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08 août 2020, 00:01
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
Vendredi 24 février
@Kyana Lewis


20 jours, cela fait 20 jours que ta cousine a levé le rideau et, en toute honnêteté, tu n'aurais pas pensé avoir tourné la page en si peu de temps : finalement, c'est moins pire que ce dont tu t'étais imaginé, en grande partie car tes amis t'ont soutenue et ce, bien que tu leur aies caché ton statut. Tu ne leur as jamais menti mais tu t'en voulais bien souvent de ne pas leur dire ce secret, tu avais l'impression de ne pas être sincère jusqu'au bout avec eux. Tu avais peur de les perdre mais non, tu n'arrives pas à nommer un seul ami que tu as perdu à cause de cette révélation.

Maintenant, tu es même libérée et tu n'as pas peur de dire que tes idéologies ne sont pas en adéquation avec ton statut : tu n'as jamais joué un rôle et tu ne le feras jamais. Pour le moment, tu sais très bien que les attaques au sujet de ce mauvais moment te touchent encore beaucoup mais, petit à petit, ce ne sera plus le cas. Toutefois, les personnes que tu connais à peine pourront dire ce qu'elles veulent, tu n'en moques complètement, ce sont tes amis qui comptent pour toi. Tu aimerais t'assurer qu'ils comprennent tes raisons et qu'ils ne t'en veulent pas, sans quoi, tu aurais beaucoup de mal à te le pardonner.

A la fin du cours d'histoire de la magie, tu te diriges vers la sortie et tu attends qu'une certaine Serdaigle sorte également : Kyana, une de tes premières amies ici, ne t'a pas encore reparlé depuis le début du mois et tu t'inquiètes vraiment de ce qu'elle pourrait se dire et penser de toi, en particulier puisqu'elle semblait proche de Tess. Tu n'as jamais osé le lui dire, de peur de lui faire du mal et, pour elle, ce n'était pas une, mais bien deux révélations qui l'ont sûrement touchée et troublée. Tu n'avais pas envie de ne pas être crue, c'est pour cette raison que tu n'as rien dit. Ce midi-là, c'est même à ta cousine qu'elle s'est adressée et non à toi, tu n'arrives donc pas vraiment à imaginer ce qu'elle pense, en ce moment.

Aujourd'hui, tu prends ton courage à deux mains : tant pis si ce qu'elle va te dire ne va pas te plaire, il vaut mieux ça que de rester en terre inconnue, tout en te posant sans cesse des questions. Tu sais te tourmenter et questionner tous tes faits et gestes, comme si tu devais regretter d'avoir fait certaines choses sauf que, non : tu sais que tu as bien fait de cacher ton statut et puis, ce qui est fait est fait, ça ne sert à rien de remuer le passé. Seulement, c'est une chose que tu ne sais que trop bien faire.

Dès que tu la vois sortir, tu te diriges vers elle, déterminée à lui parler. Jusqu'à maintenant, tu as été patiente et tu as attendu de voir si elle venait vers toi mais, là, tu n'as pas envie de te ronger encore plus à coup de "et si ?" : si tu veux une réponse de sa part, il n'y a qu'une personne qui pourra te la donner et ce n'est pas toi.

- Kya' ? Salut, je peux te parler un petit moment, s'il te plait ?

Tu lui souris amicalement, bien consciente que cela faisait un bon bout de temps que vous n'aviez pas parlé. C'est assez fréquent avec Kyana, vous passez quelques moments ensemble mais c'est loin d'être quotidien. Seulement, tu as de bonnes raisons pour penser qu'elle t'évite et il vaudrait mieux que vous en parliez avant que ce ne soit trop tard. Tu as envie d'être honnête avec elle et tu espères qu'elle le sera aussi. Pour le moment, il n'est pas question de Kyana et Tess, mais bien de Kyana et toi, même si tu te demandes ce qu'il se passe entre elles. Quelque part, tu te demandes même si la Serdaigle ne chercherait pas à choisir entre vous deux, ce qui serait fort dommage.

Tu te rends compte que tu es bien trop pensive pour une personne qui attend un simple "oui" ou "non", calmer la cadence de ton cerveau ne serait pas une mauvaise idée. C'est pourquoi tu plantes ton regard dans celui de la Serdaigle, en quête d'une réponse, peu importe laquelle. A l'extérieur, on doit sûrement te trouver très sûre de toi mais, en réalité, tu es plutôt inquiète pour la suite.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

14 août 2020, 19:25
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
Les jours où même le temps, dehors, n'est pas sûr de lui
Où le ciel est trempé sans une seule goutte de pluie
Je regarde autour de moi, fui par ma sérénité
Victime d'un moment de flou ou d'un trop-plein de lucidité
Grand Corps Malade — Jour de doute
____

24 février 2045,
Couloirs, Poudlard,
2nde année.


La colère et la peur forment un mélange bouillonnant depuis quelques jours au fond de ton cœur. Elles s’entrechoquent et te font mal. Tu voudrais les faire partir, qu’elles s’envolent vers le Néant, mais elles restent ancrées en toi et sèment dans ton esprit un poison douloureux.
Tu te sens trahie. Vingt jours que tu brûles de cracher tes mots envenimés par le temps à Lili, que tu voudrais lui balancer à la figure ta confiance qu’elle a manqué de réduire en miettes. Tu voudrais lui faire comprendre que tu lui en veux terriblement de t’avoir caché son statut, que tu ne comprends pas qu’elle en ait fait un secret pendant si longtemps.
Tu voudrais aussi aller siffler à Tess ta colère. Lui annoncer que te dissimuler ce lien de parenté qu’elle possédait avec Lili, que se cacher comme elle l’a fait, était d’une lâcheté incommensurable. Que sa volonté de blesser ton amie n’était rien que de la haine à l’état pur, que Lili ne méritait pas cela.
Tu as passé l’intégralité du cours à ruminer tes idées, à songer à ta douleur, sans jamais écouter les paroles de ton professeur, sans jamais prendre la moindre note. Sans doute le regretteras-tu un jour, mais pour l’heure tu n’y songes même pas.
Tes mains sont serrées, fermées en poings, et tu marches d’un pas rapide. Les quelques Autres que tu croises ne sont que des ombres dans ton esprit, des fantômes que tu oublies immédiatement ; ne reste que le visage de Lili et, dissimulé par tes pensées noires, celui de Tess.

Tu tiens dans ta main droite la lettre de Papa, que tu as lue et relue tant de fois. Les mots maladroitement tracés sur le parchemin froissé se sont un peu effacés, certaines lignes sont illisibles à cause des larmes que tu as laissé tomber dessus, mais tu le conserves avec toi, comme pour ne pas l’oublier.
L’effroi qui t’a saisie en le lisant s’est trouvé exacerbé par le sentiment de trahison qui flottait dans ton esprit depuis un moment, et tu as passé la nuit qui a suivi la réception de la lettre à contempler les cieux pour te calmer. La Lune t’a rassurée, les Etoiles t’ont consolée, mais la douleur persistait.
Désormais, tu te contentes de serrer ton poing à t’en bleuir les phalanges, et tu claques tes talons sur le sol de pierre, comme si le son produit pouvait annihiler tes pensées. Pas de larmes, non, elles sont réservées à la nuit. Seulement une peur palpitante, dissimulée dans ton cœur, et la colère qui la couvre de son voile sombre. Tu voudrais avoir la force d’aller voir Lili pour lui cracher tes mots pleins de mépris à la figure, mais tu ne parviens même pas à envisager l’idée. Tu voudrais avoir le courage de t’opposer à Tess, mais tu n’es même pas certaine que tu parviendrais à soutenir son regard.
Tes mains tremblent un peu ; tu n’en as que faire : les Autres peuvent en penser ce qu’ils veulent. Tu souhaites sortir le plus vite possible, aller offrir ton visage au vent pour ne plus avoir à respirer cet air saturé de murmures. T’asseoir à même le sol malgré le froid et lever la tête vers le ciel gris pour offrir ton souffle aux nuages te ferait un bien fou.

La chevelure sombre qui s’arrête près de toi ne te fait même pas tiquer, tant tu es perdue dans tes pensées. Ce sont les mots prononcés qui te font t’immobiliser, et fixer d’un air buté le mur devant toi. Ton estomac se serre et ton cœur se met à battre à vive allure.
Tu prends une grande inspiration, comme pour te donner du courage, jettes un œil par-dessus ton épaule ; reconnais Lili. Tes poings se serrent un peu plus, tes ongles s’enfoncent dans tes paumes, et tu te tournes pour lui faire face.


« Tu… Tu m’veux quoi ? »


Ta voix sort de ta bouche en un filet un peu tremblant, qui se perd bien vite dans le rumeur du couloir. L’Autre qui se tient près de toi a l’air confiante, trop confiante. Tu vois dans ses yeux une étincelle de vie, une fierté qui te donne envie de hurler. Tu te contentes d’un rictus qui déforme un instant tes lèvres, d’un regard empli de ténèbres.
*Si tu crois que j’vais faire comme si de rien n’était… tu t’trompes*

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ent‘r‘êvée

17 août 2020, 07:31
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
En entendant le manque d'assurance de la Serdaigle, tu as un léger mouvement de recul, comme si ces premières paroles voulaient tout dire pour toi : Kyana n'a plus confiance en toi et tu lui fais peur, d'où cette voix tremblante. Tu ne sais pas vraiment comment tu arrives à cette conclusion puisque cette voix peut aussi être due à de la surprise mais, nous mettrons sûrement cela sur le compte de la peur de la perdre et que tu as forcément fauté, à tes yeux.

Ce simple premier échange assombrit tes yeux, comme si tu étais déçue de toi-même et de ce que tu as sûrement fait à votre amitié. Kyana est une de tes premières amies ici, tu n'as pas envie de la perdre, pas pour un fichu statut qui ne veut absolument rien dire. Ton assurance en façade s'efface bien vite, tout comme ton optimiste : te voilà désormais armée d'un visage penaud et triste. Tu sens venir les larmes, comme si elles savaient ce qui s'apprête à arriver.

A ce moment-là, tu hésites lourdement à faire marche arrière et à continuer de faire comme si de rien n'était, tout en espérant que Kyana souhaite toujours être ton amie. Depuis la révélation, certaines confrontations te font peur et Kyana n'est pas une exception à la règle. Tu as tendance à éviter les problèmes car tu n'aimes pas les conflits et c'est ce que tu es sur le point de faire.

- Je..

Soudain, tu te ressaisis : tu es en face d'elle car tu as besoin de savoir, il faut que tu comprennes ce qu'il se passe et ce qu'elle ressent, sans quoi, tu te questionneras toujours autant. Tu n'as pas envie de la froisser ou de l'obliger à te donner une réponse mais là, tu sais que c'est maintenant ou jamais : soit tu sais, soit tu ne sauras pas. Kyana n'a pas l'air décidée à venir d'elle-même vers toi et tu te vois mal faire de nouveau les mêmes efforts. Non, il faut que tu te lances et que tu penses un peu à toi : fini d'avoir des questions à son sujet qui restent sans réponse. Tu reprends confiance, bien décidée à avoir une réponse de sa part, coûte que coûte :

- On ne s'est pas reparlé depuis que Tess a... dévoilé mon statut et le fait que nous étions cousines, par la même occasion. Je voulais savoir ce que tu en pensais et si tu m'en veux.


Ce sont surtout les derniers mots qui t'importent. Ce qu'elle pense de ton statut ou de toi et ta cousine, tu t'en fiches, tu veux juste connaitre ses pensées et savoir si cela impactera ou non votre amitié. Tu n'es pas du genre pessimiste mais tu penses plus ou moins avoir la réponse rien qu'en la voyant en face de toi : vous n'êtes pas du genre à vous parler souvent mais te voir, même après autant de temps, n'aurait pas dû engendrer cette réaction, tu le sais pertinemment.

- Si tu veux, je peux t'expliquer, tout ce que tu souhaites savoir, ajoutes-tu, comme si tu venais d'apercevoir une lueur d'espoir. Seulement, le regard de la Serdaigle n'a pas changé : il est toujours aussi sombre, aucune chance que l'Espoir que tu as perçu, à ce moment précis, ne vienne d'elle.

Tu doutes que des explications lui aillent et puissent réparer les dégâts que ces évènements ont certainement causé à cette amitié, seulement, tu as envie d'y croire et de tout faire pour que cela redevienne comme avant. Seulement, tout a changé et rien ne sera comme avant. A quoi bon d'avoir des explications de la part de l'intéressée si celles-ci te font encore plus mal que toutes les questions qui se bousculaient dans ta tête ? Voilà une nouvelle question que tu te poses, en priant pour que la Serdaigle te réponde et ne te tourne pas les talons. C'est vrai, en quelque sorte, elle te répondrait, mais tu veux savoir le fond de sa pensée et ne pas à avoir à interpréter ses actions : les Autres sont bien trop compliqués à comprendre, il y a trop de facteurs à prendre en compte pour espérer saisir la bonne interprétation.

Sixième année RP | #4682B4
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24 août 2020, 00:03
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
*J’veux plus rien avoir à faire avec toi, Lili. Tu vois, j’te fais plus vraiment confiance, parce que normalement, on cache rien à ses amis. Mais p’tètre que t’étais pas mon amie, j’en sais rien. Si ça s’trouve, tu m’mentais là-dessus aussi.*
Tu rives tes yeux de glace dans ceux de l’Autre. Etrangement, tu t’attends désormais à tout venant d’elle. A tout ; excuses, colère, coups, larmes. Mais tu t’en fous. Qu’elle fasse ce qu’elle veut, ce n’est plus ton problème, elle ne mérite plus rien venant de toi. Un blizzard se déchaîne en toi, te rendant plus froide que la neige, plus dure que le roc, et tu la contemples avec une sorte de dégoût que tu ne cherches même pas à dissimuler. Tu exècres le mensonge, surtout venant d’une personne en qui tu avais placé ta confiance.
Certes, Lili était Sang-pur. Et alors ? Et alors ? Qu’est-ce que tu pouvais en avoir à faire ? Elle restait Lili, dans tous les cas, mais pourquoi avoir tenu à cacher cette partie d’elle à tous ? Qu’elle soit dite pure ou impure, elle restait ton amie et ta confidente. Tu ne méritais pas qu’elle te dissimule cela, un fait d’une importance si bénigne.
Ta colère flambe comme un immense feu dans tout ton corps, réchauffe tes muscles. Tu refuses de la regarder, de contempler ce visage que tu ne connais que trop bien. Effrayée de devoir faire face à sa sympathie, à son incompréhension, tu préfères éviter ses yeux trop emplis de gentillesse, ses lèvres trop souriantes, sa moue attristée.

En fait… en fait, tu prierais pour que tout ne soit qu’un rêve. Pour que tout ne soit qu’un songe, égaré dans ta tête, pour avoir tout oublié en te réveillant. Tu implorerais pour réaliser que Lili est toujours ton amie, qu’elle a toujours ta confiance, qu’elle ne mérite pas ton mépris, que rien n’a changé entre vous.
Que ce foutu statut n’est qu’un leurre, que le lien de parenté avec Tess n’est rien d’autre qu’une farce, que quelque chose visant à te faire rire.

Tu serres les dents, détournes un peu plus le regard. Tu ne veux plus la voir. Tu ne veux pas entendre ses mots conciliants, voir sa douleur si tu la rejette. Tu préfères garder ta colère au fond de ton cœur, brûlant ton être comme au fer rouge, marquant ta peau de son insigne, pour la laisser exploser plus tard.
Ton visage se ferme encore davantage alors qu’elle ouvre à nouveau la bouche. Tu affiches une mine impénétrable, les yeux fixés sur la pierre, mais tes yeux se sont assombris, débordant de mépris. Rien dans ton attitude n’exprime ce désir ardent qui t’étreint, cette envie de sentir ton poing écraser sa pommette, et pourtant ton regard montre tout. Ta haine et ta déception, ta colère et ta douleur, sont toutes présente dans la glace, figées par le froid qui t’habite.

Un petit sourire vient étirer tes lèvres. Il aurait pu paraître sincère s’il n’avait pas été déformé par le rictus au coin de tes lèvres, mais il ne montre que ton dédain et ton envie de partir, de la laisser seule ici. Elle ne mérite que ça, après tout. Elle ne mérite que ton arrogance. Elle ne mérite que ce coup que tu brûles de lui donner.

Tu fais un pas en arrière, redresses les épaules et lèves le menton. Tes yeux assombris viennent se planter dans les siens, et tu déverses en celle qui fut ton amie ta déception.
*J’ai plus rien à faire avec toi.*

« Si tu veux, je peux t'expliquer, tout ce que tu souhaites savoir. »


Ton sourire s’agrandit, et tu serais presque prête à rire pour lui prouver l’absurdité de ses mots. Tu entrouvres la bouche, pour murmurer ces deux phrases qui brûlent tes lèvres depuis trop longtemps maintenant.

« C’est ptêtre quelque chose que j’aurais aimé savoir y’a quinze jours, ouais. Mais maintenant, c’est plus mon problème. »


La méfiance vient remplacer quelques secondes la colère douloureuse, et tu continues de la fixer sans ciller.

« Qui me dit que tu risques pas de me mentir, là, maintenant ? Qui m’dit que t’es pas en train d’inventer des trucs ? »

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ent‘r‘êvée

03 sept. 2020, 21:55
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
Le rejet, il n'y a rien de pire pour toi, en particulier si la personne ne veut rien entendre de ce que tu as à lui dire. Seulement, si ce n'était que ça, tu t'en remettrais mais ce n'est pas le cas, puisque Kyana semble remettre en question toute votre amitié pour un simple statut, ce qui a le don de t'agacer : justement, c'est ce que tu voulais éviter depuis le début, c'est pour cette raison que tu n'as rien dit. Voir qu'elle t'accuse de mentir est un raccourci que tu n'apprécies pas. C'est vrai, tu n'as pas dit d'entrée de jeu ton statut mais, après tout, pourquoi l'aurais-tu fait ?

- Ça n'a jamais été un problème ou même ton problème. Tu aurais voulu quoi ? Que je vienne vers toi, en septembre, pour te dire "Au fait, je suis sang-pur" ? On se connait presque depuis notre arrivée et je n'avais pas cette fichue étiquette en première année, excuse-moi de ne pas vouloir l'afficher si j'en ai la possibilité. Je ne parle que très rarement de moi, je pensais que tu le savais.

Tes mots sont très durs et tu t'en rends bien compte. Seulement, c'est donnant donnant avec toi, en particulier lors d'un conflit : la personne en face est bienveillante ? Tu fais de même. La personne te reproche des choses que tu considères ridicules ? Tu le fais savoir. Il est rare pour toi d'en arriver là mais, maintenant, c'est trop tard, hors de question de te laisser faire alors que tu n'as pas choisi la cause de ce problème. Tu n'as pas choisi ton statut, tu as simplement décidé de ne pas le crier sur tous les toits.

- J'ai toujours été honnête avec toi et je ne t'ai jamais menti, je ne pourrai jamais le faire : je suis d'accord, je ne t'ai pas mise au courant et ça peut te blesser, j'en suis vraiment navrée. J'avais peur que certains pensent que ma gentillesse n'était qu'une façade parce que.. enfin, je vais pas te faire un dessin : les Sangs-Purs ne sont pas toujours très bien vus, je sais que certains en profitent pour faire du mal aux Nés-Moldus et je n'avais pas envie qu'on m'associe à eux. Si on m'avait demandé mon statut, j'aurais répondu honnêtement, sans aucun doute. Comprends-moi : contrairement à Dylan, je n'ai pas des amis de longue date qui auraient pu encaisser cette nouvelle. Heureusement, la plupart n'ont pas eu l'air de m'en vouloir mais.. Je pensais que tu comprendrais. Je pourrais m'excuser encore et encore si c'est ce que tu souhaites mais j'en doute
, dis-tu, d'une voix qui s'est radoucie peu à peu depuis que tu as repris la parole.

Seulement, ce n'est pas la seule chose que tu as cachée à la Serdaigle : oui, caché, un mot bien plus approprié à cette situation plutôt que de parler de mensonge. Elle peut penser ce qu'elle veut de toi en ce qui concerne ton statut, tant pis, tu sais maintenant que tu peux dire à haute voix que tu es une Sang-Pur contre la discrimination des Nés-Moldus, en particulier grâce à un Serpentard qui a su te montrer que tu pouvais le faire. Les paroles de la Serdaigle pourraient remettre en question cette possibilité mais tu espères vraiment que cette discussion ne se terminera pas mal. Tu n'as pas envie de perdre contact avec elle, loin de là mais tu ne pourras la forcer à te fréquenter si elle ne le souhaite plus.

- Pour Tess, j'ai été lâche à ce niveau-là, y a rien d'autre à dire. Je voulais t'en parler quand je t'ai vue avec elle au bal mais j'avais peur que.. tu la croies plus que moi. Je sais à quel point elle peut être manipulatrice malheureusement et je me demande si elle ne se serait pas rapproché de toi dans le but de me faire du mal en t'en faisant. C'est pour ça que j'ai préféré surveiller de loin, surtout que j'ai du mal à être à proximité de ma cousine, elle a trop changé depuis notre enfance.

Tu en as eu un parfait exemple avec Alexei, tu espères donc que ce ne sera pas le cas avec Kyana car tu ne te le pardonnerais pas. Tu ne sais pas si son but est de t'atteindre mais tu n'as que très peu de doutes là-dessus, malheureusement. Tu souhaiterais que ta cousine redevienne comme avant mais tu as beaucoup de mal à y croire.

Tu sais que tu as beaucoup parlé alors que Kyana ne souhaitait rien entendre mais tant pis, tu avais envie qu'elle sache tout ce qu'il y a à savoir. Tant pis si ça ne lui plait pas, elle a désormais les cartes en main. En un sens, tu as l'impression que cette révélation aura peut-être aidé Tess pour une chose : t'éloigner de certains de tes amis, pendant qu'elle continuera à les voir. Non, tu n'as pas envie que ça se passe comme ça. A cette simple pensée, tu serres sans t'en rendre compte ton poing gauche, tout en affichant une mine déconfite.

Sache que la répartie de Lili me fait bien peur et que je ne sais absolument pas où ça va nous mener mais, au moins, j'ai décrit au mieux une Lili qui n'a pas envie de perdre une de ses amies, je l'espère en tout cas. :cute:

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22 oct. 2020, 23:22
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
Ahem, je crois que Kyana n'a pas encore compris ça. Si elle le comprend un jour, d'ailleurs, parce que pour le moment c'est mal parti. Courage à Lili, je t'avoue avoir peur de la réaction de ma Protégée.

Des frissons de mauvaise augure viennent parcourir ton dos, tes bras et la pointe de tes doigts. Tu tournes la tête, pour ne pas avoir à contempler ce visage bien trop parfait, cette *Miss Parfaite*. Toujours trop honnête, toujours trop gentille, toujours trop pleine de bonne volonté ; elle te fait horreur en cette instant. Tu te remémores chacun de ses mots, chacun de ses sourires, cherchant un mensonge là où tu n’avais vu que pure générosité. *Elle est p’têtre pas Serpentard pour rien, finalement* ; un rictus mauvais vient danser sur tes lèvres quelques secondes.
Frémissante, tu taches d’oublier la présence parasite face à toi en te perdant dans la contemplation des délicats motifs formés dans la pierre centenaire. Ton corps est glacé, enflammé par la rancœur froide qui l’anime depuis tant de temps. Tes pensées partent à la dérive, se perdent dans le bruit produit par les Autres autour de vous, fuient pour ne pas avoir à songer à celle qui fut un jour ton amie.
*Pourquoi j’me suis rendue compte de rien, bordel ? Pourquoi j’me suis laissée embarquer là-dedans ?*

Tu fermes les paupières pour sentir les courants d’air sur ton visage, inspires profondément une, deux, trois fois pour apaiser ton cœur qui bat la chamade. Si elle se taisait, tout serait tellement plus simple. Si elle était incapable de parler, ou même si, en cet instant, elle comprenait ton besoin impératif de silence, tu parviendrais bien mieux à réfléchir. Elle éviterait de devenir encore plus pitoyable, elle t’épargnerait ses mots auxquels tu ne cherches plus de sens, elle ne ferait pas vriller tes tympans de ses phrases trop bien tournées, trop fausses. Elle échapperait à ton envie sans cesse plus vive de lui envoyer ta main dans la figure, à ton besoin de détruire cet air trop navré pour être réel.

Ses mots te ramènent avec une violence inouïe à la réalité, te jetant au visage tes propres incohérences.


« Que je vienne vers toi, en septembre, pour te dire « Au fait, je suis sang-pur » ? »


*J’en sais rien, putain.* Tu relèves la tête, la fixes sans rien dire. Tes lèvres tremblent un peu ; tes mains les imitent. *J’en aurais eu rien à foutre, mais au moins j’aurais cru un moment qu’tu m’faisais confiance* ta respiration accélère à nouveau, et tu sens toute couleur refluer de tes joues. Plus pâle que jamais, tu lui fais face, à la fois terrifiée par toi-même et incapable de renoncer à ce combat. Une envie de pleurer qui te fait pitié monte dans ta poitrine, t’oppresse et manque de te faire reculer. Tu serres les dents, fait fuir les larmes en les inondant du feu de la colère qui bout dans tout ton corps, tentes tant bien que mal d’attribuer un sens aux paroles qu’elle te jette à la figure.

« J'ai toujours été honnête avec toi et je ne t'ai jamais menti » ; ton cœur s’arrête un instant, doute l’espace d’une seconde qui te paraît terriblement longue, puis tu reprends ton souffle. Tu te sens scandalisée, horrifiée. Ton envie de pleurer reflue lentement, remplacée par l’envie de lui crier le mal un peu illogique qui te ronge le cœur depuis l’annonce de son statut. « Comprends-moi », *c’est quoi qu’tu comprends pas, toi, dans laisse moi tranquille ?* tu fermes les poings, clignes des paupières le plus fort possible. Les mots que tu parviens à entendre s’assemblent les uns avec les autres, créent dans ton esprit un amas confus et indéfinissable. Tu fais un pas en arrière, déconnectes tes pensées pour ne plus entendre le reste des mots de l’Autre ; ses lèvres continuent de bouger, ses paroles de parvenir à tes oreilles mais plus rien n’est compréhensible désormais. Tu secoues la tête violemment pour échapper à son ton que tu sais doux et apaisant *j’suis pas un animal qu’on essaie d’dresser, putain, Lili* et vrilles tes yeux glacés dans les siens, les plisses avant de reculer encore un peu.

« J’en ai rien à faire de ce que tu as à me dire, j’t’ai dit. »


Tu déglutis difficilement, avant de cracher ce mot qui sonne en anathème :

« Rien. »


Y’aurait tellement d’trucs que je voudrais t’expliquer, tu sais ? Mais j’ai ni les mots, ni l’envie. J’pourrais te dire tout ce qui va pas chez moi, j’pourrais te promettre que j’ai rien de concret à te reprocher, et pourtant j’le ferai pas. J’vais me contenter de te perdre, et je mettrai le vide que tu vas créer dans mon cœur sur le compte de la fatigue et de la lassitude.
Elle arrache ces mots au papier à l’aube du mois de Mai 2044, honteuse. —


« Je… j’pense que je vais juste partir, d’accord ? Parce que j’ai pas envie d’te parler, que j’ai pas envie d’être avec quelqu’un en qui j’ai plus confiance. »

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ent‘r‘êvée

27 oct. 2020, 23:10
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
En entendant les paroles de la Serdaigle, la pression que tu exerçais sur ton poing se relâche immédiatement, comme si tu savais au fond de toi qu'il n'y a plus rien à faire. Tu as bien vu qu'elle ne t'as pas toujours écoutée mais tu as fait de ton mieux pour lui faire comprendre que ce que tu avais à lui dire était important. Vous n'êtes - ou plutôt étiez ? - pas du genre à souvent vous parler ou passer du temps ensemble mais cela ne voulait pas dire que tu n'as pas confiance en Kyana, loin de là. Votre amitié compte énormément pour toi et, visiblement, tu n'as pas réussi à le lui faire comprendre, même en ayant fait de ton mieux.

Impuissante est l'état dans lequel tu te trouves et c'est une situation que tu détestes par-dessus tout : tu sais que tu ne peux rien faire de plus pour arranger les choses, la meilleure option qui te reste est de laisser le temps passer et vous aider, éventuellement, à réparer les pots cassés. Seulement, qu'est-ce qui te garantit que tout finira par s'arranger ? Rien, rien du tout. Cela voudrait donc dire que tu dois envisager de ne plus voir Kyana comme une amie et ça, ce sera dur pour toi, tu le sais déjà. Tu aurais envie de rajouter une couche avec tes explications mais tu sens que ce serait inutile, en plus de ne pas mettre toutes les chances de ton côté pour que ça s'arrange un jour, peut-être.

Tu es en colère mais en colère contre toi et pas contre Kya' : tu te mets à sa place et tu comprends la trahison qu'elle vit, tu aurais sûrement réagi de cette manière si les rôles avaient été inversés. Tu t'en veux de ne pas avoir empêché que cela n'arrive : ce n'est pas ça, être une bonne amie ? Ce n'est pas chercher à protéger ses relations amicales et faire de son mieux pour ne pas blesser son cercle proche ? C'est en tout cas de cette manière que tu vois les choses et tu as lamentablement échoué, un beau D pointé. Tu bouillonnes à l'intérieur, presque prête à te traiter de tous les noms mais Kyana ne peut pas le savoir, vu le calme que tu essaies de garder en surface. Tu trembles un peu et l'on voit que tes yeux sont vitreux mais rien de plus, sans oublier que tes Mots ne vont pas épiloguer sur ce que tu ressens : tu as dit ce que tu avais à dire. Maintenant, il faut avancer et tout ce que tu veux, c'est limiter les blessures de la Serdaigle.

- Je pense que c'est le mieux à faire aussi. Je suis désolée pour tout, vraiment et.. j'espère qu'un jour...

... tu me pardonneras.

Tu détournes la tête afin que ton interlocutrice ne voie pas la larme qui vient tout juste de couler et que tu essuies trop rapidement d'un revers de la main. C'est idiot car tu sais que ce geste ne passera pas inaperçu mais tu n'as pas envie de la prendre en pitié, elle a déjà suffisamment souffert comme ça.

- Oublie, on verra bien ce que nous réserve l'avenir. A une prochaine, Kyana.

Tu arrives à esquisser un sourire léger avant de te retourner et de marcher d'un pas pressé vers ta salle commune. Tu n'as qu'une chose en tête : rejoindre au plus vite ton dortoir, lieu où tu pourras exploser sans que personne ou presque ne te voie. Tu as besoin d'être seule pour extérioriser tes émotions, en particulier car tu es la seule fautive dans l'histoire. Après tout, Kyana n'a rien fait de mal, contrairement à toi.

Kyana

Tu ne sais même pas pourquoi son prénom complet t'es venu lorsque tu lui as répondu. D'habitude, tu utilises son surnom mais, un surnom est surtout utilisé lorsque l'on est proche de la personne, non ? Ce qu'elle t'a dit sur sa confiance brisée a dû te toucher bien plus profondément que ce que tu peux imaginer, vu la vitesse à laquelle tu l'as assimilé.

Tu te vois déjà te demander ce que vous réserve l'avenir à chaque fois que tu la verras : est-ce que ça ira mieux avec le temps ? Pour le moment, tu ne sais même pas si tu mérites son pardon. Assise du côté de ton lit où personne ne peut te voir, des larmes silencieuses coulent et, avec elles, l'espoir de devenir à nouveau proche de la Serdaigle que tu connais quasiment depuis ton arrivée s'estompe peu à peu.

Fin du RP pour moi, merci beaucoup Kya' ! Cette réponse a été un peu dure à écrire mais je ne regrette pas cette tournure. Comme dit, nous verrons quelle conséquence aura le temps sur nos deux protégées ! <3

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

24 janv. 2021, 15:28
 Terminé  Mettre les choses à plat  PV++ 
*Tess avait raison, en fait. Lili n’est qu’une manipulatrice.*
Tu frémis. Réaliser que ce qu’elle t’affirmait depuis le début, que ce qu’elle te promettait, était parfaitement réel. Tout ce qu’elle te soufflait de ses murmures respirant le dégoût, que tu refusais catégoriquement d’entendre, était vrai. Lili voulait tout faire pour ne pas compromettre sa réputation, et les mensonges n’y échappaient pas. Elle cachait des choses au départ futiles à ses propres amis, qui finissaient par se dresser entre eux comme des murailles infranchissables.
Et la Serpentard continuait de s’étonner que tu fuies avant de finir complètement enfermée entre ses griffes. Les autres, tous ceux qui n’avaient rien dit, qui avaient fait comme si de rien n’était, n’étaient que des faibles. Tous ceux qui avaient conservé leur amitié avec elle avaient seulement peur de la solitude, ou peur de ce qu’elle pourrait leur faire subir par la suite.

Vaguement, tu penses toi aussi au vide qu’elle créera. Quelques choses douloureuses que son départ laissera dans ta vie, une absence que tu ne crains pas d’affronter, en cet instant. Sa voix avec laquelle tu as devisé tant de fois, une présence qui t’avait soutenue, toujours dans un silence plein de compréhension, quelques mots doux qu’elle avait pu te murmurer pour te dire de t’accrocher. Ceux que vous aviez aidés ensemble ; Edwin par exemple. La complicité que vous aviez acquise, et tout cet être à qui tu pensais pouvoir te confier.
Tess, lorsque tu l’as rencontrée, a commencé à semer dans ton esprit la graine du doute, même si tu ne t’en rendais pas compte. Elle a voulu te prévenir, te faire ouvrir ces yeux que tu gardais obstinément fermés. Elle voulait te prouver que Lili, sous ses airs de parfaite petite élève, sage et appliquée, n’était pas celle que tu pensais.

Tu ne sais même pas réellement ce que tu lui reproches. Sans doute un amas de toutes les choses que tu réalises au fur et à mesure qu’elle te balance ses paroles à la figure, qui s’entassent pour te protéger de son emprise. Tout ce dont tu es absolument persuadée, c’est que ta colère flambe dans ton corps, te rendant frémissante. Tu brûles de lui cracher ce que tu ressens, mais tu en es incapable. Formuler cela est au-dessus de tes capacités, et de toute manière cela ne servirait à rien. User ta salive pour expliquer à l’Autre tes sentiments serait futile, même si cela te donnerait un semblant de satisfaction.

Fuir te paraît désormais être la meilleure solution. Tourner le dos à Lili, avec tout ce que cela implique, est la seule chose qui te paraît faisable. Ignorer ses yeux qui débordent de cette douleur que tu sais feinte, faire semblant de ne pas remarquer ce poing serré pour cacher les tremblements de sa main.

Plus tendue que jamais, tu attends qu’elle termine sa phrase pour t’échapper. L’angoisse de se retrouver encore face à elle, de devoir tenter tant bien que mal de justifier tes ressentis et ta colère, d’avoir à expliquer que, putain, tu ne veux juste plus avoir à faire à elle, te dépasse complètement. Tu n’as pas la force de répondre, pas l’envie de la retenir. Il faut qu’elle parte, qu’elle tourne les talons et qu’elle disparaisse dans la foule d’élèves.
Tu ne veux plus soutenir son regard devenu vitreux et voir ses vaines tentatives de te retenir. L’idée de perdre une personne qu’elle tenait depuis près de deux ans doit lui faire du mal, et tant mieux. Qu’elle souffre ; elle comprendra peut-être ce qui enserre ton cœur, cette trahison qui arrache à ton visage toutes ses couleurs.

Tu inclines ton visage vers le sol, un peu plus, résistant à l’envie d’apposer tes mains sur tes oreilles pour ne plus entendre sa voix insistante te parvenir. Quand elle sera partie, tout ira mieux. Peut-être rejoindras-tu Tess, peut-être iras-tu au dortoir, te plonger dans ton livre pour ne plus penser à elle et à ce qu’elle t’a envoyé dessus. Peut-être iras-tu te réfugier dans un coin de couloir désert pour que tes propres contradictions, qu’elle a révélées au grand jour, cessent de te torturer.
Tu hoches la tête quand elle prononce ton prénom en entier. Pour elle aussi, tout est fini, alors. Tant mieux. Si elle te repousse elle aussi, le vide qu’elle laisse sera moins difficile à combler.


Adieu Lili. J’pensais que t’étais mon amie… me rendre compte que c’était pas le cas fait mal, tu sais. Pourtant, je m’accrocherais à la certitude que tu es un Autre pour tenir.
Tess est là, elle, au moins. Tess est vraie.

______
C'est une jolie fin. Douloureuse, triste pour nos Protégées, mais jolie. J'espère qu'il y aura une suite, parce qu'écrire avec toi me plaît toujours autant !
Merci pour ça. <3
Et ce retard est inexcusable, encore toutes mes excuses.

• ‘til it seemed
that Sense was breaking through — •

ent‘r‘êvée