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15 nov. 2020, 12:33
 RPG+  Fascinants ou insignifiants objets
Le samedi 23 septembre 2045, aux alentours de 14h

Unna était d'humeur rêveuse ce jour-là, perdue dans ses pensées depuis le matin. Même au repas à la grande salle, c'était comme si elle n'était pas vraiment présente. Les conversations de ses camarades lui arrivaient au ralenti, brouillées, comme si sa tête était entourée d'une bulle de brouillard.
Les images du corbeau, de l'urne et de sa jeune camarade s'élevant dans les airs, lui revenaient par intermittence depuis une semaine. Elle n'avait pas encore réussi à parler avec Edward pour lui demander de ne surtout pas mettre son prénom dans cette urne maudite, mais comptait bien le faire rapidement. Elle regrettait qu'il soit aussi fuyant ces derniers jours. Il devait avoir une idée derrière la tête et cela était loin de plaire à Unna.

La jeune aiglonne n'avait plus du tout envie de penser à tout ça. Elle rêvait de s'évader, de quitter cette réalité. Elle décida donc tout naturellement de se rendre à la bibliothèque. Arrivée dans son refuge préféré, elle se dirigea sans hésiter vers les rayons d'Histoire de la Magie. Elle parcourut les ouvrages des yeux en laissant glisser la paume de sa main sur certains d'entre eux. Elle adorait ce moment, le moment du choix, le moment de tous les possibles. Beaucoup de livres attiraient son attention mais elle voulait quelque chose d'original. Un petit livre à la couverture argentée et violette attira alors son regard. Elle le sorti du rayonnage et lut son long titre : Fascinants ou insignifiants objets laissés au fil des siècles dans les méandres du château de Poudlard de Cassandra Woods. Le résumé expliquait que l'auteure était une journaliste ayant interviewé des sorciers et sorcières dans le pays entier pour découvrir s'ils avaient oublié ou laissé intentionnellement un objet durant leur scolarité à Poudlard. Lorsqu'elle était elle-même élève, étant assez fouineuse, elle avait trouvé une importante quantité d'objets qui ne semblaient appartenir à personne.

Unna avait trouvé exactement ce qu'il lui fallait. Elle adorait les histoires qui parlaient de sorciers ordinaires. Elle s'installa confortablement dans un fauteuil près d'une des fenêtres. Elle feuilleta l'ouvrage. Il contenait énormément de tous petits chapitres avec l'histoire d'un sorcier ou d'une sorcière. Elle s'arrêta sur la page de Luciana Dupree qui attira son attention. Cette sorcière était apparemment plutôt brillante et avait fait sa scolarité à Serdaigle. Elle était aujourd'hui créatrice de sortilèges et elle racontait qu'elle avait laissé de manière délibérée un petit objet de couleur bleue dans la salle commune des Serdaigle dans les années 2020. Elle expliquait également que si quelqu'un le trouvait, elle en serait immédiatement informée par l'objet lui-même. Il n'y avait pour tout indice que cette petite énigme : "Les aigles volent haut dans le ciel". Unna ne trouva aucune indication sur les propriétés de cet objet mais sa curiosité avait était piquée à vif.

@Phénicia Greene si tu es toujours partante ^^

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

28 févr. 2021, 16:26
 RPG+  Fascinants ou insignifiants objets
La Plume est assise sur la banquette arrière de la voiture. Le paysage de bitume et d’arbres morts défile derrière la vitre froide. Le grésillement ambiant agaçant la décide à enfoncer des écouteurs dans ses oreilles. La musique commence. Et là, Nostalgie de la Gamine la gagne. Alors, reprenons son récit où il s’est arrêté si vous le voulez bien.
« Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint. Mais tu es l’un et l’autre. Et tellement plus de choses encore. Tu es infiniment nombreux. »

Petit Salon.

« ... le succès immense de son invention. »
Tels furent les derniers mots de l’ouvrage que tu lisais. Enfin pas exactement les derniers, mais personne ne s’attardait aux remerciements et autres pages superflues.

Autour de toi, l’agitation des Serdaigle affairés te semblait floue. Les sons te parvenaient étouffés. Ton esprit engourdi par des heures de lecture était toujours sous l’eau. Profondément enfouit sous les flots de mots. Doucement, tu émergeais à regret. Les paupières closes, tu fronçais ton nez tavelé puis te roulais en boule dans la place du sofa que ta présence avait réchauffé. Un grognement t’échappa. De toute façon, tu devrais bien aller reposer ce bouquin dans l’étalage poussiéreux où tu l’avais déniché. À contrecœur tu t’arrachas à l’étreinte chaude du tissu et rejoignis la porte de sortie en esquivant tant bien que mal le mobilier.

Le reste du trajet n’eut rien d’extraordinaire. Tes yeux s’accrochaient çà et là à quelques fragments anodins de quotidien qui t’accompagneraient jusqu’à ton objectif. Des lacets défaits, un vieil homme dans le tableau, deux bouches qui s’effleurent, un manuel oublié sur une marche,... Enfin tu t’arrêtas devant l’imposante porte qui trônait, reine, au centre d’un couloir calme. Même les personnages des cadres semblaient s’appliquer à religieusement respecter la discrétion établie en les lieux. Tu aplatis alors tes deux paumes sur les battants et poussas lentement. Les gonds mal huilés émirent une longue plainte à laquelle, gênée, tu t’empressas de mettre fin.

Tu y étais. Face aux rayonnages débordants de voyage, entre ces mur-éponges - comme tu aimais les nommer - qui avalaient les remous assourdissants de l’extérieur. Contrairement, à ce que l’on pouvait croire, les lourdes bibliothèques chargées n’oppressaient pas le moins du monde. La Plume ajouterait même que, le bas solidement enraciné au sol et les dernières étagères chatouillants du bout de leurs branches le plafond, procuraient une singulière sensation de légèreté. Vous voyez ? Comme cette première brise de printemps qui s’engouffre timidement dans vos poumons.

Revenons à toi, Gamine, tu aurais pu comme d'habitude contourner les meubles pour t'installer dans ce renfoncement discret dont les solitaires uniquement détenaient le secret de l'emplacement.
*Solitaire hein...*
Le terme ne te convient pas ?
*Non*
Pourquoi cela ?
*J'aime le silence, certes. La majorité des Intrus m'agace ou m'effraie, d'accord. Je ne déteste pourtant pas une douce compagnie de temps en temps.. Celle de Lio, de Bad, de Papa ou Maman par exemple*
Ajourd'hui tu décrétas que soritr de ta zone de confort serait une chouette idée.

Joignant le geste à la pensée, tu t'engageas brûlante d'aventure dans une allée jusqu'alors inexplorée. Avides, tes pupilles exploraient chaque corniches, engloutissaient le décors, vagabondaient de tranches en tranches, de titres en titres. Elles s'arrêtèrent hors d'haleine sur l'un d'entre eux : "ascinants ou insignif ets laissés au fil des siè les méandres du chau de rd. Des doigts posés sur la couverture ouverte survolaient déjà ces pages - jaunies par le Soleil filtrant par la vitre - et masquaient des morceaux de titre. Déjà tes talons se tournaient pour repartir en sens inverse mais les reste de ton corps refusait de coopérer. Non, c'était ce petit recueil violacé que tu voulais lire. Pas un autre.

Ton cerveaux savait ce qu'il te restait à faire, cependant rien ne se passait. Tu restais toujours là, debout les bras ballants à retourner des phrases dans ta tête. "hey !" non non.. "bonjour." non trop solennel.
- "C-coucou... ! Je te dérange ? Enfin- je suis stupide désolée.. forcement puisque tu lis... M-mais j'me demandais si.. t'as bientôt fini ta lecture parce qu'il me fait très envie ce bouquin.. Excuse-moi c'est mal poli de débarquer comme ça et euuh, je peux attendre hein.."

Ta pitoyable tirade passée, le pourpre s'installa confortablement sur tes pommettes. Les secondes, des minutes. Avec le temps qui fuit, l'espoir d'une réponse. La honte grimpait en flèche.

@Unna Bright enfin ? Non non, tu ne rêves pas. Merci infiniment de m'avoir attendu Plume.. :blush:

Ne pas mentionner d’année Rp.
Edmund n'est pas un elfe libre