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01 sept. 2020, 13:08
Homecoming
Septembre 2045
PV Elowen Livingstone et Bad Eaven


Au cours des nombreuses années où j'ai traversé King Cross pour me rendre sur la voie 9¾, jamais je n'avais croisé autant de moldus. La gare était bondée d'hommes, de femmes et d'enfants se hâtant pour rejoindre les quais afin de ne pas rater leurs trains. La fin du pétrole en novembre 2043 avait drastiquement changé les habitudes de déplacement des non-magiciens et les gares s'en étaient retrouvée malmenées. Désormais, il n'était plus possible de réserver un billet de train Winchester-Londres à la dernière minute, j'avais dû m'y prendre deux semaines en avance pour finir dans un carré familial à côté d'enfants qui pleuraient et criaient contre leurs parents. Sacré mauvaise éducation qu'ils ont, heureusement que les miens n'ont jamais osé me faire une telle scène en train.

Traînant difficilement ma boîte à outils aménagée en valise – j'avais soumis chacun des tiroirs à un sortilège d'Extension Indétectable afin de ne pas m'encombrer avec plusieurs valises, je me hâte de me rendre sur la voie 9¾. La tension qui régnait entre le monde magique et le monde moldu ne m'inspire guère confiance et je préfère rester le moins possible entouré de militaires moldus faisant leurs rondes dans la gare. Une fois le mur passé, je peux enchanter ma valise pour qu'elle me suive, je n'ai plus besoin de la traîner. Ouf.

Je suis en avance – j'ai toujours eu horreur de ne pas arriver à l'heure –, j'ai ainsi tout loisir de m'installer dans un compartiment non loin du wagon de tête, là où je pourrais être tranquille sans qu'un élève ne vienne me déranger. Ayant besoin de repos avant d'arriver au château, je m'affale sur un fauteuil à côté de la fenêtre du train et je ferme les yeux. Juste pour me reposer les yeux, car il n'est pas question que je m'endorme dans un transport bondé de jeunes sorciers prêts à faire la moindre bêtise pour s'amuser en ce premier jour de rentrée.

♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫

02 sept. 2020, 00:03
Homecoming
À l’idée de retrouver Poudlard, envie et inquiétude se mélangeaient dans l'esprit de Bad au point de former un cocktail déroutant. Il avait de hâte de retrouver ses camarades et de reprendre les cours mais des souvenirs de moments difficiles qu’il avait passés l’année dernière parasitaient cela.

C’est avec cet état d’esprit troublé que le garçon poussait son chariot à travers King’s Cross en direction de la voie 9¾. À cela s’ajoutait une tension palpable, liée au contexte actuel, que l’on pouvait ressentir dans les allées de la gare. Bad n’avait pas voulu que sa mère l’accompagne à l’intérieur de l’édifice mais, désormais seul, il regrettait l’absence d’une personne rassurante à ses côtés. Pour l’occasion et afin d’éviter de quelconques problèmes, l'adolescent était vêtu d’une tenue qui ne laissait aucunement deviner son appartenance au monde de la Magie. De plus, il avait recouvert la cage d’Obaia, sa chouette, d’un grand voile noir et opaque au grand désarrois de celle-ci. Heureusement, une fois la surprise passée, l’animal avait su rester calme.

Jetant un coup d’œil à une grande horloge fixée sur une arche de brique, le garçon s’aperçut qu’il lui restait encore du temps avant le départ. Il en profita pour s’arrêter un instant et vérifier discrètement qu’il n’avait rien oublié dans ses valises. Après s’être assuré qu’aucun Moldu ne traînait dans les parages, il ouvrit les bagages un à un. Robes, manuels, collection de cartes, Rapeltout, il semblait ne rien manquer. À moins que …

Une bouffée de chaleur envahit Bad qui palpa avec hâte les poches arrières de son jean. Vides. C’est pas possible, c’est pas possible ! L’adolescent paniquait face à la détresse de la situation. Il ferma rapidement la dernière valise et laissa son chariot sur place pour courir à toute vitesse vers l’entrée de la gare. Comment j’ai pu la perdre ? Non, non, non, j’y crois pas. Perdre sa baguette était le comble pour un sorcier. Lui qui voulait rester discret et qu’on le prenne pour un Moldu avait été, malgré lui, au bout des choses en se séparant de sa précieuse compagne.

Après une vingtaine de minutes à chercher dans les moindres recoins de l’endroit où il avait récupéré son chariot, il finit par l'apercevoir sous un banc. Sa baguette avait dû tomber et rouler dans cet espace sans que le garçon ne s’en aperçoive. Mais ce n'était pas le moment de s'intéresser aux causes mais plutôt aux conséquences. Le Poudlard Express allait partir et Bad devait à nouveau traverser la gare. Entamant la course la plus effrénée de sa jeune vie, le garçon n’hésita pas à bousculer les voyageurs sur son passage pour rejoindre ses valises. Passant une nouvelle fois devant la grande horloge, la pression augmenta encore d'un cran quand il vit qu'il était en retard. Le train allait partir d’une minute à l’autre. Sans s'arrêter, Bad saisit son chariot avant de foncer vers le passage menant à la voie 9¾..

En sueur, le garçon arriva finalement sur le quai. Le Poudlard Express était sur le point de partir. Au loin, il reconnut Elowen, une camarade en quatrième année comme lui. Heureux de retrouver un visage familier, il n’hésita pas une seconde à l’interpeller tout en courant la rejoindre.

« Elo ! Attends-moi, j’arrive ! »

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation

02 sept. 2020, 13:03
Homecoming
RP PV avec @Matthew Hughes et @Bad Eaven
1er septembre 2045
4ème année


Elowen avait toujours eu pour habitude d'arriver en retard, c'en était devenu sa marque de fabrique. Or, ce matin là, elle était presque frustrée de devoir arriver à l'heure. Comme depuis de nombreuses années, elle se rendait à la gare de King's Cross en famille. Cette année était cependant différente des précédentes, puisqu'elle était porteuse d'une mauvaise nouvelle qui avait beaucoup attristé la famille durant l'été : Ethan ne ferait pas sa rentrée à Poudlard comme ses aînés.

Depuis petit, il attendait ce moment avec impatience, désespérant de trouver en lui la moindre trace de magie. Sa famille l'avait toujours rassuré, lui disant que ce genre de retard arrivait, qu'il ne fallait pas se tracasser pour si peu, mais voilà, la lettre n'était jamais arrivée. Ethan était plutôt mature pour son âge, alors en façade il avait bien réagi. Il n'avait piqué aucune crise, était resté calme, mieux, avait même rassuré sa famille, lui disant qu'il comprenait, que ce n'était pas grave... Au fond d'elle, Elo savait que cela peinait énormément son petit frère, et qu'à l'intérieur cette nouvelle l'avait anéanti. Personne ne s'était encore résolu à prononcer ce mot mais voilà, Ethan était Cracmol.

Dévasté, l'enfant avait quand même choisi d'accompagner ses aînés à la gare pour leur dire au revoir, avant de devoir rejoindre un collège moldu le lendemain. Elowen, assez proche de son frangin, avait insisté pour lui faire visiter les moindres recoins de la gare, promettant à ses parents d'être à l'heure pour son train. Tout le monde était arrivé en avance, alors ses parents n'y avaient pas vu d'objection.

Ravie, la fillette avait trainé ses bagages, Ethan et Chaussette dans toute la gare, sous le regard médusé des moldus, étonnés de voir une jeune adolescente se promener, un chaton sur l'épaule. Elle lui avait tout montré, les panneaux d'affichage des départs des trains, les moulures sur les murs, le plafond de verre, l'immense horloge vitrée, et enfin, le mur du quai 93/4. Les sorciers sans pouvoirs restants tout de même des sorciers, Ethan avait pu traverser la paroi de briques sans encombre. Elo lui avait ensuite montré tout ses amis, s'attardant de longues minutes à chaque fois. Au loin, elle entendit quelqu'un hurler *Départ du Poudlard Express dans 3 minutes* alors elle salua son frère, les yeux embués de larmes. Elle couru enlacer ses parents, et à la dernière minute, elle se décida à monter dans le train.

Alors qu'elle allait monter dans le tout premier wagon, celui juste après celui des préfets, elle entendit une voix qu'elle crut reconnaître au loin. 'Bad ? Qu'est-ce qu'il fiche là ? Et depuis quand il est à la bourre ? Et joyeux ? La dernière fois que je l'ai vu, il était déprimé et je l'ai tapé, pourquoi il me court après ?'

Elowen se mit à courir et monta dans le train précipitamment. Elle ne cherchait pas à le fuir, d'ailleurs elle n'imagina même pas que cela puisse être vu comme tel, étant donné qu'à peine après avoir monté ses malles et être montée à bord à son tour, elle se retourna et hurla.

- Baaaaaad, grouille-toi, il va partir !

Elle tendit la main aussi loin que son petit bras le lui permettait, pour tenter d'attraper les premières caisses de son camarade et les monter dans le train. Une fois que les deux compères furent certains d'être tous deux, accompagnés de tous leurs bagages, bien dans le train, ils s'effondrèrent au sol et soufflèrent quelques minutes.

Il y avait beaucoup d'agitation dans le Poudlard Express, et bientôt les couloirs commencèrent à se vider. Remis de leurs émotions, le duo Badelo se mit à arpenter l'étroite allée à la recherche de deux places où s'assoir. Ils n'étaient pas particulièrement proches et pourtant, cela semblait évident qu'ils allaient aller dans le même compartiment. Ils en explorèrent énormément, mais tous semblaient complets ou bien ils n'avaient plus qu'une place de disponible. Les acolytes commençaient à désespérer de trouver un jour 2 places, quand ils tombèrent sur un carré avec un étonnant personnage.

Un vieux monsieur était assis, seul, avec ses affaires, et il dormait. Elo regarda son camarades et lui fit signe d'entrer. Une fois assis, elle scruta l'ancêtre des pieds à la tête, et tourna le regard vers son compère.

- C'est qui ce vieux croûton, tu crois qu'il fait quoi ici ? Si c'est ce genre d'antiquité qui est censée garantir notre sécurité, on est mal barrés.

Elle dit évidemment cela en chuchotant, à l'intention de son ami assis en face d'elle. En parallèle, elle caressait son chaton siamois en lui faisant signe de monter sur ses genoux. L'animal, n'en faisant qu'à sa tête, sauta sur ceux de Bad en ronronnant.


La fin est rédigée avec l'accord de Bad.
Dernière modification par Elowen Livingstone le 05 nov. 2020, 20:58, modifié 2 fois.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME

03 sept. 2020, 18:24
Homecoming
Décidément, arriver en avance n'était pas toujours une bonne idée. Pendant plus d'une demi-heure, je pus entendre l'agitation qui parcourait l'ensemble du wagon dans lequel je m'étais installé. Le roulis des valises s'entremêlait avec le bruit sourd que faisait le cognement des bagages des élèves contre les parois de l'allée. L'excitation était perceptible dans les échos des voix qui parvenaient à venir jusqu'à lui : c'était la rentrée scolaire et les élèves étaient ravis de pouvoir retrouver leurs camarades après un long été sans nouvelles.

Un bref instant, j'ouvris les yeux pour confirmer ce que mon écoute silencieuse m'avait indiqué : aucun élève n'avait osé s'aventurer jusque dans mon compartiment, comme si ils ne désiraient pas avoir affaire avec un homme de mon âge en plein milieu de ces gaies retrouvailles. Tant mieux pour moi, je n'aurais pas besoin de faire semblant de m'intéresser aux discussions peu pertinentes des collégiens du château. Les paumes des mains posées sur mes genoux, je gardais les yeux fermés car j'avais bien besoin de me reposer avant d'arriver à Poudlard ; il était hors de question que je pique du nez en pleine cérémonie de répartition et j'avais quelques difficultés à rester éveillé en fins de soirées.

Sans aucun frappement pour indiquer son arrivée, les roulements de la porte se murent et l'agitation qui régnait à l'extérieur s'infiltra à l'intérieur de l'espace clos. Je ne pus m'empêcher d'arquer le sourcil droit, surpris de cette intrusion inopinée et non annoncée mais n'ouvrit pas les yeux. Il n'y avait sûrement pas de places dans les autres compartiments, et les élèves – si ça en était bien-sûr – avaient dû se faire violence avant d'accepter de rentrer dans celui où je m'étais logé. Ainsi, je leur laissai un petit peu de répit avant de me réveiller pour qu'ils s'installent tranquillement. Combien étaient-ils ? Deux, minimum, mais peut-être y avaient-ils des élèves plus discrets que je n'avais pas entendu entrer.

L'ouïe étant mes seuls sens en alerte, je n'eus pas de mal à distinguer quelques mots dans leurs conversations. « Vieux croûton », « Antiquité ». Était-ce désormais le respect qu'avaient les étudiants envers leurs enseignants ou les autres adultes du château ? Mon poing, celui du côté de la fenêtre se crispa, et je dus me faire violence pour ne pas rouvrir les deux yeux et sermonner les enfants. Il était bien plus intéressant d'attendre un peu et de voir ce qu'ils allaient rajouter de plus sur mon compte avant de les chapitrer. Bouillant d'impatience, je ne pus que tendre davantage l'oreille et essayer de faire abstraction du bruit ambiant pour écouter à leur insu ce qu'ils avaient à dire sur moi.

♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫

04 sept. 2020, 23:15
Homecoming
Il était moins une !

Sur le fil et avec l’aide indispensable d’Elowen, Bad avait pu monter à temps dans le Poudlard Express, ses bagages avec lui. Alors que le train quittait la gare, il fallut quelques minutes au garçon pour décompresser, ses jambes fatiguées cédant sous son poids. Entre la course folle dans la gare et le stress de manquer le train, il se sentait complètement épuisé, vidé de toute énergie.

Après un temps qui lui parut trop court, le brun se mit en route avec sa camarade à la recherche d’un compartiment où passer confortablement le voyage. “Avec” n’était peut-être pas le terme le plus approprié. Bad suivait passivement la jeune fille sans prendre la peine de l’aider dans sa quête. La fatigue avait transformé le garçon en zombie qui déambulait comme une âme en peine à travers les wagons. Mais cet état n’était pas seulement dû au manque de force physique. Bad n’arrivait pas à se souvenir d’une chose qu’il savait importante. Comme un rêve, plus il tentait de s’y accrocher, plus elle semblait s’éloigner. Bon, ça me reviendra plus tard. Inutile de me torturer l’esprit. Si ce qu’il avait oublié était réellement important, il finirait par s’en souvenir. Enfin, il l’espérait.

Leur fouille continuait mais n’avançait pas. Aucun compartiment ne pouvait les accueillir tous les deux et cela commençait à agacer les Serdaigle. Néanmoins, la chance finit par tourner car il tombèrent sur un espace occupé par un homme seul. Seul et âgé. Un contraste saisissant avec les compartiments bondés d'adolescents. Elowen invita Bad à entrer, ce qu’il fit sans se faire prier. Il n’avait qu’une envie. S'asseoir. Il posa la cage d’Obaia à sa gauche et fixa l’homme aux cheveux décolorés par le temps qui semblait somnoler à sa droite. Le passager n'était plus dans la force de l’âge et son état endormi ne lui donnait guère meilleure forme. Les deux Serdaigle n’osèrent pas le réveiller pour lui demander s’ils pouvaient s’installer avec lui. De toute manière, il n’y avait aucune place ailleurs donc autant éviter un refus potentiel.

Alors que le chat d’Elowen bondissait sur les genoux de Bad, la rousse lui demanda ce que faisait cet étrange personnage ici. Elle supposait que l’homme faisait parti des gardiens censés assurer la sécurité du convoi. Une réflexion pertinente auquel le garçon n’avait même pas songée.

« Tu penses qu’il est là pour la sécurité ? Ce serait étonnant quand même. Moi, je crois que c’est quelqu’un qui vient travailler à la salle des archives ou un truc comme ça. Quelque chose de pas trop fatiguant en tout cas, vu son état. »

Caressant le chat lové sur ses cuisses, Bad n’avait même pas pris la peine de chuchoter. L’homme était endormi et son ouïe, avec les années passant, devait être moins performante. Peu de chance donc de le réveiller.

Provenant du couloir, le garçon entendit les roulements caractéristiques du chariot de Madame Réglisse. Son estomac aussi. De longs gargouillis émanaient de ce dernier, signe que le garçon avait faim.

« Tu veux quelque chose à manger, Elo ? »

En effectuant un geste de la tête vers leur compagnon de wagon, Bad ajouta avec une naïveté condescendante :

« On peut lui prendre un truc à grignoter. Il risque d’avoir faim en se réveillant et ce sera trop tard. Par contre, peut-être pas une friandise qui colle trop aux dents. »

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation

07 sept. 2020, 13:43
Homecoming
@Matthew Hughes @Bad Eaven


Le très estimé Croûton dort toujours à poings fermés, comme j'ai pu le constater après avoir jeté un coup d'œil très intrusif lorsque j'ai eu fini de parler. A présent, j'écoute avec attention les théories de Bad, qui me convainquent sans peine. Il est en effet peu probable que cet homme soit un chevaucheur de Sombral, déjà car il ne chevauche rien, il glande, et aussi parce qu'en cas d'attaque, le temps qu'il sorte sa baguette de ses vêtements, on l'aura stupéfixié. Cela m'amène à penser à une autre théorie des plus absurdes : cette personne pourrait être un moldu. Comment aurait-il fait pour passer le mur ? Je l'ignore. Que fait-il ici ? C'est un mystère. Je me dis alors qu'il s'agit d'une nouvelle lubie de notre directrice, de faire venir des moldus dans l'école pour attiser la haine envers ces derniers en raison du contexte actuel. Je m'attends donc à le voir faire un discours passionné mais pas passionnant à la cérémonie de répartition, le soir même. Je fais donc part de mon hypothèse à mon camarade, y croyant dur comme fer.

- C'est peut-être un archiviste, tu as raison, en général les vieilles personnes sont très cultivées. Après, je pense quand même que c'est un moldu -je me permets de lancer une pique pour faire sourire mon ami- il est probable qu'il ait raté l'arrêt 'maison de retraite' ! Non, plus sérieusement Balthus, je crois que c'est un moldu. Ca se voit, il a l'air banal, il dégage rien. Je pense qu'il va faire un discours tout à l'heure, pour calmer le jeu entre nés moldus, moldus et nés sorciers au sein du château et en dehors, pour faire de la prévention et laisser un message de tolérance.

En disant ces derniers mots, je lève les yeux au ciel tout en modifiant légèrement ma voix pour la faire devenir plus grave. Une fois ceci dit, je me lève et viens reprendre mon chaton dans mes bras, histoire de l'apaiser. Le pauvre, il est si jeune, il n'a pas l'habitude de tant de tumulte et c'est la première fois qu'il monte dans un train allant aussi vite. Je crains que la pauvre bestiole ne se mette à vomir, alors je la caresse doucement, tout en la forçant à s'allonger sur mes genoux pour qu'elle se repose. Bad profite de ce silence pour me faire remarquer la présence de Madame Réglisse, cette petite dame que tous les élèves aiment tant. Bien sûr, Elo est consciente qu'elle double voire triple les prix dans le Poudlard Express, et pourtant elle continue chaque année à lui acheter quelques sucreries. Elle acquiesce donc avec plaisir à la proposition du garçon.

- Si c'est proposé aussi gentiment ! -dis-je en m'esclaffant- J'ai très envie des dragées surprises de Bertie Crochue, on a qu'à en prendre un pour deux ? Et puis une chocogrenouille aussi, je reste sur des valeurs sûres. Il m'en reste plus que 86 pour finir ma collection !

Madame Réglisse approche, nous passons donc commande en nous partageant les coûts.

- Et pour lui, on a qu'à prendre des bonbons de fil dentaire à la menthe ?

Je n'ose dire la suite, mais à l'intérieur de moi je pense que c'est une excellente idée car cela lui rappellera des souvenirs, et lui donnera une haleine fraîche. Les anciens ont une manie de sentir du bec, c'est effarant ! Je suis intimement convaincue qu'il ne pourra que nous remercier de notre délicate attention, acheter des bonbons ce n'est pas gratuit, surtout dans ma famille où l'argent ne court pas les rues ! Nous lui achetons donc des friandises, et je me réjouis de contribuer à redonner le sourire à quelqu'un !
Dernière modification par Elowen Livingstone le 05 nov. 2020, 20:57, modifié 1 fois.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME

07 sept. 2020, 14:57
Homecoming
À chaque nouvelle phrase des deux enfants – je n'avais maintenant compris qu'ils n'étaient que deux dans le compartiment avec moi –, ma mâchoire se crispait et je devais me faire violence pour ne pas intervenir et révéler mon stratagème. Plus j'en entendrais et plus je pourrais sermonner les deux étudiants de Poudlard sur leur manque totale de respect pour les autres personnes, fussent-ils enseignants ou non. Enfin, je ne blâmais pas le garçon qui semblait avoir quelques difficultés à vouloir rentrer dans le jeu de sa camarade ; mais elle, ne prenait pas de pincettes et devenait à chaque phrase de plus en plus insultante. Être moldu serait vexant ? Rater l'arrêt maison de retraite ? Banal ? Sérieusement ? Ne pouvant plus faire semblant une seconde de plus, j'ouvris doucement mes yeux, une expression mécontente apparaissait clairement sur mon visage. L'instant d'après, pour me faire remarquer, je m'éclaircis la voix en toussotant doucement.

« Le vieux croûton, comme vous le dîtes si bien, n'est ni moldu ni archiviste. Il n'est encore moins là pour faire un spectacle pour prôner la tolérance en début d'année et il n'a pas non plus rater l'arrêt pour la maison de retraite. »

Mon regard courroucé se fixait sur la jeune fille qui avait proféré de tels propos, ignorant entièrement le garçon assis en face de lui. De ce qu'il m'était possible de déduire, il devait s'agir d'une étudiante de troisième ou quatrième année. Entendre ça venant d'un enfant faisant sa première rentrée des classes à Poudlard aurait pu être acceptable, mais pas venant d'une jeune fille avec plus d'années d'expériences dans le monde magique. Je dévisageai les deux enfants de la tête aux pieds, le sourcil droit arqué et finit par me redresser contre le fauteuil sur lequel j'étais assis avant de croiser les bras.

« Je suis le professeur Hughes et je reviens enseigner au château après plus de dix ans d'absence. Il était hors de question que je leur donne le plaisir de dire que je sortais de ma retraite. J'osais espérer avant de venir que les étudiants de Poudlard étaient toujours autant respectueux envers leurs aînés, mais visiblement, ce n'est pas le cas. »

Je marque une longue pause, installant un froid entre nous trois afin de les laisser méditer sur ce que je venais de dire. Finalement, je reprends d'une voix encore plus sèche que précédemment :

« Comment vous appelez-vous jeunes gens, et dans quelle maison êtes-vous ? »

♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫

08 sept. 2020, 23:33
Homecoming
Alors que Madame Réglisse sortait du wagon, Bad posa ses friandises près de la cage d’Obaia. Dans l’attente du réveil de l’étranger, il mit à part le fil dentaire à la menthe prenant soin de le tenir à bonne distance de la chouette. L’animal avait la fâcheuse tendance à attraper tout ce qui trouvait à sa portée.

Bad terminait son rangement lorsqu’une petite toux le stoppa net. L’homme était réveillé...

Ni salutation ni sourire. C'était un homme agacé qui prenait désormais place avec eux. À en croire ses paroles, il suivait la discussion entre les deux adolescents depuis un long moment et ce qu’il avait entendu semblait lui déplaire au plus haut point.

Un profond malaise s’était installé dans le compartiment. Bad ne disait rien. Il baissait la tête mais observa du coin de l’œil l’homme dont le regard bleu fusillait Elowen. Le garçon se sentait honteux. Non pas d’avoir été entendu mais d’avoir, malgré lui, blessé le vieil homme. Une honte qui s'intensifia lorsque ce dernier annonça aux deux Serdaigle être un nouveau professeur. Bad qui avait toujours fait de son mieux pour obtenir le respect du corps professoral venait de faire voler en éclat des années d’efforts. Et cette honte atteint son apogée après que Mr Hughes leur ait asséné une leçon de morale sur le respect de leurs aînés.

Le garçon était fébrile et incapable de réagir, comme paralysé. Il n’avait aucune excuse, aucune échappatoire. Un silence de plomb s’installa et régnait en maître dans le compartiment. Finalement, quand l’homme le jugea nécessaire, il reprit la parole. Et ce que Bad craignait arriva. On lui demandait de décliner son identité. On lui demandait d’être fiché comme une personne irrespectueuse et médisante.

Hors de question !, s'insurgea Bad intérieurement. Tant de temps à travailler, à montrer à tous de quoi il était capable pour rien. Son château de cartes ne s’écroulerait pas. Pas pour ça. Même s’il était pétrifié par la culpabilité, il allait devoir puiser dans la noirceur de son âme pour transgresser ses valeurs et mentir au professeur. Sa décision était prise. Il allait annoncer appartenir à Poufsouffle et donner un prénom fictif.

Tout en entamant son mensonge du ton le plus neutre dont il était capable, Bad se redressa et tourna sur son fauteuil pour faire face à Mr Hughes.

« Je suis à Pou… »

Catastrophe !

Dans son mouvement, le bras du garçon avait heurté son sac renversant son contenu à terre. Un uniforme aux couleurs de Serdaigle était étendu entre les trois voyageurs. Pire encore, sur celui scintillait une insigne. Un badge de préfet.

Un geyser d’informations jaillit soudainement dans la tête de Bad. Subjugué, l’adolescent se tut quelques secondes perdant complètement ses moyens. Ce qu’il avait oublié lui revint instantanément à l’esprit. Le wagon des préfets, on l’y attendait ! Il n’avait même pas officiellement entamé son rôle que déjà il risquait de le perdre. Le garçon sentit ses yeux devenir humides. Une ultime réaction face à cette situation désespérée.

Ressaisis-toi, bon sang ! Un électrochoc qui lui fit ravaler ses larmes. Quelle image allait-il donner s’il se laissait abattre ? Clignant plusieurs fois des yeux, Bad plongea son regard vert dans celui du professeur. Il allait lui dire la vérité. Les yeux brillants, il reprit sa phrase avec une intention différente.

« Je suis à Poudlard dans la maison Serdaigle en quatrième année. Je m'appelle Bad. Bad Eaven. Il ne devait pas s’arrêter là. Le professeur en attendait plus de sa part. Je suis désolé qu’on vous ait blessé avec ce qu’on a dit. On voulait pas être méchant mais je crois qu’on a dépassé les limites. »

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation

10 sept. 2020, 17:20
Homecoming
@Matthew Hughes @Bad Eaven


'Ooops, je suis dans la barbamerde...'

Mon cerveau est en panique, je ne comprends absolument pas ce qui arrive mais je sens que tout à coup j'ai chaud, je me mets à suer à grosses gouttes, à voir flou... Le vieillard assis dans notre wagon semble s'être réveillé, pis encore, j'ai l'impression qu'il est en colère, comme s'il avait surpris notre conversation.

Mes doutes se confirment lorsque l'homme reprend un à un tous les points de notre conversation pourtant extrêmement privée, et les nie un à un. J'en suis outrée. De quel droit écoutait-il cette discussion très personnelle sans se manifester, c'est indécent ! Et si nous avions parlé de choses très graves, de problèmes personnels, aurait-il agi de la sorte ? Je n'en crois pas mes yeux, moi qui pensais les vieilles personnes bien éduquées, voilà que je commence à remettre en doute mes modèles. Je ne sais toujours pas qui est cette personne, mais décidément elle commence à me taper sur le système ! A l'intérieur de moi, je bouillonne.

L'ancêtre pose alors sur moi un regard dur, plein de colère, de méchanceté, et je le défie. Mes yeux, loin de se baisser en signe de soumission, se plongent dans les siens avec une expression d'indifférence. Je n'ai pas pour habitude d'être hautaine, mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus !

Alors qu'il tourne la tête pour nous observer tous les deux, je réfrène un sourire, jubilant intérieurement de cette victoire à la bataille de regards. Heureusement pour moi, ma mimique passe inaperçue. Et puis d'un coup, je baisse la tête.

J'ai l'impression d'avoir reçu un coup de massue sur la tête. Le monsieur vient de se présenter en tant que professeur à Poudlard, et je panique d'autant plus. Par chance, j'ai pris une filière un peu particulière, la filière spéciale, bien loin des branches principales comme la potion ou les sortilèges. Il est donc peu probable que je l'ai comme enseignant, mais sait-on jamais, je préfère fermer mon bec de peur de trop grandes représailles. Je tente de me rassurer comme je peux, en me disant que bon, comme il ne s'était pas encore présenté, et que comme nous sommes hors de l'enceinte du château, il ne peut rien nous arriver, il n'a aucune autorité sur nous. Ce ne sera donc pas un motif de sanctions une fois arrivés à l'école. J'aurais très bien pu le croiser dans Londres, être irrespectueuse, bref, la totale, il n'aurait eu aucun droit de me punir une fois revenus à Poudlard.

Monsieur Hughes nous demande alors de révéler notre identité. Alors que je m'apprête à prendre la parole et à lui répondre, Bad me devance mais je sens dans sa voix quelque chose d'étrange. 'Non, ne me dites pas qu'il va mentir, par Merlin !' S'il y a bien une chose que j'ai en horreur, et que je ne ferai jamais, c'est mentir. A la rigueur, une petite blague rigolote ne me gêne pas, mais mentir de la sorte, surtout dans cette position, non c'est inadmissible. Pour autant, je ne peux trahir mon ami en avouant la vérité, je me dois de me taire. Nous sommes tous deux embarqués dans cette galère, nous nous devons de rester solidaires.

Fort heureusement, les affaires de Bad se renversent, l'obligeant à dire la vérité. Je respire à nouveau, et émets un soufflement de satisfaction, rassurée. Et puis, je vois à ses pieds l'insigne de préfet. 'Comment ? Il ne m'a rien dit ! Certes, nous n'avons pas communiqué du tout pendant l'été, mais tout de même, il aurait pu me le dire ! Alors que je m'apprête à lui sauter au cou pour le féliciter de cette merveilleuse nouvelle et le couvrir d'éloges, je sens le regard du professeur posé sur moi, et je me ressaisis. Mes yeux tout émus et étonnés reprennent une forme normale, moins globuleuse sans doute. Je regarde à nouveau l'homme dans les yeux, mais avec moins de hardiesse et plus de respect. Je me sens très piteuse, j'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour mes professeurs, et manquer de respect de la sorte à l'un d'entre eux avant que l'année ne commence me met très mal à l'aise.

- Je suis Elowen Livingstone. Une Serdaigle aussi. Je suis désolée de la part de tous les deux, je pensais pas que vous écoutiez, on disait ça pour rire, promis c'était pas méchant. On aime juste bien inventer des vies aux gens, mais normalement on est pas aussi malveillants.

Mon état d'esprit a vraiment changé en quelques minutes à peine. Je suis passée d'enragée à complètement perdue et honteuse, je ne sais plus où me mettre, alors mes pieds se mettent à piétiner le sol, et mes mains à se tordre. Je voudrais disparaître.

J'ai à peine fini de parler qu'une idée que je juge excellente et très bienveillante me vient à l'esprit. 'De quoi atténuer les tensions !', je songe.

- Du coup vous avez sûrement entendu qu'on vous a pris des bonbons. Vous en voulez ? C'est pour vous.

De mes petites pattes potelées, j'arrache les fils dentaires à la menthe des mains de Bad et les tend à Monsieur Hughes. J'ai très envie de rajouter 'Vous voyez, on est pas méchants au fond', mais je sens que ce serait de trop alors je me tais et me met à caresser mon chat de mon autre main. Cette nouille ne trouve rien de mieux à faire que de retourner se promener et tourner entre les jambes de Bad.
Dernière modification par Elowen Livingstone le 05 nov. 2020, 20:56, modifié 1 fois.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME

15 sept. 2020, 23:08
Homecoming
Mon regard alternait entre les deux enfants, attendant avec impatience qu'ils me répondent et que je pusse enfin savoir à qui je m'adressais. Avant même que le moindre mot puisse sortir de leurs bouches – sans doute essayaient-ils de trouver les bons mots pour m'apaiser ou pour ne pas se faire punir davantage – j'inspectai chacune de leur langage non-verbal. Examiner les gestes et mouvements inconscients d'une personne me permettait en général d'en apprendre bien mieux sur une personne que ce qu'ils me laissaient connaître de par leur discours. Si le garçon semblait honteux de se retrouver dans une telle situation – je le comprenais parfaitement car je n'aurai pas aimé me retrouver à sa place lorsque j'étais moi-même étudiant à Poudlard il y a plus de soixante-dix ans –, sa camarade, elle, se tenait comme une furie prête à exploser, droite comme un piquet. Cet élan féroce se calma dès lors qu'elle eût appris que j'étais enseignant au château, laissant un léger sourire narquois apparaître sur le coin de mon visage.

Ce fût le garçon qui parla en premier. Il était à Pou... Sa phrase ne se termina pas, interrompue par son sac tombant au sol et s'ouvrant sous l'impact. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel, agacé par cette maladresse et le temps que les deux enfants me faisaient perdre. Voulait-il dire qu'il était à Poudlard ? C'était plutôt évident, il était après tout à l'intérieur du train qui emmenaient directement les enfants sorciers au château. Non. Il voulait dire Poufsouffle. Enfin. Je rencontrai l'un des élèves qui serait à ma charge dans les mois à venir. Même si cette rencontre n'était pas plaisante, elle restait une découverte d'un élève de ma maison. Seulement, lorsqu'il se reprit et continua sa phrase, le garçon annonça être à Serdaigle et se confonda en excuses. Oui, les deux enfants avaient dépassé les bornes et aucune excuse ne pourrait lever cet affront. N'étant guère intéressé par cette excuse, je regardai ses affaires et comprit enfin son changement de discours : des robes bleues et un badge de préfet étaient bien visibles parmi la montagne de livres et d'affaires scolaires de l'enfant. Je levai les yeux au ciel après lui avoir jeté un regard montrant que je n'étais point crédule à son cinéma avant de récupérer ma baguette magique dans le premier tiroir de ma valise-caisse.

« Failesac ! murmurai-je d'une voix peu enjouée en agitant ma baguette vers les affaires étendues sur le sol. »

Les robes et les livres renversés se soulevèrent légèrement dans les airs et vinrent se ranger un à un dans le sac du Serdaigle ; même les affaires qui n'étaient pas sorties du sac s'arrangèrent dans un meilleur ordre. Jamais le sac de l'enfant n'avait dû être aussi bien rangé. Tandis que je m'affairai à jeter mon sortilège de rangement, la jeune fille se présenta comme Elowen Livingstone, une élève de Serdaigle. Décidément, il ne fallait plus être avisé pour intégrer les rangs de cette maison. L'explication de la fille ne me plut guère davantage mais je n'en dis rien dans l'immédiat. Effectivement, les deux enfants avaient penser à me prendre des sucreries – mais le fait que ce soit des fils dentaires à la menthe était sans doute une énième blague autour de mon âge.

« AH. m'exclamai-je lorsqu'Elowen me tendit la sucrerie. C'est... appréciable, merci. Je me dois de refuser néanmoins, cela fait des années que je ne mange plus de sucreries... Un faux-sourire bienveillant s'afficha sur mon visage et je repris : Ce n'est plus de mon âge, je suis plutôt gâteaux désormais. »

Un seul coup de baguette me suffit pour enchanter le sac de Bad à terre. L'instant d'après, il s'élevait dans les airs pour trouver une place bien ancrée et stable sur le porte-bagage au-dessus de son siège. Là, comme ça, il ne tomberait plus et ne nous importunerait plus. Après avoir rangé ma baguette magique dans son emplacement, je me retournai vers les deux élèves et mit les mains sur mes hanches en les regardant d'un air perplexe.

« Qu'une personne puisse vous écouter, vous comprendre ou non n'est pas un motif pour tenir de tels propos. Vous n'avez peut-être pas d'intentions malveillantes, mais cela en montre plus sur vous-même que vous ne pourriez le croire. Vous pourriez également blesser la personne, et je doute que ce soit vos intentions, n'est-ce pas ? finis-je par dire en insistant sur les trois derniers mots. »

Je me rassis sur mon siège, croisant les bras au-dessus de mes genoux et les regardai d'un air beaucoup moins irrité que précédemment. Ce n'était que le premier jour. Ces enfants avaient peut-être dépassé les limites, mais je mis ça sur le compte de la jeunesse.

« Deux élèves de Serdaigle... dont un préfet, dis-je en regardant en dernier le concerné. J'imagine que vous avez hâte de retourner au château ? »

♫ Where did I go wrong, I lost a friend ♫