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02 mai 2021, 11:19
Doux parfum de calme  M.L 
Mi-Mars 2046, fin de journée
Bibliothèque, avec @Maiy Lewis


Le calme total.
Il ne ressentait pas ça souvent, mais avec Maiy il n'avait pas l'envie de penser à tout ce qui allait mal dans le monde, mais juste de se concentrer sur le positif. Il se sentait aussi bien avec qu'elle qu'avec Lili, mais c'était toujours un peu différent. Lili était sa meilleure amie, et à certains égards l'autre Serpentard l'était aussi mais même s'il ne savait pas comment expliquer ce sentiment, il savait que ça ne s'arrêtait pas juste à ça. Ca lui faisait du bien, leurs petits moments. C'était peut-être idiot qu'ils travaillent tous les deux parce qu'ils n'étaient pas de la même année, mais ils s'entraidaient la plupart du temps. Edwin pouvait l'aider avec les potions et elle avec ses lancers de sorts. Parfois, leurs devoirs étaient oubliés sur le côté de la table et ils discutaient de tout et de n'importe quoi. De la botanique qu'ils appréciaient tous les deux ou de musiques. Edwin lui avait même fait son speech interminable sur son amour pour les films d'action ou l'histoire des tableaux et de la peinture.

Mais parfois, et ces moments là étaient les préférés d'Edwin, Maiy était la seule à travailler et lui faisait semblant de bricoler un petit quelque chose pour l'observer discrètement. Il la trouvait très jolie dans ces moments là, quand elle était trop concentrée sur son devoir pour remarquer le monde autour d'elle. De façon générale, ça fascinait toujours Edwin de la voir si concentrée mais ça lui permettait surtout de se perdre dans les traits de son visage sans qu'elle ne le remarque. Parfois, quand elle levait les yeux et qu'il se retrouvait à devoir expliquer pourquoi il l'observait comme ça, il emmêlait ses mots et son visage se couvrait d'un rouge sombre avant qu'il ne revienne à son bricolage. Depuis début février, la première fois où il s'était posé à sa table, leur petite routine s'était mise en place toute seule. Mais si Edwin devait expliquer ce sentiment étrange qui le rendait joyeux rien qu'à l'idée de la voir, il dirait que c'était venu deux semaines plus tard. Maintenant, il s'était habitué à cette petite chose qui le faisait sourire comme un abruti quand il avait le malheur d'appuyer son pied contre le sien sous la table en bois.

C'était bien. Il ne se sentait pas en danger, Maiy ne lui ferait pas de mal il en était sûr et pour une fois, il n'avait pas l'impression de faire quelque chose de mal. Le fiasco avec Dale lui avait servit de leçon, c'était sûr. Être proche d'une fille, ça ne le faisait pas se sentir comme s'il faisait une bêtise, comme si sa mère ne serait pas contente. Après tout, même s'il voulait vraiment se défaire d'elle, son avis et sa vision des choses obstruaient toujours son jugement de lui même. Les moments où il était maussade arrivaient encore fréquemment mais Maiy ne semblait jamais poser trop de question quand il arrivait à leur petit rendez-vous de fin de soirée, parfois deux voire plus de fois par semaine. Edwin en était content, il n'aurait pas su quoi lui répondre. Il ne voulait pas lui expliquer tout ça, il ne voulait de façon générale ne plus en parler à personne même si ça semblait toujours sortir de sa bouche comme un secret mal gardé. Maiy savait quand ne pas poser de question et changer la conversation pour l'amener sur un terrain plus apaisant. Edwin lui en était vraiment reconnaissant. Quand il ne se sentait pas du tout bien, il avait un autre sanctuaire que le fond de son lit. La bibliothèque. Avec Maiy.

La seule fois où ils avaient vraiment parlé de ce qui n'allait pas, Edwin avait eu l'impression de vouloir sortir de sa peau tellement il avait été stressé. Et puis Maiy avait eu le petit sourire espiègle qu'elle avait tout le temps et avait avoué qu'elle n'aimait pas son statut. Edwin avait tout de suite comprit pourquoi il se sentait aussi bien avec elle qu'avec Lili. Des exceptions à la règle, des sangs pures qui se fichaient des statuts. C'était à ce moment là que le petit sentiment étrange avait grandi suffisamment pour que Edwin y pense souvent le soir, quand il ne pouvait pas dormir. C'était doux, chaud mais pas brulant, plutôt comme un feu de cheminée les soirs d'hiver. Ca ne brûlait pas comme avec sa mère, ça ne le rendait pas nerveux, ça lui faisait juste du bien.

En attendant, l'autre était arrivée mais n'avait encore rien sorti. C'était inhabituel, et Edwin ne put empêcher la bille d'appréhension de lui grimper dans la gorge. Tu es très jolie aujourd'hui dit-il doucement Est-ce que tu vas bien ? Il poussa imperceptiblement son pied contre le sien avec un petit sourire, la tête penchée sur le côté comme un chat curieux. T'as un devoir à faire aujourd'hui ?

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

02 mai 2021, 12:05
Doux parfum de calme  M.L 
Maiy ne savait plus quoi penser. Son cerveau était complètement retourné, il avait trop d'émotions à analyser. Cette journée... cette journée s'anonçait comme être une bonne journée déjà parce qu'elle avait son petit rituel avec Edwin à la bibiothèque, et là, était venu se rajouter ça... Elle n'arrivait pas à y croire, c'était encore irréel dans sa tête. Elle repassait en boucle les paroles de Lili, pour se convaincre qu'elle n'avait pas rêver. À elle. Lili lui faisait confiance à elle pour cette tâche. Non pas que les autres puissent démériter dans ce rôle, mais elle l'avait choisie elle...

Elle se dirigeait vers la bibliothèque, fébrile. Elle ne faisait même pas attention à où elle allait : ses pieds la guidaient tous seuls. Son coeur battait vite, trop vite. Elle n'avait qu'une envie : passait le reste de la journée avec Edwin à en parler. Et peut-être lui parler de l'autre chose...

Elle entra dans ladite bibliothèque, et son regard fut immédiatement aimanté par la tête brune de son ami. Edwin. Il était là. Un étrange sentiment naquit soudainement au creux de son estomac. Ça lui faisait souvent ça ces derniers temps, quand elle le voyait ou qu'elle pensait à lui. Et pour penser à lui, elle le faisait souvent. En cours, quand elle le croisait dans la salle commune. Et ce sourire débile qui se dessinait au coin de sa bouche quand il lui rendait son regard. Un flot de souvenirs la submergèrent tout à coup : la première fois qu'ils s'étaient retrouvés tous les deux ici. L'amitié qu'il avait tous les deux nouée. C'était une amitié étrange. Joyeuse, remplie de sentiments variés et excitants. Elle avait été tellement heureuse de le trouver en février. Elle ne prétendait pas qu'il remplaçait Clémence - personne ne le pourrait jamais - mais à présent, elle s'était retrouvé un Nord au château, quelqu'un à qui se raccrocher. Et pour être son Nord, Edwin l'était.

Elle se faufila entre les étagères, les élèves, les tables et l'atteignit. Malgré la tempête qui régnait en elle, Edwin parvint la calmer rien que par sa présence. Il la rendait tellement heureuse ; il était son ami le plus proche ces derniers temps, et parfois, elle se demandait ce que ça ferait d'être plus pour lui...

*Non, pas tout de suite, l'autre truc tu le gardes pour un peu plus tard*

Elle s'assit, encore sonnée par la nouvelle apprise quelques heures plus tôt et par la présence d'Edwin. Elle ne sortit pas ses affaires, elle n'en avait pas envie. Edwin était tout ce dont elle avait besoin pour le moment. Elle n'arrivait rien à faire sortir de sa bouche et fixait le vide, sonnée, encore et toujours. Il finit par briser le silence.

Elle sentit le feu lui monter aux joues. Ce n'était pas inhabituel qu'Edwin lui fasse ce genre de compliment quand ils étaient tous les deux. Ça la rendait toute chose à chaque fois. Cependant, elle ne voulait pas l'inquiéter plus en restant silencieuse. Elle leva les yeux sur lui, s'apprêtant à dire quelque chose, à lâcher cette bombe d'information qui attendait d'exploser au creux d'elle depuis qu'elle l'avait appris.

Et puis, elle vit la tête qu'il faisait, son inclinaison et enfin, le petit coup contre son pied. Une décharge passa dans tout son corps. Il fallait vraiment qu'elle lui parle de l'autre truc aujourd'hui. Ça ne faisait que grossir de jour en jour et ça devait sortir. Elle avait le sentiment que ce serait encore plus beau et magique une fois sorti.

- Ne t'inquiètes pas ça va, commença-t-elle avec un sourire timide.

Edwin l'initimidait tellement parfois. Il faisait facile dix centimètres de plus qu'elle, et il était juste... lui.

- Nope, pas de devoir. Enfin si, une dissertation de Botanique, mais ça peut attendre.

Elle prit une grande inspiration, afficha ce grand sourire dont elle avait le secret et dit :

- Lili m'a proposée de reprendre l'équipe de cheerleading. Les Crocheers, tu sais. Elle pense que je ferais une bonne capitaine.

Elle eut un petit rire nerveux et se gratta le bout du nez, tic de nervosité.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047

02 mai 2021, 12:50
Doux parfum de calme  M.L 
Son appréhension dégonfla comme un ballon sur lequel il aurait sauté. Il lui faisait assez confiance pour lui dire quand ça n'allait pas, même quand ils ne voulaient pas en parler à l'autre ils disaient quand même que le mood n'y était pas. Alors si elle disait que ça allait, c'était la vérité. Il sourit fleurit à nouveau sur ses lèvres et il fredonne son accord. Il aime que ses amis aillent bien, ça le rend toujours particulièrement joyeux, encore plus quand c'est elle. C'était ces petits moments là dont il se souviendrait longtemps. Ca n'avait rien de fou, et si quelqu'un passait à côté d'eux, jamais il ne s'arrêterait. Mais Edwin n'avait pas besoin d'être hors du commun ou que les gens le remarquent, en fait c'était tout l'inverse. C'était pour ça que parfois il n'aimait pas Serpentard, la gloire c'était pas pour lui. Bien sûr il voulait faire de grandes choses et prouver aux autres qu'ils avaient tort de le rabaisser mais être célèbre et connu, très peu pour lui. De plus, si quelqu'un s'était intéressé de trop près à leurs petits moments, ça en aurait enlevé quelque chose. Une petite bulle d'intimité au milieu d'une salle très ouverte. C'était ce que Maiy arrivait à créer dès qu'elle lui parlait ou qu'elle l'observait, même au milieu de la salle commune. C'était comme s'ils avaient leur petit monde à eux, et que tous les autres autour étaient dans une dimension miroir.

S'il restait un peu plus dans la salle commune pour la croiser, personne ne s'y intéressait. Sauf peut-être Lili, mais elle savait déjà à peu près tout. Edwin avait l'impression que même s'il ne lui avait pas dit à propos de ses rencontres avec Maiy et de combien ça lui faisait du bien, elle l'aurait découvert quand même rien qu'à le regarder. Elle voyait tout, même ce qu'il essayait de bien cacher et il ne savait pas si c'était parce qu'elle avait un œil de lynx ou si c'était parce que le besoin de tout lui raconter, allongés dans le parc, était plus fort que l'envie de garder les choses pour soi, mais elle finissait toujours par savoir quand il y avait quelque chose de mauvais ou de bien qui s'était passé. Et puisqu'il avait ce sourire collé au visage quand il croisait l'autre fille dans les couloirs, Lili n'aurait pas tardé à le découvrir toute seule.

L'énergie de Maiy lui avait manqué et avant qu'elle n'arrive, il n'en avait pas eu conscience. C'était peut-être bizarre que ses meilleurs amis étaient presque tous des filles, mais Edwin s'en fichait pas mal. Après tout, il se faisait des chignons, donc il n'était plus vraiment à ça près. Elles auraient pu lui mettre du vernis ou le faire rentrer dans une robe qu'il en aurait été plus amusé qu'autre chose. Cela dit, si elles décidaient de faire ça, peut-être pas devant Maiy. Il ne voulait pas avoir l'air ridicule devant elle. Oh, bien sûr il savait qu'elle ne serait pas du genre à se foutre de lui mais, même en sachant que ça risquait plus de la faire rire qu'autre chose, l'idée d'avoir l'air d'un parfait abruti à ses yeux le dérangeait. Il avait toujours peur qu'elle décide de s'en aller, de tourner les talons en décidant qu'il n'était pas digne de sa présence. Ce n'était pas qu'avec elle, mais leurs rendez-vous lui manquerait encore plus si elle décidait de tout arrêter maintenant. Il s'y était attaché, peut-être trop d'ailleurs, si bien qu'il lui arrivait parfois de décliner une invitation de Lili ou Kyana juste pour se balader à la bibliothèque. A vrai dire, ça ne faisait pas non plus de mal à ses notes. Si ses devoirs étaient une excuse pour passer du temps avec elle dans une ambiance calme, il les ferait. En plus, avec elle ça avait l'air moins ennuyant.

C'est... Wow, c'est génial ! sursaute-t-il sur sa chaise avant de frapper ses deux mains ensembles. C'est trop cool pour toi ! Et puis, t'as tout pour faire une super capitaine, donc faut bien commencer quelque part ! Il fronça le nez d'amusement en la voyant se le gratter. Il trouvait toujours ça incroyablement mignon et lui disait d'ailleurs souvent. Et puis, je lui fais confiance à Lili, j'suis sûre qu'elle a vu tout ce qui est trop génial en toi, tu s'ras super. Il balance ses pieds sous la table, tapant doucement dans les siens à un rythme régulier. Comment tu gère tout ça ? Il se mordille les lèvres dans un rire. A ta place je me serais liquéfié de stress. Il joue avec une de ses mèches de cheveux, la faisant tourner autour de son doigt, pendu aux lèvres de l'autre en attendant sa réponse. Lui était persuadé qu'elle serait géniale à ce poste, et si c'était Lili qui lui avait proposé alors c'était encore mieux. Si Kyana et Lili avaient du mal toutes les deux, Edwin était vraiment content que Maiy s'entende si bien avec la préfète.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

02 mai 2021, 14:25
Doux parfum de calme  M.L 
Le coeur de la petite Lewis se gonfla lorsqu'elle entendit la réponse d'Edwin. Elle savait qu'il serait enthousiaste, c'est quelque chose qu'elle aimait tellement chez lui : toujours à pétiller d'énergie quand ils parlaient tous les deux. Et il semblait tellement fier d'elle. Le coeur de la verte fit plusieurs bons. Elle sourit en le voyant sursauter, frappant ses mains. Il semblait plus heureux qu'elle de cette nouvelle. Et à nouveau elle eut cette petite chaleur au niveau de son coeur quand il fronça le nez. C'était tellement mignon ; Maiy se demandait souvent comme elle faisait pour ne pas que son coeur explose devant tous les petits détails du langage corporel d'Edwin qui la faisait se sentir tout chose.

- C'est clair, je suis trop heureuse ! J'avais du mal à y croire au début.

Elle s'apprêta à rajouter qu'elle avait quand même un peu peur de n'être pas à la hauteur malgré l'assurance de Lili, mais s'en abstint quand il ajouta qu'elle était faite pour le rôle. Si Edwin le pensait, alors c'était vrai. C'était une musique tellement douce à ses oreilles que d'entendre qu'il avait foi en elle.

Les petits compliments cachés dans ses paroles réchauffèrent encore plus le coeur de Maiy ; elle était tellement heureuse, et se sentait si chanceuse que lui Edwin, le garçon qui comptait le plus à ses yeux en ce moment, la soutienne à ce point. Il ne semblait voir que les bons côtés de Maiy parfois, et ça ne faisait que faire s'envoler un peu plus les papillons qui s'étaient nichés dans son ventre ces dernières semaines.

- Au début j'ai refusé, je pensais que je serais pas à la hauteur. Je n'ai encore que deux matchs à mon actif contrairement à elle ou Athalée. Mais elle a fini par mon convaincre et j'ai vraiment hâte qu'elle commence à me former ! Ah oui, on a pensé toutes les deux que ce serait bien qu'on soit co-capitaines toutes les deux jusqu'au prochain match, pour qu'elle me forme donc.

Maiy ne put s'empêcher de laisser échapper un rire à la mention du fameux stress d'Edwin ; Ed sans son stress ce n'était pas Ed. Elle l'imaginait bien se mettre à paniquer devant une proposition comme celle-ci. Elle espéra qu'elle n'avait cependant pas ri trop fort : elle ne voulait pas de faire chasser de la bibliothèque par M. O'Lake.

- Oh mais bien sûr que si que je stresse ! Tu m'imagines moi, diriger l'équipe des Crocheers, représenter l'équipe sur le terrain, gérer les candidatures, organiser les entraînements et j'en passe !

Elle savait très bien qu'Edwin s'empresserait de lui répondre que oui, mais elle avait envie de l'entendre de sa bouche.

- C'est pour ça que je suis soulagée d'avoir Lili à mes côtés. Elle est tellement incroyable dans son rôle ! En plus c'est une préfète d'enfer, et puis elle est super douée au cheerleading, et puis,... c'est Lili Cooper quoi !

Sans qu'elle ne s'en rende compte, l'admiration qu'elle nourrissait pour la préfète fit surface. Maiy se mordit la joue et espéra qu'il ne trouve pas ça ridicule. Elle savait qu'Edwin et Lili étaient de très bons amis.

- Et est-ce que euh... tu penses venir voir le match contre les Griffes Ardentes ? C'est le 12 mai tu sais. Ça me ferait vraiment plaisir que tu sois dans les tribunes, parce que ben... ta présence, elle m'apaise.

Elle avait dit ça un peu sans réfléchir. *Peut-être un peu trop tôt pour l'autre truc, non ? Trop tard, dit c'est dit.* Elle avait sentit sa voix trembler légèrement ; parler sentiments ça lui faisait toujours faire n'importe quoi. Elle pria pour ne pas être devenue trop rouge.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047

02 mai 2021, 14:48
Doux parfum de calme  M.L 
L'énergie démonstrative d'Edwin cachait souvent un mal-être derrière, et même avec Maiy d'ailleurs. Mais ça semblait moins présent quand il était entouré des personnes qu'il aimait, il avait moins tendance à penser à tout ce qu'il cachait et c'était souvent pour ça qu'il devenait totalement dépendant de ses relations. Il en avait besoin pour faire la différence entre ses peurs, seul la nuit, et l'énergie qu'il avait pendant la journée. Ce n'était pas parfait, mais au moins durant ces moments là, il allait bien. Il pétait la forme comme jamais, alors c'était pas grave si le soir venu, tout lui retombait dessus. De toute façon, personne n'était là pour le voir et il pouvait s'en sortir avec ça. Garder la face était réellement important pour lui, parce qu'il avait l'impression que s'il arrêtait d'être si heureux la journée, il laisserait la porte ouverte à toutes les mauvaises choses qu'il réprimait. Sûrement que ça lui retomberait dessus un jour, mais il préférait avoir des moments de joie tous les jours, même s'ils étaient éphémères, que de traverser la tempête de plein fouet pour espérer avoir un jour un bonheur total et complet. Il n'avait pas envie de prendre le risque, il ne se sentait pas près et ses sentiments merdiques étaient beaucoup mieux enfouis au fond de sa tête qu'à la vue de tous, ça il en était sûr.

Il glousse. Il sait que là où ils sont, s'ils ne rigolent pas trop fort, le bibliothécaire ne devrait pas les entendre. Et puis, au pire ce serait la première fois, il pourrait probablement laisser couler. Mais l'idée de partager ces moments avec elle dans un autre endroit ne lui plaisait pas, au final il s'était habitué à ça. Toujours le même calme, toujours la même table, le même endroit. C'était une routine qui lui faisait beaucoup de bien, il n'y avait pas de mauvaises surprises. Edwin aimait bien les routines quand elles ne l'enfermaient pas dans un carcan qui le rendait maussade, et il était certain que ça n'arriverait jamais avec celle-ci. Ils avaient toujours de quoi parler et toujours ce même sentiment de se sentir flotter à la surface d'un lac. Se laisser porter avec le son de la voix de Maiy, c'était vraiment quelque chose de chouette. S'il n'aimait pas autant discuter avec elle, il aurait pu s'endormir des centaines de fois juste à l'écouter parler ou fredonner doucement quand il l'aidait avec une potion.

Il hoche la tête, il comprend très bien l'impression de ne pas être à la hauteur de quelque chose, mais dans la bouche à Maiy ça semble totalement idiot, parce qu'elle l'est, il en est certain. Ouais j'comprend, mais t'sais faut pas forcément être vielle dans l'équipe pour avoir le talent de la diriger ! J'suis vraiment certain que tu feras ça trop bien, aussi bien que Lili ! Voire même encore mieux. Il pose son coude sur la table et sa main levée vers le haut pour y poser son menton. A moitié avachi sur la table, il fait une moue amusée. Deux de mes personnes préférées qui gèrent l'équipe, j'suis sûr que vous allez faire un tabac ! Il rayonne quand elle commence à rigoler. Peut-être trop fort, mais il s'en fiche. Qu'ils soient virés de la bibliothèque si Maiy peut rire, c'est pas grave. J'l'imagine pas, je te vois le faire, vraiment tu vas être géniale.

Il a un autre sourire lumineux quand elle parle de Lili. C'est vrai qu'il a de la chance d'être son ami, il l'oublie souvent mais elle n'est pas n'importe qui pour la maison. Ca lui fait drôle de se dire que même avec tout ça, elle ne le laisse pas tomber non plus. J'suis content que tu t'entendes bien avec elle, elle est vraiment chouette.

Il se fige à sa question. Sa tête à envie de lui hurler que non, il ne viendra pas. Parce qu'il y aura trop de monde, qu'il sera en danger, qu'il n'aura nulle part où se cacher pour n'être vu de personne et qu'il y aura trop de possibilités pour qu'il se passe quelque chose d'horrible, mais la couleur sur ses joues l'en empêche. Il peut bien faire un effort pour elle, après tout il est venu pour Infini même s'il n'était pas resté très longtemps. Peut-être qu'il peut réussir à passer tout le match si ça lui fait tant plaisir que ça. Ouais ! il reprend son sourire Ouais j'viendrais, spécialement pour toi il hausse un sourcil, l'air taquin Avec moi aucune chance que ça ne devienne un fiasco, pas vrai ? il se gratte la nuque, rougissant doucement. Il a envie de rajouter quelque chose, mais ce serait bizarre s'il lui disait. Et pis, comment pourrait-il dire ça ? "Ta présence aussi m'apaise ?" ou juste un "Mon dieu j'ai peur de la foule, mais si c'est pour toi je veux bien rester au milieu de Londres à l'heure de pointe."
Ouais, c'est bizarre.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

02 mai 2021, 16:30
Doux parfum de calme  M.L 
Le coeur de Maiy s'emballa pour de bon. *Personne préférée. Je fais parti de ses personnes préférées*. Elle ne savait pas trop ce que ça signifiait : Lili était son amie et il la comptait évidemment dans le lot. Alors est-ce que Maiy était au même rang que Lili dans son coeur ? Elle espérait bien que non. Une petit voix au fond d'elle espérait qu'elle soit au rang juste au-dessus. Ce même rang auquel il était dans son coeur à elle.

Elle ne put s'empêcher de sourire avec des étoiles dans les yeux quand Edwin se mit à glousser. Elle aimait tellement son rire : il résonnait comme de la joie pure pour elle. Elle pourrait l'écouter des heures, voire des jours durant. Elle voulait qu'il rie grâce à elle ; ça lui procurait un sentiment de bonheur indescritptible quand c'était le cas, exactement comme maintenant.

Mais elle sentit tout à coup son estomac se retourner comme si on l'essorait en voyant la tête que faisait Edwin à la mention du match. *Mais bien-sûr espèce de débile, pourquoi tu lui demandes quelque chose comme ça alors que tu sais très bien qu'il a les foules en horreur.* C'était tellement égoïste de sa part. Elle se maudit et s'apprêta à rectifier ce qu'elle avait dit quand il finit par répondre par l'affirmative.

Elle resta un moment interdite. Pour elle. Il viendrait juste pour elle. Qu'est-ce que ça signifiait ? Qu'il voulait être le meilleur ami du monde et être présent pour le big day de sa meilleure amie même si ça signifiait affronter une de ses plus grande peurs ? Ou alors était-il motivé par autre chose ? ... un autre sentiment que Maiy partageait aussi ?

Elle remarqua aussi qu'il semblait extrêmement gêné et qu'il n'avait pas fait de commentaires par rapport à la fin de sa phrase. *Oh non. Oh non, non, non.* Ce n'était pas réciproque. Il l'appréciait beaucoup, mais pas comme elle, l'appréciait. Maiy se sentit très bête : déjà qu'elle lui avait demandé de faire quelque chose qui consistait à affronter un de ses phobies, mais elle l'avait probablement mis dans une situation très embarassante à vouloir déballer ses sentiments comme ça.

Elle essaya de masquer sa déception : évidemment elle aurait voulu essayer d'aller plus loin dans leur relation, mais si ce n'était pas possible, et bien c'était la vie. Elle n'allait pas couper les ponts avec lui pour autant. Elle était trop attachée à ce merveilleux garçon. Ils ne pouvaient rester que sur du platonique ? Tant pis ; c'est mieux que rien.

Mais une petite voix, toute petite voix ne put s'empêcher de lui chuchoter que peut-être qu'il n'avait rien dit parce qu'il ne savait pas comment le dire sans qu'elle se rétracte. Et la petite Lewis ne put s'empêcher d'écouter et d'espérer que peut-être elle avait mal interprété et qu'il y avait des chances pour qu'il partage ce même sentiment qu'il lui donnait parfois envie de l'enlacer tout entier au milieu de la salle commune, et se blottir dans ses bras pour toujours. Elle évita donc son regard, au cas où son première intuition soit bonne et ajouta, d'une voix assez mal assurée et qui laissa filtrer un soudain manque de confiance en elle qu'elle ne se connaissait pas :

- Je suis désolée de t'avoir demandé ça, j'aurais dû me rappeler que tu détestes la foule. Viens seulement au début pour me souhaiter bonne chance si tu préfères, je veux surtout pas te forcer à faire quelque chose dont tu n'as pas envie sous prétexte que... c'est moi.

Elle tripotait des mèches de ses cheveux et elle eut un rire nerveux assez bizarre sur son dernier mot.

- C'est juste que...

*Allez, tu peux le faire. Comme un pansement qu'on retire d'un coup et puis c'est fini.* Son coeur se mit à battre vite, beaucoup trop vite. Elle avait toujours la tête baissée, ayant trop de la relever. Qui savait quelle serait la réaction d'Edwin ?

- Ben tu comptes beaucoup pour moi, et ça me ferait super plaisir que tu sois là, même si c'est juste au début, je veux pas te forcer à faire un truc dont t'as pas envie...

Elle s'embrouillait, elle le sentait. Ses mains s'activaient, elles commençaient à sortir elle ne savait même pas quoi de son sac, les yeux rivés sur la table en bois.

- Mais ces derniers temps, tu comptes... un peu plus et je ne... je voudrais... je ne sais pas si...

Sa voix se coinçait dans sa gorge, elle n'arrivait pas à aller au bout de sa pensée et ça l'agaçait au plus haut point. Elle finit par secouer la tête : ça ne servait à rien de se battre comme ça, il ne la voyait sûrement que comme une amie, et rien de plus.

- Non, non, oublie, c'est débile, marmonna-t-elle.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047

02 mai 2021, 17:07
Doux parfum de calme  M.L 
Edwin avait du mal à faire des classements. Ca ne s'arrêtait pas aux personnes, mais à tout et n'importe quoi. Il était incapable de citer son plat préféré sans en rajouter trois autres, sa musique préférée, son endroit préféré. Il ne pouvait pas se limiter à seulement un choix sur tout ceux qu'il avait, alors il n'aurait pas pu dire si Maiy était au même niveau ou plus haute dans son cœur que Lili. Il trouvait cruel de faire des classements des personnes, alors il avait tendance à dire qu'elles étaient toutes aussi importantes pour lui mais différemment, et pour le cas présent c'était totalement le cas. Maiy était devenue très importante pour lui mais d'une façon différente. Il ne se voyait pas regarder de la même façon Lili, ou avoir les mêmes gestes avec elle. Ca aurait eu l'air faux, parce que leur relation n'était pas comme ça. Mais avec Maiy, ça semblait tout naturel de rire, de rougir et de se placer assez près d'elle pour pouvoir coller un bout de son bras au sien, ou pour poser un de ses bras autour de ses épaules.

Il leva rapidement les yeux au ton de Maiy. Avait-il dit quelque chose de mal ? Il semblerait, vu la façon dont elle semblait mal assurée. Il eut un pincement au cœur de la mettre mal. C'était pas du tout ce qu'il voulait, il avait cru que cela lui ferait plaisir, pas qu'elle s'inquièterait ou qu'elle se sentirait mal à cause de ça. Il faudrait bien qu'il apprenne à vivre au milieu des foules à un moment donné, il ne pourrait pas rester toute sa vie enfermé dans son coin. Alors autant apprendre ça pour la bonne cause, avec une personne qui comptait sur lui pour le faire. Il gratta sa poitrine, au niveau du cœur comme il avait coutume de le faire quand il stressait, quoique beaucoup moins souvent depuis quelques mois maintenant et se mordilla la lèvre. Je... voulais pas que tu te sentes mal à cause de moi chuchote-t-il doucement, les yeux baissés. Est-ce qu'elle se sentait mal à l'aise avec lui, du coup ? Je viendrais, ça me dérange pas et si c'est pour venir te voir la foule c'est pas grave ajoute-t-il en jouant avec ses doigts.

Cependant, quand elle reprend sa phrase, il relève la tête assez vite pour se la dévisser du cou. Peut-être que c'est ce qu'il s'est passé, vu comment elle tourne. Il compte pour elle. Entendre ça suffit à le faire monter sur un petit nuage et son corps se détend légèrement. Si c'est ça, alors c'est sûrement autre chose qui la rend mal à l'aise. Pas lui, en tout cas, ou pas parce qu'il a dit quelque chose de mauvais. Tu.... il enfonce ses dents dans sa lèvre inférieure. Il n'était pas bons avec les sentiments, ça lui donnait l'impression de marcher sur des braises ou de jongler avec des couteaux. Ces trucs là c'était du poison, parfois, surtout pour lui. Il n'avait jamais vraiment su aider les autres avec ou les comprendre lui-même et c'était souvent le bordel dans sa tête par rapport à ça. Comment certains faisaient pour être si sûrs d'eux ? Lui angoissait à chaque fois qu'il devait partager un bout de ce qu'il se passait dans sa tête ou son cœur. C'était stressant, de pas savoir si l'autre serait réceptif, ou s'il ne disait pas n'importe quoi qui foutrait tout en l'air. Il préférait nettement montrer ses sentiments avec des gestes. Donner des légers coups d'épaule, faire des câlins, sourire. C'était ça, sa manière d'exprimer ce qu'il ressentait et non pas utiliser des mots.

De toute façon, les mots étaient des traites. Ils avaient des tonnes de sens et changeaient toujours. Il pouvait dire quelque chose qui serait mal prit par quelqu'un et bien par un autre. C'était angoissant de ne jamais avoir de sens arrêté. Edwin n'aimait pas les mots, les gestes, si. Eux ne mentaient jamais. J'en ai envie arrive-t-il à croasser difficilement Si ça te fait plaisir, j'ai envie de venir parce que.. bah.. toi aussi tu comptes beaucoup pour moi mais.. mais je veux pas te rendre mal à l'aise en venant... il avale sa salive Et il y aura beaucoup de monde, je suis pas certain de... de pas faire de connerie avec les gens ou avec toi.

Un silence s'installe quand il termine de parler et il baisse les yeux sur la table en bois, attendant presque le moment où Maiy filerait en courant. Et pis... je veux venir pour te voir aussi, parce que c'est quelque chose que t'aimes alors je suis curieux...

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

02 mai 2021, 18:37
Doux parfum de calme  M.L 
Pourquoi, par la barbe de Merlin, fallait-il que ce soit si compliqué de poser des mots sur des sentiments ? Pourquoi ils ne pouvaient pas juste sortir de sa bouche tel quel, et Edwin comprendrait parfaitement ce qu'elle voulait lui dire. Il fallait toujours que ça se complique. Toujours. Maiy releva la tête et vit son ami se gratter la poitrine. Aie, aie, aie, il fallait qu'elle contrôle les autres émotions qu'elle laissait passer ; maintenant, Edwin était nerveux et se sentait probablement mal pour quelque chose dont il n'avait pas à se sentir mal. Sans réfléchir, elle se rapprocha de lui, quitta cette enveloppe de petite fille fébrile qui était tout sauf elle, et posa une main sur son avant bras. Edwin parlait avec le corps. Il arrivait bien à s'exprimer ainsi. Maiy, pas toujours. Elle était tactile, mais pour s'exprimer, les mots et le dessin était ses meilleurs alliés. M'enfin, pas à ce moment-là apparemment. La situation n'avait jamais été comme ça entre eux, tendue, embarrassante, comme si ils avaient peur de leur ombre. Il ne fallait pas que ça le reste, il fallait rémedier à ça, retrouver leur complicité qui s'était forgée ces deux derniers mois, récréer cette bulle magique où ils n'étaient que tous les deux. Au diable les sentiments confus d'adolescents. Edwin était trop important à ses yeux pour qu'elle risque de le perdre de cette façon.

- Non, arrête, c'est ma faute, je raconte n'importe quoi. Je sais pas pourquoi soudainement tout est bizarre, mais il n'y a pas besoin de se prendre la tête.

Elle prit une grande inspiration. Elle avait besoin de leur relation si spéciale ; c'était devenu vital pour elle.

- Je ne me sens pas mal à cause de toi, qu'est-ce que tu racontes ! Tu me fais me sentir bien tout les jours, espèce d'idiot.

Elle se mit à sourire, encore. Ça commençait à revenir, elle le sentait. Ils redevenaient les meilleurs amis du monde.

- Si tu en as envie, et bah très bien, on en parle plus. Y a pas besoin de compliquer les choses. Et tu vas pas faire de conneries, ne t'inquiètes pas. Viens juste dans les vestiaires avant le premier coup de sifflet me souhaiter bonne chance, O.K. ? Ça me suffira largement. Et puis comment tu pourrais me mettre mal à l'aise ? Je me sens en sécurité avec toi.

Maiy se sentit rougir quand il ajouta qu'il venait aussi parce qu'elle aima ça. Il faisait attention à ses goûts, centres d'intérêts. C'était tellement mignon de sa part.

Soudain elle eut envie de faire quelque chose ; quelque chose de stupide, de vraiment stupide. Quelque chose qu'il ne pourrait pas esquiver, mais qu'il pourrait comprendre puisqu'il s'exprimait avec son corps. Elle brûlait d'envie de le faire, mais avait peur de sa réaction. *Et puis merde. Depuis quand je réfléchis avant d'agir moi ?*

Elle se recula légèrement pour détailler ses traits : ils étaient tellement... lui. Elle ne pouvait pas poser de mots sur ce qu'elle ressentait quand elle le regardait vraiment. Il était beau garçon ; à ses yeux, le plus beau de tous, mais c'était quelque chose d'autre, de plus grand, elle ne saurait le dire précisement. Ses petites tâches de rousseurs sous les yeux. Ses mèches bouclés qui s'échappaient de son chignon et qui parsemaient son visage. Son petit "trou de dent". Tout cela caractérisait le garçon qui faisait battre son coeur. Elle se sentait tellement heureuse en sa présence, comme si plus rien à part lui ne comptait. Elle ne se sentait plus fébrile et indécise. Edwin avait raison sur ce point : les mots ça règlent pas toujours tout. Parfois, il faut laisser le corps s'exprimer. De quoi avait-elle peur ? C'était son meilleur ami. Au pire, elle en serait quitte pour un bon fou rire et se serait oublié. Mais au mieux... Elle ne réfléchit plus, s'avança légèrement au-dessus de la table pour rapprocher son visage du sien. Elle ne vérifia même pas si on pouvait les voir : elle n'en avait rien à faire, verrait qui verrait. Elle agrippa délicatement la mâchoire de son ami, ferma les yeux, sourit, et posa ses lèvres sur celle d'Edwin.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047

02 mai 2021, 19:08
Doux parfum de calme  M.L 
Il laisse échapper un souffle tremblant quand elle reprend la parole. Tout ce à quoi il peut penser c'est que, mon dieu, elle n'est pas partie et qu'il n'a rien fait de mal cette fois-ci. C'est terriblement libérateur comme sentiment, limite à lui tirer une petite larme. Ne rien faire de mal, pour une fois. Oh, bien sûr il avait toujours la peur irraisonnée de faire des conneries, justement, mais pour une fois que cette peur ne lui en faisait pas faire, c'était merveilleux. Elle avait le don de faire éclater la bulle d'angoisse qu'il se créait dès que quelque chose sortait de son contrôle. Ca le terrifiait de ne pas comprendre quelque chose, et de ne pas pouvoir gérer. S'il avait pu avoir un don de voyance, il l'aurait utilisé pour ne jamais être surprit de quoi que ce soit, surtout les choses mauvaises. Quand la situation dérapais dans la mauvaise pente et que Edwin ne pouvait pas rattraper la luge au vol, il y pendant des semaines, à ce qu'il aurait pu faire de mieux et à pourquoi il avait été incapable de comprendre que les choses tourneraient mal dès qu'il aurait ouvert la bouche. C'était contradictoire avec tout son être, parce qu'il ne réfléchissait jamais avant d'agir ou de parler. Il sortait tout ce qu'il pensait et puis il traitait avec les conséquences après, mais s'il avait réussi à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler au moins une fois dans sa vie, ça aurait pu lui éviter nombre de situation horribles.

Il hoche la tête sans remettre en cause les paroles de Maiy. S'il n'y a pas à s'en faire, tant mieux, il la croit et ça lui fait du bien d'ailleurs. Okay, okay pas de prise de tête tout est bon Il enveloppa la main de Maiy avec la sienne, la gardant piégée sur son avait bras. Il aurait voulu la serrer de toute ses forces pour s'assurer quelle était bien là, mais il doutait franchement que cela soit la bonne chose à faire. Une rougeur sur ses joues prit rapidement ses aises à la place de l'angoisse qui était montée en quelques secondes. Elle s'était évanouit aussi rapidement, avec deux trois mots et un sourire. Edwin enviait ces moments là, il se jalousait lui-même d'ailleurs, de recevoir de jolis sourires comme ça quand ça n'allait pas. Moi aussi dit-il par la suite Enfin, toi aussi tu me fais me sentir bien Il sourit doucement Et c'est toi l'idiote, idiote.

Edwin aussi se sentait en sécurité avec elle. C'était pourquoi il aimait tant leurs petits rendez-vous. Pas de prise de tête et aucune peur de se prendre un couteau dans le dos, c'était safe de tous les côtés. Une petite bulle de sécurité qui avait bien failli éclater sous la pression de l'aiguille qui planait au dessus de sa tête. Aiguille, ou véritable épée de Damoclès, il ne savait pas mais le fait était qu'il se sentait presque toujours prit au piège. J'viendrais avant le match alors, et je t'attendrais après si tu veux mais j'irais pas dans les gradins. Tu s'ras superbe quand même, je le sais.

Il faudrait qu'il demande à Lili à quelle heure se passait le match, parce qu'il n'en avait aucune idée. Le demander à Maiy était impossible, il passerait pour un abruti compte tenu qu'à peu près toute la maison devait déjà le savoir. Il était à peu près sûr d'avoir déjà entendu l'information, mais elle était ressortie par l'autre oreille tout aussi vite qu'elle n'avait passé l'autre. Ca semblait vraiment important pour elle, il n'avait pas envie de venir lui poser des questions évidentes, ça lui donnerait juste l'impression qu'il ne s'intéressait pas à ses passe-temps alors que c'était, très honnêtement, tout l'inverse. D'ailleurs, n'avait-il pas lu un livre de botanique d'une année plus avancée que la sienne juste pour pouvoir tenir une conversation avec elle ? Ca n'avait pas été compliqué, Edwin adorait cette matière et avait été plus que contente de parfaire ses connaissances, même s'il n'était pas un grand lecteur.

S'apprêtant à reprendre la conversation là où il en était, le petit détail qui l'en empêcha failli lui faire battre le cœur hors de la poitrine. S'il battait encore après ça ! Il loucha violement sur le nez de Maiy quand elle s'approcha, incapable de fermer les yeux comme elle le faisait. Il n'était pas aussi tendu qu'il l'aurait cru. A bien y penser, il aurait pu s'enfuir en courant, ou avoir un mouvement de recul mais là, non. Il appuya juste ses lèvres sur les lèvres en retour, totalement paumé sur quoi faire ou quoi ne pas faire. Si ce n'était pas la première fois qu'il embrassait quelqu'un ou que quelqu'un l'embrassait, ça ne voulait pas dire qu'il n'était pas toujours un novice. Enfin, même un novice s'y connaîtrait plus que lui. Est-ce que la peau d'un visage pouvait fondre, si on rougissait assez fort ?

Il n'espérait pas, ce serait un peu con de fondre comme un vampire à la lumière devant Maiy. Il prend une grande respiration quand il se décale enfin après quelques secondes, le cœur au bord des lèvres. Tu.. c'que.. c'était.. Il tire sur son tee-shirt, gêné. Wow ?

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

02 mai 2021, 19:59
Doux parfum de calme  M.L 
Aussitôt que Maiy eut posée ses lèvres sur celles d'Edwin, une explosion de sentiments confus s'opéra en elle. C'est comme si les papillons qui vivaient elle depuis quelques temps et qui s'envolaient dès que Edwin était dans les parages - physiquement ou seulement dans ses pensées - étaient devenus complètement hystériques et avaient envahis tout son corps. Elle sentait des picotements dans ses bras, sa poitrine, ses jambes, ses orteils, de partout. Et il y avait la chaleur qui émanait de sa main posée sur l'avant bras d'Edwin, l'autre, celle enfermée dans la main de son ami. Et elle ne comptait pas essayé de se libérer.

Ce baiser lui était venu d'un coup, sans réfléchir, mais elle réalisa que ça faisait des semaines qu'elle en brûlait d'envie. Des semaines que c'était tout ce qu'elle voulait, tout ce dont elle rêvait, jour et nuit. Son coeur manqua de s'arrêter de battre plusieurs fois, au début rien par la sensation enchantrice des lèvres gercées du brun, qui lui picotaient les siennes de bonheur. Puis, quand doucement, il lui rendi son baiser, pressant délicatement ses lèvres contre les siennes. C'était magique. Elle ne rêvait pas. Ou alors, éveillée. Et elle ne voulait surtout pas quitter ce rêve. La petite voix avait raison. Depuis le début. Elle n'avait pas mal interprété les signes.

C'était doux, c'était tendre, c'était absolument parfait. Ils étaient en harmonie tous les deux. Ils finirent par se détacher l'un de l'autre. Son premier baiser. Elle venait d'échanger son premier baiser ; il n'était pas à la hauteur de ses espérances : il volait bien plus haut, hors échelle, inclassable. Maiy se recula pour laisser de l'air à Edwin, et ce dernier en fit autant. Elle se sentait tellement bien ; elle l'avait fait, elle avait délivré ce qu'elle avait sur le coeur. Peut importe ce qui arriverait après, elle l'avait fait. Elle eut cependant une petite frayeur en remarquant qu'Edwin était dans tous ses états : il n'allait pas s'enfuir et la planter là ? Mais non, il restait bien assis. Désorienté, certes, mais bien présent. Sa main était toujours enfermée dans celle du garçon, et elle pria de tout son coeur qu'elle le reste encore un moment.

Elle afficha un petit sourire espiègle quant à la réaction d'Edwin ; il était craquant dans toutes les situations, c'était fou ! Allait-elle réussir à lui trouver des défauts ? Sûrement pas. Elle prit une grande inspiration elle aussi, et prit la parole à son tour.

- Ça faisait longtemps que... ce sentiment germait en moi, et comme j'arrivais pas à mettre des mots dessus, j'ai fait comme toi, je suis passé au langage corporel.

Elle tritura sa plume, souriant toujours comme une débile. Quand elle allait raconter ça à Kate...

- Et c'est O.K. si tu ne m'aimes pas dans ce sens-là. Totalement O.K. ; j'avais juste besoin de le faire, parce que ben... j'en avais envie et je voulais aussi... vérifier comment tu réagirais...

Elle avait regardé Edwin du coin de l'oeil sur la fin de sa phrase, pour justement voir comme il réagirait. Mais ne voulant pas répéter son erreur d'il y a quelques minutes, elle ne s'attarda pas et continua de parler.

- Donc c'est vraiment O.K. si je suis rien de plus qu'une amie pour toi, notre amitié est la chose la plus précieuse que j'ai depuis ces deux petits mois, et si ça doit rester comme ça, c'est pas grave, notre amitié est déjà merveilleuse à mes yeux. Et puis, t'es... t'es mon meilleur ami Ed', et je veux que tu saches que quoi que tu fasses ou que tu dises, même si ça risque de me blesser ou ne pas aller dans mon sens, je serais toujours à tes côtés. Toujours.

Elle plia son bras libre à plat sur la table en bois et posa son menton sur son poignet. Elle ancra son regard dans celui d'Edwin, ce même regard qu'elle ne réservait qu'à lui, ce regard plein de malice, de joie, d'amitié, de complicité, de simplicité. Ils étaient dans leur bulle, tous les deux, et tout allait pour le mieux.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047