Rp privé avec Eugène Harlow
Mars 2046

Léann était jusqu'à maintenant, en cours de sortilège.
Elle détestait cette matière, alors pour s'aérer l'esprit, elle entreprit de monter au quatrième étage, à la salle de répétition. Jouer était son seul moyen de... Décompression.

Quand elle fut dans le couloir menant à cette fameuse salle, elle s'arrêta un moment, se disant qu'il y aurait surement des gens à cette heure-ci. Elle hésita quelques minutes puis se dit qu'elle ne pouvait en être certaine que si elle allait vérifier, et c'est ce qu'elle fit.

Quand elle arriva devant la porte, elle n'entendis rien. Bon signe, alors elle entra.
Personne. Elle sourit et fit un rapide tour de la pièce, histoire de connaitre les lieux. Elle s'approcha alors du piano et l'effleura du bout de ses doigts, elle aimait sentir la froideur de cet instruments.

Elle s'assit sur le petit tabouret et se familiarisa avec les touches, ses parents lui avait envoyée ses partitions par hibou. Elle en prit une au hasard, un morceau moldu. Elle le cachait mais ce qu'elle jouait était principalement des morceaux venant des compositeur moldu... Cela lui faisait mal de l'avouer mais les sorciers n'avaient pas le même talent pour la musique.

Elle sortit alors les feuille de sa pochette et les posa sur le pupitre, ce morceau, elle avait mit 5 mois avant de pouvoir le jouer entièrement... Léann n'était pas une prodige et elle le savais bien, elle savait juste très bien jouer. Ça la mettait en rogne dès que son idiot de père le lui faisait remarquer.

Elle commença donc à jouer et toutes les pensées négatives qui lui étaient montées à l'esprit disparurent aussi qu'elles étaient venues. Elle pouvait profiter de ce moment sans aucune limite.



@Eugène Harlow, comme tu ne m'as pas donné de réponse, j'ai mit un titre au hasard, je peux toujours le changer

Mars 2046
Deuxième année
Feat @Leann Jacky

^{Nouvelle Lune
***
"Les mots sont des notes de musique."}

Ce titre me convient parfaitement !

C'était avec soulagement qu'Eugène quittait son cours de Défense contre les Forces du Mal. Certes, c'était une matière qu'il appréciait, mais qui mentalement et physiquement, était épuisante ! Et au vu du dérouler des cours, c'était un miracle qu'aucune crise d'angoisse ne s'était manifesté depuis. Il faut dire que la mise en pratique avait de quoi secouer les plus sensibles.

Par chance, deux heures d'études l'attendaient et il comptait bien s'isoler dans son coin et se détendre. Pour cela, Eugène se dirigea à grand pas vers la Salle de répétition, l'un de ses endroits préféré de l'école. Ici, plusieurs instruments, dont un qu'il savait jouer : le piano. Mais aujourd'hui, Eugène ne comptait pas pratiquer. En effet, Eugène s'entraînait en ce moment au tambour, afin d'être performant leurs des prestations des Hel's Angels, une équipe de cheerleading dont il faisait partie.

Eugène poussa la porte de la salle de répétition, sans même chercher à savoir s'il y avait déjà du monde ou non. Alors, sans aucune surprise, il s'arrêta net quand il remarqua qu'un élève était au piano. Eugène hésita. Cela faisait un moment qu'elle jouait, ou est-ce qu'elle venait d'arriver ? Où pourrait-il s'entraîner si cette salle était déjà prise ? La présence de la Serpentarde bouleversait ses plans. Eugène s'apprêtait donc à s'en aller sans un bruit, quand son attention se portait sur la musique qui se jouait.

Ce morceaux, il le connaissait. Sa mère l'adorait et lui-même essayait de le maîtriser. Mais bon, ce n'était clairement pas de son niveau ! Bien que depuis, il s'était durement entraîné. Pour autant, Eugène n'arrivait pas à finir cette composition : ses doigts n'arrivaient pas à tenir un rythme aussi effréné. Alors, avec une certaine admiration, Eugène étudia la gamine qui était enfermée dans sa bulle.

Et contrairement à lui, elle rendait parfaitement hommage à cette œuvre.

Elle continuait encore, jouer si rapidement avec ses petites mains était presque un calvaire mais qu'est ce qu'elle aimait ça... Sentir la musique affluer vers ses oreilles tout en étant concentrée pour ne manquer aucune notes... Elle se sentit puissante, capable de tout. Mais quand elle s'arrêtait, elle reprenait conscience qu'elle ne vivait pas un conte de fées. Alors elle n'arrêtait pas, même si pour ça, elle devrait arrêter d'écrire et de jouer pendant quelques jours.

Quant elle s'arrêta enfin, elle sentit une présence derrière elle mais ses poignet lui faisaient mal. Elle ne se retourna pas pour autant, il ou elle devait être entré quand elle jouait encore... Et cette personne avait entendu ce massacre. Si son père était là, il lui aurait passé un savon...

Elle se retourna alors pour voir qui se tenait à la porte. C'était un jeune garçon, Poufsouffle vu sa tenue. Il n'avait pas l'air de la juger, peut-être n'avait-il pas fait attention aux erreurs qu'elle avait faite... Toute ses heures passées devant son piano pour arriver à ce résultat plus que médiocre, elle en avait presque la nausée.

- C'était pas fameux hein ? demanda-t-elle en détournant la tête, honteuse. Son regard, d'habitude si assuré, avait disaparu. Ce morceau est si beau, je ne mérite pas de le jouer.

Elle regarda mieux celui à qui elle parlait et remarqua qu'il devait être plus âgé, il était peut-être en troisième ou quatrième année. Elle soupira pour faire sortir la frustration. Sa prestation ne lui plaisait pas, et au fond, elle espérait quand même que ce jeune homme lui dise la même chose.

Sa grand-mère avait toujours critiquer sa façon de jouer qui, d'après elle, manquait de grâce. Elle avait fait tout son possible pour y remédier et elle y arriva. Seulement, sa grand-mère trouva autre chose, elle lui disait souvent que son apprentissage maquait de rigueur. Alors sa mère, qui l'écoutait souvent, à intensifié son apprentissage. Elle n'avait pas un seul moment à elle, toujours les cours.

Ces souvenirs lui firent oublier la personne en face d'elle. Elle se leva puis se baissa à la japonaise. Elle avait oublier toute bonne manière, c'était inacceptable.

- Excuse-moi, si tu es là c'est pour bonne raison. Si tu veux le piano, il est libre.

Elle allait partir et oublia ses partitions. Mais elle n'osait pas se retourner pour aller les chercher, elle était honteuse, elle ne voulait pas croiser le regard du jeune Poufsouffle surement plein de pitié.

@Eugène Harlow

Mars 2046
Deuxième année
Feat @Leann Jacky

^{Premier Croissant
***
"Les mots sont des notes de musique."}

Eugène n'avait pas bougé d'un iota. De ses yeux, il suivait les doigts de la Serpentarde qui alternaient les touches blanches et noires. Il y avait des fautes, certes, mais rien de trop chaotique. Sa composition restait malgré tout harmonieuse, à ses oreilles, en tout cas. Mais en toute honnêteté, elle jouait mieux que lui.

Au bout du compte, les dernières notes retentirent et laissèrent leurs places à un silence des plus assourdissant. Eugène reprit pied avec la réalité et hésita. Devait-il rebrousser chemin ? L'aborder ? Est-ce qu'elle avait senti sa présence au moins ? Finalement, l'enfant s'était tourné vers lui et voir la honte dans son regard surpris Eugène.

— C'était pas fameux hein ? Ce morceau est si beau, je ne mérite pas de le jouer.

Le pensait-elle réellement ? Pourtant, elle avait tort. Elle avait géré cette composition à sa manière, l'avait conclut et bien sûr, Seigneur, qu'elle méritait de le jouer. Après tout, c'était en s'exerçant qu'on s'améliore. C'était ça, le secret.

Mais avant qu'Eugène puisse lui dire quoi que ce soit, la fillette s'était lever et fit une courbette respectueuse.

— Excuse-moi, si tu es là c'est pour bonne raison. Si tu veux le piano, il est libre.

Elle commençait à s'en aller et Eugène retrouva la parole :

— Attend ! s'était-il exclamé.

Il s'approcha du piano pour y prendre les partitions oubliées, avant de les tendre en direction de la blonde.

— Il serait dommage de partir sans, dit-il doucement. Je me nomme Eugène, Eugène Harlow et au contraire, ta prestation était superbe.

Eugène avisa le piano.

— Je n'arrive même à terminer cette composition, pour dire ! Je n'arrive pas à suivre un tel rythme.

Puis, il regarda de nouveau la Verte.

— Et je ne venais pas pour le piano, dit-il en indiquant les tambours. En ce moment, je m'exerce avec ses instruments.

— Attend ! s'était-il exclamé.

La jeune fille s'arrêta et se retourna doucement, les yeux plisser et la mâchoire serrer. Elle n'avait pas bonne mine, on aurait dit qu'elle sortait d'un enterrement.

— Il serait dommage de partir sans, dit-il doucement. Je me nomme Eugène, Eugène Harlow et au contraire, ta prestation était superbe.

Superbe ? Léann n'en croyait pas un mot mais s'abstint. Pourquoi contredire quelqu'un qui lui faisait un compliment ? Elle s'approcha donc du jeune garçon et lui sourit poliment, puis prit délicatement les feuilles qu'il lui tendait et s'inclina encore en le remerciant.

— Je n'arrive même à terminer cette composition, pour dire ! Je n'arrive pas à suivre un tel rythme.

Léann ne répondit toujours pas et pencha la tête vers la gauche, signe qu'elle ne comprenait.
Ce morceau pouvait être jouer moins rapidement, et c'était tout aussi jolie. Et avec de l'entrainement, il est facilement jouable.

— Et je ne venais pas pour le piano, dit-il en indiquant les tambours. En ce moment, je m'exerce avec ses instruments.

Elle tourna les yeux dans la direction qu'il montrait et vit des tambours, elle n'aimait pas ça. Ce bruit sourd et sec, tout le contraire du piano qui lui était léger et vif... Une douce mélodie.

- Il n'est pas compliqué, et avec de l'entrainement, on peut jouer n'importe quel morceau, même le plus difficile. Pour ma part, je l'ai finit en cinq mois ce morceau, et il reste des erreurs...

Elle ne termina pas sa phrase et se rendit compte qu'elle ne s'était même pas présentée... Elle écarquilla les yeux et ajouta :

- Je ne me suis même pas présentée, excuse-moi. Je suis Léann Hartley, première année.

Cette fois, elle ne s'inclina pas. Elle ne connaissait pas la personne devant elle donc elle ne se fatigua pas. La jeune n’aimait pas tellement engager la discussion avec des élèves des autres maisons, elle n'en voyait pas l’intérêt. Mais ça ne la dérangeait pas pour autant, pourquoi pas après tout ?

@Eugène Harlow

Mars 2046
Deuxième année
Feat @Leann Jacky

^{Premier Quartier
***
"Les mots sont des notes de musique."}

— Il n'est pas compliqué, et avec de l'entrainement, on peut jouer n'importe quel morceau, même le plus difficile. Pour ma part, je l'ai finit en cinq mois ce morceau, et il reste des erreurs...
— Personnellement, je le trouve compliqué... bien que dans un rythme plus lent, j'arrive à le jouer sans problème. Je m'entraîne encore pour le jouer dans son rythme de base, mais ce n'est clairement pas ça.

Il soupira doucement, amusé.

— Un an que je galère ! Après, je dois avouer que je m'entraîne moins qu'avant, ça y joue aussi.

Entre Poudlard et quelques problèmes familiaux, Eugène avait perdu l'envie de jouer du piano. Leann regarda en direction des tambours et elle ne semblait pas emballée par ses derniers. Puis, dans la même seconde, elle écarquilla les yeux et s'exclama :

— Je ne me suis même pas présentée, excuse-moi. Je suis Léann Jacky, première année.
— Oh non, ne t'excuse pas ! Il n'y a pas mort d'homme, après tout. Pour ma part, je suis en deuxième année.

Eugène avisa son uniforme.

— Tu te plaît à Serpentard ? Tu t'es bien intégré ?

Il avait conscience que pour une minorité, quitter le cocon familial était une épreuve. Lui-même avait fait les frais du mal du pays. Il ne se sentait pas à sa place et encore moins légitime d'être ici. Ce sentiment persiste encore aujourd'hui, mais il n'était plus aussi seul qu'au début de sa première année. Il y avait d'autres Né-Moldus qui partageait le même mal-être et, surtout, il s'était fait des très bons amis.

— Enfin, si tu souhaites faire la discussion, bien sûr ! De base, je ne suis pas très bavard... alors, qu'en je m'y mets.

Il était embarrassé. Eugène ne voulait pas l'embêter ou se montrer trop intrusif. D'ailleurs, il s'en excusa dans le seconde, avant d'ajouter :

— Mais dans tous les cas, je trouve que tu joues bien, je voulais surtout te dire ça, avant que tu ne partes.

À ses yeux, Leann semblait dure envers elle-même. Certes, elle avait fait quelques fautes, mais rien de bien aberrant non plus ! Et Eugène tenait à ce qu'elle le sache.

— Je t'assure que t'écouter à tout à l'heure était agréable. conclut-il avec sincérité.

Oh non, ne t'excuse pas ! Il n'y a pas mort d'homme, après tout. Pour ma part, je suis en deuxième année.

Deuxième année ? Elle n'en était pas loin. Poufsouffle... D'après son uniforme. Elle ne connaissait pas beaucoup d'élèves de cette maisons, peut-être étais-ce parce qu'ils n'étaient qu'en Mars... Il avait l'air gentil et elle lui sourit aimablement.

— Tu te plaît à Serpentard ? Tu t'es bien intégré ?

Évidemment.

- Bien sur, je n'imagine même pas la honte sur ma famille si j'avais été répartie dans une autre maison...

Cette pensée lui coupa le souffle. Mais elle reprit contenance dans un raclement de gorge discret.
Pourquoi diantre fallait-il qu'elle dise ça ?!

— Enfin, si tu souhaites faire la discussion, bien sûr ! De base, je ne suis pas très bavard... alors, qu'en je m'y mets.

Léann ria légèrement, elle non plus n'était pas si bavarde... On aurait tendance à penser qu'elle ne parlait qu'avec des personnes bien choisies. Mais parler musique ou autre avec Eugène ne la dérangeait pas du tout. Pourquoi pas ?

- Ne t'en fait pas, j'aime bien parler. Sauf de tambour, ne me parle pas de tambour s'il te plait.

Elle soupira en souriant, toujours étant qu'elle ne savait rien de son interlocuteur. Elle aimait bien connaitre ses fréquentions mais ne lui posa aucune question. Cela ne se faisait pas, elle ne le connaissait pas.

— Je t'assure que t'écouter à tout à l'heure était agréable. conclut-il avec sincérité.

Elle ne répondit pas. Elle ne savait que répondre à ça, mais elle n'allait pas le contredire... A quoi bon ? Et elle commençait vraiment à croire ce qu'il lui disait. Peut-être étais-ce vraiment pas mal...

Elle releva la tête vers son interlocuteur et lui sourit joyeusement. Un sourire de petite fille, elle n'aura pas l'occasion de le montrer souvent alors elle en profita à cet instant. Eugène avait l'air gentil.

- Merci beaucoup, je commence vraiment à croire que je joue bien. Répondit-elle en riant.

@Eugène Harlow Excuse ce léger retard

Mars 2046
Deuxième année
Feat @Leann Jacky

^{Gibbeuse Croissante
***
"Les mots sont des notes de musique."}

Leann rit légèrement à ce qu'il venait de dire. Cela eut dont de soutirer un sourire confiant à Eugène. Il était à l'aise et il devait se l'avouer, cet instant était agréable. Comme quoi, s'ouvrir aux autres n'était pas forcément une épreuve.

— Ne t'en fait pas, j'aime bien parler. Sauf de tambour, ne me parle pas de tambour s'il te plait.
— J'en prend note !
— Merci beaucoup, je commence vraiment à croire que je joue bien.
— On s'entend bien que mes propos étaient sincères. Bien sûr, tu as encore besoin d'entraînement, mais c'est comme tout, surtout quand cela concerne des activités artistiques. Mais dans tous les cas, tu es sur la bonne voie.

La mine amusée, Eugène décida de rebondir sur ce qu'elle avait dit un peu plus tôt :

— J'imagine que tu viens d'une fière famille de Serpentard ?

À ce niveau-là, Eugène se sentait chanceux. Venant d'une famille de Moldu, il n'avait eu aucune pression concernant la répartition. Il était arrivé ici sans aucune connaissance des quatre Maisons et, de ce fait, sans aucuns préjugés. Même au bout de deux ans, Eugène n'en avait pas. Chaque maison avait ses qualités et ses défauts.

Il ajouta prudemment :

— Je n'ai eu aucune pression concernant la répartition, alors je ne peux pas comprendre ce que tu dois ressentir. Mais Serpentard est une bonne maison malgré tout et le principal, c'est que tu t'y plaît.

Sur ses mots, Eugène prit place au piano et sa hanche craqua légèrement. Rester debout devenait inconfortable au bout d'un moment. Avec précaution, l'enfant déposa sa canne contre le piano.

— Mise à part le piano, tu as un autre instrument de prédilection ? Personnellement, c'est l'orgue. J'apprécie grandement la puissance que cet instrument dégage et à côté, ses notes sont si triste, mélancolique... dans une Cathédrale, c'est d'autant plus enivrant.

Il était devenu enfant de chœur dans sa paroisse pour avoir le privilège de jouer de l'orgue.

— J'imagine que tu viens d'une fière famille de Serpentard ?

Elle ne réfléchit pas beaucoup plus et répondit :

- Oui, mais seulement le côté paternel. Ma mère est japonaise et elle à étudiée une partie de sa vie à Beaubâtons. Mais elle soutenait beaucoup les qualité des Serpentard.

La jeune fille se demandait si elle n'en avait pas trop dit, mais ne perdit pas pour autant son sourire. Elle était plutôt contente d'avoir trouver quelqu'un avec qui avoir une véritable discussion. Eugène avait l'air gentil, ce qui ne fit que renforcer le sentiment de sécurité de Léann.

— Je n'ai eu aucune pression concernant la répartition, alors je ne peux pas comprendre ce que tu dois ressentir. Mais Serpentard est une bonne maison malgré tout et le principal, c'est que tu t'y plaît.

Le sourire de Léann retomba aussitôt. Aucune pression ? Tout les enfants sorciers ressentaient un pression par rapport à la scolarité d'au moins un de leurs parents. Léann avait, jusqu'à présent, éloigner le plus possible l'idée qu'Eugène ne soit pas un sorcier. Elle ne se l'avouera pas avant d'en avoir la certitude.

— Mise à part le piano, tu as un autre instrument de prédilection ? Personnellement, c'est l'orgue. J'apprécie grandement la puissance que cet instrument dégage et à côté, ses notes sont si triste, mélancolique... dans une Cathédrale, c'est d'autant plus enivrant.

Un autre instrument de prédilection ? Elle jouait aussi quelques fois du violon... Mais elle n'aimait pas ça. Il jouait de l'orgue ? Elle ne pouvait s'empêcher d'arquer un sourcil. Son sourire revint bien vite.
Elle avait déjà eu l'occasion de jouer de l'orgue... Dans le Manoir familiale. Mais elle trouvait le piano beaucoup plus enivrant, l'orgue faisait peur.

- Non, je ne pense pas... Je joue quelques fois du violon, mais je n'aime pas faire ça, j'ai les doigts rouges après. J'aime bien le son de cet instrument à corde, mon... frère en jouait.

Son sourire était désormais figé, elle ne supportait même plus de prononcer le mot "frère".
Elle remarqua aussi qu'Eugène s'était assis, et qu'il avait une canne ? Léann pencha la tête mais se reprit rapidement. Ça ne se faisait pas du tout ! Et elle s'en excusa encore une fois.
C'est fou ce que son attitude pouvait changer en fonction des personnes qu'elle rencontrait.

@Eugène Harlow

Mars 2046
Deuxième année
Feat @Leann Jacky

^{Pleine Lune
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"Les mots sont des notes de musique."}

Alors qu'Eugène émit le fait qu'il n'ait aucune pression sur sa Répartition, il nota que le sourire de Leann était vite tombé. Il l'interrogea alors du regard, curieux. Venait-il dire quelque chose de mal ? Eugène réfléchit et souffla, soucieux :

— Pardonne-moi, j'ai sûrement dit quelque chose de mal ? J'suis pas vraiment à l'aise socialement, il m'arrive d'être maladroit, même quand je souhaite bien faire.

Amèrement, il se souvint de l'une de ses rencontres. C'était avec une élève de Serdaigle. Il avait essayé de la réconforter, mais il avait très vite perdu le contrôle de la situation. Dans tous les cas, Leann continua la conversation en rebondissant sur les instruments :

— Non, je ne pense pas... Je joue quelques fois du violon, mais je n'aime pas faire ça, j'ai les doigts rouges après. J'aime bien le son de cet instrument à corde, mon... frère en jouait.

Eugène acquiesçait, à l'écoute.

— Un magnifique instrument, mais c'est l'un de inconvénient des instruments à corde : les doigts douloureux ! J'aimerais apprendre à jouer de la Harpe, mais cela me rebute pour la même raison...

Il regarda ses doigts en ajoutant :

— Ma mère dit que c'est normal, du moins, le temps que la peau se durcit et fasse de la corne à force de pincer les cordes. Mais bon...

Puis après hésitation, Eugène lui demanda avec prudence :

— Si ce n'est pas indiscret, et je m'en excuse si cela est le cas... ton frère n'en joue plus ?

C'était l'un des problèmes de sociabilité d'Eugène : il n'arrivait pas à percevoir les limites et, involontairement, l'enfant dérapait.