Nélya Marks, première année RP 12 ans BBCode= #800000

@Talya Duval

Le 11 avril 2045

_________________________________________________________

débardeur noir, chemise blanche, gilet en laine grise, chaussettes hautes noires, jupe noire plissée, vielles converses noires

Nélya est là, enfin c'est ce qu'on croit.
Sa carcasse avance, mais elle est à la masse.
Elle se traine, de salle en salle, loin de son attitude quotidienne.
Enfin… Elle sourit, comme à chaque fois oui…
Mais est-ce possible d'appeler ce trait fixé,
à ses lèvres ternes, un sourire? Ou alors est-il en train de mourir?
L'enfant n'a pas son air joyeux si charmant,
ce sourire entêtant en toute situation.
C'est fade. Cet air sur sa façade.
Ce regard déserté par la vie où on ne décèle aucune envie,
Ce sourire terni qui donne à sa mine cet air de paralysie.
Ce sourire comme collé, qui ne sonne pas vrai.
Cette démarche lente voir même somnolente,
comme errant sans raison.
L'enfant ressemble à une poupée de chiffon,
laissée à l'abandon sur le chemin de la maison.

Pourtant pour un tel jour, ne devrait-elle pas déborder d'un bonheur sourd?
Une année de plus à sa vie s'ajoutait,
mais en rien elle ne semblait en être excitée, cette poupée abandonnée.
Pourtant, elle y pensait l'enfant,
son anniversaire… Elle avait même reçu un petit colis de sa mère et son père.



Une lettre accompagnait le paquet, et les mots qui y étaient couchés
résonnaient à présent dans l'être entier de la jeune enfant.
Comme si elle avait été avec eux, comme si ils lui avaient dit yeux dans les yeux.

J'suis gentille. Nan? Si. J'crois. Ouais, ils devraient être fier j'crois. Je… Respecte bien c'qui m'ont appris, alors, ouais, ils d'vraient être contents.

Oui, elle écoutait soigneusement, ce qu'à la maison on appelait les commandements.
Ils seraient fiers d'elle son papa et sa maman, en voyant qu'elle respecte leur éducation.
Nélya, était une gentille fille, qui faisaient bien ce que ses parents lui avaient appris.

Ouais, j'fais bien.

Je marche. J'erre dans les couloirs sans but précis. Pleins de questions en tête. Pourquoi tout le temps être gentille quand les autres ne le méritent pas ? Suis-je simplement idiote ou ai-je un bon fond ? Je n'en sais rien. Je ne sais rien en réalité. Je ne sais même pas pourquoi je suis dans ce couloir alors que je pourrais être dans une salle à étudier. Surement parce que j'ai décidé de me laisser respirer un peu..

Je ne tiens presque plus debout, est-ce vraiment le bon moment pour m'effondrer sur le sol ? Non, probablement pas. Ce n'est même pas le moment de penser à mes problèmes. La voix en moi préfère s'occuper des autres.. Comme la Gryffondor un peu plus loin. Celle qui sourit tout le temps, sans aucune raison. Si d'habitude je n'en ai rien à faire, aujourd'hui, la voir m'interpelle. Elle n'as pas son sourire habituel. Cette fille.. Je veux savoir ce qui ne va pas. Pourquoi elle ne sourit pas ? Pourquoi maintenant alors que je ne suis même pas capable de m'occuper de moi ?

Alors que je voudrais simplement partir et faire comme si je n'avais rien vu, mes pas, eux, se dirigent lentement vers elle. Encore une fois, je vais m'occuper des problèmes des autres au lieu de m'occuper de ce qu'il se passe dans ma tête. Ça en devient une habitude à force. Au fur et à mesure que je m'approche d'elle, je vois ses lèvres bouger sans pour autant entendre ce qu'elle est en train de dire. Tant pis, je n'ai plus qu'à lui demander.

Je m'arrête derrière elle, lève ma main et tapote légèrement son épaule en espérant qu'elle se retourne pour me faire face.

-Tu vas bien ?

@Talya Duval du tout c'est pas tant un retard

Elle avançait,
les yeux fatigués
et marchait près du mur.
Silencieuse elle avançait, mais vers où?
Elle quittait une salle mais sans vraiment savoir,
vers où se diriger à présent, dans ces couloirs si longs.
Elle en avait oublié la présence des autres, aussi elle fut bien surprise,
de sentir un contact à son épaule et d'entendre parler . Lui parler. A elle.
Nélya était surprise, et se redressa, comme sortie d'une phase somnolente
et pivota légèrement sur ses pieds pour faire face à la personne qui lui parlait.







son visage,
Elle l'avait déjà vu.
Et puis sa voix également,
Elle l'avait déjà entendu avant.
Mais son prénom lui échappait là.
Encore à moitié dans ses pensées, elle la fixa,
et son regard se refit absent, repensant à sa lettre.
Elle était une gentille fille qui faisait bien ce qu'elle avait apprit.
Oui, ses parents devaient être fières, elle deviendrait celle dont ils rêvaient,
une gentille fille, polie, bien éduquée et qui respecterait l'éducation de ses parents.
Et oubliant presque celle en face, elle se remit à penser comme avant d'être interpellée.

Je m'attendais à ce qu'elle réponde mais au lieu de ça, elle me regardait en silence. Elle reprenait un sourire sans aucune émotion, ce qui était assez perturbant mais je ne pouvais pas faire grand chose pour ça, si ce n'est attendre. Après quelques secondes, elle finit par répondre.

-Talya. dis-je lentement, en essayant de garder mon sourire.

La Gryffondor recommença à me fixer. Elle retournait dans son monde, oubliant ma présence. J'étais tentée de partir, après tout, rien ne m'obligeais à rester auprès d'elle, d'autant plus qu'elle était là mais sans l'être vraiment. Seulement, je n'étais pas comme ça, et puis, il y avait bien une raison à ma présence ici.

Après un petit soupire, j'attrapais son bras, la forçant alors à m'accompagner jusqu'à un mur. Une fois fait, je me laisse glisser sur celui-ci, me retrouvant alors assise sur le sol. Tenant toujours son bras, je décide de le lâcher, après tout, je ne vais pas la tenir éternellement. Je ne fais plus que la regarder. La regarder avec un air pensif. Je sais qu'elle ne va pas bien, pas totalement en tout cas.

-Et si tu arrêtais de faire comme si tout allait bien et que tu me disais ce qui ne va pas ?

Ma voix est plus dure que je ne le voudrais mais tant pis, peut-être que cette voix aura son petit effet sur le jeune Gryffondor. Tout en continuant de la regarder, je tapote doucement le sol, lui indiquant qu'elle peut s'asseoir à côté de moi.

_{Je pense que là, on peut dire que je suis en retard, toutes mes excuses.}

Ah oui… Talya… C'était ça son prénom… Talya la Serpentard… Sans un mot de plus pour réagir à son indication, la fillette opina légèrement, de manière presque imperceptible du chef. Talya… C'était beau comme prénom. Ouais, ça sonnait comme un prénom fort aux oreilles de Nélya. Oh, Nélya, Talya… Deux lettres pour les différencier… Deux petites lettres…
Perdue dans un monde de songes si éloigné de la réalité, elle sursauta en sentant son poignet de faire attraper, et n'en fut que plus surprise quand elle se fit tirer contre un mur.

Talya. Oui, c'était elle qui la tirait, sans un mot ou sans explications. Ou… Peut-être gênait-elle le passage? Elle regarda en arrière, là où elle se tenait mollement il y a de cela un instant. Mais non, il n'y avait personne qu'elle aurait pu déranger… Ou alors, lui avait-elle parlait ? Talya lui avait-elle parlé et Nélya ne l'aurait pas entendu? Ah… ç'était quelque chose de bien plus probable déjà.

Une fois contre le mur, Nélya observa d'un regard interrogatif la brune qui s'assied pas terre et qui la relâcha. Elle s'apprêtait à lui demander, à vérifier son hypothèse, mais l'autre brune fut plus rapide.



Ses paroles résonnaient dans sa tête, sans qu'elle n'en saisisse le sens. Les mots tournaient, comme cherchant un sens dans son esprit fatigué, et enfin, elle tilta. "Faire comme si"? Elle faisait comme si? Elle? Non… Si? Elle n'allait pas bien? Elle ? Sans s'en rendre compte? Non…. Si?
La bouche entrouverte elle fixait la Serpentard qui lui retournait son regard en tapotant le sol. Tout aussi mollement qu'elle agissait tout à l'heure, Nélya s'appuya contre le mur pour se laisser tomber au sol, dans un profond silence. Il passa quelques secondes avant qu'elle ne finisse par répondre.

-Je... J'ai l'air de pas bien aller? Pourtant… J'ai pas l'impression d'aller mal. J'ai mangé, dormi… J'suis pas fatigué…

Le regard perdu dans le vide, elle ne réagissait qu'à moitié, débitant ses paroles l'air absente. Non, elle ne pensait pas mal aller. C'était même le contraire en réalité, ses parents étaient fiers et heureux que leur fille soit ce qu'elle était, qu'elle ait bien écouté tout ce qu'ils lui avait dit, qu'elle ait grandit en suivant son éducation… Nélya était contente qi eux l'étaient. Mais… Il y en avait qui n'avait pas l'air d'être très heureux de la façon d'être de la brune. Comme Ranya Pruski… Mais au moins, elle rendait ses parents fiers et heureux…

-ça va même bien… Ouais. Papa et maman sont content de moi. Ils sont fiers. J'ai bien grandi comme ils m'avaient dit, j'ai respecté ce qu'ils m'ont apprit… Ils sont content, du coup je suis contente aussi. Ouais… Je suis contente.

Un faible sourire, aussi léger que la fine brise qui nous caresse la peau en été, ponctua sa déclaration, et oubliant une fois de plus ce qui pouvait bien l'entourer, la brunette se redressa, mains contre le murs, regard fixé sur les dalles de pierres du couloirs, lesquelles n'étaient jamais placées de façon identique.
Nélya s'en alla, trainant ses pieds qui semblaient s'accrocher au sol, comme refusant de coopérer avec sa décision d'avancer. Son regard s'accrochait tout autant au sol que ses pieds. Qu'avait-il ce sol de pierre ? Était-il passionnant au point où son corps ne voulait pas s'en éloigner? Son visage semblait figé, son sourire qui ne semblait même être l'ombre de ceux qu'elle arborait d'habitude avec une si grande légèreté ne sciait pas d'un iota, et elle avançait dans le couloir, trainant les pieds . Mais elle allait bien… Pas vrai?

@Elowenn Isildür

Elowenn traînait dans les couloirs, sans faire quelque chose de particulier. Elle avait du temps libre, et elle vagabondait sans avoir grand chose à faire. Ses pas la guidait tandis qu'elle se dirigeait machinalement vers des endroits reculés où elle pourra se reposer à l'ombre.
Non pas qu'il faisait gris ou qu'il pleuvait, mais elle préférait toujours être seule quand elle lisait: être dérangé n'était pas vraiment à son goût.

Au détour d'un couloir, Elowenn surprit une conversation. Elle aurait pu s'éloigner poliment, sans écouter les deux élèves, mais ça aurait été se mentir à soi-même: bien qu'elle n'avait pas le tempérament d'une fouineuse, elle possédait néanmoins une grande curiosité; et là, dans ces couloirs où elle tournait en rond, un peu de distraction ne faisait jamais de mal. Et puis, ce n'était pas non plus une conversation qui semblait importante; en outre, la jeune Serdaigle ne voulait pas venir les déranger et les interrompre.

Aussi s'arrêta-t-elle un instant. Cela aurait pu sembler ridicule, mais les deux autres étaient en pleine discussion et ne prêtait pas attention à elle. D'ailleurs, l'une d'elle semblait un peu trop absorbé par le sol... En y regardant de plus près, un sourire était figé sur ses lèvres mais sans grande conviction. Elowenn eut un mouvement de recul. Qu'est-ce qu'elle nous faisait, cette Gryffondor? Une métamorphose en zombie?



La discussion ne semblait pas destinée à durer. Elowenn était trop loin pour entendre, au final, mais la Serpentard avec laquelle l'autre discutait semblait également se faire du souci pour celle-ci, mais la Gryffondor semblait manifestement dans le déni. Tss... Qu'est-ce qui lui passe par la tête, à c'te drôle d'oiseau? Qu'est-ce qui lui passe par la tête pour faire ces drôles d'yeux vides? Elowenn se mit en tête de faire quelque chose... De toute façon, elle n'avait rien à faire d'autres.



Leur discussion se termina sous peu. La Gryffondor partit en traînant des pieds, le regard baissé sur les dalles. Elowenn ne fit même pas semblant de venir d'arriver et ne bougea pas d'un poil. Arrivée à sa hauteur, la Serdaigle dit d'un ton inquiet, un peu railleur:

_Houlaaaaa... C'est Halloween ou quoi?
On dirait que tu nous fait une phase zombie, ma vieille! Tu sait qu'un sourire figé, c'est limite flippant? Surtout si on sourit en regardant le sol: mes d'avis que c'est pas la chose la plus réjouissante du monde. Va falloir changer ça avant que quelqu'un fasse une crise cardiaque, ma pauvre.

Je lui prit le menton doucement, et leva sa tête pour croiser ses yeux. Et je demanda, plus sérieuse, et vraiment inquiète pour le coup:

_Non mais sérieux... T'es sûre que ça vas?

@Nélya Marks, désolée pour mon retard immense. J'ai eu un gros manque d'inspi, mais j'espère que ça vas
Nhésite pas à me hibouter si tu veux que je change quelque chose...

Oui, elle allait bien. Pourquoi ça n'irait pas? Après tout, elle grandissait bien. C'était ce que ses parents avaient dit, ils étaient heureux de la voir devenir une bonne personne, alors elle était heureuse aussi. C'était si simple. Comme elle en somme.
Oui, définitivement, elle allait bien. Alors, hochant à nouveau la tête de manière quasi imperceptible pour acquiescer ses propres pensées, elle ne remarqua même pas la personne vers qui elle avançait, regard baissé, fixé sur les dalles grises du couloir.

C'était une année de plus durant laquelle elle avait rendu ses parents fiers. Oui, 12 ans, aujourd'hui. C'était bien dommage que personne ne puisse rentrer à la maison. Elle aurait voulu passer son anniversaire avec ses parents, mais cette année, ce n'était pas passible… Elle n'était pas la seule à en être attristée, son papa aussi l'était. Oui, il avait rédigé tant de choses sur ce qu'il aurait voulu faire pour cette journée… Et sa maman, elle était presque énervée d'après ce qu'avait dit son papa. Oui, énervée à cause des gouvernement qu'elle jugeait incompétents, énervée de ne pouvoir voir le soleil de ses journée, son tout, son enfant. Mais elle était certaine que les choses se calmerait. Peut-être pas cette année, peut-être dans dix ans, mais elle disait qu'elle "savait" que le choses se calmerait, après tout, elle disait que c'était l'ordre des choses.
Et en attendant, elle avait clairement exprimé sa fierté, sa joie de voir Nélya grandir en suivant son éducation, en étant cette gentille fille polie que ses parents voulaient la voir devenir. Alors… Tout allait bien.

Soudain, quelqu'un encore transperça le silence qui la laissait s'envelopper dans un cocon de songes. Quelqu'un déchira ce cocon sur un ton qui fit sursauter l'enfant. Ses pas s'arrêtèrent, et elle releva la tête. Tiens, elle l'avait déjà vu aussi quelques fois cette fille, mais son prénom échappait également à Nélya. Elle l'observa un temps, pendant qu'elle lui parlait.

Halloween? Phase zombie? flippant? crise cardiaque?

Mais de quoi est-ce qu'elle parlait? Tout ça… C'était pour décrire Nélya? Pourquoi est-ce qu'on lui faisait encore des remarques sur son sourire? Elle souriait comme d'habitude pourtant. Oui, elle était fière d'elle en plus, elle était, ce que ses parents espéraient. Oui, donc elle devait se tromper, comme Talya. Doucement, elle laissa retomber son regard, entrainant son visage, pour à nouveau observer ce sol qu'elle ne cessait de regarder aujourd'hui. Tiens, c'était bizarre… Pourquoi le regardait-elle tant aujourd'hui?

La Gryffondor n'eut le temps de réfléchir plus à la question, qu'elle sentit un contact, pas sur son épaule cette fois, non, mais sur son menton. Ce contact, lui redressa la tête, faisant se rencontrer deux regards. Le vert dans le bleu, le clair dans le foncé.
Au final, elle aussi demandait la même chose que Talya. Pourquoi?

Nélya resta silencieuse un temps après sa question, ne comprenant pas pourquoi tout le monde trouvait à redire à son expression, à son sourire et étira ses lèvres en cette chose fade qu'elle pensait identique à son sourire qui habillait d'habitude ses lèvres.

- Oui, ça va.



@Elowenn Isildür voilà pour toi, bonne lecture ! même si, si tu lis ça, c'est que tu as finit la lecture..

_ Mais oui, bien sûr que ça va.

Elowenn secoua tristement la tête. D'un ton rempli d'amertume, un rictus d'ironie cruelle attaché aux lèvres, elle lui dit:

_ Il faut beau, les oiseaux chantent, la vie est belle! Et ça va, ça va...
Ce n'est pas comme si tu te traînais dans un couloir à rien faire. Toute seule.
Ce n'est pas comme si un sourire niais et sans vie flottait sur tes lèvres.
Ce n'est encore pas comme si tes yeux fuyaient vers le sol comme si c'était la huitième merveille du monde.

Elle se pencha un peu en avant, l'air de dire un secret, et lâcha, murmurant à peine:

_Et ce n'est surtout pas comme si tu te tenais devant moi, les yeux vides, et que tu me disais que tout roulait bien pour toi, sans le savoir toi même...

Elle se remis droite. Mais elle avisa soudain que ses paroles pouvaient paraître froide, cruelle... Elle voulait juste que l'autre prenne conscience de son mal!
Mais... Peut être qu'au final, la Gryffondor faisait mieux de pretendre que tout allait bien. Parce que quand on dit qu'on va mal, ça paraît soudain trop vrai, et on est on ne peut plus ignorer le mal, juste le subir. Peut être qu'au final, faire semblant d'être bien permet de s'en convaincre. Peut être qu'au final...

Terriblement inquiète, elle lui sourit soudain, d'un sourire discret, mais chaud et bienveillant, et qui revelait ses fossettes. Un sourire ni cruel, ni ironique, ni rien... Juste un sourire, un petit rayon de soleil qu'elle voulair réconfortant.
Puis elle la rassura:

_ T'inquiètes. Ce n'est vraiment pas comme si, et puis tu m'as dit que tout allait bien. Alors je te fais confiance, je n'en parle plus, et nous continuerons à nous voiler la face. Toi parce que tu as besoin de te sentir bien, moi parce que je ne pourrais pas faire grand chose.
D'accord?

Elle eut l'impression de conclure un pacte determinant. Elle s'en voulut de ne rien faire pour aider l'autre, mais qu'y pouvait elle? C'est vrai, elle ne pouvait rien faire de plus à par l'embrouiller encore plus.



Il faut savoir qu'elle s'ennuyait, pendant ce temps libre où elle n'avait rien à faire. Que le livre qu'elle lisait en ce moment était long, trop long. Halletant, certes, mais l'auteur faisait regner un sentiment d'attente tout le long du livre, à tel point qu'on abandonait entre les pages les désir d'en savoir plus. Que ce n'était pas le genre d'Elowenn d'aller directement à la fin pour être transportée par un final éclatant qui clorerait ce bouquin de façon explosive, théâtrale. Que ce n'était pas non plus son genre de continuer une lecture qui la lassait. Que ce n'était pas son genre d'aller revasser dehors, où il y avait trop de gens à son goût en ce moment. Que ce n'était surtout pas son genre de rester à rien faire au milieu d'un couloir de pierre ennuyeux à mourir.
Et qu'il ne lui restait donc qu'une solution: bouger, faire quelque chose.
En l'occurence, quelque chose de bête.

_ Hé, dis moi... Comme t'as l'air aussi ennuyée que moi, tu pourrais pas rester un peu? Qu'on s'amuse un peu toute les deux, quoi, vu que visiblement t'as l'air aussi seule que moi.
Héee! Ça te dis de te déguiser en Serdaigle, que ch'te fasse visiter la salle commune? Tu vas voir, elle est top. Ya même un pan de mur secret aux couleurs des Ventouples. Ah, mais oui, mince du coup tu peus pas connaître...*elle glousse* Mais bon bref. C'est totalement illégal, je suppose, mais c'est chouette d'être un hors la loi, non?

* Bravo Elo. Arguments totalement pourrie qui te fait passer pour une fille deséspéree, ce que tu n'ai pas, puique t'as un livre à finir...*




Un texte bourrée d'idée impulsives et bizarres, mais au fond je sens que c'est ce qu'Elo aurait fait. Ou que j'aurai voulu qu'elle fasse?
Peut importe, voilà le résultat.
Du coup, ça part un peu en vrille, désolée, mais je me dis que comme Nélya est docile, il y a matière à faire quelque chose du hors la loi. J'espère, en tout cas, qu'elle ne vas pas juste me lâcher là en disant qu'Elo est bizarre, qu'on puisse continuer le RP, mais c'est comme tu le sens! (et même si c'est la réaction la plus sensée.)

Je suis vraiment désolée de ce texte confus, mais je n'ai pas l'envie d'en refaire un deuxième, je n'ai plus d'idées. J'espère que ça vas quand même @Nélya Marks

Décidemment, elle ne comprenait vraiment pas pourquoi est-ce que chaque personne qu'elle croisait s'accordaient à dire le contraire de ce qu'elle avançait: elle allait bien. Oui, tout allait bien pour elle, que ce soit aujourd'hui ou en général. Elle allait bien. Mais il semblait que cette fois cette fille la croyait. Enfin…C'était bien ce qu'elle disait, mais même Nélya avait comprit. Même cette enfant simplette avait comprit qu'elle ne voulait pas insister, et que malgré ce qu'elle disait, elle ne la croyait pas vraiment. Mais pourquoi? Elle souriait, comme tous les jours, elle ne pleurait pas, alors pourquoi est-ce que ceux qu'elle croisait trouvait un air si… Si quoi? Triste? Était-ce bien ça, le contraire d'aller bien?

Elle n'eut plus de temps pour se questionner, et ses eurent tout juste le temps de retomber sur la pointe de ses chaussures, prête à partir qu'elle se fit de nouveau interpeller. C'était la même voix. Elle releva les yeux sur cette fille, légèrement curieuse de savoir ce qu'elle avait à lui dire, même si elle appréhendait, au fond, qu'elle lui repose cette question, qu'elle remette en doute ses paroles.

Heureusement, ce n'était pas sur ça.
Heureusement, elle proposait juste de passer du temps ensemble, pour ne plus s'ennuyer.
Heureusement, Nélya avait bien envie d'aller avec elle, s'amuser.
Heureusement qu'elle semblait ne plus vouloir revenir sur ses paroles.
Mais… Quoi? Ce qu'elle disait, c'était de faire, une entorse au règlement, d'être "hors la loi"? Ce n'était pas bien. Non, ses parents n'auraient pas aimé. Ils ne seraient pas contents, donc, ce n'était pas bien. Comment pouvait-elle proposer ça?

Elle cligna des yeux une première fois. Faire quelque chose d'illégal.

Elle cligna des yeux une deuxième fois. Ne pas respecter les règles.

Elle cligna des yeux une troisième fois. Ne pas écouter ce qu'on dit.

Elle cligna des yeux une quatrième fois. Ses parents ne seraient pas contents s'ils l'apprenaient.

Ce n'était pas être gentille.

- Non.

Sa réponse sortie d'elle-même, du plus profond de ses tripes à travers une voix enrouée.
Une inquiétude se lisait dans son regard, et elle s'imaginait déjà, les regards déçus de ses parents. Non, tout sauf ça. Elle ne pouvait pas.

- Non. J'veux bien qu'on passe du temps ensemble, mais pas en faisant un truc illégal. Même si j'aimerais bien voir ta salle commune… C'est pas bien… Papa et maman seraient pas fiers de moi…


Et elle continua à murmurer tout bas ces mêmes mots "papa et maman seraient pas contents. J'peux pas les décevoir", en laissant son regard rongé par l'inquiétude se perdre au sol, ce sentiment se répandant sur son visage.
Elle n'avait plus cette expression de poupée de chiffon, qui se voulait joyeuse. Elle n'avait plus que cette expression presque horrifié, qui animé ses traits d'une façon si vivante et naturelle, bien plus qu'avant.

- Ouais… Même si j'aimerais bien… Nan, faut pas...


@Elowenn Isildür Voilà ma réponse! On a enfin une vraie expression sur Nélya grâce Elowenn et son idée folle!

Sa proposition lui paraissait parfaite pour passer une bonne journée, malgré le fait qu'Elowenn n'avait jamais transgresser le règlement - à par peut-être le couvre feu, elle ne sait plus. Mais elle fut tout de suite coupée dans son élan par l'autre fille:

-Non.

Bon. Au moins cela avait le mérite d'être clair. Mais Elowenn fut peiné de cette voix enrouée et de cet air triste. Non, pas triste... Inquiet. Elle ajouta quelques phrases avec un air qui avait je ne sais quoi... d'horrifié -bien qu'Elowenn fut flatté qu'elle voulait bien traîner avec elle.
La jeune fille ne comprenait pas pourquoi elle semblait si scandalisé de violer le règlement, mais quand la Gryffondor parla de ses parents, Elowenn saisit le problème. Elle hocha la tête lentement. C'était donc ça, elle ne voulait pas décevoir ces parents. Elle comprenait, bien sûr, mais à ce point, c'était bizarre!

La jeune fille ajouta qu'elle "aimerais bien", même si il ne "fallait pas". Elowenn fonça les sourcils tandis qu'elle essayait de comprendre qu'elle emprise ces parents avaient sur elle au juste. Était-ce elle qui ne voulait pas les décevoir, ou eux qui lui demandaient de tout faire comme ils le souhaitaient? Et pourquoi elle étouffait sa vie pour leur plaire?



Elowenn pris la fille par les épaules, et l'amena à s’asseoir en même temps qu'elle. Elle réfléchis à ce qu'elle voudrais lui dire quelques secondes, puis se lança:

_ Écoute. Il est normal de vouloir satisfaire nos parents et leur plaire pour qu'il soit fier de nous. C'est normal, ça. Mais toi... On dirait que tu les crains ou je ne sais quoi, et je ne sait même pas pourquoi, mais c'est... excessif, d'accord?
Alors, ne pas vouloir transgresser le règlement, c'est normal. Le faire à cause de ses parents... Tu comprends, ils sont à des centaines de kilomètres de toi, et ils ne sauront rien de tes agissements dans les moindres détails!
Je voudrais que tu répondes sincèrement à cette question. Imaginons que tu veux ardemment rejoindre l'équipe de Quidditch, mais que tes parents s'y opposent. Il ne s'agit pas d'une faute, au contraire, c'est une preuve d'investissement... Le ferais tu? Rejoindrais tu l'équipe?




@Nélya Marks, désolée de cet immense retard...