Inscription
Connexion

18 févr. 2021, 04:34
Atomes  PRIVÉE 
[ 3 DÉCEMBRE 2045 ]
Terrain d'Entrainement, Alentours du Stade, Poudlard
20H

Charlie, 16 ans.
4ème Année


Image




Le Stade de Quidditch se tient haut et fier en cette froide soirée de Printemps.
La saison arrive à son terme, et commence doucement à enrouler ses doigts de ceux — glacés — de son frère ; Hiver. Le Stade n’en a que faire de tous ces roulements, il se drape de ce que la nature veut bien lui offrir ; et il s’en contente parfaitement. Son pelage est Saison, son allure est Climat. La magie quant à elle le préserve, le conserve. Il n’a pas à s’en faire.
Ses différentes parures en balais, viffets et autres bijoux sportifs de son cru font également partie de son être.

Pourtant — en cette dure soirée où se côtoient beaucoup d’éléments, la danse de la pluie et du vent qui forme des torrents — un petit élément dénote. Il n’est issu ni des habits du Stade, ni de ses parures, ni de sa magie. S’il avait des sourcils, ce Stade, il les froncerait jusqu’à l’orée de cette si minuscule tente gâchant sa grandeur. Pour sûr qu’il les froncerait, mais comme le Stade est de bois, il n’a rien pour froncer.

Sous les bourrasques, proche des échafaudages boisés, la tente cramoisie chante tel un tambour déchainé ; les épaisses gouttes de pluie en guise de millions de baguettes. Un concert désarçonné, à même le sol — pas besoin d’estrade pour celui-là, car personne ne l’entend.
Seuls les éléments de ce temps sont témoins, vent et pluie ; inaudibles pour les sorciers malgré tous leurs efforts de cris.

Le couvre-feu est proche.
Cette tente aux allures gryffonnes est d’un courage sans pareil. Affronter un tel déchainement du temps ne peut être que Rouge et Or. Pour sortir en ce temps, il fallait se préparer à ne faire qu’un avec l’eau.
Cette tente n’en a que faire, sa couleur-sang contraste parfaitement avec l’herbe trempée sur laquelle elle trône. Petite tente, mais solide. Tambourinant sans se soucier de l’environnement.
Un doute s’immisce.

A-t-il vraiment une quelconque influence sur la tente, ce temps ?

je suis Là ᚨ

21 févr. 2021, 17:41
Atomes  PRIVÉE 
-Putain quel temps de merde !

Les pas de la jeune batteuse faisaient s’envoler l’eau déjà échouée sur le sol. Ses pas frappaient le sol avec force et rapidité alors qu’elle se dirigeait vers les vestiaires de Poufsouffle. Vestiaire dans lesquels elle passait beaucoup de temps dernièrement et dans les quels elle avait oublié ses chaussures de course la dernière fois et oui elle devait les récupérer tout de suite, non pas qu’elle doive courir aujourd’hui, mais elle avait un entrainement prévu avec Lumah le lendemain et elle en avait vraiment besoin. Protégée de la pluie battante par la simple capuche de son sweat gentiment imperméabilisé par Eileen, elle courrait en direction du stade. Le temps parfaitement Britannique quoi qu’un peu violent aujourd’hui faisait qu’elle ne croiserait personne sur son chemin, du moins c’est ce qu’elle pensait. Alors qu’elle arrivait en direction des dortoirs, elle aperçut une tâche rouge au loin, comme une tâche sur un tableau en noir et blanc. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire là cette tente. Automatiquement sa foulée se fit plus lente alors que son regard était fixé au tissu rouge de cette petite tente. La jeune Delphillia secoua la tête, une chose à la foi, d’abord les chaussures, ensuite la tente bizarre de l’ermite du coin.

Une fois ses chaussures récupérées et placées dans le sac qu’elle avait prévu pour cela, Aliénor, toujours abritée dans le couloir menant à l’escalier des tribunes, sorti seulement sa tête afin de vérifier que cette tente rouge n’avait pas été qu’un mirage. Mais non, elle était toujours là, bravant la pluie, comme un roseau bravait le vent malgré sa petitesse, cette tente bravait la météo malgré son inconscience. Une pointe de curiosité titilla le cœur de la jeune Delphillia, son côté aventureux lui fit s’imaginer un tas de choses sur cette mystérieuse tente. Mais sa raison venait aussi gâcher la fête en lui rappelant ses épais nuages noirs. Aliénor soupira, rentrant sa tête à l’abri. Ses incisives se plantèrent dans sa lèvre inférieure alors qu’elle réfléchissait. Elle était tiraillée, mais elle se décida à écouter sa raison. Elle attrapa son sac, le plaça sur ses épaules avant de s’élancer sous la pluie.

Mais après seulement quelques foulées, son regard fut attiré par la tente et sa course s’arrêta doucement. Une fois immobile sous la pluie battante, Aliénor observait cette irrégularité, cette personne qui bravait presque le couvre-feu en était ici a cette heure. La tête de la jeune fille tomba sur le côté alors que le sortilège de l’amie d’Aliénor commençait à être mis à mal par les trombes d’eau.

-Fait chier.

Elle se remit à courir, mais cette fois en direction de la tente rouge, bien trop curieuse et emmenée par cette envie presque viscérale de ne pas passer à côté de ce qui pourrait être une nouvelle aventure à Poudlard. Une fois à quelques mètres de la tente, elle se mit à crier autant qu’elle le pu pour que sa voix perce au travers des épaisses gouttes de pluie.

-Eh oh il y a quelqu’un là-dedans ?

Se fut la seule annonce de la jeune fille qui une fois devant la tente ne se priva pas d’ouvrir et de rentrer en refermant derrière elle. Elle retira sa capuche avant de se retourner avec prudence, ne sachant pas ce qu’elle allait trouver ici.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

22 févr. 2021, 16:44
Atomes  PRIVÉE 
Eh !

La tête de Nejma vrille sur l’entrée de la tente.
Tout le torrent de ses pensées se fige brusquement, en une forme quelconque, aléatoire, telle une statue d’eau. « …elqu’un… ». Son regard de jais s’intensifie. Le vacarme du climat extérieur s’en retrouve minimisé à l’état de « feutré » dans cette enceinte, mais quelques bribes de mots étouffés parviennent tant bien que mal à percer l’imperméabilité de l’espace. « …dans… ».
La Serdaigle, assise en tailleur à même le sol — et entourée par une pléthore de parchemins et livres — laisse tomber son dos contre un rustique petit meuble en bois. *Putain…*. Tout se déchaine. La statue aqueuse de son esprit a disparu, il n’en reste plus qu’un majestueux déluge de pensées contraires.

*Si c’est un adulte, ‘est pas dans la merde*. Elle jette un rapide regard à Charlie, qui ne lui rend pas. *’tain !*. Elle ne rend compte que les gargantuesques capacités de son esprit lui sont totalement inutiles en cet instant ; et cette prise de conscience est une torture bien plus terrible pour elle que de se faire simplement attraper ici. Ses traits sont tordus, et son corps relâché dans un abandon qui attendait la sentence. Pour elle, c’était une fatalité ; il n’y avait plus rien à faire.
C’était trop tard.

Une cape encapuchonnée. *Grande*. Dans le regard de la Bleu et Bronze, cette silhouette était gigantesque. *Prof’… ‘est ’foutues*. Elle avait la certitude que cette géante faisait partie de la direction de l’école. Toutefois, son regard n’arrivait pas à se détourner de cette forme, il enlaçait son destin jusqu’au bout. Si c’était pour se faire prendre, autant le faire avec dignité. *Même pas l’couvre-feu*. Les vaines tentatives de son esprit ne la raisonnaient pas. Les règles étaient les règles. Et il n’était écrit nulle part qu’on pouvait installer sa *bordel* de tente sur la *bordel !* d’herbe de Poudlard.

L’encapuchonnée se décapuchonna. *’fous-toi d’ma gueu…*. Ce n’était pas un adulte. Encore moins un professeur. « Delphillia ? ». Sa grandeur dégonfla d’un coup. *Batteuse des Hel's*. Aussi rapidement qu’elle reconnut ce visage, son regard vrilla dans l’autre sens ; très loin des yeux de la Poufsouffle.

Tu t’caches d’la pluie ? une question spontanée, le temps de trouver ce qu’elle devait vraiment dire… Comme de ne jamais répéter à personne pour cette tente ! Ou de juste partir en oubliant à jamais cet endroit ! Ou encore de lui demander pour qui elle se prenait de rentrer — comme ça — ici ! Ou même que ce n’était pas très grave, comme elle était de leur année !
Tellement d’envies et de mots qui se malaxaient dans la cervelle de Nejma qu’aucune ne dépassait le stade de pensée. Ses yeux trop sombres étaient fichés à ses pieds, sur les parchemins et ouvrages étalés.
Du point de vue de la Poufsouffle, la Serdaigle se trouvait à environ trois mètres sur sa droite, de profil, avec le meuble rustique dans son dos, lui-même collé au bord de la toile cramoisie.

Ici, les couleurs étaient sombres.
L’intérieur de la tente était du même rouge que son extérieur — profond — et l’absence de décoration donnait l’impression d’être cloitrés dans l’estomac d’un lion. Le plafond était haut — au moins de quatre mètres — et la pièce avait la forme d’un cercle concentrique d’une certaine grandeur ; il était aisé de mettre un groupe de trente élèves dans cet espace.
Au centre de celui-ci, une cheminée ronde trônait comme unique véritable meuble qui se distinguait ; un feu crépitant dans son âtre. Sa longue et fine hotte montait jusqu’au plafond, là où il semblait s’enfoncer dans la toile. Pourtant, de l’extérieur, aucune fumée n’en ressortait.
Le sol était d’un rouge encore plus foncé que le reste — presque noir. Sa texture était drue, grippante ; impossible de glisser sur cette surface. Et sur ce même sol, là, juste en face de la Poufsouffle : Charlie, allongée de tout son long.

Etalée sur le dos, yeux fermés, la Rouge et Or donnait l’impression de s’être échouée sur le rivage, bras et jambes écartés ; un ange de neige sans neige.
Habillée en blanc, sportivement, d’une simple brassière et d’un short ; le reste de son corps brillait de sueur. Elle respirait difficilement, sa poitrine ne se soulevait pas à intervalles réguliers. C’était décousu.

Pourtant, cela ne semblait pas l’empêcher de dormir profondément.

je suis Là ᚨ

28 févr. 2021, 19:53
Atomes  PRIVÉE 
Sa main était encore dans ses cheveux quand une douce chaleur l’enveloppa comme les bras d’une mère contrastant avec l’humidité et le froid à l’extérieur. Ce qui surprit en premier la jeune fille une fois dos à la porte ce fut la taille de la tente. Elle le savait, la magie faisait des choses, mais elle ne cessait d’être émerveillée par ce que la magie pouvait dissimuler. Ses yeux déparayés firent le tour de la pièce se posant en un premier lieu sur une Serdaigle. *Une pote de Colby ?* Non, il n’avait pas d’amis, il lui avait dit. Elle était dans sa promotion, mais elle ne l’avait jamais côtoyé plus que ça en dehors des cours. Assise au milieu de parchemin *Typique des Serdaigle*, elle semblait être bien plus perturbée par la présence d’Aliénor que la seconde protagoniste. Le regard de la batteuse se posa d’ailleurs sur elle, aussi de la même de la promotion, elle la reconnaissait par sa longue chevelure, un peu trop longue pour Aliénor. Ça doit être un calvaire à démêler. Mais qu’est-ce qu’elle foutait comme ça allongée par terre ? Et pourquoi on dirait qu’elle a couru un 100m allongée par terre ? C’est quoi qu’il se passe ici ? Elle la voyait le plus souvent de dos en cours, et la seule fois qu’elle avait croisé si regard, et Dieu seul sait si c’était vraiment le sien, il y avait quelque chose d’étrangement captivant qui c’était passé. Une lueur de mystère, à porté mais pourtant si loin. Elle ne connaissait rien de cette fille et elle faisait partie des gens bizarres de sa promotion et quelque chose lui disait que ce qu’il se passait dans cette tente n’allait pas arranger cette impression.

La voix arriva à ses oreilles, mais c’était comme si elle était loin, très loin de cette voix. Elle entendit comme un écho de cette question futile qui devait en cacher un tas d’autres. Aliénor tourna la tête vers la Serdaigle sans vraiment oser approcher, restant juste devant la porte, totalement intriguée par le spectacle qu’elle avait face à elle.

-Mais vous fouettez quoi ici ? Du Vaudou ?

Tout était étrange, pourquoi elle était en tenue de sport allongée dans une tente rouge par cette pluie de malheur avec une Serdaigle qui faisait on ne savait quoi avec des parchemins. Quelque chose clochait et maintenant qu’elle avait vu ça, elle devait trouver des réponses. Elle avala difficilement sa salive avant de relever le menton et s’avancer vers la bleu et bronze. Elle la toisa s’approchant d’elle avant de laisser son regard voler sur les parchemins qui l’entouraient essayant de trouver une réponse. Elle laissa son sac tomber au sol alors qu’uns grimace d’incompréhension tordait son visage.

-Mais c’est quoi ce bordel ?!

Le volume de sa voix avait monté d’un cran mais elle n’en avait rien à faire, elle n’avait rien à cacher elle, contrairement à ses filles visiblement. Aliénor désigna la Gryffondor d’un geste demain avant de croiser les bras sur sa poitrine et de se redresser pour paraitre le plus impressionnante possible. Curiosité, besoin de protection, elle ne savait pas ce que c’était, mais elle voulait éclaircir ce brouillard qu’elle avait devant les yeux.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

01 mars 2021, 18:40
Atomes  PRIVÉE 
Mais vous fouettez quoi ici ? Du Vaudou ?

Nejma pouffa sans pouvoir se retenir.
Pendant un instant, toutes les préoccupations qu’elle avait pour essayer de démêler cette situation s’envolèrent. *Du… vaudou…*. Impossible de se retenir. Pourtant, elle mord l’intérieur de ses joues à l’extrême ; mais c’est tout bonnement impossible.
La Serdaigle éclate de rire, sans retenue, de sa tonalité caverneuse. *Du vaudou ?*. Incontrôlable, elle continue de glousser à la simple évocation du mot vaudou par son esprit. *’vraiment une sorcière c’te pouffy ?*.

Elle ne fait même plus attention à la Batteuse qui s’approche d’un pas assuré vers elle. Celle-ci prend même la liberté de poser durement son sac par terre.
Poc.
À ce bruit, la crise de rire de la Serdaigle se calme quelque-peu.
Dans le coin de sa vision, elle constate la proximité repoussante de la Poufsouffle, ainsi que son sac sur le sol. *Putain… ’peux même plus rire tranquille*. « Mais c’est quoi ce bordel ?! ».

Cette voix était plus haute que tout à l’heure, plus dure même. Et toute trace de rire — et même de sourire — avait disparu du visage de Nejma. « Arrête d’t’exciter », prononce-t-elle calmement, sans hausser le ton. *C’devrait même pas m’étonner v’nant d’une pouffy*. Son esprit est empreint de vigilance à présent.
Du coin de l’œil, elle voit un bras pointé en direction de Charlie et de sa respiration désarçonnée.

Elle s’entraine. C'est juste qu'elle s'est endormie, aucune méfiance ne transparaissait à travers sa voix, elle parlait d’un ton neutre, presque monocorde, essayant de gagner du temps. *’tain, faut qu’elle s’réveille*. « Et moi aussi j’m’entraine », continua-t-elle de son intonation quasi-robotique, en désignant ses parchemins d’un mouvement circulaire de la main. *Charlie… ‘tain ! J’sais pas quoi faire moi*.

Perdue au milieu de cette situation inattendue, Nejma fait face à une impasse ; elle en perd ses mots. Son esprit est comme vidé, sans la moindre piste à suivre. Pétrifié. *Ça m’casse les…*. Jusqu’à l’illumination.
*Elle a qu’à la réveiller !*. Soudainement, un rictus de fierté se dessine sur son visage enfantin. *Mais bien sûr !*. Ses traits prétentieux se félicitent pour cette idée de génie. Et surtout pour les conséquences qu’elle va engendrer.
Réveiller Charlie en plein sommeil, c’était la meilleure chose à faire, hein ? *Putain d’bonne idée*.

T’façon, sa voix a tout perdu de sa platitude, elle est à présent colorée d’une pointe de jubilation, ça va être l’couvre-feu.

Son regard de jais se porte sur le cou de la Poufsouffle, là où il pouvait être en sécurité. « Et c’est un cageot celle-là », explique-t-elle en désignant Charlie du menton. « Tellement chaud pour la réveiller ». Puis ses yeux noirs se posent sur le cageot en question, la mine sincèrement pensive.
La bouche de Nejma s’ouvre à nouveau, mais elle se referme aussitôt. *Pas la peine, elle devrait piger*. Une pensée parasite lui souffle qu’elle se trouvait face à une Poufsouffle, et que ce qui était évident pour elle ne l’était sûrement pas pour l’autre. *’devrait…*.

Elle n’ajoute pourtant rien, gardant ses yeux fixés sur la brillante peau sombre.

je suis Là ᚨ

06 mars 2021, 13:06
Atomes  PRIVÉE 
Les premiers mots qui sortirent de la bouche de la Serdaigle suffirent aux yeux de la jeune Delphillia pour se détacher de la rouge pour se poser sur la bleue et prendre, pour son œil brun, une teinte plus foncée et pour le bleu une teinte plus glaciale. Elle était bizarre cette fille et Aliénor n’avait aucunement envie de passer du temps avec elle. Elles faisaient des trucs étranges et entre curiosité et dégout elle ne savait pas vraiment où se positionner.

Puis elle eu la suite, enfin une explication, enfin si on peut appeler ça comme ça. Elle s’entraine ? Dans une tente ? Ma foi chacun ses délires. La jeune Delphillia détacha son regard de la blonde en haussant des sourcils. Ses yeux dévièrent vers le haut de la tente, tout paraissait si étrange et improbable, elle se demandait si elle n’était pas passé dans une faille temporelle ou un truc du genre qu’on voit parfois dans les films moldus. Le couvre-feu, ouais voilà, elle allait rentrer et les laisser faire leurs trucs bizarres, c’était une bonne idée ça, merci madame la Serdaigle dont elle n’a jamais pris la peine d’apprendre le nom.

-Ben ça c’est pas mon problème. M’en fou qu’elle dorme et comme cette tente est absolument pas discrète et que comme tu l’as bien dit… Ben je vais vous laisser avec vos…

Elle balaya la pièce d’une main alors que son visage affichait une moue entre le dégout et le désintérêt, le jugement quoi.

-Trucs.

Elle se baissa pour attraper son sac avant de se diriger vers la sortir. Elle le passa rapidement sur une seule épaule et un de ses biens les plus précieux vola au travers de la pièce, si on pouvait appeler ça comme ça. La pièce de son père, en métal froid par l’extérieur et certainement légèrement humide. Elle fila à grande vitesse en direction de Charlie et la frappa sous son menton. Elle aurait voulu le faire, elle n’aurait pas réussi. Pourquoi fallait-elle qu’elle soit plus précise quand elle ne faisait pas exprès ? La pièce tomba sur sa gorge puis par terre.

-Non, reviens ! Putain.

Aliénor se tourna balayant la pièce du regard pour apercevoir l’éclat doré de son bien qu’elle ne mît pas beaucoup de temps à apercevoir. Qu’elle idée de mettre ça dans la petite poche de son sac et de ne pas la fermer ! Aliénor grommela contre elle-même avant que son regard ne remonte vers le visage de la brune, si ça ne l’avait pas réveillé, elle pourrait la récupérer en paix, mais si elle se réveillait, elle l’attraperait avant qu’Aliénor ne bondisse sur elle. Pitié qu’elle soit vraiment une tombe.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

08 mars 2021, 20:16
Atomes  PRIVÉE 
Une mine dépitée, incontrôlée, s’immisçait dans chaque recoin du visage de Nejma.
À l’écoute des mots qui étaient lourdement étouffés, ses traits semblaient lentement se décorer par autant de dépit que d’exaspération. *’j’m’attendais à quoi d’une pouffy’ aussi…*. Rien. Absolument rien ; son visage en était le porte-étendard criard.
Elle n’arrivait néanmoins pas à dissimuler une portion de surprise qu’elle ne s’avouait pas : la Batteuse des Poufsouffles était bien moins battante en dehors du terrain. *'faut qu’elle s'réveille* pensa la Serdaigle avec le regard planté sur son amie, qui dormait toujours aussi profondément sur le sol, la respiration erratique.

Un soupir traversa ses lèvres alors qu’elle s’apprêtait à se lever. *’obligé d’tout faire soi-même…*. La déception qu’elle ressentait se faisait rapidement engloutir par l’urgence de la situation : la Poufsouffle allait partir sans que Charlie ne lui ait parlé. C’était une catastrophe. Nejma ne connaissait rien de cette fille-là. Et le peu qu’elle en avait vu ne lui plaisait pas, une aversion réciproque.
Peut-être qu’elle était du genre à tout *’balancer*.
Nejma se mit sur ses pieds en se mordant les lèvres, d’angoisse.
Peut-être qu’elle était du genre à tout *’raconter partout*.
Le cœur de la Serdaigle rata un battement, de crainte.

C’est alors qu’un éclat furtif alpague son regard de jais.
Ses yeux s’accrochent avec une telle ténacité à cet éclat d’objet que son visage pivote tel son parfait parallèle, son reflet humain aux traits froncés. Jusqu’à s’écraser « Ah… » contre la peau brune, aussi soudainement que l’arrêt de son visage. D’un côté, un juron dans l’air. De l’autre, une incompréhension statique. *’fout quoi là ?*.
Une seconde.
Et le bras droit de Charlie bouge.
Un instant qui se suspend, s’accrochant au mur du temps.

La main de la Rouge et Or s’élève ; pour maladroitement finir sa course contre sa bouche, tel un bloc de marbre.
Ce mouvement tient bien plus du réflexe inconscient que du pouvoir d’une conscience tant il semble imprécis. Son avant-bras s’écroule contre sa poitrine, de tout son poids, et sa respiration s’arrête.
Nejma s’est figée, observant la gryffonne d’un œil circonspect.

Enfin, sa main tombe sur sa gorge, mollement ; et tout son bras glisse au ralenti sur sa poitrine, cherchant à retrouver sa place d’origine, par terre. Les yeux de Charlie sont fermés, alors qu’une grande inspiration saccadée lui défracte le corps.

Dans un soupir de fierté, Nejma affirme de sa voix grave : « J’t’ai dit qu’il en faut plus pour la réve





Hhha…
Les formes deviennent aussi peu formées que les sans-couleurs.
Hha…
Le sourire de mon père disparaît en restant là, il se fait juste bouffer par un truc que je comprends déjà. Trop vite.
Hh-haa…
Je ne sens plus mon corps, cette image n’existe pas. Je rêve ? Peut-être.
Ha…
Mais là, je suis déjà réveillée.


J’entends la voix de Nejma.
*’dieu…*. Qu’est-ce qu’elle raconte encore ? *’m’parle pas à moi*. Je me sens tellement lourde que j’ai l’impression d’avoir un paquebot sur la gueule. Qui avait osé me faire ça ? *Moi*. Et à qui était en train de parler Nejma ? *Bordel…*. J’avais trop forcé aujourd’hui. Mon corps ne suivait pas.

J’ouvre les yeux. Mes paupières soulevant des châteaux.
Je sens quelque-chose sur ma droite.
L’arrière de ma tête est planté dans le sol, j’entends mes cheveux crisser pendant que je la tourne difficilement vers ce quelque-chose. J’ai mal aux poumons.
Le crâne douloureux, qui me fait peser des tonnes, je continue la rotation de mon cou jusqu’à
*Oh*.
Ce n’est pas Nejma, cette fille-là.
Son regard, là, n’a rien à voir avec celui-de-noir.

Perdue.
Même si ce regard-là est en train de balayer la brume de mon esprit.
Dernière modification par Charlie Rengan le 17 mars 2021, 17:11, modifié 1 fois.

je suis Là ᚨ

08 mars 2021, 20:40
Atomes  PRIVÉE 
Tous ses muscles s’arrêtèrent dans leur position, contractés alors que son regard était accroché à l’une des choses qu’elle avait de plus précieux, un éclat d’or sur le tapis brun des cheveux de Charlie. C’est sa pièce. Le regard de la jeune Delphillia se fait plus dur quand l’éclat d’émeraude des yeux de la Gryffondor apparaissent. *Non !* Aliénor s’approche sans aucune retenue de la brune, comme si elle n’était pas là ou alors qu’elle n’était qu’un obstacle entre elle et la pièce qui la relie à son père. Elle passe entre ses jambes, l’enjambant sans aucune retenue avant de se baisser vers le visage de la Gryffondor. Elle s’arrête là, la main en suspens à côté de sa gorge alors qu’elle émerge. Son regard trouve le sien, comme un souvenir, mais qui est passé dans la catégorie des mauvais. Elle fronce les sourcils avant de se saisir de la pièce.

-A moi.

Sa voix siffla entre ses dents alors qu’elle remontait doucement son buste avant de lever la pièce au niveau de ses yeux pour bien lui montrer. Aliénor n’était pas très matérialiste, mais les objets qui lui tenaient à cœur n’avaient rien à faire avec d’autres personnes, rien. Une fois complètement droite, Aliénor toisa la fille étendue sur le sol.

-Ta pote veut que tu t’réveilles.

Puis elle se retourna, sa main glissant la pièce si précieuse dans la poche du jean qu’elle portait et y resta quelques secondes comme pour s’assurer que celle-ci ne ferait pas une nouvelle fugue. La jeune Delphillia passa une main dans ses cheveux en passant à côté de la blonde. Son regard glissa de haut en bas de son corps comme pour la détailler et Aliénor n’en pensa rien. Banal, juste ce regard sombre qu’elle aurait tant aimé avoir et qu’elle n’avait obtenu qu’à moitié. A la place elle avait cet œil bleu bien trop expressif à son goût. Elle passa une main dans ses cheveux avant de détacher son regard de cette fille avant de se diriger vers la porte. A peine posa-t-elle la main sur la toile que l’humidité et le froid la fit frissonner. Elle tendit l’oreille et entendit la pluie battante frapper avec le tissu qui la protégeait.

-Fait chier.

Un souffle qui disait tant de vérité. Elle n’avait pas envie d’être là, elle était juste curieuse au début mais tout cela paraissait bien trop étrange pour elle, et elle ne voulait pas être mêler à quelque chose pouvant lui attirer des ennuis, elle n’était déjà pas en odeur de sainteté auprès des professeurs…. Elle replaça la capuche sur sa tête avant de prendre une grande inspiration. Mais alors que sa main était posés sur la toile quelque chose retint son geste. Elle ferma les yeux, elle voulait partir, elle n’en avait rien à faire. *C’est faux*. Elle se retourna la main toujours accrochée à la toile de tente.

-S’entrainer à quoi bon Dieu ?!

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

17 mars 2021, 20:55
Atomes  PRIVÉE 
Un regard de couleurs.
Deux teintes qui n’en donnent qu’une seule, formant un unique regard que je n’avais jamais vu : un regard-doublé. C’est comme voir à travers deux serrures en même temps, ça me permet de mieux observer. *’joli…*. Vraiment jamais vu celui-là ?

Tout est au ralenti dans mon crâne embourbé, mais la brume se lève face au regard-doublé. Un vieux souvenir essaye de se redresser, comme moi. On a tous les deux beaucoup de mal à le faire, alors on préfère rester coucher. « Hha… », avec mon souffle presque coupé.
D’un coup, le regard me fonce dessus. *Que…*. Je dois bouger !
Dans mon esprit, j’agite les bras dans cette brume volatile en espérant la dégager plus vite. *Vite !*. Mais je n’ai pas l’impression que ça fonctionne. Tout est épais. Je suis dans une brume d’eau, et mes mouvements sont tellement lourds.

Je ne peux pas bouger. « Hhha… ». Mes muscles sont vides, vidés par tant d’effort ; et ce regard, là, s’approche tellement que je ne vois plus que lui. Il s’élargit. Il est en train de rapidement prendre la place de ma brume, dissipant son eau. Ma bouche s’ouvre mais se referme aussitôt.
Le regard-doublé est vraiment proche. « À moi ». Et il continue de se rapprocher.
Aussi lourde qu’un lac, ma main gauche se lève difficilement pour se poser sur le réceptacle du regard. Son buste. Je n’arrive pas à serrer mes doigts ni à mettre de la force dans mon bras.
Ma main est juste posée sur elle, et ça suffit.

Un éclat différent du regard-qui-ne-me-quitte-pas apparait. Je fais crisser mes yeux dans leurs orbites fatigués pour aller vers celui-ci. *Une…*. L’éclat est moins joli que le regard-doublé. Il est même banal, presque moche. *C’quoi c’te pièce là ?*. Tout disparait.
La brume !
Je cligne des yeux.
La brume n’existe plus dans mon crâne ! Et un torrent de pensées s’écrase sur mon sol.

*Bordel !*. Les couleurs de l’uniforme en face me sautent aux yeux. *Pouffy !*. Une grimace tord mon visage, ma foutue tronche pleine de douleurs. *Qu’est-c’qu’elle fout là ?!*.
Comment est-ce qu’elle avait trouvé ma tente sous cette pluie et dans le noir ?! Pourquoi Nejma ne m’avait pas réveillée ?! Qu’est-ce que je devais faire à cette pouffy pour qu’elle ferme sa gueule ?! « Ta pote veut que tu t’réveilles ». Perdue.
Mes yeux foncent sur le regard unique. « Hhaa… ». Mon souffle sursaute, j’ai l’impression de le voir pour la première fois de la journée. Là, ce regard-là, je l’avais déjà vu. J’en étais sûre. *Mais où ?*. Aucune idée.
Ce n’était pas le moment d’essayer de penser à ça ! Cette pouffy était là ! Dans ma foutue tente !

Bordel… murmuré.

Mes mains s’écrasent contre le sol.
Je pousse sur elles de toutes mes forces pour relever mon buste ; j’y arrive lentement. Mes bras ne sont pas vraiment fatigués, je sais que ce sont mes jambes qui ne peuvent plus bouger ; et mon souffle mort. « Haa… ». Qui cliquète hors mesure. « Hha… ». En accélérant sans raison.

Je cherche Nejma du regard. *Là*. Elle finissait de ranger ses parchemins dans son sac-sans-fin, sans faire attention à la Poufsouffle qui récupérait son sac à côté d’elle.
Ses yeux noirs étaient plantés sur mon tee-shirt ; ils me donnaient à chaque fois l’impression que la Serdaigle fixait ma poitrine, mais je savais que ce n’était pas vrai, elle ne regardait rien d’autre que son propre esprit déjà bien trop constellé.

‘combien ? souffle ma bouche en une seule expiration, mon souffle est trop court pour réussir à ajouter un deuxième mot. *Pas grave*. Je sais d’avance que Nejma va comprendre ce que je veux lui dire.

Même pas une minute, me répondit-elle aussitôt, en détournant sa concentration sur ses rangements.

*Bien…*. La pouffy venait juste d’arriver, je devais donc tout faire. « ‘chier… ». Mes yeux se mirent à chercher la Poufsouffle qui… *’s’barre ?*. Où est-ce qu’elle allait comme ça ? *’peux pas*. Elle était en train de partir sans rien ajouter. Je ne pouvais pas la laisser faire. Je devais lui parler, même si je devais la forcer.
Le dos tordu, perpendiculaire à mes jambes, je pose ma main sur ma
*’Dieu !*.
Mon fourreau est vide. Je ne porte pas ma baguette sur moi. Et la fille est en train de partir, elle a déjà la main sur la sortie. *’m’lever*. Vite. Je pousse sur mes bras pleins de coton.

Un éclair explose dans mes jambes.
Ma bouche s’ouvre pour laisser échapper cette violente douleur, mais rien ne sort tant celle-ci est sourde. Toute ma force me quitte, et je retombe par terre ; les fesses en premier. Choc assourdi. Strié d’un tonnerre aigu.
Tout mon corps résonne en échos de douleurs. *Bordel !*. Je ne peux pas me lever.

Bloquée sur le sol, assise là, le dos toujours aussi courbé. *J’peux juste pas…*. Mes jambes allongées, immobiles.
Alors je fais crisser les muscles de mon cou, je le tords vers la sortie de ma tente. Par réflexe, je ferme mon œil droit qui est totalement flou, bien trop fatigué.
Là, pas loin, il y a la pouffy de dos qui va partir sans que je puisse faire quoi que ce soit. *C’pas possible ça !*. Mon souffle est trop court, je ne peux même pas crier. J’ai mal partout, alors je retiens l’image de ses cheveux et de son corps ; mais surtout le souvenir de son regard.
Je la retrouverais demain. *’m’échappera pas*. Je devais lui parl

S’entrainer à quoi bon Dieu ?!

*Bon Dieu ?!*. Mon unique œil se plisse. *C’est moi*. Cette insulte est la mienne, à moi, alors qu’est-ce qu’elle fout dans cette foutue bouche d’inconnue ?! *Moi*. Mais…
Qui est cette fille-là ? Avec son regard différent et ses mots qui me ressemblent.
Je sens autre chose se plisser en moi. *T’es qui ?*. Pendant que je dirige mon œil solitaire sur les siens.
La pouffy reste plantée là. Je suis soulagée. *Juste…*. Soulagée ? *Non*. Je n’aurais juste pas à la chercher demain, c’était déjà ça.

Je rassemble mes pensées.
Elle avait parlé à Nejma, et allait avait utilisé le mot « s’entrainer ». *’vraiment mauvaise*. Qu’est-ce qu’elle lui avait raconté comme conneries ? *N’importe-quoi*. Il ne fallait jamais dire ce qu’on faisait.
Heureusement que je m’étais réveillée à temps. Je savais que la Serdaigle n’allait plus parler ; quand je prenais la parole avec les Autres, elle se taisait.

Hé…

Mon souffle est légèrement calmé, mais toujours aussi rapide. Mon unique œil est planté dans le regard-de-couleurs de la Poufsouffle. « Jolis yeux… », spontanément, c’est comme ça que j’ai envie de l’appeler. « Assieds… ». Une inspiration me coupe. « Assieds-toi… », murmure ma bouche d’une voix que j’essaye de rendre douce ; tout en posant une main à mes côtés, pour désigner cette place.

J’range… une nouvelle inspiration découpe mes mots. *Traitre* de corps. « la tente… ». Sans déplacer ma focalisation du regard unique, je sais que Nejma a rangé toutes ses affaires dans son petit sac et qu’elle m’attend en fixant le sol ou mon cou. « Et on va… ». Coupée. « sortir… ». *Bordel de corps*. « ensemble… », conclus-je en levant ma main pour désigner la sortie de ma tente, juste à côté de la Poufsouffle. Ça doit bientôt être l’heure du couvre-feu.

Maintenant, je dois juste gagner un peu de temps pour permettre à mon corps de se réveiller totalement.

je suis Là ᚨ

18 mars 2021, 21:49
Atomes  PRIVÉE 
Le regard posé sur la blonde, elle attendait une réponse, une vraie réponse qu’elles arrêtent de se foutre d’elle et de tourner autour du pot. Mais la jeune fille était prisonnière, elle avait dévoilé sa curiosité et elles avaient cette arme contre elle. Elle était prise dans la toile de l’envie, envie de savoir, de comprendre ce qu’il se passait ici avec ses deux filles faisant partie de sa promotion. Son regard dévia vers la brune, encore sur le sol, quoi que son buste était remonté laissant apparaitre un visage à semi réveillé. Elle n’était pas dans un bel état la madame.

Aliénor fronça les sourcils alors que les mots mettaient bien du temps à sortir de la bouche de cette fille. Encore plus quand les mots « Jolis yeux » sortirent de la bouche de Charlie. Elle ne la reconnaissait pas alors ? Ce moment de suspend dans le couloir, elle était la seule à l’avoir vécu. Légèrement vexée la jeune fille croisa les bras sur sa poitrine.

-Ouais t’as l’air vachement en état de ranger cette tente seule et rapidement…

Elle pointa la Gryffondor du doigt d’un air dédaigneux son regard passant sur tout son corps, comme pour la scanner et la juger plus intensément. Rien n’était logique ici et ça agaçait la jeune Delphillia. Son regard se retrouva de nouveau sur la blonde alors qu’un soupire passait ses lèvres.

-Vraiment vous êtes bizarres… Vous faites ce que vous voulez, mais moi je rentre et je trouverais votre secret, même s’il faut retourner le château pour ça !

Elle fusilla la blonde su regard, puis la brune, elle n’aimait pas ne pas savoir, mais si cela lui permettait de faire une petite enquête et de vivre une petite aventure, elle ne disait pas non, elle était toujours partante.
Elle se retourna cette fois définitivement vers la porte de tissus de la tente avant de l’ouvrir d’un coup sec. La pluie ne s’était pas calmée dehors, mais peu importe, de toute façon elle était restée ici assez longtemps. Le froid et l’humidité la cueillirent et quand elle mit son pied dehors la boue du parc l’accueillit avec une certaine douceur. Une fois totalement dehors, elle replaça sa capuche sur sa tête en laissant la porte se fermer d’elle-même. Elle observa la tente, petit rubis au milieu de ce parc. Un rubis bien mystérieux qui soulevait bien des questions dans l’esprit de la jeune Delphillia. Mais le couvre-feu allait passer et elle n’avait pas que ça à faire que d’expliquer au vieux fantôme aigri de Rusard qu’elle était allée chercher ses affaires de sport sous la pluie. Ou inventer autre chose pour justifier cet horaire de rentrée dans le château. Elle commença à marcher sous la pluie. Tendant l’oreille à ce qu’il pouvait se passer sous cette tente en partant, si elle pouvait capter des informations en partant ce serait parfait.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle