Sometimes I wish that I could wish it all away
One more rainy day without you
Sometimes I wish that I could see you one more day
One more rainy day
~ Wrecked, Imagine Dragons

La jeune Mercer attrapa la malle qu’elle avait déposée il y avait peu au sol, et fit face à sa mère. Son visage ne filtrait aucune expression, mais Rose comprit à-travers le regard de sa fille qu’elle laisserait à Londres une partie d’elle-même. La femme hocha la tête en silence : elle comprenait ce qu’endurait sa fille et ne voulait pas l’encombrer comme elle avait essayé – et échoué – plus tôt.

– À… À bientôt, murmura la jeune Aiglonne, baissant les yeux.

Elle tourna le dos à celle qui lui avait fait cadeau de la Vie, et se glissa parmi les élèves entrant dans le train. La jeune fille avait appris de ses erreurs et était entrée parmi les premiers pour se trouver un compartiment. *Ça s’trouve, j’pourrai les convaincre de m’laisser seule*, pensa-t-elle, ouvrant une porte, avant de la fermer rapidement derrière elle.

La Bleue déposa sa lourde malle sur l’un des sièges, et prit place près de la vitre. Elle espérait qu’elle pourrait profiter du paysage, sans être dérangée par des élèves avides de paroles inutiles. Elle regardait d’un œil distrait la gare, les parents et les élèves s’agiter comme des fourmis. Elle vit Londres, au-delà des murs, des personnes et de la fumée que dégageait le train rouge. Elle vit ces rues sombres, les boulevards lumineux, les musées pleins à craquer, le ciel gris, cette impasse dont les murs avaient entendu ses pleurs. Sans qu’elle puisse l’en empêcher, une larme roula sur la joue de la jeune fille, vite écartée par la main de la brune. Personne ne pouvait avoir vu cette larme. D’ailleurs, cette larme n’avait jamais existé. La petite Mercer se convainquit ainsi que le retour vers Poudlard serait joyeux, et que rien ni personne ne pourrait plus la faire pleurer, elle, si puissante humaine.

Alexandre avait quitté de bonne heure sa maison, le coeur serré de se séparer à nouveau de sa mère, et avait retrouvé sa tante dans le parc où ils s'étaient réellement rencontrés. Elle l'accompagnait cette année pour prendre le Poudlard Express. C'était un peu le cas, l'an dernier aussi, mais elle s'était fait passer pour une sorcière du ministère. Alors, cela ne comptait pas vraiment.

Sur le quai de la voie 9 3/4, Alexandre poussa le chariot sur lequel se trouvait sa malle et chercha à voir s'il apercevait un de ses amis de Poudlard. Il y avait beaucoup de monde. C'était déjà impossible de voir ses propres pieds. Sa tante se tourna vers lui devant la porte d'un des wagons.

"J'aurais dû t'acheter un hibou cet été pour que tu puisses m'écrire... Quelle sotte !"

Le garçon lui sourit gentiment.

"Il y a les hiboux de l'école. Je t'écrirai une fois par semaine, promis. Comme pour maman !"

Elle lui sourit et se pencha pour lui embrasser le front.

"Bonne année, Alexandre."

Sur cela, le garçon monta avec sa malle encombrante dans le train et chercha timidement un compartiment libre. Et s'il n'en trouvait aucun? Et s'il devait passer le voyage dans le couloir ? Il fit taire ses angoisses naissante et poussa une première porte au hasard. Une fillette qui semblait avoir son âge était déjà assise. Seule. Il inspira pour se donner du courage et deanda d'unevoix un peu forte :

"Pardon. Puis-je m'installer avec toi ?

@Zoey Redfly
@Ivy Mercer
@Argentella Wighters
@Cora McGovern

@Zoey Redfly
@Ivy Mercer
@Argentella Wighters
@Alexandre Bellanger

Argentella et Amarande traversèrent le mur de briques et Argentella s’arrêta soudainement, une envie de pleurer s’immisçant en elle. Elle avait fait la rentrée de l’année précédente avec sa mère, et la faire cette fois-ci en sachant sa mère gravement malade lui faisait un drôle d’effet. Sa cousine lui adressa un regard inquiet et la blonde se ressaisit aussitôt, lui souriant d’un air rassurant. Les deux jeunes filles s’approchèrent des wagons et Argentella se retourna vers la rousse pour la prendre dans ses bras. Amarande eu un sourire surprit et s’éloigna doucement de la petite blonde.

« Eh. Ça va aller. Tu sais bien que tu peux venir me voir quand tu veux. Je ne serais pas loin. »
« Même quand tu seras avec tes amis ? » demanda la jeune fille d’une petite voix.
« Même quand je serais avec mes amis. Ou en cours. Ou dans la salle commune des Serpentard. Enfin, demande à quelqu’un pour ça, ajouta la rousse avec un rire. Mais je suis sérieuse. Je serai toujours là, d’accord ? »

Argentella hocha la tête. Elle sourit en montant dans le wagon, s’apprêtant à se séparer de sa cousine pour que celle-ci aille retrouver ses amis, quand elle se retourna une dernière fois.

« Tu m’abandonneras pas hein ? Tu ne feras pas comme Maman ? »

Ou comme Papa, ajouta-t-elle en pensée.

« Aggie. Ta mère ne t’a pas abandonnée. Elle lutte même en permanence pour te retrouver. Mais je ne t’abandonnerais pas, je te le promets. »

Argentella sourit puis se retourna sans un mot et commença à chercher un compartiment libre quand elle tomba sur un visage bien connu.

« Cora ! Ça me fait plaisir de te voir ! Je suis un peu fatiguée aussi, mais la rentrée est toujours un bon jour non ? »

Enfin, d’habitude… termina-t-elle en silence.

« Et oui, cherchons un endroit où s’installer. »

Les deux jeunes filles passèrent quelques compartiments bondés avant de tomber sur un comptant une unique fille ainsi qu’un garçon debout à l’entrée. Cora s’incrusta sans états d’âme pour demander de partager le compartiment et la jaune étouffa une petit rire. Cette fille n’avait décidément aucune gêne, se dit Argentella en secouant la tête. Puis elle sourit aux deux inconnus en faisant un petit signe de la main timide.

@Cora McGovern, @Alexandre Bellanger, @Ivy Mercer, @Zoey Redfly

Enfin le grand jour était arrivé ! Le jour où Zoey rentrait en deuxième année. Elle s'était levé tôt, ne supportant plus de rester allongée et avait couru dans chaque pièce ne voulant rien oublier. Ses affaires étaient dispersées un peu partout mais à force de chercher, elle pu finir de les rassembler. Voir sa sœur se préparer, elle aussi, la mettait quelque peu de mauvaise humeur mais l'idée de la semer dans le train la réjouissait trop pour que son entrain ne disparaisse.

La petite famille était donc allé à Londres, avec leur voiture, et elle pouvait voir que ses parents semblaient mal à l'aise. Il était vrai que cela pouvait leur paraitre étrange, apprendre que sa fille était une sorcière et la deuxième l'année d'après. Ils avaient à peine vue Zoey lors de sa première année et voilà que Heather s'en allait aussi. Leur maison allait paraitre bien vide sans leurs filles et sans doute qu'ils ne savaient guère comment expliquer aux voisins où donc étaient passés leurs enfants.

La fillette se sentait d'humeur étrange, tantôt ravie, tantôt morose. Elle avait beau dire ce qu'elle voulait, elle aimait beaucoup ses parents et les savoirs seuls la rendait triste. Mais elle savait aussi qu'ils s'en sortiraient et pourraient faire tout ce qu'ils voudraient quand elles ne seraient pas là. Néanmoins le visage triste de son père lors de sa sortie de voiture tira une grimace à la jeune sorcière. Elle savait qu'elle voudrait rester à Poudlard pendant les vacances mais peut-être devrait-elle rentrer voir ses parents ? Cela ferait long pour eux si elle ne rentrait pas et elle se doutait que sa mère ne serait absolument pas ravie de ne pas la voir pour Noël et son anniversaire.

Les bagages furent installés sur les chariots et Zoey marchait en tête de file. Derrière, les yeux d'Heather se grossissaient telle une chouette à l'affut d'une proie. L'année dernière, sa cadette avait à peine regardé la gare, se contentant de la regarder elle. Cette année, elle pouvait profiter comme Zoey au grand désespoir de celle-ci. De plus, si la future première année s'était contenté de rester Moldue, jamais ses parents n'auraient semblé aussi triste. C'était encore une fois totalement de sa faute. Si elle était restée à la maison, jamais ses parents paraitraient autant inquiets à l'idée de laisser partir leurs deux enfants loin d'eux et dans un endroit qu'ils ne connaissaient même pas en plus. Ils auraient laissés Zoey et serait repartis avec Heather. Même si au moins, sa sœur ne serait plus avec ses parents toute l'année et ne serait plus la préféré.

Arrivée devant le mur, la jeune sorcière s'arrêta et mit au défi sa sœur d'y aller seule. Il suffisait de traverser un mur, elle pouvait bien le faire par elle-même. Mais Heather, l'air impressionné n'avait guère envie de le franchir seule. "Quel bébé" pensa-t-elle alors que sa sœur suppliait d'aller avec elle. Elle finit par la pousser afin de prendre sa place juste au moment où ses parents arrivaient.

-Zoey ne pousse pas ta sœur ! râla sa mère

Mais la blonde ne l'écoutait plus et en une seconde, elle se retrouva face au train qui partirait très bientôt. Un grand sourire étira ses lèvres alors qu'elle attendit l'arrivée de sa sœur encadré de ses deux parents.

-Vite, le train va partir ! Il faut se dépêcher !

-Tu pourrais nous dire au revoir tout de même !

"Oups !", rapidement la fillette fit un câlin à son père qui lui demanda si cette année elle pouvait rentrer à la maison lors des vacances de Noël et elle promit d'y réfléchir. Puis ce fut les au revoir avec sa mère et celle-ci lui fit les remontrances habituelles.

-N'oubliez pas de bien travaillez les filles ! Et écrivez nous des lettres ! Et ne faites pas de bêtises !

Cette dernière phrase fut prononcé alors que Zoey partait, tirant sa valise derrière elle. Elle monta dans le train et fit un dernier geste en direction de ses parents. Heather était déjà derrière elle et semblait attendre quelque chose.

-Bon je vais trouver un compartiment, je te fais pas la visite du train, va t'assoir où tu veux mais pas avec moi.

-Mais....

Ne la laissant pas finir, la futur deuxième année pénétra dans le premier compartiment venue. Elle aurait aimé passer le trajet en compagnie de Canelle mais elle ne savait guère où son amie se trouvait. Et elle n'avait aucune envie de passer le trajet en compagnie de sa cadette. Alors sa main ouvrit la porte et ses yeux scrutèrent les occupants. 3 filles, un garçon. Au moins le trajet risquaient d'être mouvementé. Hissant sa valise à l'intérieur, la petite blonde espéra tout de même que ce ne fussent pas des premiers années. Maintenant qu'elle passait en année supérieur, elle voulait faire la connaissance d'autres secondes années. Elle ne prit pas la peine de demander si elle pouvait s'assoir mais demanda plutôt :

-Salut ! Moi c'est Zoey, vous êtes en quelle année ?



@Ivy Mercer, @Argentella Wighters, @Alexandre Bellanger, @Cora McGovern

Le train n’avait même pas démarré que la jeune brune entendit la porte de son compartiment s’ouvrir. Elle soupira, tournant toujours le dos au nouveau venu. Son visage, que le garçon ne pouvait pas voir, s’était renfrogné dès les premières paroles de celui-ci. L’aiglonne ne répondit pas, que pouvait-elle répondre, après tout ? Qu’elle voulait rester seule ? Qu’elle attendait quelqu’un ? La jeune fille n’aurait rien pu dire : sa langue s’était retrouvée coincée entre ses dents, subissant cette colère qu’éprouvait l’enfant à l’égard de la personne qui avait osé troubler sa tranquillité. Lorsqu’elle entendit d’autres voix s’approcher, elle libéra sa langue et serra très fort ses mâchoires, comme pour se retenir de hurler, d’évacuer toutes les paroles qu’elle avait retenues dans sa vie.

L’enfant se tourna lentement vers la porte, plus silencieuse que jamais. Elle fixa d’abord le garçon – de toute évidence, celui qui l’avait abordée en premier – et examina avec rage ses yeux, tentant peut-être de le décourager de s’installer près d’elle. Son regard se dirigea ensuite vers les deux filles, qui se connaissaient apparemment. Ivy aurait voulu avoir les mêmes pouvoirs que Méduse, pouvoir pétrifier d’un simple regard quiconque oserait croiser le sien. Elle ne dit rien, retournant à la contemplation de sa vitre, soupirant encore une fois. Pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas la comprendre ? La fillette entendit une autre voix entrer dans le petit compartiment ; elle serra les poings jusque là restés sous son menton, retenant celui-ci au cas où il déciderait de tomber. L’enfant ferma longtemps les yeux, comme si en agissant ainsi, elle pouvait se rendre dans un monde connu d’elle seule, un monde où personne ne pourrait la déranger. Elle finit néanmoins par rouvrir ses yeux et se tourner vers le petit groupe d’élèves qui venaient d’entrer. La Bleue inspira avant de se forcer à dire :

– J’attends personne.

Elle sembla vouloir en dire plus, mais plus aucun son ne sortit de sa bouche. La jeune Mercer ne retenu pas bien longtemps son attention sur les quatre élèves, déplaçant simplement sa malle pour libérer l’espace occupé jusqu’alors par celle-ci.

Alexandre se tenait toujours dans l'encadrure de la porte, sa malle posée derrière lui. C'était décidément si lourde à la transporter pour sa corpulence de crevette. Il ne comptait pas franchir la porte si la personne à l'intérieur ne le lui permettait pas. Ce ne serait pas du tout poli. Par ailleurs, elle attendait peut-être d'autres personnes. Il entendit à cet instant des pas dans son dos qui ne cessaient de se rapprocher. C'étaient sûrement ses amis. Il ferait mieux de partir et de chercher une autre place.

Deux filles apparurent et une demanda plus directement que lui si elles pouvaient rester. Il lui semblait les reconnaître, mais l'impression restait floue. Le garçon, intimidé, se recula.

"Je vais peut-être vous laisser. Vous préférais sûrement rester entre filles."

Une autre fille arriva brusquement et franchit ouvertement le seuil, sans demander la permission. Alexandre nota alors l'air de la première occupante du compartiment. Elle ne paraissait pas du tout heureuse. Il ressentait une sorte de malaise, sans être capable de percevoir autre chose de significatif. Il tenta un sourire doux à son intention.

"Tu vas bien ? Tu es inquiète à propos de la rentrée ?"

Il tourna la tête vers celle qui s'était installé plus librement, Zoey, et leur demanad leur nom. Il répondit calmement :

"Je me nomme Alexandre. Je vais entrer en seconde année à Gryffondor."

@Argentella Wighters C'est à toi

@@Argentella Wighters

Voilà qu'une autre élève s'incrustait, parfaitement inconnue à Argentella. Une certaine Zoey. D'ailleurs, l'occupante du compartiment n'avait pas spécialement l'air de bonne humeur. Argentella suivit Cora et s'assit à côté d'elle. Elle écouta le garçon se présenter, Alexandre, un Gryffondor. Argentella aimait bien les Gryffondor en général, ils avaient un côté spontané assez agréable. Et puis Victoire était à Gryffondor, cela en faisait forcément une excellente maison. Mais la jeune fille aimait tout le monde, en règle général, donc...

Elle écouta d'une oreille Cora se présenter rapidement, puis un léger blanc s'étira sans qu'elle ne réalise que c'était sans doute à elle de donner son nom.

« Euh, Argentella. Argentella Wighters. Je vais aussi entrer en seconde année, mais à Poufsouffle. C'est... c'est bien Poufsouffle. »

Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait rajouté cette dernière phrase. Elle était mal à l'aise depuis qu'elle était montée dans le train, la pensée de sa mère la perturbait, et elle avait toujours cette gêne qui persistait lorsqu'elle se présentait à des inconnus, qui plus est lorsqu'ils étaient nombreux. Elle grimaça devant le ridicule dont elle faisait preuve, puis regarda l'occupante originelle du compartiment. Elle avait un drôle d'air sur le visage. La jeune fille n'était pas sûre d'être en mesure d'identifier cet émotion, mais elle n'était pas spécialement positive, du moins en apparence. La jeune fille savait très bien que les apparences pouvaient s'avérer trompeuses.

« Et, toi ? Comment tu t'appelles ? demanda-t-elle à la jeune fille. Tu n'es pas très contente qu'on se soit installé, pas vrai ? »

Assise dans le compartiment, Zoey observait tour à tour les occupants. Il régnait dans cet endroit une atmosphère étrange et tous semblaient regarder la fille assise comme s'ils étaient inquiets. Elle avait l'air d'aller bien pourtant ! Haussant les épaules, elle s'assit à son aise et écouta les autres élèves se présenter. Super ! Ce n'était que des deuxièmes années tout comme elle ! Voilà qui lui allait parfaitement. D'ailleurs, en regardant plus attentivement les visages autour d'elle, la blonde cru en reconnaitre certains. Mais c'était bien normal puisqu'elle devait les avoir vu en cours. D'ailleurs, n'était-ce pas une serdaigle en face d'elle ?

-Salut ! C'est Ivy ton nom, non ? demanda-t-elle à l'occupante assise, puis elle s'adressa aux autres : Trop bien je suis en deuxième année aussi ! Mais je pense qu'on s'est déjà croisé du coup !

La jeune sorcière aurait du s'en apercevoir de suite mais il fallait dire que deux mois étaient passés et qu'elle avait oublié certaines personnes. Mais alors que ses yeux scrutaient l'autre enfant, elle pouvait maintenant dire que oui, elle l'avait croisée souvent dans la salle commune de Serdaigle, pendant les cours et autre. Se fichant du malaise général, la future deuxième année libéra son petit boursouflet de sa cage de transport et le prit dans ses mains. Celui-ci pépia son contentement et se mit à sautiller dans sa paume. Il détestait rester enfermé trop longtemps mais il était plus prudent de le laisser dans sa cage lors qu'elle se déplaçait ainsi. Quelle serait la tête d'un moldu s'il voyait une créature étrange ? Mieux valait ne pas se le demander, elle ne tenait pas à avoir de problèmes.

La jeune fille finit par lever la tête et fronça les sourcils. Que se passait-il ici ? Ivy n'allait pas mourir, du moins elle ne pensait pas.

-Qu'est ce qu'il se passe ici ? Pourquoi vous vous installez pas ?

Ses yeux naviguaient entre tous les occupants et elle attendait une réponse, trop curieuse de comprendre le pourquoi du comment. Elle espérait aussi que sa sœur ait trouvé un compartiment dans lequel s'assoir. Si jamais celle-ci s'aventurait ici alors soit Zoey s'enfuirait, soit elle la sommerait de s'en aller et elle penchait plutôt pour la deuxième option.

Bientôt des secousses se firent sentir et le train entama son départ. Est-ce que ses parents attendaient encore à l'extérieur ? Où étaient-ils rentrés ? Elle ne savait pas mais ses pensées passèrent rapidement à autre chose. Le trajet allait être long et il faudrait trouver une occupation. La Née-Moldue priait pour n'être pas tombé sur un groupe de lecteur assidue où elle ne supporterait pas de les regarder changer de pages à chaque virage. Mais là n'était pas encore la question puisqu'elle attendait surtout qu'on lui réponde. Pourquoi tout le monde faisait cette tête. Elle, était contente de retrouver bientôt le château, sa salle commune et son dortoir. Plus qu'une dernière ligne droite et elle y serait !