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24 janv. 2021, 16:58
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 

KATHERINE, 13 ANS
Deuxième année
9 avril 2045, Dans la journée
Avec @Harriet Greenwood



***


Énième moment qu'elle passe dans ce lieu pour réviser. Et énième moment où elle est plus occupée par sa tignasse que par ce qu'elle lit. Ça fait des jours que ça dure. Elle passe son temps à tripoter sa tête. Exactement comme quand elle était petite et qu'une de ses dents tombait : elle ne pouvait s'empêcher de tâter de sa langue le trou nouveau, comme pour vérifier s'il était bien là. Ce qui est complètement ridicule, que ce soit pour sa dent manquante ou sa quasi absence de cheveux. Surtout pour ces derniers. Elle le sent bien, qu'il lui en manque. Quand elle marche, elle a l'impression d'être plus légère. En même temps, y a un sacré poids qui a été enlevé, quand même. Et puis, maintenant, elle perçoit la fraicheur sur sa nuque, chose qu'elle n'a jamais connu d'aussi loin qu'elle se souvienne. À part lors de ses très jeunes années, sa tignasse à toujours dépassé sa nuque. Et... y a la sensation. La sensation de ses doigts sur les courtes pointes. C'est chelou. C'est tout doux, tout fin. Comme des ailes de papillons. Ce qui lui donne encore plus envie de toucher. Concentres-toi, enfin ! Une minute. Juste le temps de passer encore ses doigts dans ses ailes de papillon chevelues et puis elle arrête. Promis. Ouais, t'avais déjà dit ça y a pas cinq minutes. Et encore avant. Et encore encore avant. Et encore... Bon, on a compris.
La deuxième année se frictionne les tempes, essayant par ce biais de se reconcentrer sur son livre. Elle pourrait réussir son devoir sans cette aide avec quelques creusages de tête, mais elle préfère toujours faire ainsi. Lire l'a passionne, apprendre ou ré-apprendre aussi et si cette passion se ressent dans le devoir, elle est sûre que cela fera plaisir à ses professeurs, qui seront ravis de voir que ce qu'ils enseignent l'intéresse. Sauf que là, c'est compliqué. Parce que même quand ses cheveux ne l'a préoccupent plus, ses yeux ne peuvent s'empêcher de vagabonder partout, sauf sur la page sous son nez. Ça lui donne presque envie de pleurer.

Le livre est refermé d'un claquement sec, bien qu'elle ne soit pas en colère. Agacée serait plus juste, en vérité. Dépitée également. Oui, mais maintenant j'ai plus de scrupules à m'occuper de mes cheveux. Elle est à deux doigts de rouler des yeux. Elle se désespère elle-même. Mais se sent... plus vieille. Ce carré semble rajouter de la maturité à son visage. Et par extension, elle se ressent plus âgée dans sa tête. Elle a l'impression qu'elle doit être plus responsable, comme si ce changement capillaire en avait engrangés d'autres. C'est étrange. Mais elle est contente. Elle ne regrette pas. Les larmes ont failli couler, le premier soir, quand elle a songé à cette perte. Maintenant, elle sait que c'était la meilleure chose à faire. La meilleure idée qu'elle ait eu depuis longtemps. D'autant plus qu'elle a rencontré des filles sympas. Alyona, Lily et Harriet. Elle a apprécié les trois, mais bien qu'Harriet ait manqué de faire une catastrophe, c'est peut-être celle qu'elle a le plus apprécié. J'ai l'impression qu'on se ressemble. Un petit peu.

Les bras croisés et les yeux rivés devant elle, la rouge et or se demande pourquoi elle est encore là. Ce qu'elle a envie de faire. Ce qu'il serait bien qu'elle fasse. Dans l'idéal, elle aimerait de la compagnie. Ou pas. Après tout, cet endroit lui a toujours plu et elle s'y est toujours sentie bien, même toute seule. La compagnie des bouquins, de ces puits de connaissance lui suffit généralement, même quand elle n'en ouvre aucun. De les savoir là, si près, regorgeant de savoir, c'est rassurant. Ça l'émerveille un peu, même.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

24 janv. 2021, 19:32
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
Répétition (Deuxième année)

Mais qu'est-ce que tu foutais à la bibliothèque, Harriet ? Tu n'avais que très rarement mit les pieds dans cette pièce, alors pourquoi venais-tu traîner là en plein après-midi, au lieu d'aller t'assoir sous un arbre dans le parc ? Enfin, quoique le parc en plein mois de mars... Bon, je reformule ma question. Pourquoi venais-tu traîner là en pleine après-midi, au lieu de t'assoir dans un coin isolé du château ? Après tout, cette pièce n'avait rien que tu puisses haïr : les quelques élèves qui s'y trouvaient demeuraient silencieux et concentrés sur leurs bouquins, il n'y avait donc pas de foule ni de gamins trop bruyants qui puissent te déranger. Et puis, tu n'étais pas une fana des livres, surtout qu'ils pesaient pour la plupart une tonne, mais la lecture était une activité qui se rapprochait pas mal de ton univers.
Reprenons. Tu t'étais donc retrouvée dans cette géante salle un peu miteuse et drôlement silencieuse -surtout pour un endroit de cette école tellement vivante-, dont les murs sont recouverts par un nombre inimaginable de livres et où sont répartis quelques élèves qui semblent absorbés par les histoires qui sont écrites dans leurs bouquins ou bien font consciencieusement leurs devoirs. À vrai dire, tu ne savais pas bien ce que tu venais faire là. Peut-être cherchais-tu une place où t'assoir pour écrire tranquillement ? Après tout il devait bien y avoir une table à laquelle tu ne risquais pas d'être dérangée.

Ton sac à la main, tu te mit en recherche d'un endroit un peu à l'écart, en commençant à arpenter les rayons. Soudain, ton regard s'arrêta sur une fille qui semblait beaucoup moins concentrée que les autres, une main dans les cheveux et les yeux dans le vide. Son visage semblait dévoiler quelque chose comme de l'énervement... ou plutôt de l'agacement. Oui, ça devait être ça, de l'agacement. De là où tu étais, tu ne la voyais que de profil mais ses cheveux noirs, sa frange et son carré coupé court ne pouvaient pas te tromper : *Kat*. Vous vous étiez rencontrées quelques jours plus tôt dans les toilettes abandonnées lors de la fameuse séance de coiffure, séance de laquelle vous étiez ressorties avec exactement la même coupe -si l'on fait impasse de la couleur de vos cheveux respectifs-. Ça avait été un bon moment, ce qui se faisait rare à Poudlard. Tu te souvenais bien des trois filles qui t'avaient coupé les cheveux : Lily était celle qui paraissait la plus jeune. Elle avait critiqué ton travail mais ne devait pas être bien méchante. Alyona était bien plus âgée, elle t'avait semblé gentille et intéressante mais bien trop grande, ce qui t'intimidait. Enfin, Kat était ta jumelle de coupe. Elle avait l'air un peu farfelue mais surtout différente. Différente des autres, un peu comme toi. Pas totalement comme toi mais un peu. Toi qui espérais la croiser de nouveau pour pouvoir la connaître un peu plus -c'était d'ailleurs bien rare que tu penses ça d'une élève- voilà qu'elle se trouvait aujourd'hui non loin de toi.

Prenant ton courage à deux mains, tu ramassas ton sac que tu avais posé au sol pour toucher tes nouveaux cheveux pendant que tu te remémorais ce souvenir, dans le but de te diriger vers elle. Mais en voulant voir ta jumelle de coupe, tu donnas un coup avec ton sac dans une étagère, et entraînas par la même occasion une vingtaine de livres dans une chute vers le sol, ce qui fit un boucan monstre qui ne passerait pas inaperçu dans cet endroit si silencieux. *Et merde !*

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !

30 janv. 2021, 12:17
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
La sensation d'une présence, sur le côté, plus loin. À la périphérie de son regard, elle distingue une silhouette, mais la rouge et or est bien trop pensive pour s'en soucier vraiment. De plus, la bibliothèque est un endroit public, il est donc parfaitement normal que quelqu'un se trouve proche. Elle s'en désintéresse aussitôt, préférant se remémorer avec précision la journée du trente mars. Sa rencontre avec les Coiffeuses Rousses, comme elle a décidé de les appeler. Malgré son stress de voir sa coupe encore pire que ce qu'elle avait déjà fait elle-même, elle leur a fait confiance et ça a payé. Et, pour le coup, elle n'a pas passé d'aussi bon moment depuis longtemps. Elle se sent presque nostalgique. Non, elle l'est carrément. C'était vraiment sympa et on s'est bien amusées. La brune et les trois rouquines. De nouveau, elle se demande qu'elles étaient les probabilités que trois rousses — pas une, ni deux, mais trois ! — se trouvent réunies dans la même pièce, toutes pour l'aider — bien qu'Harriet ait failli faire du grand n'importe quoi. Je crois que les probabilités étaient proches de zéro. Mais...
Un bruit de tous les diables. Elle sursaute, tout en amorçant un mouvement pour se lever et se tourner vers la source du boucan, le tout tellement vite qu'immanquablement, elle se prend les pieds dans son sac posé par terre et s'étale de tout son long, le nez contre le sol. Nom d'une dame de pique, qui c'est qui a mit mon sac ici ?! Euh... elle-même. Elle pousse une grognement avant de se relever en quatrième vitesse et de foncer vers la cause de tout ce raffut.

Nan mais c'est quoi ce bor... commence-t-elle d'une voix énervée. ...zoard, finit-t-elle plus doucement.

Borzoard ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Un bézoard de Bora Bora. Pour les bézoards français, on dit frazoard, pour les écossais on dit écozoard, ect. Elle peine soudainement à garder son sérieux. Ma débilité atteint des sommets légendaires aujourd'hui. Certes, un borzoard est toujours mieux que le gros mot qui a manqué de sortir de sa vilaine petit bouche vulgaire. N'empêche, pourquoi a-t-elle finit par "zoard" ? "Zar" aurait suffit, comme "bazar". Les durs de la feuille auraient sans doute entendu juste "bazar". Mais à présent, comment faire passer "borzoard" par "bazar" ? C'est impossible et tout le monde va la prendre pour une idiote. Les nerfs en pelote, elle s'apprête à enguirlander l'empotée qui a fait tomber ces fichus livres qui pouvaient pas rester tranquillou pilou dans leur maudite étagère nom de nom ! Comment cette fille a fait, sérieux ? Il faut vraiment être nulle, l'adolescente en est certaine.

On est dans une bibliothèque, crotte de merlan frit ! On. Ne. Fait. Pas. De. Bruit. Dans... Oh, salut Harriet.

Quand on pense au Boutefeu chinois, celui-ci arrive en fanfare, comme on dit. Mais personne dit ça. Ah bon ? Tant pis. En tout cas, son enguirlandage tombe à l'eau. Et elle retire ce qu'elle a pensé sur le fait qu'Harriet soit une nulle et une empotée. Ça arrive à tout le monde de faire tomber des trucs, non ? Même si faut pas être douée pour... Stop. Ça arrive à tout le monde, c'est tout.
Un peu gênée d'avoir failli crier sur sa jumelle de coupe, elle se dandine d'un pied sur l'autre tandis que ses paumes passent et repassent sur son jean, comme pour le défroisser. Elle se rend compte qu'elle doit avoir l'air débile et arrête aussitôt. Bon, tu lui dis quoi, quadruple andouille ? Celui qui dit qui est, son esprit est aussi une andouille, tiens ! Super mature, ça.

J'vais ramasser.

Voilà, se donner une contenance. À genoux, elle récupère quelques uns des livres pour les replacer, veillant bien à tout remettre là où c'était, s'aidant de l'organisation des autres bouquins pour savoir dans quel ordre les ranger.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

30 janv. 2021, 15:58
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
Pourquoi étais-tu si maladroite ? Dès que tu entrais quelque part tu étais obligée de faire un boucan monstre. Était-ce pour te faire remarquer ? Non, je ne crois pas. C'était plutôt une sorte de malchance qui te collait à la peau et t'obligeait à semer le bazar partout où tu passais. Ton regard se tourna vers le sol où gisaient une bonne vingtaine de vieux livres miteux. Certains étaient ouverts, pages vers le ciel ou le sol et d'autres étaient restés fermés. Tu sentis une multitude de regard braqués sur toi et, effectivement, le bruit avait attiré l'attention de plus d'un élève. Ils te regardaient tous d'un regard négligeant qui voulait dire "Nan mais qu'est-ce que tu viens foutre là, toi ? Vas faire du boucan ailleurs tu fais chier !" À ce moment-là tu sentis la colère commencer à monter et t'imaginas leur foutre des baffes. Sérieux, on avait le droit d'être maladroit non ? Mais c'était peut-être plus judicieux de garder ton calme. Reprenant tes esprits, tu commenças à te baisser pour ranger les livres mais n'eut même pas le temps d'en attraper quelques-uns qu'une voix retentit.

Tu sursautas, ayant soudain peur de voir la vieille dame de la bibliothèque débarquer, avec ses habits bizarres, ses petites lunettes carrées et son air de vieille folle coincée. Comment ça celle de Poudlard n'était pas comme ça ? Toutes les bibliothécaires étaient de vieilles dames perchées avec des goûts vestimentaires douteux, non ? Après tout tu n'avais jamais vu le bibliothécaire de l'école et ne pouvais te douter que c'était un grand blond aux yeux bleus. Sincèrement, vouloir s'occuper d'une salle remplie de livres ce n'était pas vraiment un truc de jeune homme. Enfin bon, toujours est-il que la personne que tu imaginais arriver était une vieille grincheuse en furie, prête à te donner une retenue pour nettoyer tous les rayonnages. Et il y en avait beaucoup, des rayonnages. Mais non, ça n'était pas possible. La voix qui continuait de grogner en se rapprochant dangereusement était celle d'une élève, et elle t'était bien familière.

*Kat*. C'était Kat qui était apparue en face de toi. Mais qu'allait elle penser ? La dernière fois tu débarquais pour lui faire une catastrophe capillaire et maintenant tu venais renverser la moitié de la bibliothèque alors qu'elle était bien tranquille. Tu baissas les yeux, rouge de honte. Toi qui voulais aller la voir tranquillement pour discuter et la connaître un peu plus, c'était raté. Mais étonnamment la jeune fille sembla se calmer en te reconnaissant. Son ton devint bien plus calme et elle prit un air confus. Comme si elle s'en voulait d'avoir crié sur toi. Une pile de livres dans les bras, tu l'observais. Elle avait toujours sa jolie coupe, la même que la tienne. Elle lui allait à ravir mais tu te demandais si Katherine s'y était habituée depuis quelques jours. C'est alors que ta camarade se baissa pour commencer à t'aider à ranger. Alors non seulement elle te saluait aimablement mais en plus elle t'aidait à ranger alors que tu venais de faire un énorme boucan qui avait brisé le silence ? Décidément, cette gamine n'était pas comme les autres. Et ça te plaisait.

"Salut Kat. Ne t'en fais pas, c'est ma faute. Enfin, c'est mon foutu sac, j'sais pas ce qu'il s'est passé mais il a tout renversé. Enfin bon je..."

Tu fus coupée par une chorale de "chut". Tu n'avais pas l'habitude de parler à voix basse et avais donc, pour la seconde fois consécutive, dérangé le silence. À la fois gênée et agacée, tu te baissas à la suite de ta camarade et rangeas avec elle les livres. Elle semblait faire bien attention à la manière dont ils devaient être placés dans les rayons, ce qui te surprit. Toi, tu n'y connaissais rien. *Depuis quand y'a un ordre de rangement des bouquins ?* Tu t'empressas donc de les remettre sur les étagères, sans réellement te soucier de quel livre devait aller où. Dans un chuchotement pour éviter de te faire cracher dessus, tu repris :

"Merci de m'aider."

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12 févr. 2021, 15:10
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
C'est la faute du sac. Pour d'autres oreilles que les siennes, cette phrase aurait juste eu l'air d'une piètre excuse pour reporter la faute sur un objet inanimé plutôt que sur soi-même. Cependant, la brune a également fait l'expérience d'un sac machiavélique et ça change tout. C'est peut-être pas vivant, un sac, mais c'est vicelard. La question, c'est comment quelque chose de non-vivant peut contenir en lui assez de vice pour embêter son propriétaire... Une malédiction. Bien sûr. Sa besace a tout à fait l'air d'un objet maudit. T'es ironique, esprit.
Les chut que reçoit Harriet à la fin de sa phrase font grimacer la rouge et or. C'est vrai que la rousse a parlé peut-être un peu fort pour une bibliothèque, mas ce n'est pas une raison pour s'exciter ainsi. Elle fronce les sourcils à tous les élèves qui croisent son regard, avant de se tourner vers sa camarade pour lui répondre, en un quasi murmure.

Pas d'soucis. Le mien vient de me faire tomber par terre.

Alors qu'elles sont toutes les deux en train de ranger, elle remarque que sa camarade remet tout un peu n'importe comment. Étant parfois un peu manique, la deuxième année à presque envie de réarranger après sa jumelle de coupe, mais sachant qu'elle aurait l'air vraiment bizarre et chiante, elle décide de laisser couler. Tant pis, elle le fera peut-être plus tard. T'es pas une bonniche. Le mot lui fait serrer les dents, mais elle s'enjoint à ne pas réagit à l'insulte de son esprit. Ce dernier est très malin et retournera chaque phrase contre elle. J'ai tellement l'air schizo. Ça, c'est sûr. Elle l'a même réellement été à un moment. La jeune fille s'en rappelle très bien et n'a pas envie de renouveler l'expérience. C'est parfois nécessaire d'avoir une partie de son cerveau qui l'a reprend quand elle fait des erreurs ou quand elle se sent trop sûre d'elle et à besoin d'un dégonflage de chevilles, mais plus serait un vrai calvaire. Pourquoi le mot calvaire me fait-il penser à une calvitie ? Elle secoue la tête. Sa cervelle à l'air d'être un peu bizarre, aujourd'hui.
Remerciements d'Harriet, en chuchotement cette fois. Elle lui sourit, avant de ranger les deux derniers livres. Le fouillis que la jolie rousse a fait ne l'aide pas vraiment à tout mettre comme il faut et elle a préféré abandonner et tout glisser pêle-mêle.

De rien. Sans indiscrétion, tu v'nais faire quoi ici ? Je ne crois pas t'y avoir déjà vue.

En attendant la réponse, elle se redresse d'un bond, agile et glisse ses doigts dans sa tignasse comme elle en a pris l'habitude. Ses yeux ne peuvent s'empêcher de se poser sur la coupe d'Harriet, exact reflet de la sienne, à part pour la couleur. Elle contemple la frange de la Rousse n°1, frange qu'elle a elle-même réalisée, comme une pro. La gamine se sent tellement fière, tellement heureuse d'avoir fait un aussi beau travail... elle a envie d'en sauter partout de joie. Mais dans ce cas, elle recevrait aussi des chut énervés des autres élèves.
L'adolescente reprend le chemin de là où elle s'était assise auparavant et pousse son sac sous la table pour qu'il ne gêne plus personne — elle comprise —, tout en jetant de fréquents coups d'œil à Harriet en se touchant les cheveux. C'est exactement pareil. Enfin presque. C'est étrange. Avec son ancienne coupe qui lui donnait des airs de Raiponce aux cheveux noirs, elle se sentait unique. Elle détestait parfois ses cheveux tant encombrants, mais elle était l'une des seules à Poudlard à les avoir aussi longs. Maintenant qu'ils sont courts... elle est une parmi tant d'autres. Ça devrait la déranger, et pourtant non. Bizarre. Étrange. Elle qui cherche tant à ne pas avoir l'air commune, l'accepte à présent sans chouiner. Parce que j'ai l'impression qu'on me remarque d'autant plus comme ça. Pas parce j'ai changé. Plutôt par le fait qu'elle ait grandi. Qu'elle encore plus sûre d'elle qu'avant. Sa présence prend plus de place. Étrange, se répète-elle. En enlevant quelque chose, elle semble "plus". On appelle ça un paradoxe, non ?

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

12 févr. 2021, 19:01
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
Kat t'aidait gentiment à ranger. Elle avait jeté un coup d'oeil interrogateur sur les livres que tu venais de remettre n'importe comment dans les étagères. En même temps, on ne voit pas tous les jours une gamine qui met la bibliothèque en bazar et la range de manière bâclée sans trop réfléchir. Mais tu étais contente qu'elle ait réagi comme ça. Après tout, elle aurait simplement pu te balancer un bouquin à la figure et s'énerver en te disant que la bibliothèque était réservée aux élèves silencieux et pas aux petits maladroits qui renversent tout sur leur passage. Mais non, ta jumelle de coupe s'était mise à quatre pattes à côté de toi pour remettre les livres à leur place. Alors comme ça, son sac l'avait faite tomber par terre... décidément, ils avaient organisé une réunion des sacs pour faire chier les humains ou quoi ?

Tu replaças le dernier bouquin entre deux autres après avoir essuyé la couverture poussiéreuse pour laisser apparaître le titre. 2000 façons de ranger sa cuisine. Non mais sérieusement, il y avait vraiment des gens pour avoir le courage de lire ça ? Et aussi d'autres pour trouver 2000 façons de ranger trois casseroles, cinq assiettes, trois verres et deux cuillères en bois ? Alors là, ça te dépassait totalement. Sérieusement, qui s'ennuyait assez pour lire ou écrire un truc pareil ? Tu n'avais jamais vraiment réussi à comprendre les gens qui avalaient des livres toute la journée mais encore, lire des histoires fantastiques, des récits de voyages, des biographies de gens intéressants... pourquoi pas. Par contre, des techniques de rangement, quelle horreur ! Et en plus d'avoir l'air particulièrement ennuyant, l'ouvrage que tu tenais entre tes mains était un vieux grimoire particulièrement lourd aux pages jaunes et moisies que personne ne devait l'avoir ouvert depuis un bon bout de temps, ce qui était compréhensible finalement.

Mmmh... c'est vrai ça, que venais-tu faire dans cette pièce ? À vrai dire, tu étais tombée ici complètement par hasard, dans ta quête d'un endroit calme pour écrire au cours de laquelle tes pas t'avaient menée à la bibliothèque de l'école puisqu'il faisait bien trop froid pour que tu ne puisses aller t'assoir dans le parc et qu'il y avait bien trop d'élèves dans les couloirs pour que tu ne parviennes à y trouver un coin tranquille. Tu étais simplement en train de chercher du calme mais en voyant ta camarade de Gryffondor tu avais directement voulu aller vers elle. Vous ne vous étiez croisées qu'une fois il y a quelques jours mais Katherine t'avait directement intriguée parce qu'elle semblait différente, décalée par rapport au reste du Monde, rêveuse, créative et même un peu farfelue. Elle était réellement une fille que tu voulais mieux connaître, une des rares personnes qui t'intriguaient. Voilà pourquoi tu t'étais avancée dans la pièce avant de faire ce boucan, bien que la jeune fille ne soit pas la raison de ta venue.

"Mmmh... J'sais pas trop, c'est vrai que j'viens pas souvent ici mais là... bof je sais pas, sûrement parce que j'en peux plus du bruit et du monde."

Tu te levas ensuite et suivis Kat vers la table où tu l'avais aperçue quelques minutes auparavant. Après avoir poussé son sac sous la table, elle s'assit. Tu t'installas donc en face d'elle, en espérant que cela ne la dérange pas trop. Ta jumelle de coupe n'arrêtait pas de toucher ses cheveux. Elle était sûrement très satisfaite du résultat... ou alors ça pouvait être le total inverse. En tout cas ça lui allait très bien, ça la vieillissait pas mal et faisait rayonner son visage. Ses cheveux tombaient de manière très naturelle et jolie et lui donnaient un air... comment dirais-je... un peu original ? Oui c'est ça, original et différent. Pourtant, il y avait plus de filles qui avaient les cheveux courts que de filles qui avaient les cheveux longs, mais ça mettait la brune en valeur, ça lui donnait de la prestance. Tu plongeas ton regard dans le sien et un sourire accompagna tes paroles.

"Alors, tu te fais à ta nouvelle coupe ? Perso, je trouve qu'elle te va très bien."

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Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
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28 févr. 2021, 16:59
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
Elle hoche la tête suite aux explications d'Harriet. Logique, après tout. À part le Parc, la Bibliothèque est l'un des seuls endroits à pouvoir apporter calme et solitude à ceux qui recherchent la tranquillité. Comme elle. Elle a l'impression que cet endroit est devenu comme sa deuxième maison. Pas tout à fait, cependant. Ou bien si. Mais comme je me sens chez moi nulle part, c'est difficile à... définir. Exact. Elle se demande si un jour elle retrouvera ce sentiment d'appartenance à un endroit précis ou si elle restera à jamais ainsi. Et, si la jeune fille est comme ça, est-ce parce qu'elle n'a personne qui l'a pousse à s'accrocher à un lieu ou parce qu'elle a l'âme d'une nomade et n'aspire pas à rester au même endroit toute sa vie ? Voyager, elle en a envie. Mais pas tout le temps. Pourtant, si c'est sa nature, sera-t-elle obligée de bouger pour le reste de son existence, sans attaches ? Ce serait assez triste. T'es encore un peu jeune pour avoir à te soucier de ça. Peut-être bien. Mais il s'agit du reste de sa vie et elle a le droit d'être inquiète. Je veux la mener au mieux et décider maintenant plutôt que repousser jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Et qu'elle ne puisse plus rien y faire. Qu'elle soit obligée d'avoir une destinée décidée vite fait parce qu'il faut bien qu'elle en ait une. On dit qu'il n'est jamais trop tard. Je pourrais l'améliorer. Comment ?
La rouge et or chasse ces idées moroses. Elle a Harriet avec elle, elle l'aime bien et il ne sert à rien de faire la tête pour l'instant. Ses yeux se posent sur les quelques livres, plumes et parchemins qui se trouvent sur la table, presque en désordre. Prise d'une crise de maniaquerie, elle se sent obligée de tout aligner à la perfection, classant les livres du plus petit au plus grand et plaçant sa plume derrière son encrier en veillant bien à ce les bouts dépassant de chaque côté soient de la même taille. Elle est très concentrée, mais entend quand même Harriet lui parler. Elle lâche un sourire ravi après un dernier arrangement. Ainsi donc, sa coupe lui va. Bon, elle le sait très bien, mais entendre quelqu'un le lui confirmer lui fait plaisir.

Oh, je m'y fais. C'est un peu... étrange, mais ça va. Et merci. J'ai... l'impression que je suis faite pour avoir les cheveux courts. Ou alors, j'avais juste besoin d'un changement. Les deux, peut-être. (Haussement d'épaules.) En tout cas, ça te va bien aussi. Vraiment bien.

Elle hoche la tête pour approuver ses dires, un sourire en coin. Les mains désormais bien à plat sur la table, dans un souci de symétrie autant que pour s'empêcher de fourrager dans ses cheveux, elle ne peut s'empêcher de pencher la main sur le côté, pour mieux observer son travail. Comme si t'avais pas déjà observé cette frange sous toutes les coutures. Oui, mais il faut toujours vérifier. Même si on l'a déjà fait trois cent fois. Bon, peut-être pas là. N'empêche... il faut qu'elle pose la question.

Et toi, tu te fais à ta frange ?

Je m'excuse sincèrement pour ce retard !

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
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#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

10 mars 2021, 21:29
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
Que tu t'asseyes à la même table que ta jumelle de coupe ne sembla pas la déranger. À peine quelques secondes après s'être assise, elle s'était mise hâtivement à ordonner ses parchemins, livres, et autres affaires de cours en tous genres qu'elle était certainement en train d'utiliser juste avant ton raffut. Tu te demandais si elle rangeait tout cela pour que l'environnement soit plus confortable pour toi ou simplement car elle était maniaque. Mais le fait qu'elle dispose ses livres en pile du plus petit au plus grand et dépose sa plume dans son sablier en ordonnant délicatement les barbes de celle-ci te permit de choisir la deuxième option.

Voyez-vous, lorsque l'on range rapidement un espace pour accueillir quelqu'un dans de bonnes conditions, on se fiche un peu de regrouper les feuilles qui parlent de tel sujet avec celles qui parlent du même, ou bien les crayons à papier avec les crayons à papier et les stylos avec les stylos, on essaye juste de disposer tout ça vite fait pour que ça ait l'air à peu près rangé. Alors que les vrais maniaques, eux, ont le souci du détail. Disons qu'ils se sentent mal à l'aise si tout n'est pas parfaitement organisé. Les psychopathes du rangement, comme on les appelle parfois, sont le genre de personnes capables de trier des feutres par couleur, de faire le ménage trois fois par jour ou encore de faire leur lit jusqu'à ce que la couverture ne présente plus aucun plis.

Kat appartenait probablement à cette catégorie de personnes là, même si j'ai horreur de placer les gens dans des cases comme on range les perles dans des boîtes. Elle aimait certainement que tout soit carré dans l'axe, pour se sentir bien. Tu trouvais vraiment ça étrange, ces envies soudaines de rangement. Toi, tu étais plutôt du genre bordélique, à foutre tes habits en boule, mélanger tes cours les uns avec les autres en créant des petits cocktails composés de matières différentes, et éparpiller tes chaussettes partout. Pas le même type de gamines, non. Pourtant elle te plaisait, cette gryffone. Tu la regardais finir son organisation de bureau, avec une envie incontrôlable de lui demander pourquoi elle mettait tant d'efforts dans cette action. Enfin, incontrôlable, pas vraiment puisque tu réussis à ravaler ta question qui l'aurait certainement embarrassée.

Il était compréhensible qu'elle ait du mal à s'adapter à un changement pareil. Tu ne connaissais pas la longueur de ses cheveux auparavant puisque tu étais arrivée à la fin de son massacre mais avais remarqué qu'il y avait un bon tas de mèches noires au sol, elle avait donc dû couper de nombreux centimètres. Les cheveux courts lui allaient à ravir, et la brune n'avait pas tort sur les bienfaits du changement, en général. Enfin, ne vous dites pas que j'affirme que tous les changements sont bons à prendre, mais certains sont parfois vraiment bénéfiques. Et pour ce qui était de toi, oui, tu aimais ta frange. Elle t'allait plutôt bien, puisqu'elle cachait plus ou moins ta peau blafarde et donnait un peu plus de couleur à ton visage qui était trop gris.

"J'imagine, ça a dû être un gros changement. Oh, merci. Oui, j'aime beaucoup, t'as fait du bon boulot ! Et au fait, qu'est-ce que tu fais ici toi ?"

Je m'excuse aussi pour mon retard.

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Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !

09 avr. 2021, 15:32
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
Fait-elle peur à Harriet avec ce besoin soudain d'ordre ? Elle est tentée de dire que non, mais comme elle se trouve elle-même flippante, elle se dit que ça doit être pire pour les autres. Mais bref. La jeune fille est un paradoxe à elle toute seule, ça elle le sait depuis un paquet de temps. Elle est obnubilée par le regard des autres, mais s'habille tout de même de façon bizarre et réagit parfois de manière pour le moins extravagante. Et il lui arrive d'être pendant un instant sacrément bordélique quand elle est très pressée ou excitée comme une puce, et puis soudain, la voilà en train de ranger l'intégralité de ses affaires avec un soin méticuleux. Elle ne se comprend pas vraiment. Une seconde il lui faut un espace sain et bien rangé, la seconde d'après elle s'en moque comme de son premier Scrutoscope.
Ses yeux papillonnent vers la jolie rousse, cherchant le moindre signe de jugement, d'inconfort ou de n'importe quoi de négatif. La gryffonne n'a pas l'impression d'en trouver, aussi se détend-elle imperceptiblement, soulagée. Harriet lui est décidément de plus en plus sympathique. Elle ne se sens pas jugée, n'a pas l'impression que sa présence n'est pas désirée. Ravie, elle se détend encore. Elle ne s'était même pas rendu compte de la légère raideur de ses épaules. Eh bien maintenant, plus de raideur ! Tout va pour le mieux. Et le soudain compliment de sa camarade sur son travail de coiffeuse lui fait bomber le torse de façon assez visible. Un grand sourire illumine ses traits, une faible rougeur due au contentement envahi ses joues et son mordillement de lèvre n'est pour une fois pas dû au stress.

Merci, répond-t-elle modestement. En fait, j'essayais de réviser, mais j'étais pas d'humeur. Et puis, je pense que j'aurais quand même une bonne note quoi qu'il arrive.

Ça, c'est pas modeste, par contre. Ce qu'elle a dit n'est certes pas un mensonge, mais elle aurait mieux fait de trouver autre chose, pour ne pas avoir l'air de ses vanter. Ce qui n'est pas le cas : j’énonce juste un fait. Pas sûr que ce soit interprété de cette manière. Vu qu'elle ne sait pas quoi dire pour rattraper sa vantardise, elle se contente de lancer une grimace d'excuse à Harriet. Je sais être humble, en plus. Pas vraiment. L'honnêteté prédomine en général et la brunette est tellement exceptionnelle que ça passe pour de l'arrogance. Euh... Bon, d'accord. Là, elle raconte n'importe quoi. Rhoooo, c'était de l'humour ! Très mauvais, ça elle veut bien le reconnaître. Mais elle blaguait. La façon dont elle se voit est rarement flatteuse, son esprit est bien obligé de le reconnaître. Aussi, elle a le droit, de temps en temps, de se prendre pour le nombril du monde, non ? OK. Génial ! Génial pour elle, pour son cerveau, mais pas pour les autres êtres humains qui ne savent rien de l'accord qu'elle vient de passer avec son esprit. Aussi, il faut qu'elle trouve un moyen pour sembler... normale, même si la relation entre ce mot et elle est légèrement... inexistante.
Considérant donc que sa grimace ne suffit pas, elle décide de reprendre la parole, en priant pour ne pas faire de nouvelle boulette et que sa dernière phrase soit vite oubliée.

Donc, pour en revenir à ce que je disais avant de me vanter comme un petit coq, je révisais et je rêvassais.

C'est mieux, non ? L'humour résout tous les problèmes en général. Enfin, pas toujours mais là ça va passer nickel, n'est-ce pas ? Vu que ses doigts sont bien visibles, elle ne peut pas les croiser sans avoir l'air étrange, mais le cœur y est. Et ses jambes aussi. Elle croise ces dernières sous la table, en espérant que ça compte pour la chance.

Je m'excuse une nouvelle fois pour ce vilain retard !

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

21 avr. 2021, 10:45
Pagaille en folie  ft. Harriet Greenwood 
Tu ne jugeais absolument pas ta camarade sur le fait qu'elle range tout son bureau méticuleusement d'un coup. Simplement, tu ne comprenais pas son acte, aurais aimé lui poser la question. Mais pour une fois, tu avais été raisonnable, il fallait dire qu'en face de Kat, tu faisais attention à ce que tu disais, peut-être parce que c'était la première fois que quelqu'un te donnait envie de le connaître davantage. Avec Alienor, c'était différent, enfin explosif, en quelque sorte. Et puis tu n'étais toujours pas allée t'excuser auprès d'elle, donc comment dire que vous ne vous étiez pas adressé la parole depuis bien longtemps. Il y avait la belle inconnue, que tu n'avais toujours pas revue, et le garçon philosophe. Enfin bon, Katherine n'était pas la première personne à laquelle tu t'intéressais au Château, mais à cette période-là c'était la seule puisque tu avais perdu les autres de vue. Tout cela pour dire que tu évitais de faire une gaffe, pour une fois que tu avais de la compagnie.

Je ne saurais expliquer pourquoi tu ne jugeais pas Kat. Tu t'étais tellement moqué d'élèves, pour des raisons plus farfelues et débiles les unes que les autres, que c'était presque devenu une habitude. Mais aujourd'hui, alors qu'une réelle opportunité s'offrait à toi, tu te taisais, et observais simplement. Peut-être était-ce parce qu'elle t'avait coupé ta frange ? Je ne crois pas, en fait, il me semble que dès le début, tu avais été attirée par ce visage pâle entouré de cheveux noirs et épais, ces yeux d'un bleu qui se rapprochait de celui de l'océan et ces cernes marquées, qui soulignaient ce regard. Elle t'avait tout de suite semblé différente. Différente de toi et des Autres. Et pourtant, elle t'avait paru étrangement proche de la gamine que tu étais, sur certains points.

Il y avait dans ses gestes quelque chose de doux et très méticuleux, en réalité elle prenait chaque chose comme on toucherait un trésor. C'était comme si ses bouquins, ceux que toi-même négligeais et trimbalais dans ton sac sans y porter la moindre attention, étaient devenus de vieux grimoires provenant d'une époque lointaine et renfermant un tas d'informations extrêmement précieuses, sa plume s'avérait être celle de l'oiseau le plus rare du Monde, un truc comme le Paon Noir en quelque sorte, et son encre du sang de licorne, ou de tout autre animal mystique. En fait, tu admirais presque la manière dont elle rangeait ses affaires, y apportant un soin tout particulier, alors que tu traitais les tiennes comme des ordures, enfin des choses inutiles.

Sa réplique te fit grimacer. Toi, tu avais des notes pitoyables - bon en même temps, on ne peut pas dire que tu faisais grand-chose pour les améliorer - et ton interlocutrice répliquait qu'elle était certaine qu'elle réussirait son interrogation... Elle te fit un peu penser à cette gamine que tu t'étais coltinée dans ta classe pendant toutes tes années à Clifton Green Primary School. Celle qui levait la main en permanence pour donner d'excellentes réponses et était à chaque fois félicitée, corrigeait le professeur sans aucune gène, se moquait de toi et de tes notes désastreuses et obtenait toujours la perfection à toutes les interrogations. Oui, elle, la miss avec ses lunettes, ses deux nattes blondes et son grand sourire, au premier rang. Qu'est-ce qu'elle t'agaçait, alors !

Mais tu ne voulais pas croire que Kat était comme ça. Déjà, elle n'avait ni lunettes, ni nattes blondes, mais surtout c'était impossible qu'elle ressemble à cette petite fayote arrogante. Alors, tu essayas d'avaler la petite chose amère qui s'était coincée au travers de ta gorge, et réussis finalement à l'aide de la seconde réplique de la gryffone. Tu lui rendis ensuite son espèce de mélange entre sourire et grimace pour lui montrer que ce n'était pas grave. Réviser, ce n'était pas quelque chose que tu aimais. Par contre, rêvasser, alors ça oui. C'était ton activité quotidienne. En cours, dans le Parc, dans les couloirs, dans ton lit... partout et en permanence, tu étais perdue dans tes pensées. Souvent négatives, en revanche, mais c'était comme ça qu'étaient tes pensées.

"Réviser... je sais pas faire. Par contre rêvasser, ça c'est ma spécialité ! Tiens au fait, elle a donné quoi, ta tête de lion ?"

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
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