1^er Septembre. Le même train. Le même quai. Le même vacarme. Et toujours la même appréhension. Cette année est ma deuxième à Poudlard mais j'angoisse toujours autant. Est ce que j'arriverais à suivre les cours ? Est ce que je m'entendrais avec les filles de mon dortoir ? Le seul point positif est que je sais me repérer dans le château. A force de se perdre on finit par connaître la plupart des recoins de l'école.

Cette fois les adieux ont étés bref. Une simple embrassade. Sans une larme. Je sais que je ne les verrais qu'à Noël si tout se passe bien. Si ce foutu monde ne se casse pas la figure. Nous connaissons notre place et nous la respectons. Mes parents sont sur le quai et Caleb sûrement installé dans un compartiment. Et moi je suis seule.

Je cherche dans la foule un visage connu, une tête familière. Ceux que j'ai fréquenté. Ceux que j'ai rencontré. Et ceux avec qui je me suis liée. Au loin, j'aperçois une chevelure rousse. July avec d'autres personnes que je ne connais pas. Elle m'adresse un sourire d'excuse. "Désolée mais je me passerai bien de ta compagnie" ça veut dire. Je détourne juste le regard. Je n'ai pas envie de me fâcher avec mon amie avant même d'entrer dans l'enceinte de l'école. Tant pis je voyagerais avec quelqu'un d'autre. Plus près de moi, Rafaëla. Le même air plaqué sur son visage. Je fulmine. C'est une blague ? Je ne vais tout de même pas faire le trajet toute seule encore une fois ?

Et puis mince. Je fend la foule, ma grosse valise à la main. Et je regrette de ne pas en avoir choisis une avec des roulettes. On me bouscule de partout concentrés sur tout sauf les autres. Égocentrisme. Je tangue. Le marchepied me paraît lointain, repère stable dans ce chaos sans fin. Et enfin j'y échoue. Tout ici m'agace, m'énerve. J'inspire bruyamment et monte. Un dernier regard, un dernier salut. À mes parents et à ce monde de fou. Où les problèmes sont sans fin. Je me glisse dans le wagon. Je ne suis pas mécontente de retourner à Poudlard.

Kara était très stressée. Elle prenait le Poudlard Express pour la première fois, et, étant donné qu'elle était née-moldue, Kara, elle, n'avait pas pu bénéficier des anecdotes de ses parents. Elle aurait bien entendu adorer pouvoir écouter les histoire de ses parents à ce propos, mais ils n'étaient même pas allés à Poudlard et ils ignoraient tout du monde magique. Kara, elle, ne voulait pas trop être en retard, alors elle avait lu, ou plutôt dévoré ses manuels scolaires, et elle avait aussi achetés des livres en plus dans la magnifique librairie : Fleury et Bott. Mais, aujourd'hui, c'était le grand jour. Elle avait beaucoup lu à propos de la répartition, mais, dans moins de 24 heures, Kara allait elle-même la vivre, c'était elle qui allait être répartie dans une des quarte maisons qui formaient Poudlard.

Kara était venue avec sa mère, car son père avait dit ce matin même "qu'il avait des choses bien plus importantes à faire, plutôt que d'emmener sa fille pour la voir monter dans un train". Kara était blessée que son père trouve inutile d'emmener sa fille pour son premier voyage jusqu'à Poudlard. Mais elle pourrait avoir un moment avec sa maman. Apeès de durs au revoirs, Kara monta dans le train. Au sifflement du gardien, les portes se fermèrent. Kara resta près de la porte en adressant de grands signe de bras à sa mère. Kara savait qu'elle aurait beaucoup de mal à se déplacer avec sa grosse valise, mais là, elle était seule. Elle espérait pouvoir se faire quelques amies, et surtout touver un compartiment dans lequel passer le voyage. Kara avanca tant bien que mal avec sa lourde valise traînant derrière elle. Kara vit alors un compartiment dans lequel se trouvait une jolie jeune fille au cheveux blonds. Kara auvrit la porte et dit.



Peut-être que ça se réaliserait.

Voilà et désolée pour cet affreux retard !!! ( de plus d'un mois )
@Lahya Eaton @Alicia Karp @Aster Fowler

"Allez, c'est partit pour une nouvelle année !"

C'était la première chose qu'Alicia s'était dite avant de monter dans le train.
Deuxième fois qu'elle le prenait, deuxième fois qu'elle l'adorait sous toute ses coutures.

Elle était super contente de retourner à Poudlard, surtout cette fois en prenant le Poudlard Express, mais elle appréhendait un peu.
Cette année, elle n'était plus une première année, mais une deuxième.
Il y allait y avoir des plus petits qu'elle, et il fallait qu'elle montre un peu l'exemple, même si elle ne faisait pas partit des plus grand.

Ses parents, cette fois-ci, l'avaient accompagnés jusqu'à la gare, et la Galloise leur avait dit au revoir au moment de traverser le mur menant à la voie 9 3/4. Ils avaient pris quelque jours de congé, profitant d'accompagner leur fille à Poudlard pour visiter Londres, qu'ils n'avaient presque jamais visités.

La jeune fille était d'autant plus anxieuse car elle avait peur qu'après deux mois sa timidité reprenne le dessus.
Elle avait certes croisés des amis sorciers a cours des vacances, mais ce n'était pas exactement le même cas.
Elle avait peur de se re-comporter comme au début de l'année précédente, un peu renfermée, solitaire et d'une timidité incroyable.
Dans ce domaine, la Poufsouffle avait beaucoup progressé, et ne voulait justement pas revenir au point de départ.
Etant d'une nature positive, elle s'était dit que normalement, à la fin de l'année, elle n'aurait plus de timidité du tout.
Normalement.

Une fois dans le train, elle cherchât frénétiquement une cabine. Elle était arrivée tout juste dix minutes avant que le train de parte, ce qu'elle trouvait juste, car les compartiment se remplissaient vite, et elle n'avait pas envie de se retrouver debout quand le train démarrerait.

Voyant que beaucoup de compartiment contenait trois ou quatre personnes, elle entra dans le premier compartiment qu'elle vit comportant plus de places.
Ce dernier était déjà occupée par deux filles.
Quand elle le vit, Alicia hésita la première seconde a y aller, voyant qu'elle ne connaissait aucune de ses occupantes personnellement, puis se dit que comme elle ne trouverait surement pas mieux, prit son courage à deux mains et entra.

- Bonjour...Je peux m'asseoir avec vous ?

@Lahya Eaton @Aster Fowler @Kara Cruz je suis vraiment désolée de ce très long retard

La boule au ventre, Lahya pénétra enfin dans l’emblématique Poudlard Express. Ses adieux avec son frère cadet avaient été brefs, ses parents n'étant pas présents, ni son frère Edward.
Son frère aîné n'avait en effet, comme promis, pas été là. Cela faisait maintenant presque un an que la jeune fille ne l'avait pas vu, choix volontaire d'Edward, et son cœur continuait de se serrer à chaque fois que ses pensées se dirigeaient vers cette triste constatation. La sorcière voulait retrouver son modèle, son frère d'avant. Et, dans un ultime espoir, elle se refusait à croire qu'il puisse être si cruel malgré ses mots. Ses parents, eux, n'avaient pas pu venir à cause de leur travail. La tâche incombait donc à David de l'accompagner en bus.

Le regard vide car perdue dans ses pensées, Lahya avança machinalement à travers la locomotive, les wagons pleins défilant sous ses yeux sans qu'elle y prêtât vraiment attention. Mais soudain, l'un d'entre eux attira l'œil de la fillette qui ralentit car elle constatait une place restante à l'intérieur de celui-ci.
Certes, elle aurait bien aimé passer le trajet seule, mais dans ce train, Lahya avait bien compris qu'il ne restait jamais de compartiment vide et que la loi de la jungle régnait pour trouver une place convenable.
N'hésitant alors pas plus d'une seconde Lahya s'avança dans le compartiment puis prit la parole, légèrement angoissée, comme à son habitude.

- Excusez-moi, je crois qu'il vous reste une place. Si ça ne vous gêne pas je vais la prendre, difficile de trouver un compartiment pas trop rempli de plus...

S'asseyant ensuite à la place qu'elle avait repérée, la Serdaigle soupira discrètement. Les voyages serrés à plusieurs dans un wagon n'étaient pas vraiment son truc... Malheureusement, elle n'avait pas le choix.

C'est fou comme une accumulation de petites choses désagréables peut faire voir rouge en un rien de temps. Une sorte de rage sourde qui donne envie d'arracher son billet, jeter sa valise ou hurler de frustration. Tout m'agace depuis l'affreuse banquette inconfortable jusqu'à la présence de mes cheveux derrière mon épaule. Tout. En théorie, je devrais rire et être heureuse de retrouver mes amies. Nous devrions nous gaver de Chocogrenouilles en échangeant les dernier potins. Nous devrions nous taquiner et oublier le dure réalité qui nous entoure. Mais je suis seule. July et Rafaëla font le trajet avec d'autres élèves. Je me sens un peu trahie. Un peu jalouse aussi. Toutes les deux, elles ont des vies épanouies. Moi je suis la fille lunatique que les gens évitent.

Ironiquement, je veux faire ce trajet seule. Qu'on me fiche la paix, qu'aucune voix aigrelette ne vienne pépier à mon oreille qu'elle entre en première année et qu'elle a hâté de découvrir le château. La première personne qui m'adresse la parole, je la balance par la fenêtre du compartiment. On peut être renvoyé pour ça ? À vérifier. Mais peut-être pas avant d'avoir le règlement sous la main. Retient toi jusqu'à Poudlard Aster. Une fois là-bas, tu supportes la Répartition, le repas et au lit. Un plan pas trop mal. Il suffit juste que je survive aux vingt-six lettres de l'alphabet. Je soupire. Au fond, j'essaie juste d'ignorer ce trou béant dans ma poitrine. Je suis remplaçable. Je suis remplacée. J'avale tout rond une Patacitrouille et pose les pieds sur le siège rouge, genoux contre ma poitrine. Ce trajet va être plus long que prévu.

Je n'ai pas le temps de me perdre dans des considérations inutiles apparemment. Me rappelant à la raison, le porte ouverte de ce fichu compartiment provoque en courant d'air. Et l'arrivée d'une petit rousse presque familière une grosse valise à la main. C'est notre lot à tous... Bon elle n'est pas entrée là par hasard ou pour me dire qu'elle adore mes nouvelles bottines. Elle va sûrement demander à s'assoir. Puis elle me racontera sa vie en détail jusqu'à ce que j'ai moi-même envie de sauter du train. Non. Ma réponse sera non. Mais je ne peut deviner que la situation est encore pire que je ne l'imagine.

- Bonjour, je suis en première année, je peux m'asseoir ?

Par Merlin, c'est la consécration de mon pire cauchemar... Sortez-moi de là s'il vous plaît... Si elle à un chat, deux sœurs et qu'elle habite en Écosse, je pleure. Je lui offre une moue dédaigneuse travaillée, histoire de lui inspirer une peur nécessaire pour qu'elle rebrousse chemin. J'étais intimidée par tout en première année moi, ça devrait bien fonctionner.

- Non. La place est prise.

C'est faux bien sûr. Je suis aussi seule que pourrait l'être une gamine abandonnée. Je frise la théâtralité dramatique tellement je suis vexée. Si je pouvais me voir à cet instant, je suis quasiment sûre que je me giflerais. Mais, tant pis, vu comment commence cette année, autant jouer la peste correctement. Je croise le bras et toise la rousse sans gêne aucune.

Kara attendit la réponse de la jeune fille blonde qui était assise dans le compartiment de velours rouge. Elle lui répondit que la place était prise. Kara comprenait qu'une fille plus grande ne veuille pas d'elle, elle avait déjà vécue ce genre de situation, mais de là à ce qu'on lui dise que la place était prise ... Kara n'en revint pas. Elle examina le compartiment, dans tous les petits coins. Mais elle ne vit rien, mise à part quelques toiles d'araignées. A part le fait que la jeune élève est un certain lien avec les araignées, assez fort pour qu'elle leur attribue des places Kara ne comprenait pas.


Elle répondit à Kara d'un signe de tête. Celle-ci rentra dans le compartiment, elle y déposa sa valise, puis s'installa. Elle sortit son livre, elle avait décidé de lire l'Histoire de Poudlard, une histoire qui avait l'air passionnante. Par ailleurs, Kara adorerait rencontrer l'auteure, une certaine Bathilda Tourdesac. Mais elle savait que cette occasion ne se présenterait sûrement jamais. Kara voulait faire des rencontres, elle ferma son livre d'un coup sec, puis dit :



Voilà pour vous les filles ! @Lahya Eaton @Aster Fowler et @Alicia Karp

Je ne m'attendais très certainement pas à ce qu'elle rétorque quelque chose. Je ne fais pas si peur que ça alors, hein. Ou alors, c'est elle qui n'a pas froid au yeux. Je suppose que je peux la tolérer dans ce cas... J'opine du chef en grommelant, un peu vexée que mon petit numéro n'aie pas fonctionné. Pas refroidie, la gamine. Moi je l'aurais été. En fait, non : j'aurais fait demi-tour au moment même où j'aurais vu une grande dans le wagon. Pas elle. Elle s'installe : elle dépose péniblement sa valise à côté de la mienne, saisit un livre et se plonge dans sa lecture. Et moi... Je lorgne dans sa direction puisque je n'ai rien d'autre à faire. Je suis vraiment agacée, même une première année est plus occupée que moi pour ce trajet. Super.

Le silence commence à devenir lourd, pesant. J'appuie mon front contre la vitre fraîche. Rien à regarder non plus. Le train est à l'arrêt et de ma place je ne vois même pas le quai. Je soupire. Sursaute en entendant résonner un claquement sonore. Mais ce n'est que la petite rousse de mon wagon. Qui est bien décidée à me faire la conversation il semble.

- Et toi, comment t'appelles-tu ?

- Aster.

Je ne sais pas pourquoi j'ai répondu. Je peux peut-être laisser tomber la comédie de la deuxième année tyrannique vu qu'elle n'est pas impressionnée. Je dois faire un grand effort pour faire tomber cette façade hautaine et glaciale. Je tente un petit sourire forcé, qui, là, maintenant, ne doit paraître que méprisant sur mon visage. Fais un effort. Intéresse toi un peu à elle.

- T'as un prénom ?

Raté. C'est pas forcément mieux. C'est pas grave, on tentera une autre question. Du genre "Dans quelle maison tu veux aller ?". Ça devrait me permettre de la cerner un peu. Je n'ai pourtant pas le temps de la poser, ni même d'entendre sa réponse. Encore une fois, la porte s'ouvre avec fracas. J'avais espéré qu'elle reste hermétiquement close jusqu'à l'école mais c'est beaucoup demander, surtout dans un train magique bondé. Toutefois, ce visage là, je le connais. Pas de près, bien sûr, mais suffisamment pour que celle à qui il appartient sois de mon année où de ma Maison. De deuxième année je pense. Pourtant elle hésite sur le seuil de la porte, qui reste battante. Elle entre où pas ? Quoique ça ne me dérangerait pas qu'elle ne se joigne pas à nous, je pourrais m'allonger sur la banquette et essayer de dormir. Mais on dirait qu'ils ont tous un regain de courage aujourd'hui, ou de sociabilité, je ne sais pas.

- Bonjour... Je peux m'asseoir avec vous ?

Je lui adresse le même sourire forcé que j'ai servi à la première année. Je lui désigne les places restantes, comme pour ironiquement lui dire "Mais vas-y, installe-toi je t'en prie". Alors que j'allais refermer cette fichue porte, et pourquoi pas la cadenasser, une autre fille fit interruption. Non pitié, on commence déjà à être serrées... Il y a une expression mordue pour ça : jamais trois sans cinq ou un truc du genre. Mais, j'espère sincèrement qu'on ne finira pas à cinq dans ce minuscule compartiment à s'accaparer l'oxygène des autres. Je ne le supporterais pas je crains. Au moins celle qui vient d'arriver est polie. Dixit l'insupportable Aster. Elle s'assoit elle aussi. Rien de plus gênant que de voyager avec, non pas une, mais trois inconnues. On ne sait juste pas quoi se dire. J'essaie de briser le silence de plomb en reprenant ma discussion là où je l'avais laissée avec la petite rousse.

- Du coup, c'est quoi ton nom ?