Après avoir fini son repas solitaire, la jeune sorcière monta dans sa chambre pour terminer sa valise. Le Poudlard Express partait le lendemain en direction de Poudlard. En conséquence, Camila voulait être parfaitement préparée, comme ses parents l’exigeaient, même en se trouvant à l'autre bout du monde.

La jeune fille attrapa ses vêtements prévus pour son départ ainsi que sa cape de sorcière. Une fois cela fait, elle descendit de son étage pour se rendre dans une des buanderies.

Arrivée dans la pièce, elle posa ses vêtements sur l'un des nombreux emplacements fait pour et commença à chercher sa gouvernante et son elfe de maison. Ne les trouvant pas, elle prit la décision de les appeler.



Elle attendit quelques secondes que celles-ci arrivent puis attrapa de nouveau ses vêtements.



Après un rapide câlin à sa gouvernante et son elfe, Camila remonta dans sa chambre et s'effondra sur son lit.



Sa malle en main, la jolie brune arriva sur le quai du Poudlard Express, le train qui l’emmènerait au château. Le bruit était, de toute évidence, présent, un peu trop même. Espérant être plus au calme et étant toute seule, Camila se dépêcha de monter dans le train.

Elle traversa la longue allée jusqu'à trouver un compartiment vide, puis s'y installa. Elle sortit un livre de sa cape et commença à le lire en attendant le départ du Poudlard Express.

Sans que je ne m'en rende compte, le temps était passé. Les jours, les heures, les minutes, et enfin les secondes. Tout était passé à une vitesse phénoménale. Et voilà que je suis debout, seule dans cette gare immense où le bruit des mots et des sifflements du train résonnent absolument partout. Sans exception.

Maman n'a pas pu m'emmener. M'accompagner, plutôt. Elle s'est arrêté devant la gare, me déposant moi et ma valise.
Maman était ensuite partie, ayant disparu lorsque moi-même j'avais été aspirée par la foule de voyageurs.

Et maintenant je suis là. Seule au milieu de cette immense gare. Le train me fait face, tandis que des parents et des élèves m'entourent. Certains pleurent à chaudes larmes, d'autres tentent de garder la face mais ne peuvent s'empêcher de verser une larme une fois dos à leurs familles. J'aperçois des élèves seuls, comme moi.

Il y a également des élèves ayant revêtis leur robe de sorcier aux couleurs différentes. J'ai pu en retenir quatre, et même si je ne me suis absolument pas informé sur l'endroit où je vais, j'ai pu retenir quelques infos que maman m'a lâché dans ses discours solitaires : Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle. Voilà les noms des quatre Maisons, qui correspondent chacune à des couleurs. Mais lesquelles, je n'en ai pas la moindre idée.

Je regarde les enfants dirent au revoir à leurs parents, à qui ils promettent de ne pas faire de bêtises; je regarde les frères et sœurs se chamailler une dernière fois, avant de ne plus se voir pour quelques mois; je regarde les gens pleurer ou sourire tristement; je regarde les amis se retrouver. J'observe.

Lorsqu'un bon nombre d'élève semble être entré dans le train, j'y entre à mon tour. Il était hors de question de recevoir des coups d'épaules, le souffle des plus agacés, ou encore les cris. Alors j'avais attendu.
Malheureusement, tous les wagons sont pris, maintenant. Où je suis censé m'asseoir, moi ? Dans le couloir ? Et puis quoi, encore !
Je déambule dans le train, à la recherche d'un wagon libre, mais je dois me rendre à l'évidence : il n'y en a pas. Le plus vite que j'ai vu, contenait deux élèves en train de se chamailler pour un bonbon.
Je finis par tomber sur un compartiment quasi-vide.

Je trouverais pas mieux, t'façon

J'ouvre donc la porte, sans trop me préoccuper de déranger son occupante.

- J'm'installe, hein.

Je m'assois sur la banquette, le dos contre la vitre donnant sur le couloir et les pieds sur la banquette. A mon aise, donc.

Le bruit de la porte qui s’ouvre interrompit la lecture de la jeune fille. Elle leva d’abord les yeux au ciel puis les posa sur la personne qui venait d’entrer, et de s’installer plutôt confortablement sur la banquette.

Un léger souffle sortit de la bouche de la brune. Était-ce si compliqué de demander pour entrer dans un endroit où quelqu’un était déjà installé ? Malgré son agacement, Camila continua de lire son livre. Elle n’aimait pas s’arrêter en plein chapitre, et elle ne comptait pas le faire parce que la nouvelle venue ne connaissait pas la politesse.

Alors qu’il ne restait plus que quelques mots de son chapitre, Camila leva la tête en direction de sa camarade. Elle tendit le bras et tapota l’épaule de l’autre fille. Elle profita qu’elle ne la regarde pas pour afficher un sourire sur son visage.


Un sourire toujours collé sur son visage, elle termine la page de son livre puis referma celui-ci d’une extrême rapidité. Elle releva, encore une fois, la tête vers la fillette et ouvra à nouveau sa bouche.


Tout cela était bien sûr faux, mais elle était la seule à le savoir.

J'entends quelqu'un souffler, et ma tête se tourne automatiquement vers la seule personne présente ici : un bouquin entre les mains, elle semble lire. Je suis sûre de ne pas avoir rêvé, pourtant !
Je secoue la tête puis la tourne vers la fenêtre. Cette dernière laisse voir des paysages défiler, des paysages que je ne connais pas encore, mais que je vais devoir m'habituer à voir pour les années à venir. Je sens alors une main me tapoter l'épaule. Je tourne vivement la tête vers la personne qui m'a touché, et remarque qu'il s'agit de la brune. Elle a levé le nez de son livre, et a un sourire plaqué sur le visage.

- Salut ! Tu vas bien ? Impatiente d’être à l’école ?

Je prend le temps de l'observer : elle a de longs cheveux bruns, ainsi que des yeux bleus. Ses vêtements parfaitement bien repassés contraste avec les miens, qui sont assez froissés. Elle semble un peu plus grande que moi en taille. Une fois mon observation terminée, je tourne à nouveau les yeux vers la vitre sans lui répondre. Qu'elle retourne à son bouquin, j'ai aucune envie de taper la causette avec cette fille, ou n'importe quelle autre.
J'entends la fille fermer son bouquin, faisant claquer les pages entre elles. Puis, à nouveau, elle ouvre la bouche pour me parler.

- Oh d’ailleurs, j’ai oublié ! Suis-je bête, dit-elle en riant, je m’en fiche. Par contre, il y a une chose dont je ne fiche pas. T’aurais pu demander avant d’entrer, j’attendais peut-être quelqu’un contrairement à toi.

Un rire jaune s'échappe de mes lèvres avant que mes pupilles grises ne se posent sur elle, froides.

- Si tu attendais quelqu'un, tu m'aurais déjà demandé de dégager. Et t'aurais pas engager la conversation.

Je détourne les yeux vers la fenêtre pour la troisième fois, ignorant à nouveau la brune à mes côtés.

Suite au départ de ma partenaire, ce RP est abandonné.