutôt surprise, c’est vrai.
Je ne savais pas qu’elle avait ...
un, deux, trois ... non ! Quatre amoureux !
Elle en a de la chance !

A cet instant précis, l’enfant me répond.
Elle s’appelle Julie.
Julie Herman.
Je lui souris et répond :

- Ah ouais ? Bonjour Julie. Bah moi c’est Léna. Léna Romanoff. Voilà. Euh j’suis en deuxième année, chez les p’tits aiglons.

Je ne sais pas pourquoi mais en prononçant mon nom, je vois une ombre passer devant mes yeux.
Et, à nouveau, je retombe dans la peur.
Pourtant, l’enfant plonge à nouveau son regard dans le mien et tout redevient comme avant.
Tout redevient normal.

- T’as vu, Miss Taylor ? Elle a un succès fou, tu trouves pas ? Elle a quatre amoureux, j’ai compté !

J’accentue ma parole en pointant du doigt la professeur, un sourire aux lèvres.

@Julie Herman

Un dîner aux chandelles ? C’était une excellente idée ! Joanne l’aurait bien dit mais elle était occupée, la bouche en cœur, les yeux fermés, attendant le contact tant désiré. Mais au lieu des lèvres décharnées qu’elle pensait recevoir, elle sentit le contact frais et … jeune ? Et la voix, au loin, de l’homme de sa vie. De suite, elle ouvrit les yeux, se rendant compte qu’il s’agissait de son jeune collègue Owen. Elle en eut un hoquet de surprise et repoussa sans douceur le jeune homme. « Mais qu’est-ce que tu … ! »

Mais pas le temps d’en dire plus que la baguette du vieil homme pointait déjà le menton de leur jeune collègue. Le regard de Joanne passa d’Owen à Archibald puis à Rafael. En voyant le regard de son collègue professeur de vol, quelque chose en Joanne se fissura, ouvrant une vieille blessure qu’elle pensait effacer.

Pour l’instant, elle n’avait pas le temps à y consacrer, l’effet du muffin perdurant encore un peu. « Oh non, mon chat, ne fais pas ça, tu vas faire du mal à ton petit cœur ». Elle s’était rapprochée d’Archibald, tentant d’atténuer la fureur de son amant. Même si des ronces par les narines, ça pouvait être super drôle !

Lune ne voulait pas sortir avec elle, Laurence en avait le coeur briser et tentait temps bien que mal de le cacher en retenant ses larmes. *Qu'est ce que je vais devenir si elle ne m'aime pas ?*. Lahya à côté d'elle parlait, mais elle n'avait pas écouté un seul mot et compris uniquement la fin "il y a un problème". Les effets du muffin commencèrent alors à se dissiper et Laurence reprit peu à peu ses esprits, ne comprenant même pas pourquoi elle semblait avoir été très triste. Elle était passée des larmes au sourire sans prévenir et elle essuya ses yeux d'un revers de manche en posant son regard sur ces céréales qui n'avaient pas bougées.

Elle leva la tête en réalisant ce qu'il venait de se passer. Elle se sentit terriblement honteuse et enfouit son visage dans la tête, à moitié en train de rire et à moitié honteuse de ce qu'il venait de se passer. L'aiglonne était absolument incapable de mettre des mots sur ce qu'elle venait de ressentir et elle releva la tête pour s'excuser en se mordant la lèvre.

- Je suis désolé ! dit-elle précipitament. Je ne sais pas, je comprends pas ce qu'il m'a prit désolé Lune. Excuse moi aussi Lahya, j'ai l'impression de pas avoir été super sympa avec toi...

@Lahya Eaton @Lune Vacker

Lydia se demandait si louper le petit-déjeuner n’était pas une chose sage à faire. Cette décoration, c’était affreux. En plus elle se sentait obligée de penser à Kyana et des tas de pensées naissaient dans son esprit. Les gens étaient dans un état très étrange. Les hormones sans doute.

Elle fit quelques pas, intriguée. Un tumulte semblait venir de la table des professeurs – eux aussi étaient sous l’emprise d’hormones leur donnant envie de manger des nounours à la guimauve ?

Beau gosse n°1 (Mr Dole) semblait vouloir atteindre la table, comme hypnotisé par quelque chose. Et la professeure de Runes était entourée de trois personnes dont beau gosse n°2 (Mr Mason). Enfin deux hommes et un fossile plus précisément. Elle se faisait plaisir Madame Taylor ! Les brunettes aux yeux bleus plaisaient autant ? Très intéressant.

Lydia trouva une place au moment où Mr Locke posait ses lèvres sur celles de Miss Taylor. Featherstone sembla furieux et, de ce que put entendre Lydia, menaça de faire ‘pousser des ronces par les narines’. Woow, ça tirait à balles réelles ! Quelle serait la prochaine étape ? Le jeune homme qui répliquerait ‘je vais te balancer un ordinateur moldu sur la tête’ ?

La jeune fille s’assit et prit un verre de jus de citrouille – à défaut de pop corn – en admirant la scène.

@Mark Dole @Joanne Taylor @Owen Locke @Archibald Featherstone @Rafael Mason Il fallait qu'au moins un élève admire votre état magnifique Et si quelqu'un.e veut se joindre à Lydia pour regarder la série Les profs ne devraient pas manger de muffins, c'est avec plaisir !

Ouach pas très sympa tout ça.

Voyant qu'elle n'était pas forcément la bienvenue, Rania but d'une traite son verre de jus de citrouille et décida de s'éloigner du jeune Henry pour se diriger vers Lydia Holmes qui est une Serdaigle également. Rania remarqua que Lydia observait le spectacle des professeurs qui était celui dont personne ne faisait attention mais sûrement le plus drôle. Curieuse, Rania s'approcha et elle avait bien fait, c'était vraiment à mourrir de rire !
Après avoir longuement pouffer de rire à son tour, elle s'approcha de la Serdaigle et essaye de lui parler de façon la plus naturelle possible :

- Ca fait un moment qui sont dans cet état ?

Elle n'attendit pas que Lydia lui réponde pour se reconcentrer sur le tumulte.
L'enfant vit avec horreur que la situation venait à dégénérer mais préféra continuer à observer la scène. Rania attrapa un petit carnet venant de sa poche puis prenait des notes de la situation actuelle en pouffant de rire en même temps.

- Tu penses qu'on devrait faire quelque chose ? Ce serait mieux que ça ne termine pas en conflit tu vois. dit l'enfant en s'adressant à Lydia tout en écrivant.

Rania remarqua très rapidement que Miss Taylor était le centre de tout cet engouement, on aurait cru qu'elle était la perle rare des professeurs.
L'enfant vit également Mr. Featherstone, un des seuls professeurs où elle ressentait une admiration secrète, celui-ci était furieux de rage après que Mr. Locke embrassa Miss Taylor.
Comment ça va finir tout ça ? Rania était curieuse de le savoir.

@Mark Dole @Joanne Taylor @Owen Locke @Archibald Featherstone @Rafael Mason @Lydia Holmes Je me suis permise d'assister à la scène également !

Une fille s’était approchée de nous mais Henry l’avait rembarré tel un chien enragé ! Ce petit côté sauvage m’attirait encore plus vers lui, je sentais mon coeur battre sans cesse et de plus en plus fort. Je le regardais droit dans les yeux, il avait prit ma main pour l’accompagner jusque dans ses cheveux. J’avais glissé le long du banc pour me rapprocher plus encore de lui, nous étions maintenant plus qu’à quelque centimètres l’un de l’autre, je pouvais sentir son souffle.

Il avait ensuite retiré sa main, est-ce qu’il voulait que je m’éloigne ? Malheureusement je ne pouvais pas, je ne voulais pas, j’avais ce besoin d’avoir un contact physique avec lui. Est-ce que j’allais oser approcher mes lèvres des siennes ? Bizarrement j’avais peur, je ne savais pas si je pouvais faire ça ? Était-ce réellement le bon moment ?

@Henry Shoftshire

Le baiser qu’Owen avait déposé sur les lèvres de Joanne fut très bref. En ouvrant ses yeux au bout de quelques micro-secondes et en découvrant qu’il s’agissait de lui, elle l’avait repoussé assez brutalement, visiblement sous le choc.

- Mais qu’est-ce que tu … !

- Je...

Le professeur n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà son collègue ultra sexy pointait sa baguette sur lui. Il ne comprenait rien à ce qu’il se passait. En l’espace de quelques secondes, il avait été séparé de sa bien aimée et s’était retrouvé nez à nez avec un Archibald furieux qui le menaçait de... de lui faire pousser quoi ? Des ronces dans les narines ? Mais il avait perdu la tête ou quoi ?! Affichant une mine de dégoût, Owen regarda autour de lui en espérant tomber sur un regard compréhensif, qui le soutiendrait, mais c’était le néant. Tout le monde était bien trop occupé. Il se tourna alors vers Joanne avec pour espoir qu’elle le comprendrait.

- Mais... Joanne... pourquoi m’avoir repoussé ? Tu ne veux donc pas de moi ? Je t’aime tu sais, je t’aime tellement !

Il tendait à présent sa main vers elle. Il voulait tant pouvoir la prendre dans ses bras ! Mais une force invisible l’en empêchait. Il ne perdait cependant pas espoir.