Argh.
Après un long cours monotone durant lequel je n'ai absolument pas écouté le professeur, je m'attendais à pouvoir prendre un petit goûter.
Si je ne mange pas pendant plus de deux heures, je suis incapable de tenir debout.
Je n'y peux rien.
Mais (Ô rage ! ô désespoir ! ), j'ai oublié mon goûter.
Comment est-ce possible ?
Ça ne m'était jamais arrivé avant aujourd'hui.
Sans grand espoir, je regarde une fois de plus le contenu de mon sac.
Et je suis obligé d'admettre qu'aucune barre de céréales ne s'y trouve.
Comment ai-je pu les oublier ?
Elles sont essentielles pour ma survie à Poudlard.
Enfin, presque.
Je retourne les poches de mon blouson.
Pas la moindre trace de Chocogrenouilles, ni d'autres sucreries.
Mon dieu.
J'aurais dû rester dans la salle commune de Gryffondor.
Ce cours ne m'a pas paru intéressant, et en plus, il me fait perdre mon goûter.
Je jette un oeil à ma montre.
Je ne pense pas que je puisse trouver de repas dans la Grande Salle à cette heure-ci.
Il est trop tôt.
Alors, il ne me reste qu'une solution.
Demander à un élève de me donner son goûter.
J'aperçois une cible.
Lydie, ou Lydia.
Je ne crois pas lui avoir fait une quelconque blague qui l'aurait vexée.
Elle n'a aucune raison de me détester.
Si elle est sympathique, elle pourrait partager son goûter avec moi (si elle en a un...).
Comme la Cigale de la Fontaine, je m'en vais crier famine auprès de la Serpentard.
Espérons qu'elle soit plus aimable que la Fourmi.

Lydia avait faim !
Pas une de ses faims passagères,
non,
c'était la même faim que durant son anorexie.
En même temps,
elle n'avait pas mangé de la journée.
En tous cas, cette faim la terrifiée.
il fallait vite qu'elle trouve quelque chose à manger.
Heureusement,
c'était la fin des cours,
et une preuve irréfutable de la faim de Lydia était,
quand la fin de l'heure fut annoncer
elle ne pensa même pas au week-end.
Et pourtant,
c'étaient ses deux jours préférés de la semaine.
Elle chercha dans son sac.
Elle farfouilla,
chaque poche plusieurs fois,
et du se rendre à l'évidence,
la débile qu'elle était,
avait oublié son goûter.
Elle sortit alors dans le couloir.
Qu'allait-elle faire ?
Ou pourrait-elle trouver à manger, ?
elle avait fini sa réserve
de bonbons et de chocolat
dans son dortoir
et ses amis
connaissait assez bien sa gourmandise,
pour l'éviter à l'heure du goûter.
C'est d'ailleurs comme ça que certaine.
avaient remarqué son anorexie.
Mais là,
elle errait dans les couloirs.
Soudain,
un jeune garçon de Gryffondor,
assez réputé pour ses farces et
qui s'appelait... Maximilienne ou Maximilian,
s'approcha d'elle,
elle eut un peu peur,
de subir un de ses fabuleuses farces
mais il lui demanda :




Malheureusement,
elle était dans la même situation que lui.

Effie travaillait dur en ce moment. Les préparatifs de Noël, en plus des tâches quotidienne, réduisaient le temps de repos des elfes de Poudlard. Effie n’hésitait pas à sacrifier son temps de pause pour aider les autres elfes de maison, pour elle c’était toujours un plaisir de servir Poudlard en toute circonstance. L’elfe de maison, ce jour-là, devait aller demander quelque chose à un professeur et c’est pourquoi elle se trouvait, après le pop sonore caractéristique d’apparition des elfes de maison, dans le couloir de l’école. Elle devait se renseigner sur quelque chose pour l’organisation des festivités de fêtes de fin d’années.

Ce n’était vraiment pas le bon moment choisit. Dès qu’elle fit son apparition, elle couina doucement, cela ressemblait à quelqu’un qui râle, même si on sait que d’ordinaires les elfes de maison de râle jamais. Il aurait mieux fallut venir à un autre moment, pour éviter la foule d’élèves qui changeaient de cours, mais en même temps, elle ne connaissait pas par cœur les emplois du temps des professeurs de l’école, et peut-être avaient-ils des cours ensuite. L’elfe de maison se plaqua contre un mur du couloir pour laisser passer les jeunes sorciers, beaucoup plus grands qu’elle. Elle essaiera de rejoindre le bureau du professeur en question quand la foule sera un peu moins disperser. Difficile d’être petite dans un monde de grands.

Zut.
Je comprends rapidement que Lydia ne pourra pas m'aider à trouver un goûter.
Pourquoi n'y a-t-il personne de censé dans cette école ?
Si j'avais été à Salcombe, j'aurais trouver sans difficultés un ami pouvant partager un pain au chocolat avec moi.
Ou mieux : j'aurais pu aller chercher une dizaine de cookies à la boulangerie.
Mais, évidemment, je ne peux pas traverser le lac à la nage pour acheter du chocolat chez Honeydukes.
Qui a eu la mauvaise idée de construire Poudlard sur une île ?

Je regarde la foule d'élèves qui quittent leur salle de cours.
L'un d'entre eux pourrait peut-être avoir la bonté de me donner une chocogrenouille.
Mais je ne connais presque personne.
Même si je croisais Sej, il n'aurait pas de goûter dans son sac.
Je commence à avoir peur.
Je suis habitué à avoir des bons repas quatre fois par jours.
Comment pourrais-je supporter de ne pas en trouver ici ?
Soudain, mon regard s'attarde sur une silouhette connue.
Mais que pourrait faire l'elfe de maison de Père ici ?
En quelques secondes, je comprends qu'il ne s'agit pas de lui.
Pourtant, elle lui ressemble.
Même taille, même tête surdimensionnée par rapport au corps.
On m'a dit que de nombreux elfes travaillaient à Poudlard.
Et l'une d'entre eux se trouve devant nous.
Ce qui veut dire qu'elle a accès aux cuisines.
Génial !
Elle devrait pouvoir nous offrir un goûter.
Je me fraie un chemin à travers les élèves, en écrasant quelques chaussures ('scusez !).
La faim justifie les moyens.
Arrivé à la hauteur de l'elfe, je me demande de quelle manière je devrais lui adresser la parole.
Père n'est pas du tout respectueux avec son elfe.
Selon lui, c'est un esclave.
Donc, pas de formules de politesse.
Mais je ne suis pas sûr de vouloir être comme lui.

Pendant que les deux adolescent
se demandait
ce qu'il allait mangé,
un elfe de maison se volatilisa,
dans le couloir.
Lydia pensa
à allait lui demandais un gouter
mais elle se dit que c'était malpolie.
Ce n'était pas l'avis
du Gryffondor qui était avec elle.
Il se dirigea vers l'Elfe et lui demanda :



Lydia le suivit.
Et elle comprit aussi
pourquoi c'était un Gryffondor.
A sa place Lydia n'aurait pas eu le courage
d'aller parler à cet elfe
de peur que la créature
l'humilie
en se volatilisant
sans dire mot.
Donc,
heureusement qu'elle était avec lui,
il allait peut-être leur dégoter un gouter
grâce à son courage..
Même si elle n'était pas courageuse,
il fallait quand même qu'elle demande
poliment un gouter à l'elfe.
Alors elle prit son peu de courage
et s'approcha de l'elfe pour lui demander :



Maintenant,
il n'y avait plus qu'as croisait les doigts
pour que l'elfe les aide à casser la croute.
Lydia regardait la petite créature,
en espérant entendre un "oui je peux vous aidez"
et puis mangé un truc.

Plaqué contre le mur, Effie retenait presque sa respiration pour ne pas suffoquer face aux grands petits sorciers qui passaient dans les couloirs pour se rendre d’un cours à l’autre. Elle tentait de rejoindre le bureau d’un professeur en particulier pour lui demander quelque chose mais pas moyen. L’elfe allait employé la bonne vieille méthode du transplanage quand elle fut interrompu par un de ces élèves qui demanda où se trouvent les cuisines ou de lancer un sort pour faire apparaître un petit pain. Suivit ensuite d’une autre élève qui demandait tout à fait la même chose.

L’elfe se mordit la lèvre. Non seulement le garçon était désagréable, mais en plus il lui parlait comme si utiliser la magie était un jeu. Heureusement pour lui, la jeune fille était un peu plus poli, alors Effie répondit :

« Les cuisines sont aux sous-sols, monsieur. » Effie claqua des doigts et disparu avec un pop sonore. Un deuxième pop sonore trente secondes plus tard la fit ré-apparaître où elle était mais cette fois-ci chargé de petits pains dans les mains. Elle tendit d’abord à la jeune fille puis au garçon. « Tenez ! »

Cependant, Effie ne souhaitait pas être redevable de qui que ce soit. Un elfe fait les choses par plaisir et par envie, même lorsqu’il s’agit d’un travail ou de quelque chose de faiblement apprécié. L’elfe de maison se tourna vers la jeune fille et lui dit :

« Mademoiselle n’a pas a être redevable, Effie a prit plaisir à aider Mademoiselle et Monsieur. »

Effie tendit un sourire à la jeune fille. Elle n’avait pas apprécié la façon de parler du jeune garçon et l’elfe espérait qu’il allait se rattraper sur sa prochaine intervention. En attendant, l’elfe jeta un œil dans les couloirs, il avait toujours autant de monde, impossible pour elle de se rendre à sa destination.

Un sourire narquois éclaire mon visage lorsque j'entends Lydia.
« Redevable »... Quelle idée !
Tout le monde sait que les elfes servent des repas avec bonheur.
C'est dans leur nature d'être les serviteurs des sorciers.
N'est-ce pas ?
Je ne pense pas que Père ait menti en me disant cela.
Celui qui travaille pour lui depuis plusieurs décennies pense cela.
Il ne sait dire que quelques phrases : « Oui, monsieur Volts », « Non, monsieur Volts ».
Et en plus, les repas qu'il prépare sont excellents.
Les elfes de maison sont les seuls créatures que j'apprécie.

Pff...
Je sais que les cuisines sont situées aux sous-sols.
Mais je ne les ai jamais trouvées.
Elles sont très bien cachées.
Et je ne pense pas que cette elfe accepte de me révéler le lieu où elles se trouvent.

Zut !
Pourquoi l'elfe vient-elle de se volatiliser sous nos yeux ?
J'ai pourtant tenté de rester agréable.
Aargh, comment puis-je trouver un goûter si la seule elfe que je croise disparaît ?
Heureusement pour mon estomac, elle ne tarde pas à revenir, chargée de petits pains.
Génial !
Les elfes sont vraiment des créatures sympathiques.
Recevant ce goûter que je n'attendais plus, je laisse un sourire illuminer mon visage, sans sarcasme, cette fois-ci.



Profitant d'un goûter bien mérité après une journée d'ennui, je n'écoute que d'une oreille la dernière phrase de l'elfe, mais un détail m'interpelle.
Ah ! J'avais raison !
Les elfes ne veulent pas être redevables de qui que ce soit.
Pour une fois, Père n'a pas menti.

Navré pour ce retard

Tout d'abord l'elfe disparu,
Lydia cru un instant qu'elle avait dit quelque chose qui avait énervé l'elfe
puis la gentil créature réapparut avec un gouter pour elle et pour le Gryffon,
elle en tendit tout d'abord un à Lydia puis l'autre au garçon.
Lydia ne pouvait pas ne pas remarqué la gentillesse et la générosité de L'elfe !
Le ventre de la jeune fille ne remercierait jamais assez la bonté de l'elfe.
Mais la petite créature
lui assura qu'elle ne souhaitais pas que la jeune fille lui soit redevable
seulement,
Lydia voulait remercier l'elfe
d'une manière ou d'une autre elle y parviendrais.
Avant de commencer à manger son goûter elle remercia l'elfe pour son aide.

«Merci beaucoup quand même, c'est très gentil de nous avoir aider, mon ventre vous remercie également»

Lydia gouta un peu de ce que lui avait apporté l'elfe
c'était délicieux.
Tout était parfait.

«C'est délicieux ! Est-ce vous qui l'avez fait ?»

Après avoir eu une réponse Lydia remercie encore une fois Effie et souhaitas une bonne fin de journée à Max et à Effie
puis partit en dégustant le gouter de l'elfe de maison
tout en réfléchissant à une manière de la remercier.
Elle finit son gouter quand elle fut arriver dans sa salle commune.
Le gouter lui avait donner de l'énergie et de la motivation
pour faire ses devoirs,
alors elle se mit au travail tout en pensant à Effie et ce quelle avait fait pour eux.

Fin du rp pour moi @Maximilian Volts et @Effie merci pour cette danse et à bientôt j'espère !

Vous connaissez l’elfe Sandwich ? Et bien c’est Effie en ce moment. Coller contre un mur avec des enfants qui demande à manger, et un troupeau d’humains derrière eux qui empêchent d’avancer. L’elfe de maison avait servit les deux jeunes gens mais sans doute avaient-ils des questions à poser puisqu’ils restaient là. Pourtant ce n’était bien qu’une impression de l’elfe, car après avoir posé une dernière question à Effie, la jeune fille se mit en chemin, vraisemblablement pour son prochain cours. Effie avait tout de même prit la peine de lui répondre :

« Oui, et quelques collègues elfes. Les elfes travaillent en équipe » avait-elle répondu avec le sourire toujours présent sur son visage.

Et une fois que la jeune fille fut reparti, Effie regarda le jeune homme qui était resté là et elle dit d’un ton parfaitement poli :

« Veuillez excuser Effie, Effie va aller voir le professeur... »

Effie ne termina pas sa phrase et Maximilian ne sut quel professeur exactement Effie devait aller voir, l’elfe prit ses petites jambes à son cou, et partit en slalome entre les élèves, il fallait arriver au bureau du professeur en question avant le début du prochain cours, et l’elfe avait déjà perdu beaucoup de temps. La marche des elfes étant plus lente que celle des humains, non seulement Effie du éviter les jambes des élèves les plus âgés du château, mais elle du se dépêcher à rejoindre sa destination. Un enfer, si on peut dire, lorsque les choses ne sont pas minutieusement calculé. Mais elle y arrivera, comme toujours.

Je vous remercie pour ce RP !