L’été avait été superbe pour Victor, il avait retrouvé toute sa famille, ses amis d’avant. Il avait même pu voyager en France, pour voir ses grands-parents. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il savait que bientôt il allait devoir partir.
Depuis une semaine des sentiments bizarre se télescopaient en Victor. D’un cotés la tristesse de quitter sa famille et de l’autre l’excitation de pouvoir retourner au château. Ces sentiments étaient à leurs paroxysme maintenant qu’il se trouvait sur le quai de la gare devant le Poudlard Express. Il avait dit au revoir à ses parents l’ayant accompagné jusqu’à Londres avec des trémolos dans la voix. Mais en même temps il avait hâte de retrouver sa baguette. C’était la première fois depuis septembre dernier qu’il passait autant de temps sans elle. En un an un véritable lien s’était créé entre eux. Il n'imaginait pas qu'un objet pourrait lui manquer autant.

C’est avec cette pensée qu’il s’avança vers le train, non sans difficulté à cause de son énorme malle. Il devait la tirer sur le sol depuis son abandon du chariot de transport sur le quai. Celui-ci était bondé par tous les enfants qui retournaient à Poudlard, en plus d’eux certains étaient accompagnés de leurs parents. Victor reconnu plusieurs élèves avec qui il avait sympathisé l’année d’avant. Il ne voulait pas aller les déranger maintenant mais il faudrait durant le temps du voyage qu’il aille les voir pour savoir comment c’était passé leur été. Surtout il voulait trouver Lhinsay, il n’avait presque pas eu de nouvelle pendant deux mois. Une fois dans le train il lui fallut un certain temps avant de trouver un compartiment libre, et encore plus pour hisser la malle dans son rangement.

C’est décidé tant que je ne peux pas utiliser la magie à l’extérieur je vais me mettre un peu au sport. Y en a marre d’être un galérien.

Il s’installa dans le canapé du wagon, jeta un regard par la fenêtre et vit tous les nouveaux élèves. Il était plutôt facile de les repérer déjà par leurs tailles et puis surtout leurs appréhensions sur ce qu’ils allaient découvrir étaient palpable. Et dire qu’il y a tout juste un an c’est lui qui était dans cet état. C’est avec ce souvenir en mémoire qu’il attendait le départ du train pour sa seconde rentrée dans la plus merveilleuse école qui existe.

@Leann Jacky Voila j'espère que ça te convient, et désolé pour le temps d'attente

: Tailleur pantalon rose incarnadin, tailleur gilet de la même teinte, chemisier blanc, babies vernis talons blancs.

Les vacances d'été étaient terminées et Leann avait pu revoir sa famille au Japon, mais elle n'était quand même pas contente. Durant toute les vacances, son père l'évitait. Sans doute ignorait-il encore la lettre que lui avait envoyé mère. Si il le découvrait, elle n'osait imaginer les répercussions. Autant sur elle que sur sa mère.

Alors c'est dans la mauvaise humeur et l'insatisfaction de retourner à Poudlard que Leann avança vers le Poudlard express. Accompagné de sa mère et de son frère avec qui elle s'était réconciliée quelques temps plus tôt. Elle vit également Charlie et celle-ci lui sourit aimablement, la jeune fille répondit poliment en lui donnant un coup dans l'épaule sous les injures de son frère.

Elle avait avec elle deux grosses malles remplie de vêtement, de livres, de matériel et de nourriture. C'est vrai, Leann ne pourrait survivre sans nourriture.
Alors qu'elle cherchait une connaissances du regard, elle vit les premières années. Elle sourit rien que de penser à ce qu'elle pourrait faire pour leur faire peur.

Elle monta dans le train en faisant un bref signe de tête à sa mère et déambula dans le couloir accompagnée de ses deux énormes valises qu'elle tirait, à vrai dire, sans trop de difficulté.
Elle cherchait un compartiment vide où elle pourrait être tranquille pour essayer de dormir vu que les vacances n'avaient pas été très reposante, elle devrait rattraper tout ce sommeil à Poudlard.

Quand elle trouva enfin un compartiment vide, enfin presque, elle pénétra dans celui-ci. Tirant ses valises une à une dans le wagon ou elle pourrait dormir. Mais avant de faire quoique ce soit, elle devait s'assurer que celui avec qui elle partageait son compartiment n'était pas comme elle à faire des blagues aux gens qui dorment en leur dessinant dessus. Alors elle décida de rester éveillée, son manque de sommeil n'était pas flagrant du tout, elle pourrait faire ça plus tard.

Elle s'assit donc sur le siège et sortit un livre sur la littérature française. C'était vraiment ça que ses parents avaient mit dans ses valises ? Elle qui les avaient remplies de Stevenson... Ils n'en avait laissé que trois.
Elle commença quand même à lire, tant pis, ça lui occupera l'esprit. Surtout que ce garçon, elle le connaissait. Lhinsay lui en avait parlé. Et par dessus tout, elle n'ignorait pas son statut de sang. Leann essayait simplement de respecter Lhinsay. Ce qui était vraiment très dur étant donné qu'elle CONNAISSAIT SON STATUT DE SANG.

Si tu ne me parle pas, je ne te fais rien... pensa-t-elle en secouant la tête

Victor observait avec attention tout ce qui se passait devant le train. Il ne pouvait s'empêcher de sourire devant les nouvelles premières années qui quittaient leurs parents en pleure.

Et dire que dans 10 mois ils allaient pleurer dans la situation inverse car ils quittent le château, pensa Victor.

Alors qu'il observait depuis plusieurs minutes la cohue sur le quai, Victor entendit un léger bruit derrière lui. Il sorti de sa contemplation, tourna légèrement la tête et vit entrer une jeune fille tirant deux malles dans le compartiment. Il n'eut même pas le temps d'esquisser le moindre geste pour l'aider à ranger ses affaires que les malles étaient à leurs places et l'élève assise un livre en main. Pas un bonjour, ou quoi que ce soit, le message était clair : Laisse-moi tranquille, ne me parle pas.

Il sembla reconnaitre une de ses camarades de Serpentard, Leann ... quelque chose, impossible de remettre le doigt sur son nom de famille. Il faut dire il ne lui avait jamais vraiment adressé la parole l'année dernière. Non pas qu'il n'en n’a pas eu l'occasion, mais la manière dont elle le regardait à chaque fois qu'elle l'avait croisé n'engageait pas véritablement à la conversation.
Plusieurs fois il avait eu envie de demander à Lhinsay ce qu'elle avait mais jamais il n'avait osé. Mais aujourd'hui il ne savait pas comment l'expliquer mais il avait envie d'essayer de la connaitre. Est ce à cause de sa tenue rose plutôt engageante, ou peut être l'atmosphère de la rentrée ? Mais comment faire avec quelqu'un qui utilise son livre comme un bouclier impénétrable ?

Victor réfléchissait à la question, il imaginait plusieurs angles d'attaques afin d'approcher la jeune fille. Un peu comme un prédateur cherche le meilleur moyen pour attraper sa proie. Il n'arrêtait pas de jeter vers elle de rapides coups d'œil. Il espérait être le plus discret possible, mais ce n'était pas vraiment son fort la subtilité. Il était toujours plongé dans ses pensées lorsque le train commença à s'ébrouer. Au travers la fenêtre ouverte il entendit la locomotive siffler, les mécanismes des roues se mettre en branle. Rapidement ils quittèrent la gare et se retrouvèrent dans la campagne environnante. Victor recommença à fixer sa camarade sans dire le moindre mot.

@Leann Jacky grâce à toi j'ai appris l'existence d'une nouvelle couleur

Leann lisait sans comprendre un seul mot. Les phrases, elle arrivait à les déchiffrer, mais c'est comme si le français ne parvenait plus à le comprendre. Alors elle fronça les sourcils et se reconcentra. Elle mit rapidement des mots, ou plutôt un visage, sur ce qui l'empêchait de comprendre le livre qu'elle avait en main. Et cet élément perturbateur n'était nul autre que Victor, un impur côtoyant Lhinsay.

Il ne lui lançait que des regards furtifs et elle le remarquait très bien sans même détourner les yeux de son livre. Il n'était franchement pas très discret et ça, il devait lui-même s'en rendre compte. Alors quand le train commença à... Avancer ? Elle-même ne parvenait pas à placer les mots correctement. Dormir était important, en fin de compte.

Elle sursaute, s'accrochant au siège du compartiment où elle était assise. Elle serra fort jusqu'à ce qu'elle se stabilise. Elle détestait cette sensation d'instabilité plus que tout au monde.
Quand elle reprit ses esprits, elle remarqua le regard du jeune homme posé sur elle, alors elle releva la tête et plongea ses yeux dans ceux du Serpentard en face d'elle. Cherchant la moindre défaillance.

- Oui ? Demanda-t-elle, en arqua un sourcil.

Sa voix... Que dire de sa voix. Toujours douce, mais glaciale. Elle n'était pas avenant du tout et ça, elle l'avait parfaitement remarqué. Si bien que la jeune fille regrettait presque de s'être adressée à lui de cette façon. Presque.
Elle voulait qu'il lui dise ou demande ce qu'il voulait et qu'il ne lui parle plus.
Elle devra faire avec jusqu'à la fin du voyage. Par pur respect de Lhinsay. Quel chance il avait d'avoir rencontrer Lhinsay celui-là... Leann était coincée.

- Je suppose que tu veux me dire ou me demander quelque chose ? Ou bien ais-je quelque chose sur le visage ? Demanda-t-elle toujours en ayant un sourcils levé.

Ravie d'avoir pu te faire découvrir cette couleur, elle est magnifique sur du tissu fin
@Victor Riggle

Il fixait sa camarade depuis plusieurs minutes maintenant, il remarqua son sursaut au moment où le train se mit en marche. La jeune fille ne semblait pas être à l'aise, il pouvait presque déceler une fragilité en elle. Mais cela ne dura qu'un instant, très vite elle retrouva de sa contenance. Quand elle releva sa tête, Victor vit un regard froid le fusillait. Pas un battement de cils, rien, il ne savait pas quoi faire. Devait il soutenir son regard ou bien détourner les yeux ?
Après une seconde de réflexion, il considéra cela comme un test et décida de garder ses pupilles bien face des siennes. Mais pour ce faire il dû lutter contre sa nature profonde de ne pas se faire remarquer et ne pas déranger.

En entendant le ton avec lequel Leann lui adressa la parole, il regretta très vite de ne pas avoir détourné sa vision. Entre le regard et ça, un petit frisson parcouru son échine mais il était trop tard pour regretter. Alors après avoir pris une inspiration il dit :

- Alors, non aux deux questions je ne voulais rien te demander en particulier et tu n'as rien sur le visage. Je trouvais juste ta tenue très élégante.

Il fit une petite pause afin de réfléchir à ce qu'il allait lui dire ensuite.

- J'ai remarqué que tu lisais un livre sur la littérature Française, tu aimes bien ? Je dois dire que je trouve Les Misérables de Hugo est une pure merveille, je ne sais pas si tu connais ? Après le français n’est vraiment pas facile à comprendre et à lire. Tant de mots qui se prononcent pareils mais qui ne veulent pas dire la même chose. Mais cette langue permet de tellement bien exprimé ses sentiments. Tu ne trouves pas ? Au fait j'ai oublié je suis Victor mais tu dois déjà le savoir vu que tu traines avec Lhinsay, elle a dû te parler de moi. Il paracheva sa phrase avec un petit rire nerveux.

Et voilà une fois de plus, Victor laissait le stress l'envahir et il devenait logorrhéique. Heureusement qu'il avait dit qu'il n'avait rien à lui demander au début sinon qu'est-ce que ça aurait été.

@Leann Jacky

Aïe aïe aïe... Ne pouvait-il pas répondre simplement par oui ou par non et ne pas engager la conversation ? Au diable Lhinsay et ses sentiments douteux, elle allait lui faire comprendre qu'il aurait dû éviter de lui adresser la parole. Mais les bonnes manières étaient tout de même importantes, alors elle décida de sourire poliment avant de cracher son venin, elle répondit donc d'une voix aimable.

- Je te remercie, je n'aime pas paraître brouillon.

En effet, parfaitement coiffée, parfaitement maquillée... Tout devait paraitre parfait, vu de l’extérieur.
Elle soupira, puis son sourire s'effaça. Elle reprit d'une voix sèche :

- Il me sera difficile de me contenir devant un né-moldu qui ne connait même pas mon aversion pour le sang impur. Même si celui-ci fréquente une de mes amies. J'ai prévenu Lhinsay, c'est elle, et uniquement elle qui n'a pas voulut m’écouter.

Excédée par la naïveté de Lhinsay à qui elle avait demandé de se faire présenter son ami impur. Et peut-être aussi par elle-même qui, même après la victoire de Clarke et la dispute avec Ava, continuait dans ce chemin creusé par elle-même, qui est déjà entrain de la conduire tout droit à un fiasco total. Elle se sait pas encore lequel, mais cela sera mémorable...

- Je le dit souvent, mais les Sang De Bourbe n'ont rien à faire à Poudlard, et les laisser jouer avec ce qu'ils ne connaissent pas est idiot ! S'écria-t-elle d'une voix forte.

@Victor Riggle Laisse place à nos invitées surprise...@ Ava Meywood ; @Evie Parkson A vous.

Les vacances d'été touchaient à leur fin, et naturellement, une nouvelle année scolaire commençait.
Ava ne savait pas trop si elle était contente à l'idée de regagner Poudlard, et n'en éprouvait rien de particulier ; c'était comme un devoir, une évidence, quelque chose qu'elle devait accomplir sans rechigner.

La brune errait dans le train, à la recherche d'un wagon libre, là où elle passerait le voyage jusqu'à Poudlard sans être dérangée.

Pourtant, elle entendit une voix reconnaissable entre mille s'ecrier d'une voix forte :

– ...les Sang De Bourbe n'ont rien à faire à Poudlard, et les laisser jouer avec ce qu'ils ne connaissent pas est idiot !

Non, elle ne voulait pas y croire. Après toute cette dispute, tout ce fiasco, elle n'arrêtait pas.
La Verte tourna la tête, espérant qu'elle s'était trompée de personne.
Malheureusement, elle vit son amie, en pleine conversation – ou dispute, peu importe – avec...

– Victor ? s'exclama-t-elle, incrédule. Et... Leann, ajouta-t-elle, en se tournant vers celle-ci.

La petite irlandaise fixa les deux Serpentard tour à tour d'un regard sceptique, leur réclamant des explications, même si elle n'était même pas sure de vouloir se mêler à cette conversation.

– Tu m'épuise, Leann, soupira-t-elle, poussant un soupir résigné.

Elle voulait juste sortir de ce wagon les mains dans les poches, comme si de rien n'était, laissant ses deux amis régler leur comptes entre eux.
Mais connaissant Leann, elle n'allait pas laisser Victor tranquille ; il fallait qu'elle intervienne.

Victor se détendit un petit peu grâce au sourire de Leann, elle le remercia même avec un ton des plus cordiale. Cela engagé peut être une conversation aimable entre eux. Hélas l'espoir de Victor fut de courte durée car très vite la voix de la jeune fille devint plus dure et cassante. Le sourire disparut de son visage qui était plus fermé qu'une porte de coffre de Gringotts, impossible de déceler la moindre trace de gentillesse sur elle. Le jeune Serpentard s'enfonçait de plus en plus dans son siège au fur et à mesure que Leann déversait sur lui son venin. Ses mains posaient sur ses jambes étaient pris de tremblements qui s'intensifiaient au fil de la tirade de la jeune fille. Mais contrairement aux apparences ce n'étaient pas dû à la peur ou bien à l'angoisse mais plutôt à cause de la colère qui montait en lui. Qu'est ce qui lui prenait de s'en prendre à lui et à sa famille comme ça sans aucune raison ?

Alors qu'il s'apprêtait à bondir de son siège pour rabattre son caquet à sa camarade, Ava fit son apparition dans le wagon. Celle ci les regarda tour à tour essayant sans doute de comprendre ce qu’il se passait, avant de s'adresser à Leann d'une voix des plus désabusée.
Voir son amie ne calma pas la colère de Victor qui tel un clown jaillissant de sa boite sauta de sa place pour se mettre face à la serpentard. Son visage était rouge, ses narines palpitaient, les bras le long du corps, les poings serrés. Il braqua ses yeux droits dans les siens et s'adressa à camarade sans criait :

- Tu te vas te calmer madame la pimbêche, tu crois vraiment que j'ai pas le droit de t'adresser la parole car ton sang est soi-disant « pur » ? Il accompagna le pur en mimant avec ses doigts des guillemets. Tu veux quoi ? Que je m'écarte devant toi, et me prosterne en m'excusant de respirer le même air que toi ? Mais t'es complétement folle ma pauvre, va faire un tour dans le bureau de la psychomage quand on arrive au château ça te ferra le plus grand bien si tu veux mon avis. Quoique je suppose que madame la sang bleu doit avoir autant de considération pour mes paroles que l'aigle pour la fourmi ?

@Leann Jacky @Ava MeywoodPardon pardon pour ce retard impardonnable. C'est parti pour l'engueulade

Elle cessa de parler, et au même moment, Ava entra dans le wagon. L’incrustation surprise de son amie aurait pu la calmer si ce n'était pas la deuxième fois qu'elle interrompait un début de dispute avec un né-moldu. Leann lui lança donc un regard plein de mépris qu'elle adressait souvent à son frère, mais celui-ci était pour Ava. De quel droit osait-elle se mêler de ce qui ne la regardait pas ?

Elle allait répliquer quand l'autre Impur se leva furieusement en se postant devant elle. Naturellement, elle se leva aussi et croisa les bras sur sa poitrine, un regard hautain collé au visage, déviant parfois son regard vers celui d'Ava pour bien lui signifier son énervement. A la fin, elle le dévisagea et s'exclama d'une voix amusée, mais pas joyeuse pour autant :

- Oh, tu supposes bien en effet. Je n'en ai clairement rien à fo*tre de ce que peux penser un Sang-de-Bourbe comme toi... Et mon sang n'est pas "soi-disant pur", répéta-t-elle en empruntant ses guillemets, il EST pur. Sans aucune imperfections.

Elle soupira, excédée par ce début d'année qui commençait aussi mal que la dernière fois.
Elle reprit, d'une voix plus agacée encore, à l'adresse d'Ava :

- Quand à toi Meywood, essaye à l'avenir de ne plus interférer dans mes discutions. Ton avis vis-à-vis des nés-moldus m’indiffère complètement, alors, s'il te plait, sors de ce wagon, emmène ce Sang-de-Bourbe si tu le veux, mais cesse de m'importuner. Je commençais à m'amuser, tu gâches mon plaisir.

Et elle se rassit, croisa ses jambes et toisa les deux Serpentard en face d'elle sévèrement.

Il semblerait que l'intervention de Victor n'a pas beaucoup plu à Leann vu comme elle s'est levée pour l'affronter du regard. Elle ne s'exprimait plus avec la même voix forte qu'auparavant mais elle n'était pas plus calme pour autant. Son ton était toujours aussi cassant lorsqu'elle reprit la parole une fois la tirade du jeuna garçon terminée. Aucune trace d'excuse ou bien de remise en question juste du mépris et de condescendance. Bizarrement le ton fût plus dur envers Ava que pour Victor remarqua le garçon. Elle eut à peine le temps de s'asseoir que Victor reprit le crachoir, son ton était plus calme qu'avant mais toujours aussi tranchant.

- Premièrement je ne suis pas un objet avec lequel tu peux t'amuser comme bon te semble. Ce n'est pas madame le bonbon rose qui va décider si je dois sortir ou non de ce wagon. Tu peux me regarder avec des yeux aussi noirs que tu veux. Il se campa bien sur ses jambes pour montrer qu'il n'allait pas partir de sitôt. Ensuite tu crois être une princesse ou quoi pour te permettre de parler ainsi à Ava ? C'est fou d'être aussi bête ...

Il s'arrêta au milieu de sa phrase, se retourna pour aller s'asseoir à sa place avant de reprendre :

- Quoique je suis pas vraiment surpris en fait, si ton sang est si pur que tu le dis. C'est vrai quoi, la consanguinité fait des ravages avec le temps. Mes parents m'en avaient parlé et je crois que tu es un exemple typique d'un cas bien avancé.

Il ne lâcha pas Leann du regard, un petit sourire apparut au coin de ses lèvres.