Inscription
Connexion

16 nov. 2020, 18:29
Maudit sortilège (Mary McCarty)
Le vendredi 8 septembre 2045

J’ai marchée jusqu’à la bibliothèque après le cours de Miss Perkins. À l’instant même où le cours s’était terminé, j’avais quitté la salle telle une vulgaire voleuse. Je ne me sentais pas bien là-bas.
Bien sûr, ce n’était pas mon tout premier cours. Et ce n’était pas pour cette raison que j’avais fuit aussi vite. Quoique...
En fait, ce n’était pas le premier cours de sortilège mais c’était le premier cours pratique.
Les cours passés, je ne m’étais pas sentie mal. Enfin, pas aussi mal.
J’avais déjà lu une grande partie du manuel et j’avais plutôt bien retenue les bases. J’étais relativement en avance par rapport aux autres sur ce point.
Malheureusement, cette matière ne consiste pas que à faire de la théorie. Il a fallut que ce cours soit concentré sur la pratique, et rien d’autre !
Ce que j’avais eu l’air ridicule à agiter inutilement mon bout de bois ! À regarder les autres s’entraîner à prononcé la formule en boucle pour parvenir à la dire convenablement. Moi, tout ce que je avais pu faire, c’était les mouvements de baguette alors, sans surprise, rien ne s’était produit.
Je savais bien au fond de moi que j’échouerais mais j’avais eu l’espoir, l’infime espoir que ce ne serait pas le cas. Je m’étais dit qu’en révisant et en travaillant d’arrache-pied pendant les vacances, j’aurais réussi. Mais ça n’avais pas été le cas. Il ne s’était rien passé. Le néant avait suivit chacune de mes tentatives.
Ce que j’aurai aimé rater mes sorts comme tout les autres. Lancer un Wingardium Leviosa et obtenir une petite étincelle. Le lancer et que la plume brûle sous l’effet du sortilège raté. J’aurais même été heureuse si la plume avait frémi.
Mais aucune chose de cette sorte ne s’était produite pour moi.

C’est la honte et colère qui avait guidée mes pas jusqu’à la bibliothèque, lieu qui commençait à m’être familier malgré mon arrivée récente dans le château.
Je n’avais pas voulu rester avec ma professeur pour lui faire part de mes difficultés. Ce n’était pas envisageable pour moi. Je me sentais bien trop humiliée pour cela.
Mes sombres pensées m’avaient tellement occupées que je n’avais même pas songé à la raison de ma venue en ce lieu. Comme bien souvent, j’avais été réduite à un pantin aux déplacements aléatoires.
Lorsque je m’étais aperçue que j’étais planté depuis quelques minutes au milieu de la pièce, je m’étais empressé de me cacher dans un recoin.
Constatant les livres de sortilèges autour de moi, je songeai à les lires et à les apprendre par cœur. Tous. Sans exception. Afin d’être certaine d’avoir une chance de réussir. Ce serait une bonne idée que je pourrai appliquer sur toutes les autres matières qui m’étaient enseignés. Si je ne pouvais réussir dans la pratique, il était vitale que je réussisse dans la théorie. Il fallait que je le fasse pour maman. Je ne pouvais pas me permettre de la décevoir, encore.
Je sais qu’elle ne m’a jamais dit être déçue mais je l’avais vu tant de fois dans son regard. Cet expression m’avais toujours fait peur. Je ne voulais plus la revoir.

M’apercevant que je me perdait à nouveau dans mes pensées, je secouai la tête. Avoir de telles pensées n’était pas productif.
Tout d’un coup, une idée me vint et je me sentis stupide de ne pas y avoir pensé plus tôt.
Je ne peux pas travailler en autonomie uniquement dans la théorie. Je peux très bien pratiquer. Et il faut que je pratique. C’est un devoir.
Sans ça, comment pourrais-je espérer réussir.

De nouveau déterminé, je sortis ma baguette et posait mes affaires au sol. Je posais une feuille au sol et la pointait avec ma brindille à cœur de plume de phénix.
J’inspirai, expirai. Je fis le mouvement que je connaissais par cœur. Et je prononçai mentalement la formule :
 « Wingardium Leviosa ! »
Et comme par hasard, la feuille ne bougea pas.
Alors, restant positive, je réitérerai l’opération.
Je respirai profondément. Exécutai le mouvement et répétai la formule :
 « Wingardium Leviosa ! »
Aucun changement. Deuxième échec.
Je fis une troisième tentative. Cela commençait à m’agacer mais il me fallait continuer.
Je soignai pas position, prenais garde à ma respiration et accomplissais avec attention le mouvement.
« Et de trois échecs !! Vraiment, c’est super ! Mais qu’est-ce que je fait ici bon sang ! Une incapable pareille, c’est du jamais vu !

L’émotion que j’avais ressenti en arrivant revins de plein fouet. J’en avais pourtant fait abstraction lors de mes premières tentatives. Mais j’étais fatiguée et c’en était trop pour moi.
L’agacement se fit sentir dans mes mouvements et laissa rapidement la place à la colère.
Je répétais la même chose en boucle, sans pouvoir m’arrêter. Sans le vouloir non plus.

Sois plus fort que ta flemme !
Attention : personnage muet !

18 nov. 2020, 15:38
Maudit sortilège (Mary McCarty)
Mary sorti de son cour d'histoire de la magie avec empressement. Elle détestait cette matière, il est vrai qu'elle trouvait intéressant d'écouter le professeur parler de l'histoire des sorciers car Mary est loin de tout connaître. Ça lui permettait aussi d'en apprendre plus sur ce monde qu'elle continuait de découvrir même après un ans et donc de paraitre moins bête dans les discussions entre sorciers. Mais à la fin de chaque cour le professeur donne des devoirs suuuper longs à faire. La brune y passait souvent ses après midi et avait des notes plutôt décevantes.

En sortant de ce cours elle se dirigea vers son dortoir pour se changer. Elle mit des vêtements plus confortable et se dirigea ensuite vers la bibliothèque avec ses affaires d'histoire de la magie. En entrant dans la grande pièce elle se souvient pourquoi elle n'aimait pas y rester trop longtemps. Cette pièce est trop silencieuse et Mary trouve ça stressant. Elle préfère quand il y a du bruit, des gens qui rient et qui bavardent. La salle commune est parfaite pour ça. Mais bon elle n'avait pas vraiment le choix, il n'y a qu'ici qu'elle peut trouver les livres dont elle a besoin.

La jeune fille prit place sur une des grandes table et commença son devoir. Merlin et la table ronde... Elle avait prit des notes pendant le cours elle les relues mais les trouva complètement incompréhensible. Elle réussie tout de même à répondre à quelques questions de mémoire mais au bout de quelques minutes elle se trouva bloquée. Mieux valait trouver un livre qui parlait du sujet.

La jeune Serdaigle se leva et parcouru les rayonnages. Au bout de quelques temps elle trouva le livre qui l'intéressait. Sur le chemin du retour quelque chose attira son attention, Mary s'approcha sans faire de bruit pour ne pas être aperçue. C'était une jeune fille, sûrement en première année, qui agitait sa baguette comme une folle au dessus d'une feuille de papier. Les couleurs de son uniforme lui indiquait qu'elle venait de Serdaigle. Pourtant la brune ne se souvenait pas l'avoir vue. Après réflexion ce n'était pas vraiment étonnant au vu du nombre de première années qui étaient acceptés à Poudlard chaque année. Il était impossible de se souvenir du visage et des prénoms de tous. D'ailleurs on pouvait se demander comment les professeurs y arrivait. Enfin, la question n'est pas là...

En continuant d'observer la fille elle comprit qu'elle essayait de lancer un sort. Mais aucun son ne sortait de ses lèvres. Elles ne remuaient même pas. Elle ne tentait quand même pas de réaliser un sortilège informulé à son âge ? Il n'y avait que les sorciers expérimentés qui pouvaient prétendre à ce genre de magie. Aucune chance pour elle d'obtenir un résultat... Et pourtant la jeune fille continuait de secouer sa baguette sans que rien en se produise. Au vu du mouvement qu'elle faisait Mary compris qu'elle voulait lancer le sortilège Wingardium Leviosa. La Serdaigle fut partagé entre le rire et la pitié. Le rire car la voir agiter sa baguette de cette façon sans aucun résultat est un peu comique. La pitié car la fille a vraiment l'air de mettre tout son cœur à l'ouvrage et c'est triste de voir que rien ne se produit. Il faut faire quelque chose, Mary ne peut pas la laisser s'épuiser ainsi.

La deuxième année s'approcha de la jeune fille aux cheveux roux et se mit à bonne distance d'elle pour éviter de se prendre un coup de baguette perdu. Elle lui sourit légèrement et lui dit :

- Tu as besoin d'aide ?

Même si la réponse est évidente et que Mary se trouva légèrement ridicule de poser la question elle se demandait tout de même ce qu'elle tentait d'obtenir. Et si elle pouvait se rendre utile

@Philaé Squirrely je n'ai pas fait aussi long que toi mais j'espère que ca te plairas quand même ^^

couleur : #8e7cc3 - Cinquième année RP - Filière spéciale

24 nov. 2020, 16:58
Maudit sortilège (Mary McCarty)
Aveuglé par une colère contre moi-même, mes mouvements étaient devenus plus brusques, moins précis. Mais je n’en avais que faire. Tout ce que je pouvais faire c’était continuer, car au fond de mon être, j’avais la sensation que je ne serais jamais capable de faire mieux. L’état dans lequel j’étais me semblait définitif, totalement irrémédiable quoique je fasse.
Dans mon cœur, se tordant de tristesse, j’avais la certitude que je resterais tout ma vie ce que j’étais aujourd’hui. Une gamine, muette. Une enfant incapable de lancer des sorts. Une fille idiote et invisible au yeux des autres. Le type de personne dont le monde se passerait. Le type de personne qui ne devrait même pas exister tellement elles sont inutiles, bonnes qu’à gêner les autres.
Je ne comprenais pas ce que je faisais ici, mais puisque j’étais là, autant faire ce que l’on attendais de moi : faire de mon mieux, donner tout de moi.

Lorsqu’une voix s’éleva non loin de moi, je ne réagissais d’abord pas. Je mis quelques secondes à comprendre qu’elle s’adressait à moi.
Je me tournais alors face à elle et lui adressais un maigre sourire. Un sourire sorti de nul part, sans signification.
C’était une fille de ma maison, un peu plus grande et brune. Je ne me souvenais pas vraiment l’avoir vu. Je savais cependant une chose, elle n’était pas une première année avec lesquels j’avais pu passer la nuit car même sans faire attention, j’aurais pu me souvenir d’elle, globalement.
Je me creusais alors la tête afin de me souvenir de ce que ma camarade venait de dire. Cette remémoration ne pris que peu de temps et je me souvins rapidement de ses paroles.

- Tu as besoin d’aide, m’avait-elle demander.

Aussitôt, je réalisais avec honte qu’elle avait du me voir agiter mon bout de bois inutilement.

 « Super, voilà que je vais passer pour une idiote incapable ! », pensais-je amèrement.

J’avais une chance inouïe pour ce qui était d’attirer l’attention lorsque ce n’était pas le moment. Il fallait toujours que l’on vienne me parler alors que j’en avais pas l’envie.
Je suis certaine que même en me collant une étiquette avec écris en grosses lettres rouges « JE VEUX ÊTRE SEULE ! », on viendrait quand même me déranger. C’était ma malédiction.
Et à l’inverse, à chaque fois que je voulais que l’on me prenne en considération, personne ne daignait me l’accorder.

Je ne pu cacher mon irritation lorsque mon visage se ferma brusquement à la suite de ma dernière pensée. Les sourcils froncés et l’absence totale de douceur dans la forme de ma bouche étaient claires quant à mon humeur.

Je levais la tête vers la fille, une lueur de défi dans le regard. Ce défi, qui n’aurait logiquement pas dû être présent était dû à ma fierté déplacée. Celle de ne pas vouloir d’aide et de toujours tout vouloir faire seule. C’était une chose habituelle chez moi.
Je recevais déjà assez d’aide pour m’exprimer, ce n’était pas la peine de recevoir davantage. C’était hors de question pour moi. Ce serait une honte de devoir dépendre plus des autres, de me montrer encore plus ridicule que ce n’est déjà le cas.

Alors, de ce sentiment malvenue, vint ma réponse.
Un « non » que j’exprimai en secouant brusquement la tête de droite à gauche avant de me baisser afin de ramasser mes affaires.
Je ne pouvais plus espérer continuer de lancer ce sort ici. Il fallait que je trouve un autre lieu, plus isoler. Un endroit où je serais certaine que personne ne viendrais me déranger.
Restait à savoir où.

@Mary McCarty, je suis désolée pour cette longue attente ! J’aurais voulu te répondre plus tôt !
Pour ce qui est de la longueur, ne t’inquiètes pas c’est parfait ! J’aime beaucoup ce que tu a écrit !

Sois plus fort que ta flemme !
Attention : personnage muet !

06 déc. 2020, 18:13
Maudit sortilège (Mary McCarty)
Pendant un instant la jeune fille ne répond pas. Mary à le temps de voir passer plusieurs émotions sur son visage, elle y voit de l'agacement et une pointe de gêne. Puis très vite la rousse ferme son visage et plus aucune émotion ne transparaît. Elle secoue ensuite vivement la tête de droite à gauche. Un signe léger pour une signification forte. Non. Elle n'a pas besoin d'aide. Ou du moins elle n'en veux pas.

Comme à chaque fois. Tu devrais avoir l'habitude Mary à chaque fois que tu veux aider quelqu'un tu te fais recaler, abandonne ! Comment peux-tu croire être utile à quiconque ? Personne n'a besoin des moldus et toi comprise.

Mary fait taire la voix dans sa tête, celle qui la fait douter de tout, juste à temps pour voir que la première année tente de s'échapper. Ne voulant pas rester sur une mauvaise impression la brune dit rapidement :

- Désolée je voulais pas paraître indiscrète. Je t'ai juste vue là à agiter ta baguette et... je sais pas j'ai cru que je pouvais t'aider. Je me débrouille bien en sortilèges et je me suis dit que... Enfin bon ça n'a pas d'importance bonne chance pour faire voler ta feuille.

Gênée comme elle l'était rarement la jeune fille bafouillait. Elle ne voulait pas laisser une mauvaise impression à la première année. Mary ne se souvenait que trop bien comment elle c'était sentie perdue en arrivant à Poudlard. Elle découvrait un nouveau monde inconnu et quittait tous ses amis. Sans mentir les débuts avaient été compliqués mais elle avait réussi à s'intégrer. La jeune fille aurait beaucoup aimé qu'à cette époque un élève plus âgé lui vienne en aide c'est pour ça qu'elle voulait l'aider. Elle aurait voulue être l'élève plus âgé qu'elle n'avait pas rencontré.

Enfin tout le monde ne pense pas comme ça et c'est complètement compréhensible mais Mary a besoin de compagnie pour vivre. Être seule longtemps l'angoisse. Sans ses amis et sa famille elle se sent seule et sans intérêt. Mais certaines personnes n'ont pas besoin de compagnie et même si ça lui semble incompréhensible c'est la vérité.

Et puis elle n'a pas à se sentir si mal ! Après tout elle n'a rien fait de mal. La deuxième année veut simplement aider les autres pourquoi ils refusent tous ? L'idée d'obtenir de l'aide est elle si effrayante que ça ? Ou alors c'est lier des liens qui leur fait peur ? Dans tous les cas c'est bizarre.

Arrête de te prendre la tête ! Ce n'est rien pourquoi tu réfléchis autant ?

Oui ce n'est rien. Arrête d'y penser retourne toi et va-t-en.

@Philaé Squirrely désole pour mon retard j'espère que mon post saura me faire pardonner ^^

couleur : #8e7cc3 - Cinquième année RP - Filière spéciale