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28 janv. 2021, 15:58
 RPG+  Never too late to be sorry  PV A.Delphillia 
[PV : @Alienor Delphillia]
Bouleversement (Troisième année)
Terrain d'entrainement, Poudlard
vendredi 6 octobre 2045
en début de soirée


Ça faisait presque un an que cela te rongeait l'esprit. Presque un an que tu cogitais à propos de ça. Presque un an qu'à cause de cette soirée, tu n'avais plus revu ta grande soeur. Car vous vous étiez fait une promesse, Alienor et toi. Vous vous étiez serré le petit doigt, très sérieusement, en vous jurant de ne jamais vous abandonner. Depuis presque un an, deux évènements tourbillonnaient dans ta tête en refusant d'y sortir, allant presque jusqu'à hanter tes courtes nuits. "On se promet de ne jamais abandonner personne même entre nous. Promesse ?" Aujourd'hui c'était pour de vrai. Une vraie promesse que tu respecterais par tous les moyens. Pour Alienor, pour ton connard de père, pour sa mère et puis pour toi. "Ouais, j'te promets que j'abandonnerai jamais personne, et que j't'abandonnerai jamais toi, Alienor." Le premier instant, c'était ce jour-là, le 10 mars 2044, le jour où vous aviez fait ce fameux pacte entre deux âmes brisées. Le deuxième instant était arrivée dans la soirée du 31 octobre 2044, lors du Bal des Sorcières. "Laisse moi Harriet." Alors comme ça, elle ne voulait pas de toi. Toi qui avais su la réconforter quand ça n'allait pas ! Tu la laissas donc s'enfuir en courant. *Tant pis pour elle* Tu aurais pu lui crier qu'elle faisait chier, continuer à la suivre... Mais tu restais plantée là, à regarder les limaces qui parsemaient le couloir." Alors Harriet, je croyais que ce n'était pas un truc con, votre promesse ? Parce que oui, se serrer le petit doigt c'était bien un truc de gamines de huit ans qui se promettent de ne jamais se disputer pour ensuite se faire la tête quelques jours plus tard. Mais le 10 mars 2044, dans une salle d'étude avec Alienor, après toutes vos confidences, cela ne vous avait pas semblé con du tout. Ce pacte était important, et c'était même certainement une des choses les plus sérieuses que tu n'avais jamais faites. Mais tu l'avais brisée, cette promesse. Et tu t'en voulais terriblement.

Voilà pourquoi tu attendais bien sagement devant le vestiaire de poufsouffle, sur le terrain d'entrainement, par une belle soirée d'automne. Ta jambe tremblait à un rythme régulier comme elle avait l'habitude de le faire dans les moments où tu étais stressée et tes mains tapotaient sur ta cuisse, au même rythme que ta jambe. Car oui, tu étais angoissée à l'idée de reparler à Alienor. D'un côté cela allait certainement te soulager, car le coeur est toujours plus léger après des excuses, même tardives. De l'autre, tu n'avais pas adressé un seul mot à ta grande soeur durant toute la durée de ta deuxième année, ou presque, et surtout tu avais peur que ton aînée ne veuille pas te pardonner, ce qui était compréhensible vu le temps que les excuses avaient pris pour arriver à elle. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé. Pendant les mois qui suivirent l'incident du bal, tu n'avais d'yeux que pour l'artiste et tu avais souvent tenté de l'approcher. Mais malheureusement tu avais été systématiquement stoppée par ta timidité et ton anxiété qui finissaient par gagner la bataille et te forcer à battre en retraite. Et puis, quand tu t'étais sentie enfin prête à aller lui adresser la parole, la fillette avait disparu. Tu ne la croisais presque plus, et c'était à chaque fois en coup de vent. Si bien que tu t'étais plus ou moins faite à l'idée de laisser les regrets ronger tes pensées. Tu avais presque réussi à ne plus trop t'en vouloir mais à la rentrée, tu t'étais retrouvée dans le même dortoir qu'Alienor et ton angoisse était revenue à la vitesse de l'éclair. Pendant un mois, tu t'étais sentie extrêmement mal à l'aise en présence de ton ainée et songeais tous les jours à lui présenter tes excuses, sans savoir comment faire.

Tu ne savais pas vraiment ce que tu allais lui dire, mais tu l'attendais. À force de l'observer durant tout le mois de septembre, tu avais retenu qu'elle s'entraînait le vendredi soir après les cours et étais bien décidée à la retrouver à la fin de sa séance de sport. Ton regard observait les alentours. Au loin, tu voyais le château. Il était beau, éclairé par la lumière du soleil couchant. Des arbres déjà presque gagnés par l'obscurité et qui commençaient à perdre leurs feuilles te séparaient de l'école. Tu étais rarement venue ici, sur le terrain d'entrainement, en dehors des cours. C'était plus ou moins un espace réservé aux joueurs de quidditch, et tu n'avais rien d'une joueuse. Ta jambe et tes doigts tambourinaient toujours en rythme tandis que tu tentais de respirer en sentant ton regard se brouiller. *C'est pas le moment de faire une crise d'angoisse...* Mais l'attente commençait à se faire vraiment longue.
Dernière modification par Harriet Greenwood le 02 févr. 2021, 12:28, modifié 3 fois.

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29 janv. 2021, 11:32
 RPG+  Never too late to be sorry  PV A.Delphillia 
Sa respiration était lente, sa peau couverte de sueur, ses yeux clos face au paysage rougeoyant de l’automne. L’air frais soulevait par moment la fin tissue qui recouvrait le haut du corps de la jeune fille. Elle n’avait pas froid, elle venait de passer quasiment une heure à s’entrainer. Elle était assise, les deux jambes du même côté de son balai et elle se concentrait sur sa respiration. Finir ses séances de sport par de la méditation était devenu une habitude. C’était devenu son équilibre et c’était ce qui faisait qu’elle était bien moins colérique depuis quelques temps. Son poing se resserra alors qu’elle pensait à l’abandon de sa mère, puis se desserra, elle devait accepter et continuer. Comprendre que cette part d’ombre, de colère et de rancœur faisait partie d’elle, de ce qu’elle était.

Elle rouvrit doucement les yeux et son regard tomba sur le sol, elle devait être à quoi ? 3 mètres du sol ? Vivre en hauteur, elle avait de moins en moins peur de la chute. L’adrénaline était toujours là, mais elle avait confiance en ses capacités. Ses mains se ressaisirent du manche de son balai puis elle passa une jambe de l’autre côté afin de pouvoir redescendre correctement. Une fois au sol, elle se dégourdit un peu les jambes, attrapa son sac et une veste de sport qu’elle enfila immédiatement. Elle sortit de son sac une pomme avant de se diriger vers les vestiaires pour ranger son balai et sa batte. La pomme calée entre les dents, le sac à moitié sur l’épaule, elle s’arrêta net, balai et batte en main en voyant quelqu’un devant les vestiaires de Poufsouffle. Elle fit passer sa batte du côté de son balai, libérant deux doigts pour la tenir et retira la pomme de sa bouche. Elle pencha la tête sur le côté essayant de deviner qui était cette personne. Puis les deux neurones de son cerveau se connectèrent. Harriet ! Elle avait bien grandi durant les vacances et cela faisait une éternité qu’elles ne s’étaient pas parlé toutes les deux. Aliénor avala le morceau de pomme qu’elle avait croqué avant de poser le dos de sa main sur la poignée des vestiaires, la pomme étant toujours entre ses doigts et ouvrit la porte. En soi, elle ne savait pas si la rousse était là pour elle, même si la jeune Delphillia avait quelques doutes sur la possibilité qu’Harriet aime trainer près des vestiaires ou soit soudainement passionnée de Quidditch.

Elle déposa son balai dans son casier et remis sa batte dans la malle, ayant déjà remis le cognard tout à l’heure dans la malle. Faire des figures batte en main était aussi un bon entrainement pour la joueuse. Puis elle sortit sans plus de cérémonie des vestiaires afin de voir si Harriet était toujours là. Aliénor ne savait pas vraiment comment réagir avec sa petite soeur de cœur. L’éloignement avait fait des dégâts dans leur relation, et elle ne savait pas comment entamer cette discussion. Elle se posa simplement devant elle, le dos appuyé contre le mur. Elle porta sa pomme à sa bouche avant, d’un signe de tête, désigner Harriet pour qu’elle commence.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle
29 janv. 2021, 19:40
 RPG+  Never too late to be sorry  PV A.Delphillia 
Ta jambe continuait de trembler sur le même rythme auquel tes doigts tambourinaient sur ta jambe. Ton regard se brouillait de plus en plus alors que tu tentais de respirer. Tu n'arrivais même plus à distinguer la joueuse qui volait dans le ciel, batte à la main, et le château était devenu une ombre aux contours flous. Tes idées commençaient à se mélanger alors que tu pensais le plus fort possible *Pas une crise d'angoisse, pas une crise d'angoisse* Ce n'était pas le moment effectivement. Tu étais là pour t'excuser auprès d'Alienor, pas pour qu'elle te retrouve dans un état pitoyable et doive t'emmener à l'infirmerie. Tu fermas donc les yeux et essayas de te concentrer pendant que ton aînée arrivait à la fin de son entrainement. La joueuse s'était immobilisée sur son balai, à environ trois mètres du sol et, comme toi, se concentrait sur sa respiration. Mais tu ne vis même pas qu'elle commençait à descendre doucement vers le sol, trop concentrée à garder ton calme.

C'est le bruit des pas d'Alienor qui approchait qui te fit ouvrir les yeux, comme lorsque tu te réveillais en sursaut la nuit suite à un cauchemar. Tu n'eues même pas le temps d'ouvrir la bouche que ton artiste passa en coup de vent devant toi pour entrer dans les vestiaires. Tes poings se serrèrent et l'angoisse redoubla. Pourquoi était-elle passée si vite devant toi sans un mot ? Était-ce parce qu'elle ne t'avait pas reconnue ? *Nan impossible* Bon en effet il aurait été curieux qu'elle ait déjà oublié ton visage... Était-ce alors plutôt parce qu'elle ne voulait pas te reconnaître ? T'en voulait-elle toujours ? Après tout, tu l'avais rarement vue ces derniers mois alors peut-être qu'elle t'évitait. Ce comportement aurait été compréhensible, n'oublions pas que tu avais quand même brisé votre pacte. Tes pensées s'entremêlaient et le rythme de tremblement de ta jambe était de plus en plus rapide. Tu fus soudain rongée par la honte. C'était débile de l'attendre là alors qu'elle ne voulait surement plus jamais entendre le son de ta voix... Alors pendant quelques secondes, tu hésitas à partir. Mais au moment où tu allais attraper sur la lanière de ton sac posé à tes pieds Alienor sortit des vestiaires.

Elle s'adossa contre le mur, en face de toi. Vous étiez toutes les deux dans le renfoncement de la porte donc assez proche l'une de l'autre. Ça faisait longtemps que tu n'avais pas vu l'artiste d'aussi près. Elle avait grandi, après tout elle était déjà en quatrième année, et quatorze ans ce n'est pas rien ! Tu songeas alors que tu ne savais même pas quand était son anniversaire, et que tu aurais bien aimé le lui fêter. Mais ce n'était pas le moment de lui demander. Te tordant les doigts, tes yeux faisaient des allers-retours entre son visage et le sol. Pour une des première fois de ta vie, tu te sentais pitoyable, et encore plus à côté de ta grande soeur de coeur. Alienor n'avait pas prononcé un mot et s'était contentée de croquer dans sa pomme car c'était à toi de parler, tu le savais bien. Prenant ton courage à deux mains, tu te lanças, avec ta voix monotone habituelle mais adoptant un ton un peu solennel.

"Salut. J'espère que... que ça va. Heu... si j'suis... là... c'est parce que..."

Tu n'avais jamais fait d'excuses auparavant. Cet instant n'avait rien de similaire avec les nombreuses fois où vous vous rendiez dans la cuisine, Will et toi, pour dire pardon à Maman pour vos bêtises. Avant, ça te paraissait si simple alors qu'aujourd'hui ça te semblait interminable. Tu ne savais pas quoi dire parce que tu savais que c'était entièrement de ta faute, et qu'après tout elle avait raison de t'en vouloir. Ta jambe ne voulait pas se calmer et ton regard, rivé vers le sol depuis quelques secondes, se plongea dans celui d'Alienor.

"Enfin... je tenais à m'excuser. Tu sais, le soir d'Halloween, quand j'ai brisé notre promesse..."

Tu retenais tes larmes de toutes tes forces pour ne pas craquer mais tu t'en voulais. Qu'est-ce que tu t'en voulais putain !

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Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
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01 févr. 2021, 19:21
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Le craquement de la pomme accompagna les premières paroles gênées de la Poufsouffle. Harriet balbutia ce qui ne lui ressemblait pas, ce qui fit froncer les sourcils à la jeune Delphillia. Mais la quatrième année la laissa continuer sans l’interrompre. Si elle avait besoin d’un peu de temps, Aliénor serait capable de lui en donner. En plus de travailler sur sa colère, méditer et faire du sport permettait à la jeune fille de retrouver la patience qu’elle avait plus jeune.

Quand Harriet eut fini, la jeune fille termina de mâcher son morceau de pomme avant qu’un fin sourire ne se dessine sur ses lèvres. Elle soupira avant d’envoyer son pied cogner contre le tibia de sa petite sœur. Son regard maintenant accroché au sien, elle savait que ce n’était pas une blague pour elle et Aliénor pouvait le comprendre. Mais elle devait apprendre, comme Aliénor avant elle, que parfois les gens avaient juste besoin d’être seuls et qu’abandonner était un terme fort.

-Harriet… T’as rien brisé du tout sale tête dure.

Le dos de la jeune fille se décolla du mur et elle s’accroupit devant la troisième année afin d’être un peu près à sa hauteur. Sa main se leva et elle flanqua une pichenette sur le front de ma rousse, manie qui lui venait d’un certain ami. Il déteignait sur elle…

-On s’est promis de pas s’abandonner et ce jour-là t’as couru jusqu’à moi. C’est moi qui avait besoin d’être seule, vomir des limaces ça donne pas envie de discuter avec quelqu’un…

Les yeux de la jeune fille dévièrent vers le sol alors que son sourire se dissipait. Cette soirée avait été aussi belle qu’horrible pour elle et les souvenirs se mélangeaient en un cocktail étrange. Mais c’était une des choses qui faisait ce qu’elle était, elle devait encore prendre du recul sur ce qu’elle devenait peu à peu. Mais même si elle ne le voyait pas, elle grandissait et devenait une femme et chacune de ses épreuves lui permettait de se forger la personnalité et le physique qu’elle aspirait à atteindre.

-C’est plutôt moi qui ait abandonné tout le monde l’année dernière. Alors je te présente mes excuses pour ça.

Le visage de la Batteuse se redressa pour de nouveau que les yeux des deux jeunes filles se croisent. Elle était sincère, elle ne pouvait qu’être sincère avec Harriet. Cette fille était une bombe à retardement, au moins autant qu’Ali mais elles ne le cachaient pas de la même façon. Si Aliénor l’exorcisait dans le sport, Harriet se forgeait une carapace de sarcasme et de haine. La jeune joueuse de Quidditch savait sa chance, et elle regrettait de ne pas être venue plus tôt pour sa petite sœur.

-Notre promesse est intacte de mon côté et toujours valable. Même si on ne s’est pas beaucoup parlé, j’ai toujours gardé un œil sur toi.


Aliénor se redressa, ce sentiment de protection qu’elle avait pour Harriet, le même que celui qu’elle pouvait ressentir pour Deryn, c’était fort, puissant, quelque chose qu’elle ne contrôlait pas mais elle savait, que ce sentiment tirait le meilleur d’elle-même. Elle grandissait.
Elle laissa son dos retomber contre le mur en toisant Harriet.

-Alors arrête de bégayer tu veux, on dirait une débile.

Oui bon ça restait Aliénor…

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle
02 févr. 2021, 12:27
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Alienor croqua à nouveau dans sa pomme alors que tu te tordais les doigts, toujours assise sur le sol. Les quelques secondes qui suivirent ton intervention te paressèrent une éternité. Ta grande soeur de coeur semblait mâcher sa pomme au ralenti tandis que tes pensées, elles, fusaient dans ton cerveau à la vitesse de l'éclair, se bousculant et s'entremêlant dans tous les sens. Sa réponse te faisait peur. Qu'allait-elle dire ? Un truc dans le genre, oui c'est vrai tu m'as abandonnée alors ne t'approche plus de moi ? Ou peut-être quelque chose comme, il était temps de t'excuser et c'était bien essayé mais bon laisse tomber, on se connaît plus ? La seule personne que tu étais heureuse de retrouver à ton entrée en deuxième année avait été Alienor, puisqu'elle faisait partie des rares personnes de qui tu te sentais proche au château. Alors après l'incident tu avais passé l'année en solitaire, et même si tu avais commencé à faire quelques rencontres, sa vieille bouille te manquait. Tu ne te voyais pas passer une nouvelle année avec ce froid qui régnait, encore moins en étant dans le même dortoir que la brune.

Le coup de pied qu'elle te flanqua sur le tibia t'inquiéta encore plus mais la réponse de ton aînée déclencha un énorme soulagement qui sentait venir de toutes les parties de ton corps. Tes membres qui s'étaient raidis au maximum se détendirent d'un seul coup, guidés par le soufflement que tu laissas échapper d'entre tes lèvres. Ses propos firent apparaître un sourire sur ton visage inquiet et tu regardas la brune se baisser pour se mettre à ta hauteur. La pichenette sur le front était à vrai dire assez inattendue et fit reculer ta tête qui se cogna contre le mur. Portant ta main derrière ton crâne et laissant apparaître un peu de douleur dans tes yeux sans décrocher pour autant le sourire qui s'était installé et illuminait ta peau blanchâtre, tu ne pus t'empêcher de lâcher un "Ehhhhh" qui criait un peu à l'injustice.

C'est vrai que tu n'avais pas envisagé la possibilité qu'elle veuille juste être seule et qui était pourtant très plausible. De plus, tu étais toi-même quelqu'un d'assez solitaire qui détestait être dérangé et encore moins dans des moments de honte extreme. Même si tu espérais qu'Alienor était consciente que tu n'étais pas du tout sur le ton du jugement et encore moins avec elle, il était compréhensible qu'elle n'ait pas voulu se coller une gamine maladroite dans les pattes alors que les limaces qu'elle gerbait étaient déjà assez compliquées à gérer. Mais tu avais été trop têtue pour comprendre cela alors que maintenant ça te paraissait évident. Tu t'étais fait un sang d'encre pendant quasiment un an pour rien !

C'est vrai que tu avais rarement croisé Alienor ces derniers mois, et bien sûr tu t'étais faite à l'idée qu'elle t'en voulait et faisait exprès de t'éviter. Ses propos furent une sorte de révélation qui te soulagea encore plus, ce donc n'était pas toi en particulier qu'elle évitait. Cependant ça te parut étrange qu'elle ait agi comme ça, est-ce qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas ? Inquiète pour ta grande soeur de coeur, tu fronças les sourcils et, sans te demander si c'était indiscret car ce n'était pas dans tes habitudes de chercher à ne pas être intrusive, tu lui posas la question.

"N'importe quoi t'as pas abandonné tout le monde, mais c'est vrai que je t'ai pas beaucoup croisée. Qu'est-ce qui s'est passé pour que t'évites le monde comme ça, tu t'es transformée en moi ?"

Ton humour n'était évidemment pas fait exprès puisque tu ne te rendais jamais compte que ce que tu disais pouvait être drôle. Tu prenais un ton humoristique sans le savoir, et c'était ce qui faisait ton trait de caractère de fille un peu décalée. Tu fus encore une fois rassurée de savoir que la promesse était toujours valable et que rien n'avait changé du côté d'Alienor, et certainement un peu heureuse d'apprendre qu'elle avait toujours gardé un oeil sur toi malgré la distance, car même si tu détestais être surveillée, avec ton aînée ce n'était pas la même chose qu'avec les adultes. Elle veillait sur toi, et c'était bien mieux que de te flicker. En te relevant pour te mettre à ton tour à sa hauteur, tu repris d'une voix plus enjouée :

"La promesse a pas bougé pour moi non plus. Par contre je t'ai jamais permis de me traiter de débile, nan mais oh ! Et puis c'est toi la tête dure, enfin plutôt devrais-je dire la tête d'oeuf."

Tes yeux étaient toujours rivés sur Alienor tandis que tu lâchas un rire sorti de nulle part, avant de reprendre :

"Et p... p... puis j'ai ja... ja... jamais béga... bégayé, tu me prends pour qui ?"

Tu n'étais pas drôle, Harriet, mais bon tu espérais au moins réentendre rien qu'un tout petit peu le rire de ta camarade. Tu patientas quelques secondes pour voir sa réaction avant de lui demander :

"Enfin bon, comment ça va depuis l'temps ? T'as bien grandi dit donc, on dirait presque une jeune adulte. Mais fais gaffe, si tu grandis trop je serais obligée d'arrêter de te parler parce que les grandes personnes, erk, elles sont beaucoup trop sérieuses et puis elles racontent n'importe quoi."

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06 févr. 2021, 14:42
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Retrouver Harriet lui faisait du bien et réveillait en elle une sorte de besoin de protection, un rôle de grande sœur en somme. Elle aimait ce lien autant qu’il lui faisait peur, elle ne savait pas jusqu’où elle pouvait aller pour protéger ceux à qui elle tenait, comme Harriet ou Deryn, ou même ses amis Rey, Eileen et Chems. Elle les appréciait, elle savait qu’ils étaient assez grand pour se défendre seule, mais juste penser que quelqu’un pouvait leur faire du mal et elle sentait la colère monter en elle. Harriet posa la question fatidique, qu’est-ce qu’il s’était passé. Aliénor resta muette un instant, au combien elle était passée outre, c’était une période de sa courte vie qui restait douloureuse. Elle passa une main dans ses cheveux et sa canine se planta dans sa lèvre inférieure. Mais sa camarade lui tira un sourire quand elle parla des adultes. Aliénor ne faisait que quelques petits centimètres de moins que sa mère et il est vrai qu’elle avait bien grandi. Mais elle était loin d’être une adulte, de toute façon elle ne savait pas vraiment ce que c’était être un adulte mis à part avoir des problèmes et mentir.

-J’ai l’air de raconter n’importe quoi et de pas m’amuser ?


Aliénor émit un léger rire et son regard dévia vers le terrain de Quidditch qu’elle avait laissé il y a quelques minutes à peine. Le sport, les bandes qui entouraient ses mains et ses avant-bras, elle avait changé oui. Mais dans le fond elle restait la même, enfin elle espérait. Peut-on vraiment changer du tout au tout ? Ca semblait invraisemblable, mais pourtant tout le monde changeait bien trop vite dans le château.

-J’avais des trucs à régler l’année dernière. C’était un peu compliqué comme année.

Si Harriet n’avait pas vu passer cette fichue photo alors c’était tant mieux. Parce que la connaissant elle était capable d’aller s’en prendre à tous les Serpentard pour laver cet affront et ce n’était pas ce que la jeune fille voulait. Parce que si Aliénor n’était pas un aimant à amis, Harriet l’était encore moins. Elle avait bien du mal à la voir trainer avec des filles de son année, ou même avec des gens tout court son côté solitaire prenant souvent le dessus.

-Et toi alors ça va ? Troisième année, j’ai encore du mal à m’y faire…


Elle grandissait autant qu’Aliénor, mais la jeune Delphillia avait bin du mal à se voir grandir aussi. L’année prochaine, elle vivrait son premier examen et elle n’avait pas du tout l’impression d’être à la hauteur, loin de là. Sauf en vol peut-être… Le seul endroit où elle excellait sans faire beaucoup d’efforts. Pour certains cela semblait tellement facile… Alors pourquoi elle, elle n’arrivait pas à maitriser sa magie et à en faire ce qu’elle souhaitait ? Elle n’était peut-être pas faite pour ça. Certains pourraient penser que c’est un manque d’entrainement, mais non, la jeun fille travaille sur elle, sur la magie, mais les progrès ne sont pas là ce qui a tendance à la décourager peu à peu.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle
06 févr. 2021, 17:27
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C'est vrai qu'Alienor n'avait pas l'air de plaisanter... et puis puisqu'elle ne comptait pas ton erreur du soir d'Halloween comme un abandon - erreur qui était bien plus importante à tes yeux - la sienne devait être bien plus conséquente. Mais tu étais sure que ta grande soeur de coeur n'avait voulu faire de mal à personne et qu'elle ne devait rien se reprocher. Enfin bon, son air sérieux ne te donnait pas envie de lui poser plus de questions et la manière dont elle t'avait répondu t'avait légèrement troublée. Mais son rire te détendit, bien que ta jambe n'arrêtait pas de trembler. C'était contre toi, tu ne pouvais arrêter ses tremblements lorsque tu étais en présence de quelqu'un d'autre, même si cette autre personne était Kat, même si cette autre personne était Emily, même si cette autre personne était Alienor. Tu pouvais juste espérer que ça ne dérange pas ton interlocuteur ni ton interlocutrice.

Tu étais soulagée de parler enfin à la batteuse des Hel's. Mine de rien, elle t'avait manquée, avec son air de fille forte et courageuse qui cachait un peu son côté sensible. Et même si c'était elle la grande soeur et toi la petite soeur, tu essayerais à l'avenir de veiller sur elle également. Au fait, tu te demandais comme ça allait avec ses parents, et surtout avec Claire, sa mère. Depuis que vous vous étiez retrouvées toutes les deux dans cette salle de classe, vous n'aviez pas reparlé de ce que vous vous étiez dit. Tu te demandais aussi si elle avait repris le dessin, si elle avait toujours sa pièce... Enfin bref tu te posais quinze mille questions, ça faisait si longtemps que vous ne vous étiez pas parlées ! Mais tu ne voulais pas la bousculer, après tout elle n'avait peut-être pas envie de te raconter sa vie, bien qu'elle semblait être contente de te retrouver.

"Ah oui, je vois. J'espère pour toi que cette année sera moins compliquée."

Ce qui était étrange avec Alienor, c'est que tu ne la connaissais pas tant que ça mais que pourtant tu te sentais proche d'elle, et d'une certaine façon tu te sentais en sécurité aux côtés de ton aînée. Elle avait cet air rassurant et protecteur mais aussi cette sensibilité et ce côté un peu décalé, un peu différent. Et puis, vous vous ressembliez, elle et toi. Vous aviez des points en commun même si vous étiez aussi très différentes. Mais tu ignorais tout de ton Artiste. Tu ne savais pas sa date d'anniversaire, ce qu'elle aimait ou détestait, ni même qui étaient ses amis. Tu aurais aimé la connaître davantage mais retenait ta langue de l'agresser de questions en tous genres.

De ton côté, ça n'allait pas au top à vrai dire. Même si tu avais toujours été une gamine solitaire, tu t'étais sentie seule l'année dernière et cela avait été dur. Tu te sentais de plus en plus différente mais surtout vide, fade. Tu n'avais pas envie de grand-chose, aimais de moins en moins la Vie et avait juste envie de t'enfuir, d'arrêter de souffrir. Et puis, ta deuxième année avait été rythmée par de nombreuses crises d'angoisse, une peur de la foule qui s'intensifiait de plus en plus et aggravait ta peur du Monde. Pour couronner le tout, tu avais été diagnostiquée dépressive et avec un trouble anxieux cet été. Ta mère s'était effondrée. Elle t'avait dit que ta vie ne serait pas facile mais que tu devais rester forte, ce qui était plus facile à dire qu'à faire. Et voilà que tu te retrouvais encore une fois emprisonnée dans cette école de merde. Malgré le fait que tu avais un minimum "sociabilisé", si on peut appeler ça comme ça, avec quelques personnes plutôt sympathiques, ta troisième année ne s'annonçait pas très amusante. Tu hésitais à dire la vérité à Alienor ou à lui assurer que tout allait pour le mieux. Mais elle n'était pas débile, elle verrait bien que ce que tu lui racontais était n'importe quoi.

"Bof, ça va pas au top je t'avoue. Et... troisième année, ouais. D'façon ça va pas changer des deux premières, ça va être tout aussi affreux. Enfin bon, pas grave. Toi par contre, t'es contente d'être revenue à Poudlard ?"

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14 févr. 2021, 13:21
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La batteuse haussa les épaules aux mots de sa camarade, moins compliqué ? Elle n’en savait rien, elle verrait. Elle n’avait pas vraiment d’attentes parce que se laisser aller à rêver d’une utopie, c’est toujours décevant quand on arrive au bout du chemin. Si on ne s’attend à rien, on ne peut qu’être surpris. Harriet poursuivi sur le sujet qu’avait lancé la jeune Delphillia, l’année qui arrivait, qui était là en fait. Si sa camarade pensait que la vie à Poudlard était monotone, elle se demandait comment elle faisait pour ne pas subit tous les changements qu’il y avait pu avoir ici. Le château lui-même n’avait plus du tout la même tête, et le monde extérieur était en plein changement. Et soit c’était Aliénor qui était trop sociable, mais avec tous ses gens dans le château elle n’avait pas de quoi se reposer, toujours des gens contre qui s’énerver ou alors avec qui discuter.

-Ouais, j’aime bien être à Poudlard, on s’y sent plus en sécurité maintenant.

Elle avait renié ses anciens amis moldus, ceux-là même qui avaient dit devant qu’elle que s’ils rencontraient un sorcier ils n’hésiteraient pas à le tuer. Imaginer ses amis pouvoir s’en prendre à ceux de Poudlard la révulsait et lui faisait croire qu’il était impossible de vivre ensemble. Les yeux de la jeune fille se perdaient comme s’ils découvraient une nouvelle fois le stade. Elle soupira à la pensée de ses anciens amis, elle était blessée autant qu’elle était déçue qu’ils en arrivent là. Mais ce n’était pas la question aujourd’hui. Elle était à Poudlard entourée de sorciers et l’un d’eux se tenait face à elle parce qu’elle avait fait preuve de négligence à don égard. Harriet n’aurait jamais dû ressentir qu’elle avait brisé leur promesse. Quelque part, la jeune fille s’en voulait.

-T’sais la prochaine fois que tu crois avoir fait une connerie, vient direct m’en parler au leu de tout garder en toi. Crois-moi, au bout d’un moment ça explose. Et… Je m’y connais en explosion.

Son regard retomba sur la jeune fille qui lui faisait face. Un fin sourire étira ses lèvres et sa main se dirigea devant elle pour l’inciter à la prendre.

-Allez debout, on va prendre racine à rester là.

Elle ne savait pas si Harriet voulait rentrer en salle commune, mais au moins marcher un peu peut permettre de délier des langues.

-T’as toujours pas l’air ravie d’être ici toi, a moins que ce soit ta tête de tous les jours, dans ce cas on va avoir du taff…

Elle essayait de prendre un ton léger, Aliénor n’était pas le genre de personne à forcer les autres à se confier. Elle était là s’il y avait besoin, mais elle savait que certains avaient besoin de leur secrets, comme elle par exemple.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle
15 févr. 2021, 22:25
 RPG+  Never too late to be sorry  PV A.Delphillia 
Ce que disait Alienor n'était pas totalement faux. Poudlard avait un côté plutôt rassurant, quand on savait ce qu'il se passait à l'extérieur du château. Les moldus cultivaient une haine pour toute forme de magie et chassaient les sorciers qui tentaient de fuir et de se cacher. D'ailleurs, tu avais vécu un brin de la vie actuelle d'un sorcier puisque cet été tu n'étais pas retournée à York mais avais dû passer tes vacances sans ton frère dans un village réservé aux sorciers, situé proche de Londres. Et franchement, ces deux mois avaient été carrément nuls. En outre, ta mère n'était pas en sécurité, tes grands-parents et tes cousins non plus. Mais toi, ta grande soeur de coeur et les Autres qui étaient à Poudlard, qu'ils soient élèves ou bien professeurs, étiez hors de danger. Aucun moldu ne connaissait l'existence de ce château, et vous ne risquiez rien en étant enfermés ici. Alors même si tu n'aimais pas l'école, il fallait avouer qu'elle avait un côté rassurant.

C'était plus facile à dire qu'à faire. Aller s'excuser auprès d'elle ou simplement lui parler, ce n'était pas faute d'avoir essayé. Tu avais fait l'effort d'aller vers la brune, de te préparer à lui adresser quelques mots sauf qu'à chaque fois l'angoisse avait emporté la bataille. Tu finissais systématiquement en crise ou quasiment, ce qui te contraignait à battre en retraite. Il y avait aussi le fait que tu remettais tout au lendemain. Chaque effort à faire était trop conséquent pour toi alors tu le repoussais. Et c'était pour ça que tu te retrouvais aujourd'hui devant elle, presque un an après ta connerie. Elle disait s'y connaître en explosion, mais comment ça ? Tu aurais aimé lui poser la question, lui demander ce qu'elle voulait dire par là mais tu parvins à retenir tes paroles. Ces sujets-là, ce ne sont jamais les meilleurs à aborder. Explosion ne rimait jamais avec bon souvenir, alors il ne valait mieux pas les rappeler à Alienor. Mais la brune te tira de tes pensées en te tendant le bras. Visiblement, elle voulait bouger d'ici. Attrapant sa main dans la tienne, tu te relevas en lui souriant.

"Mmmh... tu t'considères peut-être comme un arbre, enfin dans ce cas-là faudrait consulter, mais moi je te permets pas de me traiter de tronc à feuilles, non mais."

Lâchant un petit rire, tu lui fis un signe de tête pour lui faire comprendre que tu ne voulais pas rentrer au château mais qu'une petite balade ne te ferait certainement pas de mal. Tu commenças donc à marcher à ses côtés en l'écoutant parler. Tu ne savais pas trop comment interpréter ses paroles. En même temps il était sûr que tu n'étais en aucun cas ravie d'être ici, mais il était vrai également que c'était ta tête de tous les jours. Pour toi, la Vie n'était pas rose et était même loin de l'être. Voyez-vous, avec la dépression - en plus de tous les effets néfastes dont je vais vous éviter la liste - est offerte gratuitement la tête qui va avec, c'est-à-dire une peau pâle presque squelettique - bien que tu n'aies jamais été très bronzée -, des grosses cernes violettes, des yeux vides, des cheveux toujours en bordel et une bouche qui refuse catégoriquement de sourire. Enfin bon, une hygiène de vie qui est visiblement partie en vacances. Mais ça, tu ne savais pas comment le dire à ton aînée. Tu n'avais jamais parlé à personne de ta dépression alors tu n'avais aucune idée de la manière dont tu pouvais formuler tes mots et puis surtout tu n'avais pas envie de la faire chier avec tes histoires.

"Ça j'te confirme, je suis jamais ravie d'être ici. Et, désolé mais c'est ma tête de tous les jours, ouais. On est pas tous gâtés de la nature. Moi par exemple, elle m'a offert une dep... enfin un truc pas super cool."

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
20 févr. 2021, 16:22
 RPG+  Never too late to be sorry  PV A.Delphillia 
-Ben quoi, tu fais pas de câlins aux arbres toi ?

La jeune fille laissa échapper un rire, Harriet lui avait manqué finalement. L’une des seules personnes avec Colby à rire de ses expressions et blagues douteuses. Harriet accepta tout de même de marcher un peu et visiblement ce n’était pas le chemin de la salle commune qu’elle voulait prendre. Soit Aliénor continuerait de puer au grand air ce n’était pas bien grave. Et oui au combien cette fille est belle, incroyable, sportive et charismatique, elle transpire et pue. Leur démarche était lente, relaxée, comme si ce moment était figé dans le temps et que rien ne pourrait les arrêter. Que la vie avait cessé autour d’elles pour qu’elles puissent profiter de ces retrouvailles. Aliénor respirait doucement l’air frais du soir en écoutant les paroles de sa camarade. Elle n’avait jamais été ravie ? Les sourcils de la batteuse se froncèrent, ça ne pouvait être vrai, il y avait forcément des petits moments de sa vie poudlarienne qui avaient eut grâce à ses yeux, ça ne pouvait être autrement. Mais il est toujours plus simple de voir ce qu’il ne va pas que ce qui va bien. Mais c’est la suite qui laissa la jeune Delphillia perplexe. Pas tous gâtés par la nature et quoi ? Un truc pas cool comment ça ? Elle a des cheveux roux très beaux, certes une peau très pâle, mais le maquillage fait des merveilles d’après Brenda, elle n’était pas grosse, un peu fine mais rien d’horrible, enfin elle ne semblait pas avoir une génétique terrible.


-T’sais la nature parfois elle fait des trucs chelou, regarde mes yeux… Mais elle nous donne ce qu’on est, notre corps et après c’est à nous d’en faire ce qu’on veut. Même la fille la plus joyeuse du monde a ses démons.

Non elle n’allait pas creuser au niveau de la révélation de sa petite sœur. Elle avait ces secrets et elle souhaitait les conserver et Aliénor ne pouvait que le comprendre, gardant ses secrets bien au chaud dans son être. Elle leva la tête vers l’horizon et le parc qui s’étendait jusqu’au lac qui entourait le château alors qu’elles sortaient de l’enceinte du stade. Il y avait encore une petite trotte jusqu’au château mais elles pouvaient prendre la route la plus longue ça n’avait pas d’importance pour la jeune Delphillia.

-Faut juste pas laisser ses démons prendre le dessus.

Son pied frappa dans un caillou qui se trouvait sur son chemin et celui-ci s’envola avant d’atterrir quelques mètres plus loin. Ne pas laisser ses démons prendre le dessus, elle devrait vraiment apprendre à s’écouter elle-même. Ne pas laisser sa colère prendre le dessus et ne pas renfermer ses sentiments, des belles paroles qu’elle disait, mais bien complexes à appliquer.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle