Cela faisait maintenant un bout de temps que je "vivais" à Poudlard et je commençais à bien mieux connaître les lieux. Je me suis aussi fait plusieurs amis. J'étais justement entrain de discuter avec l'un d'eux. Il se trouvait dans la même maison que moi, c'est à dire Poufsouffle et il me semblait très gentil. Nous parlions de choses et d'autres plus ou moins intéressantes. Le couloir dans lequel nous nous tenions était vide. Ah non, pas totalement. Je remarquai qu'une fille vêtue de l'uniforme des Serpentards nous observait étrangement... bizarre, me je n'y prêtai pas attention pour le moment. Je retournai la tête vers mon ami. Nous discutions à présent des différentes maisons. Il me dit que chacune avait ses qualités et ses défauts, ce que je pensais moi aussi. Pour moi il n'y a pas de meilleure maison, bien que toute mon enfance j'ai pensé que Serdaigle les battait toutes, mais enfin de toutes les manières je suis à Poufsouffle (une maison que j'aime énormément). Nous continuâmes la conversation sur les maisons de Poudalard et des personnes qui les composent. Je reportai mon attention vers cette mystérieuse fille : elle semblait en colère. Oui, en colère. Je ne savais pas pourquoi... elle avança vers nous d'un air furieux. Alors je me remémorai tous ce que nous avions dit. Quelque chose l'aurait blessée ? Non, je n'ai rien prononcé qui aurait pu faire cela. Peut-être qu'elle a mal compris une de mes paroles ? Comment puis-je savoir ? Je réfléchis un instant. Mais oui ! Pourquoi ne y ai-je pas pensé plus tôt ? Elle a sûrement dû entendre le moment où je critiquais cette fille de Serpentard et que mon ami m'avait répondu "après tout c'est une Serpentard". Mais je ne parlais pas d'elle, ni même de sa maison ! Que me voulait-elle ? Elle s'approcha de nous. Non, plutôt de moi : je remarquai que mon ami s'était enfui à toutes jambes, quel lâche. En plus c'était de sa faute.

J'avais encore une de ces envies d'aller me balader dans le château. Je reprenais donc ma chasse aux passages secrets.

Je marchais lentement dans le couloir, en regardant attentivement autour de moi.
A quelques mètres, j'entendais les voix de deux personnes. Sûrement une fille et un garçon vu leurs timbres de voix. Je me fichais de leur conversation, ce n'était pas pour ça que j'étais là !

Le couloir tourna et je fis de même. De là, je pouvais voire les deux sorciers qui discutaient.
C'était effectivement une fille est un garçon, tous deux de Poufsouffle .
Je leur jetais un regard et je vu une des pierre du mur derrière eux, qui brillait légèrement plus que les autres. Je la regardais, essayant de voire un autre indice.

Je savais que la fille m'observait, je sentais son regard dans ma direction. Sûrement pensait-elle que je les contemplais... Je n'y fit pas attention.

Je suis une personne très curieuse et je ne tardais pas à écouter leur conversation d'une oreille. Ils parlaient des maisons de Poudlard.

Quoi ? Avais-je bien entendu ?
Alors comme ça ils pensaient que les Serpentards n'étaient composait que de personne malintentionnés et méchants ?

Je sentais la colère bouillir en moi. Je tremblais presque. On devait voir ma rage sur mon visage, car, dès que le garçon m'a vu, il s'est enfui.

Je m'approchais, les poings fermés, de la fille qui me regardais bizarrement, comme si elle cherchait à comprendre quelque chose. Soudain, ses yeux se sont grand ouvert. Elle devait avoir trouvé la réponse à sa question. Elle tourna la tête vers l'endroit où était son ami. Elle n'avait pas dû voire qu'il était parti. Elle semblait à la fois déçu, en colère et surprise.

Peu m'importais ! Ce n'était pas mon problème si ce garçon était un lâche.
Je m'approcha de la Poufsouffle et murmura en serrant les dents :
- Alors comme ça, le Serpentards sont tous des personnes désagréables qui prenne du plaisir à faire le mal... C'est sur que c'est complétement un comportement de Poufsouffle de dire quelque chose d'aussi mesquin...

La fille semblait avoir peur, mais je m'en fichais. Je continuais d'avancer vers elle.

Je sortais de mon dernier cours de la journée : Histoire de la Magie. D'habitude, j'aime beaucoup ses cours là mais aujourd'hui, je devais être particulièrement fatiguée car je le trouva d'une longueeeeeuuuur. J'avais failli m'endormir à plusieurs reprises, et honteuse de mon comportement, j'avais essayé de me reprendre tout en ayant de la compassion pour la pauvre professeure qui devait gérer ce genre d'attitudes tout les jours.

Je marchais donc perdue dans mes pensées en direction de ma Salle Commune. Pour une fois, il y avait peu de personnes dans les couloirs. *C'est étrange*, me dis-je. Il y avait peu de bruit et je pouvais donc entendre facilement les conversations des rares personnes autour de moi. Par politesse, je m'abstenais tout de même de trop tendre l'oreille, au cas où se qu'ils se disaient ne soit vraiment privé.

Soudain, j'entendis un éclat de voix puis vit un Poufsouffle passer devant moi en courant - ou fuyant aurait peu être été le mot adéquat. Curieuse, je m'approcha légèrement pour essayer d'entendre plus distinctement ce qu'il se passait. La voix avait l'air de venir de la gauche, à un endroit où le couloir bifurquait. Je me colla donc au mur et écouta.

J'entendis alors un timbre de fille demander "qu'il paraitrait" que les Serpentard sont tous désagréables. Ensuite, j'entendis le nom de ma maison. La fille qui parlait (que je devina du coup être à Serpentard d'après sa première remarque) dit que prononcer des paroles mesquines était vraiment un comportement de Poufsouffle. La voix de cette fille était plus que sèche, elle devait être particulièrement énervée. J'éprouva de la peine pour la personne en face d'elle.

Je décida de rester planquée au niveau de mon mur, je préférais attendre avant d'intervenir, s'il le fallait il n'y avait rien de grave. J'interviendrais s'il le fallait.

La Serpentard me faisait vraiment peur. Elle me terrifiait. Je ne savais pas quoi répondre. Je ne pouvais pas répondre. Je réussis néanmoins à bredouiller un petit quelque chose :
- Mais... mais non. Pas du tout.

Je voyais bien que la fille ne me croyais pas. Alors je décidai de continuer :
- Je n'ai jamais dit ça... je parlais juste d'une fille pas de Serpentard en général.

Je me sentais terriblement faible à côté de mon "agresseuse" (enfin c'est comme ça que je la voyais). Je n'ai jamais su me défendre. J'avais peur de cette fille. Elle faisait à peu près ma taille mais était postée sur une marche ce qui faisait qu'elle me dominait en hauteur. Comment pourrai-je sortir de cette situation ? Que faire ? Pourvu que quelqu’un vienne à mon secours. Non, il était temps que je me débrouille toute seule. Je n'en peux plus d'être toujours la faible. Je vais me défendre. Et toute seule !

La seconde après avoir pensé ça, je me retrouvai au sol. Cela se passa si vite que je ne m'en rendis pas compte tout de suite. La Serpentard était debout au dessus de moi. J'étais affolée.
- Pitié de me fais rien ! Ce n'est pas moi qui ai insulté ta maison...
Je m'en sortais vraiment mal. Au loin, je distinguai une vague silhouette. C'était une fille de Poufsouffle. J'essayai de me relever mais je n'y parvins pas. Je me sentais si nulle, si faible.

Je m'avançais vers elle. Vers cette Poufsouffle, croyant être la reine du monde.
Je me mis sur une marche pour, de ma petite taille, la surpasser en hauteur.

Elle en avait du culot celle-là ! Et en plus elle se défendait en disant que ce n'était pas elle !
Pff ! Comme si j'allais la croire !

Elle semblait avoir réellement peur, ça se voyait sur son visage. Etais-je si intimidante ? Avais-je vraiment l'air d'une bête sauvage ?
J'essayais de souffler un grand coup et de prendre sur moi. Je ne voulais pas être la "terreur de Poudlard", moi !

J'allais lui dire d'une voix plus douce que j'étais désolée mais que je ne pouvais supporter ce genre d'injustice, mais avant cela je m'avançais pour lui montrer mon visage adoucit et....

Ahhh ! J'avais oublié que j'étais sur une marche !
Je suis tombé sur la jeune fille.

Ma cheville !!! Ah ! C'est pas vrai ! Je serrais les dents pour atténuer la douleur, mais elle du croire que c'était un visage de rage et que je m'étais jeté sur elle exprès, car elle cria :

- Pitié ne me fais rien ! Ce n'est pas moi qui ai insulté ta maison...

Avais-je vraiment l'air d'une fille violente à ce point ? J'essayais de me relever, mais ma cheville me faisait vraiment trop souffrir...

J'allais lui expliquer, mais je me suis rendue compte que quelqu'un nous regardais et s'approchais de nous. De moi !

D'abord, j'ai cru qu'elle venait m'aider, mais je compris vite que ce n'était pas le cas, vu le regard qu'elle me lançait.
Une autre Poufsouffle volait au "secoure" de sa camarade de maison.

J'étais restée au niveau de mon mur à écouter ce qu'il se passait. Soudain, j'entendit une autre voix s'exclamer - ou du moins essayer - car elle semblait terrifiée. C'était également une voix de fille.

J'entendis un cri et stupéfaite de se qu'il pouvait se passer, je m'avança. Je vis alors une Serpentard qui semblait être sur une autre Poufsouffle, comme si elle lui avait sauté dessus. Je vins vers ces filles d'un pas vif et je jeta un regard outrée à la fille de Serpentard. Comment osait-elle plaquer de cette façon une autre personne par terre ?! Je remarqua alors que c'était une Poufsouffle qui se trouvait sous elle. Je l'a reconnu vaguement pour déjà l'avoir croisée dans ma Salle Commune. Je m'exclama alors à l'intention de la Serpentard :

Qu'est-ce que tu fais ?! Lâche-là enfin ! Ça ne va pas de la plaquer de cette façon par terre ? Et tu ne vois pas que tu la terrifie avec ton regard de serpent près à mordre ?

Je me rendis alors compte du sous entendu que pouvait prendre la fille en face de moi lorsque j'avais dit "avec ton regard de serpent près à mordre" et je vis d'ailleurs son visage se crisper encore plus. Quelque peu honteuse de lui avoir lancé cette pique, je me tourna tout de même vers la Poufsouffle pour voir comment elle allait.

J'avais encore le souffle coupé de ma chute lorsque la Poufsouffle qui se tenait à l'autre bout du couloir l'instant d'avant se mit à courir vers nous. J'espérai qu'elle venait m'aider moi et non pas la Serpentard. Je le sus bien assez tôt. C’était à moi qu'elle venait apporter son aide, heureusement.

Je l'entendis crier à mon agresseuse de me lâcher et autre chose que je ne compris pas. Je perçus cependant ses dernières paroles : "tu la terrifie avec ton regard de serpent près à mordre". Oh non. Je crois bien qu'elle n'aurait pas dû utiliser ce terme, il risquait d'énerver encore plus la Serpentard. Ce fut le cas, évidemment. Je l'entendis hurler quelque chose à ma sauveuse. Je ne la laisserais pas faire. J'étais toujours étendue par terre mais j'allais me relever d'un instant à l'autre. Moins d'une seconde après avoir pensé cela je me tenais debout. Je tournai la tête de gauche à droite, je vis les deux filles face à face à quelques pas de moi. La Serpentard se tenait au dessus de ma camarade de Poufsouffle. Cette dernière n'avait pas l'air si faible que moi tout à l'heure mais elle semblait tout de même en difficulté. La colère se lisait sur le visage de la fille en vert. J’espérais qu'elle ne lui fasse aucun mal (ce qu'elle ne faisait pas d'ailleurs). Malgré cela elle avait l'air de terrifier la petite Poufsouffle (que je trouvais très forte de m'avoir défendu quelques temps avant).

Peut-être qu'elle se sentait vraiment blessée en croyant que l'on s'attaquait à sa maison ? Mais ce n'était pas le cas ! De toutes les manières, qu'elle ai ses raisons ou non, elle attaquait quand même quelqu'un. Ma sauveuse suffoquait. Je courus en sa direction. Elle m'avait sauvée, maintenant je devais lui rendre la pareil. En temps normal je n'aurais pas eu le courage de faire cela mais là, c'était différent. Je criai à la Serpentard :
- Arrête de l'embêter ! Elle n'arrive presque plus à respirer depuis que tu lui parles.
La jeune fille de réagissait pas, alors c'était à moi d'agir. Je poussai la Serpentard contre le mur. Elle ne tomba pas (tant mieux je n'ai pas envie de causer des problèmes). Je crus entendre un petit "désolé" sortir de sa bouche mais je n'étais pas très sûre. J'espérais quand même ne pas lui avoir fait trop mal, juste assez pour qu'elle nous laisse tranquilles. Je déteste faire du mal aux autres mais là c'était nécessaire. Je pense que plus tard quand j'y repenserai, je ne la trouverai pas si méchante mais là, il fallait que je m'occupe du moment présent...
Je me tournai vers la fille en jaune : elle avait le souffle coupé et ne pouvait plus dire un mot.
-Ça va ? Viens, je t’emmène à l'infirmerie, tu en as vraiment besoin.
Je voyais bien qu'elle ne respirait presque plus.

J'essayais de me relever du mieux que je pouvais, mais ma cheville me faisait tellement mal, que j'avais l'impression de ne plus pouvoir bouger.

La Poufsouffle avait l'air rassuré de voire, ou plutôt d'entendre, vu sa position, une camarade, une "sauveteuse". Sauveteuse de quoi ? d'un mal entendu... Car oui, c'était bel et bien un malentendu !

Je fini par réussir à me lever et j'allais à la rencontre de la jeune fille, volant à la rescousse de son... amie ? Peut être...
Dans tous les cas, elle n'avait vraiment, mais vraiment pas l'air contente.

Lorsque je me suis approchée d'elle, j'ai senti que sa colère se transformait en peur. Elle reculait presque...
Je tournais la tête vers le côté, comme pour espérer voire quelqu'un qui me comprendrais, mais nous étions seule.

C'est alors, que me vis dans la glace d'une des grande vitre qui orne le couloir. Je m'avouais à moi même que la "sauveuse à lunette" avait peut être, je dis bien peut être, quels que droits d'avoir peur...
C'est vrai que j'étais très en colère il y a quelques minutes, puis je suis tombée (par accident, mais tout le monde ne pouvait pas le savoir) sur la fille contre laquelle je m'énervais...

Et surtout... Mon Dieu ! La tête que je faisais ! J'avais les traits déformés par la douleur et je fus tellement surprise en voyant le reflet de mon visage, que je sursautais presque...

Pour quelqu'un qui croyait que j'agressais une autre personne, je pouvais avoir l'air d'une psychopathe...

Mais je n'étais pas un monstre ! Au contraire ! Jamais je n'aurais fait de mal à quelqu'un, dans ces circonstances !

J'essayais de le dire à la Poufsouffle, mais mes grognements de douleur transformaient mes mots et leur donnaient un air encore plus terrifiant.
Je ne savais pas quoi faire...

Au bout d'un moment, la jeune Pousouffle que j'avais accidentellement écrasé cria :

- Arrête de l'embêter ! Elle n'arrive presque plus à respirer depuis que tu lui
parles.

Je ne réagi pas car j'étais dépassée par les évènements...
Que devais-je faire ? Mon Dieu, que devais-je faire ?

Je me retenu de pousser un cri, quand la jeune fille me poussa, me faisant tomber sur ma cheville endommagée. Le choc et la surprise me coupèrent le souffle...

J'essayais de murmurer des phrases pour tout expliquer, ma douleur, le malentendu, la méchanceté que je n'avais pas... Mais elles ne semblèrent rien entendre...
Le mot le plus audible, et peut être m'ont elles entendues, étaient un "désolée" faible et misérable...

Ma, soit disant, victime demanda :

-Ça va ? Viens, je t’emmène à l'infirmerie, tu en as vraiment besoin.

Tout d'abord, je cru qu'elle me parlait, à moi. Une note d'espoir m'envahit ! M'avait-elle pardonnée ? Avait-elle comprit ce que je disait ?

Mais ce moment de joie fut de courte durée... Je m'en suis redue compte lorsque je vu les yeux inquiets de la première année posée sur ceux de la fille qui l'avait aidé.

Je ne me suis jamais, au grand jamais, sentie aussi mal, aussi perdue et aussi faible...
Je les entendais parler...

A moi ? Entre elle ?

Je n'aurais su le dire..;
J'étais perdue...

Je n'avais pas remarqué que c'était si long... A toi @Pauline Jackson[/mention Ton histoire est bien mieux comme ça, @Amylia Liwi !
Fin du RP pour moi !Merci beaucoup !

Lorsque je parla à la Serpentard en face de moi pour lui dire de lâcher la Pofsouffle, elle me répondit d'une voix tellement sèche que j'en eux le souffle coupé sur le moment. J'entendit alors la fille de ma Maison lui dire d'arrêter, faisant remarquer que je n'arrivais plus à respirer. J'allais la remercier mais je fus interrompue par un "boulet de canon" qui poussa la Serpentard contre le mur. *Oh non...* me dis-je, si on répondais à la violence par la violence, on ne s'en sortirait pas. J'entendis alors la vert et argent dire un faible "désolé" mais étant trop faible et pas assez "vrai" pour moi, je m'apprêta à le lui faire remarquer, cependant, la Blairaute à côté de moi m'interrompie de nouveau pour me dire qu'il fallait que j'aille à l'infirmerie, mon souffle ne revenant pas. Je remarqua alors que perdue dans mes pensées, je n'avais même pas pris la peine de respirer ! Je m'exclama donc à l'intention tout d'abord de la Poufsouffle.

Ne t'inquiètes pas, ça va. Je n'avais pas fait attention que je venais de me mettre en apnée.

Je me tourna alors vers la Serpentard pour lui dire.

Écoutes... tu ne m'en voudras pas si je ne crois pas trop tes excuses ? C'est juste qu'elles étaient dit un peu légèrement et un peu vite si tu vois ce que je veux dire... D'ailleurs, pourquoi t'étais tu mises dans cet état tout à l'heure ?

Après avoir dit cette phrase à cette pauvre Poufsouffle, elle me répondit que tout allait bien, qu'elle s'était mise en apnée sans le faire exprès. Mes yeux passaient d'elle à la Serpentard. En fait maintenant, elle ne faisait plus peur. Elle me faisait pitié. Je ne savais pas si la fille de ma maison ressentait la même chose mais je vis qu'elle s'était tournée vers elle. Elle lui demanda pourquoi elle s'était mise dans cet état tout à l'heure. Moi aussi je me posai la question. Enfin, c'est bizarre quoi, une fille qui s'approche comme ça sans aucune raison et qui commence à crier. D'ailleurs on ne sait toujours pas vraiment pourquoi... je sais juste qu'elle pensait que je disais du mal de sa maison. Bref, la Serpentard ne répondait pas à sa question et la Poufsouffle et moi commencions à nous lasser. Nous ne savions plus quoi dire, ni elle, ni moi. La fille en vert nous a regardé dans les yeux pendant un bon moment pour enfin quitter le couloir. Dans ses yeux, j'avais lu beaucoup de tristesse et de désespoir. Peut-être n'était-elle pas une si mauvaise fille ? J'aurais voulu la rappeler pour qu'elle revienne mais je m’apercevais bien que a Poufsouffle n'en avait pas envie. Moi non plus d'ailleurs, pas vraiment, juste un peu. Donc nous restâmes là, toutes les deux dans le couloir sans plus un mot à dire. Je pensais que ça serait plus poli et plus prudent de lui redemander si elle allait bien. Ce que je fis, elle me répondit à l'affirmatif.

- Tu es sûre, hein ? Bon, si tu vas vraiment bien alors ça va.
Elle me souriait et ça me faisait plaisir. Je décidai de reprendre la parole :
- D’ailleurs, tu t'appelles Pauline c'est ça ? Moi c'est Amylia ! J'espère qu'on pourra devenir de bonnes amies, cette expérience nous a sans doute rapprochées !


Voilà @Pauline Jackson ! J'espère que ça te plaît, je n'avais pas trop d'inspiration...