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28 sept. 2020, 15:39
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
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Zakary Bristyle (28 ans)
Apprenti fabricant de baguettes
Frère aîné d'Aelle


17 mars 2045
Chemin de Traverse



Au fond de sa poche ses doigts triturent, tournent, plient et replient le petit morceau de papier que lui a confié Brievcok. Un froid terrible embrasse Londres aujourd’hui. Un froid qui couvre le ciel de nuages et qui annonce une tempête à venir. Le genre de journées durant lesquelles Zakary déteste être envoyé pour faire une course. Le temps d’arriver sur le Chemin de Traverse et de faire ses emplettes, l’homme est frigorifié et n’aspire qu’à une chose : retrouver Lounis pour partager un verre de Whisky-pur-feu. S’il s’écoutait, Zakary rentrerait directement à la boutique, mais Zakary ne s’écoutera pas : il doit et veut passer voir son père dans sa librairie. Pour lui, venir sur le Chemin de Traverse et ne pas rendre visite à son père est tout bonnement intolérable et jamais il n’aurait pardonné à ses frères et à sa soeur d’agir de la sorte. Alors Zakary se force, résiste au froid et se dirige tant bien que mal en direction de la petite rue éloignée qui accueille le Dôme Libre.

Les mains enfoncées dans les poches, Zakary avance sans regarder autour de lui. Avant, il aurait pris le temps d’observer les devantures des magasins, reluquer les passants, leur tenue, les paquets qu’ils tenaient dans leurs mains. Avant, il se serait arrêté pour siroter un verre au Chaudron Baveur et aurait même flâné dans les boutiques pour découvrir les nouveautés. Mais depuis que des Manteaux Noirs traînent à chaque coin de rue, Zakary a perdu l’habitude de le faire et cela le dérange particulièrement. Zakary argue à tort et à travers qu’il n’a pas changé sa façon de vivre malgré le coup d’état de Parkinson et que rien ni personne ne dérangera sa routine ! Et bien... Malgré lui, il s’est rendu compte au fil des semaines que ses habitudes avaient bel et bien changé. Il essaie de remédier à cela, la plupart du temps. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il fait froid et la tronche de cette Manteau Noir patibulaire qui circule dans la rue principale ne lui revient décidément pas ; voilà pourquoi il tourne dans un claquement de cape dans une petite ruelle adjacente.

Quelle surprise lorsqu’il se retrouve face à un autre visage ! Le coeur de Zakary s’arrête une seconde ; la seconde suivante, l’homme s’accroche à sa baguette magique avant de la lâcher, un soupir au bord des lèvres. Ce n’est qu’une passante, c’est tout… Une passante affairée qui a tourné aussi vite que lui. Un peu plus et ils se seraient joliment percutés. *En parlant de jolie…*. Le regard de Zakary s’attarde sur le visage de la femme. Il lui semble la reconnaître. Cette cascade de cheveux blonds… Ces yeux expressifs…
*Alicia ?*. Non, se corrige instantanément Zakary, *pas Alicia*. Un grand sourire lui mange le bas du visage et il ne peut retenir l’éclat de rire qui lui vient aux lèvres.

« J’y crois pas…, s’exclame-t-il, hilare. Mini-Nash ? »

Et soudain, chose qui ne lui est pas arrivé depuis bien longtemps, Zakary a l’impression d’avoir seize ans et de redevenir l’adolescent moqueur qu’il était.

30 sept. 2020, 22:08
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Il est rare pour Maddison d'avoir un jour de congé mais là, c'est presque son supérieur qui l'a forcée à prendre un week-end de trois jours : travailleuse comme elle est, la jeune femme ne se voit pas passer une journée à ne rien faire, même si elle en a grandement besoin. C'est pour cette raison que, même si elle ne travaille pas, l'Ecossaise a décidé de passer à la banque Gringotts pour relever un peu d'argent. Autant en profiter si elle a du temps à tuer, non ? Ensuite, elle ira sûrement dans quelques boutiques du chemin sans oublier de s'attarder devant les ruines de la boutique de sa cousine.

Maddison marche d'un pas rapide, comme à son habitude. C'est une allure qui lui permet de ne pas perdre de temps et d'effectuer un maximum de choses en une journée, en plus de lui tenir légèrement chaud au vu de la météo. Elle tourne pour rejoindre la rue principale quand son coeur fait un bond : elle sait que l'homme juste en face d'elle lui dit quelque chose mais elle n'arrive pas à se souvenir pour quelle raison. Il faut dire qu'elle n'est pas la plus douée lorsqu'il s'agit de se souvenir d'une personne à l'aide de son visage...

La jeune femme ralentit et se perd dans ses pensées. Elle regarde l'homme et voit qu'elle n'est pas la seule à tiquer. Lorsqu'elle entend son rire, l'Ecossaise peut enfin comprendre le sentiment qu'elle avait. Elle lève les yeux au ciel quand il lui adresse la parole mais il faut bien avouer que, malgré la taquinerie, Maddison prend ses paroles comme une preuve qui lui affirme qu'elle ne rêve pas et, encore mieux, ce surnom la ramène droit lors de son adolescence, à Poudlard, une époque bien lointaine à ses yeux, vu le chemin qu'elle a parcouru.


- T'as pas changé toi, dis-elle, d'une mine faussement boudeuse. Qu'est-ce que tu fais par ici ? Je suppose que ce n'est pas pour me voir, sinon, tu n'aurais pas attendu autant d'années.

Maddison ne peut s'empêcher de sourire franchement. La jeune femme n'est pas une personne qui taquine tant que ça, il faut l'avouer mais, avec Zakary, c'était différent. Avec les années, l'ex Poufsouffle s'est habituée à avoir un peu plus de répartie en compagnie de la fratrie Bristyle, tout comme avec Alicia.

Gérante d'Apothic'Herbes & Responsable de l'éqhips commerçante HRP / Employée chez Apothic’herbes InRP / #804000
Team Abadass - Team Picsou

04 oct. 2020, 14:23
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Oh, il s'y revoit ! Parcourant les couloirs habillé de sa robe aux couleurs de Serdaigle, toujours accompagné, le sourire aux lèvres, à l'aise au milieu de tous ces élèves, aimé sans être populaire, heureux. Ses jeunes années à Poudlard font partie des plus belles de sa vie, même si la suite l'a rendu tout aussi heureux. Ce qu'il a pu s'amuser, dans ces couloirs de pierre ! Et apprendre, par Morgane, apprendre ; Poudlard a déclenché chez lui un amour du savoir auquel il ne s'attendait pas. Pour cela, Zakary sera toujours redevable à la Maison Serdaigle. Ce visage qui lui fait face, ces yeux bruns et cette belle et longue chevelure font s'effacer la ruelle qui l'entoure, annihilent les bruits du Chemin de Traverse et le plongent dans une tempête d'anciens souvenirs au goût du bonheur. Des moments passés avec Nar, Alicia et cette jeune femme *Maddison* ; à travailler, à discuter dans les couloirs, des moments peu importants, des moments qui ressemblent à tous les autres mais qui participent à rendre une période heureuse et agréable. Zakary se demande pourquoi... Comment a-t-il pu l'oublier tout ce temps ? Il n'a jamais repensé à elle ou à Alicia, même Narym ne lui en a jamais reparlé. Elles ont fait partie de son paysage durant de nombreuses années et du jour au lendemain, lorsqu'il a quitté l'école, il a cessé de songer à elles. Ce que la mémoire peut-être étrange...

Son sourire grandit lorsqu'il entend les paroles de Maddison. Depuis le moment où il l'a vu traversé la Grande Salle pour la répartition et qu'il a su qu'elle était la sœur de la fameuse Alicia Nash, l'adolescent qu'il était alors n'a pas pu s'empêcher de la pour la simple et seule raison qu'elle était la soeur de l'une de ses connaissances. A l'époque, il donnait du mini-Nash à la moindre occasion, ne serait-ce que pour voir s'afficher sur ces traits cette moue boudeuse qui lui semble aujourd'hui si familière.

« Tu aurais aimé que je sois là pour toi, hein ? lance-t-il moqueur. À vrai dire, j'aurai eu bien du mal à te reconnaître si tu n'étais pas apparue soudainement devant moi. » Il scrute son visage avant de se pencher vers elle et de lui confier, sincère jusqu'au bout des ongles : « Toi, tu as beaucoup changé. »

C'est vrai. Il se souvient de Maddison Nash comme d'une gamine, peut-être comme d'une adolescente fougueuse et intelligente, mais la personne qu'il a devant lui est irrémédiablement une femme. Et étrangement, Zakary a toujours su qu'elle deviendrait exactement ce qu'elle a toujours paru être : sûre d'elle, indépendante, charmante.

L'homme se redresse, un sourire aux lèvres. Les mains toujours enfoncées dans les poches, il secoue les bras pour empêcher le froid de l'engourdir.

« J'avais une course à faire pour mon patron, j'allais rendre visite à mon père avant de retourner au boulot. Tu sais, il tient une libraire dans une rue un peu plus loin. »

Un doux sourire apparaît sur les lèvres de Zakary, comme à chaque fois qu'il songe à un membre de sa famille.

15 oct. 2020, 22:13
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Les premières paroles de Zakary font réfléchir Maddison : elle se rend compte, après tout, que oui, elle aurait sûrement aimé qu'ils ne perdent pas contact après Poudlard, contrairement à ce qui s'est finalement passé. Ils étaient quatre - même si cette bande tenait bien plus grâce à Alicia et Narym que grâce à Maddison et Zakary - et, d'un coup, plus rien. Tous deux n'ont même pas cessé de se voir lorsque leurs aînés ont quitté Poudlard, ce qui aurait pu promettre une amitié viable même lors de leurs études supérieures mais non, rien de tout cela n'est arrivé.

- J't'avoue que passer de "je te vois tous les jours" à "on ne s'envoie même pas de hiboux", ça m'a fait bizarre au début, oui. C'est presque comme si des amis étaient redevenus des étrangers, répond-elle, d'une franchise qui lui ressemble bien.

La jeune femme sait bien que l'homme en face d'elle pourrait rebondir sur ce qu'elle vient de dire de manière ironique mais elle s'en fiche, elle préfère être sincère plutôt que de garder les choses pour elle.

- Ah oui, qu'est-ce qui a changé ?

A ses yeux, il est normal qu'elle ne soit plus tout à fait la même mais de là à ce qu'il manque de la reconnaitre, c'est peut-être un peu trop pour Maddison. Après, elle doit bien avouer que Zak a, lui aussi, changé physiquement, mais il est toujours le même au fond, vu la manière dont il a engagé la conversation. C'est tout ce qui importe à l'Ecossaise et l'aide à presque retomber en enfance.

- D'accord. Tu m'excuseras, j'ai dû oublier ce détail avec les années, dit-elle, à nouveau ironique. C'est super que tu ailles le voir en tout cas, mes parents et moi c'est pas vraiment ça, mais c'était déjà le cas avant, ajoute-t-elle, bien plus sincère.

En réalité, elle n'est même pas certaine d'avoir su cette information auparavant mais elle sait aussi que sa mémoire peut lui faire défaut avec le temps, c'est bien normal. Maddison se demande si Zakary se souvient des retours de vacances oùelle se plaignait de ne pas avoir pu passer du temps avec ses parents puisqu'ils travaillaient sans relâche. Avec le temps, elle a fini par remplacer ces plaintes par une explication blasée, de plus en plus habituée à ces diverses situations de la part de ses parents.

- C'est jour de congé pour moi, mon patron n'a rien voulu entendre quand je lui ai dit que je pouvais bien travailler un jour de plus avant le week-end. J'allais à Gringotts du coup.

Tout en poussant un soupir digne d'une personne très exaspérée, la jeune femme se souvient des longues heures qu'elle a pu passer à la bibliothèque ou en salle d'études pour travailler, faire ses devoirs ou réviser. C'est fou comme, à ce niveau-là, Maddison n'a pas changé du tout. La tête dans les nuages, elle sourit sans même s'en rendre compte en repensant à ce simple souvenir.

Gérante d'Apothic'Herbes & Responsable de l'éqhips commerçante HRP / Employée chez Apothic’herbes InRP / #804000
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20 oct. 2020, 11:48
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Zakary hoche la tête, concerné. Même s’il n’a pas l’impression que Maddison est devenue une étrangère, il comprend ce dont elle parle— cette distance qui les a naturellement séparé, sans qu’ils ne s’en rendent compte. Comme si finalement, la seule chose qui les rassemblait réellement était le fait d’être étudiants dans un même établissement. Dès lors qu’ils ont quitté le château, leur vague amitié s’est dissolue. Mais Zakary n’est pas du genre à s’appesantir sur le passé. Peut-être que les années qu’ils ont passé loin de l’autre étaient nécessaires, cela ne change rien au fait qu’ils se retrouvent ici, aujourd’hui. Qui sait, peut-être que leur relation repartira de plus belle ? Et si ce n’est pas le cas, Zakary se souviendra toujours de Mini-Nash avec le sourire aux lèvres, il s’en fait la promesse.

Zak avait oublié. Il avait oublié que Maddison était aussi sincère. À présent, il se souvient que c’est un trait de caractère qui lui avait toujours plu, lui-même donnant une importance plus que capitale à la sincérité. Ainsi, malgré la rudesse des paroles de la blonde, il ne peut s’empêcher de sourire largement, de ce même sourire qui agace parfois si fort les membres de sa famille.

« Je n’ai jamais pensé à t’envoyer de hiboux, avoue Zakary, songeur. Mais je vais y remédier. Tu sais, au fond peu importe les années qui passent, il n’est jamais trop tard pour retrouver de vieux amis. Ce qui a changé ? » enchaîne-t-il sans attendre.

Il la regarde de haut en bas, comme s’il avait besoin de réfléchir, comme s’il ne connaissait pas déjà la réponse. Sur ses lèvres, un éternel sourire. Et il fait effectivement mine de réfléchir, incapable de s’empêcher d’être joueur, limite moqueur. Finalement, il relève les yeux pour les déposer dans ceux de sa camarade. Il se demande si elle n’a réellement pas conscience d’avoir changé. Après tout, près de dix ans séparent leur dernière rencontre — sachant que celle-ci s’était faite dans les couloirs du château, certainement, habillés de leur uniforme, toujours baignés dans une ambiance scolaire. C’est bien différent de l’ambiance actuelle, dans le froid Londonien, au beau milieu du Chemin de Traverse, affairés comme deux travailleurs sérieux. Alors oui, Maddison Nash a bien changé.

L’homme hausse les épaules : « Tu es une femme, maintenant » dit-il sans donner davantage d’explications. « Mes frères et moi sommes très proches de nos parents. Ma soeur aussi, rajoute-t-il après un instant d’hésitation. Enfin, je crois. » Avec Aelle, il ne sait jamais vraiment. « Je me souviens qu’à l’école déjà ta relation avec ton père et ta mère n’était pas au beau fixe, je suis désolé que ça ne se soit pas arrangé. Mais parfois, c’est mieux comme ça si tu veux mon avis. »

En entendant les dernières paroles de la jeune femme, Zakary n’a pas pu s’empêcher d’éclater de rire.

« Et bien, aller à la banque n’a pas l’air de te réjouir ! Par un temps pareil, je te comprends. »

13 nov. 2020, 21:30
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Maddison doit avouer qu'elle ne s'attendait pas à ce que l'homme en face d'elle fasse en sorte qu'ils gardent contact après cette entrevue mais ça ne lui déplait pas. Ça fait toujours du bien de reparler avec des amis que l'on a perdu de vue, même pour la jeune femme qui a du mal à s'attacher pleinement aux gens. Avec Zakary, c'est sûrement différent puisqu'ils se connaissent depuis petits, ils ont des liens qui les unissent qui peuvent ressurgir et ce, même après plusieurs années, et être quasiment inchangés. C'est l'impression qu'a la potionniste et elle en est déstabilisée.

Elle hoche la tête en entendant la réponse de l'homme, comme pour l'approuver, puis elle écoute la réponse qu'il fournit à sa question. C'est tout ? Aux yeux de Maddison, c'était évident qu'elle avait changé pour devenir une femme, de même que Zakary a changé, il n'est plus le petit garçon qu'il était, même si sa taquinerie est toujours aussi présente. La jeune femme lève les yeux au ciel, décidant de se contenter de cette réponse, elle n'allait pas débattre plus longtemps sur ce sujet.

Elle continue de l'écouter et arque un sourcil en l'entendant dire que, parfois, c'est mieux de ne pas s'entendre avec ses parents. Comment pouvait-il l'assurer d'une manière aussi certaine ?


- En fait, avec les années, ils se sont rendus compte du mal qu'ils nous ont fait en ne faisant que travailler au lieu de passer du temps avec nous mais c'est trop tard, on a du mal à leur pardonner. Avec Alicia et Owen, on fait des efforts, bien sûr, mais c'est loin d'être simple. Sans oublier que mon père est très fier donc ma mère est la seule à s'en être voulue et à nous en avoir parlé, le débat est bien divisé. T'es sûr que c'est mieux, comme situation ? C'est vrai que ça m'a aidée à être rapidement indépendante mais, gamine, j'aurais aimé être proche de mes parents, même si j'ai fini par me faire à la situation. C'est super si vous vous entendez bien, vraiment ! dit-elle en souriant, comme pour chasser toutes les choses négatives qu'elle avait dit juste avant.

Le rire de Zakary est communicatif, Maddison se laisse aller en riant à son tour, se rendant compte qu'il y a des choses bien plus graves dans la vie que d'aller à la banque. Seulement, lorsqu'il s'agit de la passion de la jeune femme, un jour où elle ne peut pas travailler alors qu'elle était sensée le faire ne lui convient guère.

- Je sais que certains ne diraient pas ça mais, j'aime vraiment mon travail. Alors, quand mon patron exige que je prenne un jour de congé, j'essaie toujours de batailler pour continuer à travailler. C'est une vraie passion depuis petite, je vis de mon rêve. Heureusement, je ne fais pas que ça, sinon je serais très hypocrite envers mes parents mais j'avais des choses prévues au labo pour aujourd'hui et tout est parti aux oubliettes !

Maddison vivant seule, il lui arrive de profiter pour faire des heures supplémentaires mais elle a toujours gardé ses week-ends et d'autres moments pour sa famille et ses amis. Elle a appris de ses parents, c'est sûrement le point positif de ne pas avoir joui de l'enfance dont elle rêvait. Son vrai problème, c'est sans aucun doute le fait que son programme ait été chamboulé au dernier moment, une chose qu'elle déteste au plus haut point. Son patron ne pouvait pas faire pire pour Maddison mais elle sait qu'au fond, il ne lui a pas donné ce jour de congé pour l'embêter.

Je m'excuse pour ce retard ! Pour me faire pardonner, Maddison a souhaité partager pas mal de choses avec Zakary, j'espère que ce post vous plaira. :)

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25 nov. 2020, 16:36
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Concernant ses parents et les relations que Maddison entretient avec eux, Zakary préfère ne rien en dire. Il ne sait pas ce que c’est d’avoir une famille avec laquelle on ne s’entend pas bien. Il a certes déjà eu des différends avec ses parents, plus jeune et même récemment — il faut dire que sa mère n’est pas une personne avec laquelle il est facile de garder son calme, il a en tête des disputes mémorables avec elle ; et son père est parfois trop protecteur, trop sensible aussi. Ainsi, il a bien peur de ne pas être la bonne personne pour rassurer Maddison à propos de sa famille, il n’est même pas sûr qu’elle en ait envie et il ne se risquera pas à être hypocrite et à mentir seulement pour dire ce que la jeune femme aimerait entendre. Ainsi se contente-t-il de hocher la tête d'un air concerné.

Comme il écoute la voix de Maddison et s’abreuve aux expressions de son visage, ses souvenirs se font plus vivaces dans son esprit. Par flash, il se revoit près de quinze ans en arrière à partager une conversation avec la blonde, installés à une table de la bibliothèque, au lieu de travailler leurs cours. Il se souvient de ces moments agréables, un brin nostalgique malgré lui. C’est à peine croyable que ces souvenirs lui reviennent maintenant alors qu’il a passé les dix dernières années à songer à Poudlard sans pourtant se rappeler précisément de cette jeune fille. Inquiet, il se demande si son affection pour Maddison est liée à sa présence ; quand elle partira, l’oubliera-t-il ? Non, décide-t-il, il ne laissera pas cela arriver. Il aimerait réellement garder contact avec elle, il a été sincère en le sous-entendant.

Zakary a beau se rappeler de la jeune femme qu’il a côtoyé durant sa jeunesse, se souvenir vaguement de son caractère et de ses habitudes, il est incapable de se remémorer les éventuelles discussions qu’ils ont eu concernant l’avenir. Ainsi, il se questionne : que fait Maddison dans la vie ? Elle parle de son patron, d’un labo et il pense naturellement aux potions sans cependant comprendre ce qu’est ce travail dont elle parle. Il a une pensée pour sa mère et pour Natanaël, tous deux passionnés de potions et passant des heures et des heures dans le laboratoire de la première au sous-sol. Lui-même n’a jamais partagé cette passion. Zakaray est versatile, il aime tout et voulait tout apprendre étant jeune. De passion, il n’en a jamais réellement eu, il ne sait pas bien ce que c’est que d’être passionné par un sujet au point de vouloir passer la journée à y penser ou à faire des activités y étant liées — contrairement à Mini-Nash qui semble apprécier son travail au point d'en abuser.

L’homme adresse un regard curieux à la femme et hoche la tête pour lui dire qu’il a compris. Incapable de se retenir plus longtemps cependant, il se penche vers elle et lui demande :

« En quoi consiste ton travail, Mini-Nash ? Tu parles d’un labo, tu parles de ton patron et de ta passion, mais tu ne dis pas ce que tu fais ! Je suis curieux, moi... » Pour ne pas dire indiscrêt. « J'ai besoin d'en savoir plus ! »

Pas de problème pour le retard ! J'ai beaucoup aimé lire ce texte et y répondre, j'aime décidément la relation de ces deux jeunes gens.

01 déc. 2020, 21:23
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Maddison comprend que Zakary décide de ne pas s'étendre plus longtemps sur ses parents. Après tout, ils sont adultes maintenant donc elle ne les voit plus quotidiennement, et ils peuvent aussi parler d'autres sujets un peu plus légers, plutôt que de mentionner ce qui fâche. Avec le temps, Maddison ne ressent plus vraiment quoi que ce soit lorsqu'elle parle de ses parents, ce qui fait qu'en parler ne la dérange pas tant que cela, mais elle saisit bien que ce n'est pas le cas de tout le monde. Heureusement, l'ex Serdaigle choisit le bon sujet pour que Maddison se mette, tout à coup, à parler d'un air rêveur et passionné qui la caractérise si bien au quotidien depuis qu'elle est potionniste et qui contraste avec le regard vide qu'elle peut avoir lorsqu'elle parle de ses parents.

- Oh, excuse-moi ! Tu as raison. Je suis potionniste depuis bientôt sept ans maintenant, dans un laboratoire à Leeds. Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais les cours de potions à Poudlard étaient un pur bonheur pour moi, du coup je suis allée à l'IMS après Poudlard. Dès que j'ai fini mes études à l'IMS, j'ai appris que quelques postes étaient vacants dans ce labo et... voilà. C'est là que je fais des potions et que je vis de ma passion. Et, contrairement à ce qu'on peut penser, je ne fais pas que des potions en suivant une marche à suivre, il nous arrive aussi de faire de longues recherches pour de nouvelles potions, un peu comme les scientifiques moldus.

Tandis qu'elle raconte de quelle manière elle en est arrivée là aujourd'hui, l'Ecossaise se remémore peu à peu de certains souvenirs qui étaient, jusque lors, enfouis au plus profond de sa mémoire. Elle ne se souvient pas avec exactitude de tous les détails mais se rappeler de quelques cours de potions à Poudlard, à l'IMS ou même de ses premiers jours au sein de son laboratoire, c'est tout de même quelque chose, elle n'aurait jamais cru cela possible, surtout qu'elle n'est pas du genre à vivre dans le passé : non, pour Maddison, avenir est le maitre-mot. Il faut croire que Zakary n'y est pas pour rien et cela la fait sourire. Quelque part, le revoir l'a aidée à faire ressurgir ces souvenirs et elle se demande si l'effet inverse se serait également produit.

- C'est fou, rien qu'en te racontant ça, tout plein de souvenirs me sont revenus. Ça te le fait aussi, là, maintenant ?

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04 déc. 2020, 13:05
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Et la voilà, la fille qu’il a connu durant ses lointaines années à Poudlard ; la passionnée, l’intéressante, la vivante Maddison Nash ! Quant elle parle des potions, la blonde semble animée d’une vie intérieure fabuleuse. Ses yeux brillent, ses lèvres sourient et ses mots débordent d’émotions. Zakary, qui est du genre observateur et qui ne se lasse jamais de comprendre les gens, se penche un peu en avant pour ne rien manquer du spectacle ; plus qu’il écoute, il regarde. Cela ne l’empêche pas de saisir tout ce que lui dit la femme, et désormais il se souvient que sa camarade aimait les potions bien plus que lui qui n’avait jamais été passionné par cette matière. S’il ne se rappelle pas de ce qu’elle a pu lui dire à ce propos, ses souvenirs n’étant pas aussi vivaces, il la revoit néanmoins aisément tout aussi passionnée qu’elle l’est aujourd’hui. Pas étonnant qu’elle ait fait de sa passion son métier, tout comme lui l’a fait avec les baguettes qu’il a toujours déraisonnablement aimé.

À la question de la femme, Zakary part dans un grand éclat de rire dont il a le secret ; il a le rire facile, Zakary.

« Bien sûr que ça me le fait aussi ! s’exclame-t-il en adressant un splendide sourire à Maddison. Je nous revois encore étudier à la bibliothèque avec Narym et Alicia, et j’ai même des vagues souvenirs des discussions entre deux cours, de toutes les fois où tu t’agaçais que je t’appelle Mini-Nash. Ce ne sont pas des souvenirs précis… J’ai des flashs, des images… Et toujours ce sentiment de bonheur et de légèreté qu’il n’est plus facile de ressentir aujourd’hui, à notre âge. Même si je n’aime pas vivre dans le passé, je ne te cache pas que j’aimerais retourner à Poudlard, juste une fois, me promener dans les couloirs, manger dans la Grande Salle… Ou pire encore, poursuit-il dans un rictus, me rendre dans la forêt interdite. Je me rappelle m’y être aventuré quelques fois ! »

Avec un temps de retard il se souvient, et la bulle de sa bonne humeur éclate en même temps, que le monde n’est plus le même qu’avant et que Poudlard est devenue, selon les dires de son petit frère et de sa petite soeur, une île ; une foutue île. « Ce n’est plus possible, désormais…, » reconnait-il avec un pauvre sourire.

Il songe à son frère, à sa soeur à Poudlard qui, plus jamais, ne pourront se rendre dans la forêt interdite envers et contre toute raison. Il devrait s’en réjouir, lui-même garde des souvenirs particulièrement effrayants de ses quelques escapades dans le sombre bois, mais il aurait aimé qu’Aodren et Aelle puissent vivre des années de collège semblables à celles qu’il a vécu. C’est un espoir vain, désormais, et il en a la preuve tout les jours. Rien qu’aujourd’hui, il a croisé plusieurs Manteaux Noirs, signe irrémédiable que la vie n’est plus la même qu’il y a dix ans.

« Je comprends pourquoi tu batailles pour continuer à travailler, dit-il soudainement en repoussant ses sombres pensées. L’IMS est un institut prestigieux, je ne doute pas que tu as brillé durant tes études ! Potionniste... C'est certain, tu plairais beaucoup à ma mère, plaisante-t-il. Elle aussi est passionnée par les potions, entre autre, tout comme mon frère Natanaël et ma soeur Aelle. Moi, je n'ai jamais aimé ça. Je ne sais pas pourquoi... C'est trop logique pour moi, me contenter de suivre des recettes ça ne m'a jamais plu et le sujet ne m'intéressait pas assez pour que je souhaite m'éloigner de la marche à suivre. »

Se contenter de suivre tout court ne lui a jamais plu, effectivement ; sa scolarité s'est caractérisée par un nombre effrayant d'heures de retenue. L'adolescent qu'il était, tout comme l'homme fait qu'il est désormais, n'a jamais aimé respecter le règlement, suivre les règles ou écouter les ordres.

14 déc. 2020, 18:25
Tu t'souviens d'nos jeunes années ?  PV 
Maddison ne peut pas s'empêcher de rire à son tour en entendant le rire communicatif de Zakary. Elle n'est donc pas la seule à être devenue nostalgique d'un coup, ça la rassure. Non pas que l'Anglaise préfère être comme les autres, elle s'assume suffisamment pour partir seule sur n'importe quelle voie, mais la nostalgie n'est pas quelque chose qui la caractérise, elle se souvient même très rarement de souvenirs de son enfance et était donc étonnée de voir qu'avec Zakary, tout semblait revenir d'un coup. Si elle n'est pas la seule dans cette situation, c'est que ça doit être normal.

Lorsque l'homme prononce une nouvelle fois Mini-Nash, la potionniste lève les yeux au ciel, presque pour appuyer ce qu'il venait tout juste de dire. Elle comprend complètement ce qu'il lui dit et se retrouve parfaitement dans ses paroles, si ce n'est pour la visite de la forêt interdite : Maddison n'était pas du genre à enfreindre les règles, contrairement à son interlocuteur. C'était une bosseuse qui faisait de son mieux pour ne pas s'attirer de problèmes inutiles et c'est plus ou moins toujours le cas aujourd'hui.


- C'est ce que j'ai entendu dire oui.. Les temps changent.

C'est toujours assez compliqué pour Maddison de se dire qu'il y a à peine plus d'un an, rien de tout ça n'avait radicalement changé comme aujourd'hui. Elle ne saisit pas comment ça a pu se produire et espère sincèrement que les choses se tasseront dans le futur.

Maddison remercie Zakary d'un sourire en entendant son compliment sur les études qu'elle a pu faire. Il est vrai que ce n'était pas toujours simple mais Maddison ne regrette pas d'y être allée, que ce soit pour tout ce qu'elle a pu y apprendre ou encore pour le métier qu'elle peut exercer aujourd'hui grâce à ce diplôme.


- Ah oui ? Ce serait sympa de les rencontrer pour en parler avec eux alors, s'ils - et si tu, le souhaites ! Ton frère et ta soeur sont toujours à Poudlard ?

Maddison a désormais un flash d'elle et Zakary en cours de potions. Elle voit très bien de quoi il veut parler lorsqu'il dit que ce n'était pas son truc.. Elle comprend la différence entre les cours à Poudlard et ce qu'elle fait maintenant et c'est vrai qu'à l'époque, il n'était pas vraiment possible de fabriquer ses propres potions, c'était surtout des marches à suivre.

- Maintenant que tu le dis, c'est vrai que certaines de tes potions pouvaient exaspérer notre professeur de potions, j'avais oublié, tiens. Mais bon, l'important est de trouver sa voie ! Quelle école supérieure as-tu faite, d'ailleurs ? Ah ! Et, que fais-tu maintenant ?

*Assez parlé de moi !* pensait-elle désormais.

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