L'excitation ne l'avez toujours pas quitté, si bien qu'en moins d'une demi minute elle était devant Le Chaudron Baveur accompagné par ses parents par transplanage d'escorte. Elle était tellement habituée au transplanage qu'elle ne ressentais même plus de malaise dans le vide qui sépare un endroit de l'autre. Linda avait beaucoup insisté auprès de ses parents pour aller acheter ses fournitures scolaires le soir même de la réception de sa lettre d'admission à Poudlard, mais maintenant, sa demande lui paraissait complètement stupide. à 22h le pup seul était encore ouvert, quant aux magasins ils étaient tous fermés. à contrecœur, Linda se résolut à rentrer à la maison et attendre patiemment que le jour se lève.

Le lendemain matin elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit et malgré la fatigue, elle ressentait une excitation fébrile s'insinuer en elle alors qu'elle entrait dans un Chaudron Baveur plus propre et plus vide qu'elle ne l'avait jamais vu. il n'y avait que Tom, le barman qui retournait les chaises et regarda la petite famille s'avançer dans son pub l'air proprement stupéfait. Linda pensa que Tom n'avais encore jamais vu de clients dans son pub à 5h du matin.

- C'est pour Poudlard, petite ?, demanda-t-il en se tournant vers Linda.

Celle-ci acquiesca d'un signe de tête un peu nerveux et Tom la conduisit alors, elle et ses parents, vers l'arrière boutique où il les laissa devant un pan de mur en briques rouges et plusieurs poubelles vides. Linda regarde le mur mythique avec révérence. Ses parents lui en avait tellement parlé ! Elle fixa son père avec emmerveillement quand il sortit sa baguette magique d'une poche intérieure de son blouson et tapota quelques-unes des briques dans un ordre bien précis. Aussitot, les briques s'animèrent pour former une sorte d'arcade sous laquelle se faufila la famille Layton.

Quelle ne fut pas la surprise de Linda quand elle vit que la rue principale n'était pas aussi déserte que le pub du Chaudron Baveur. En effet, une fille et ses deux parents se tenaient à quelques mètres de l'arcade, complètement perdus et égarés. à l'air ahuri des parents, Linda devina qu'ils devaient être des moldus. Elle s'éloigna alors de ses propres parents et s'approcha de la jeune fille. Elle était rousse, aux yeux bleus et semblait avoir à peu près le même âge que Linda. Son regard brillait d'une excitation manifeste mais elle avait aussi l'air d'avoir un peu peur.

- Salut ! Je m'appelle Linda Layton. Toi aussi, c'est la première fois que tu viens ici ?

@Erin Bain

L’air frais matinal me remplis les poumons alors que je respire un grand coup pour essayer de me calmer. Tentative futile. L'excitation qui m’a gagné hier à la visite du professeur de Poudlard ne m’a toujours pas quitté. Elle déborde, elle explose, elle me rempli entièrement. C’est elle qui m’a réveillée à 3h30 ce matin et qui m’a fait tirer mes parents jusqu’a la rue indiquée.
Nous sommes devant ce vieux bar noir, apparemment l'entrée de la rue magique.
Nous entrons à l’intérieur, mais il n’y a pourtant qu’une salle, certes poussiéreuse, mais parfaitement normale. Mon père s’adresse alors au vieux barman qui nettoie les tables pour préparer l’arrivée des clients. Il a l’air surpris de nous voir, et je prends une seconde pour me rendre compte qu’il ne doit pas être habitué à voir des gens traverser son pub à 5h du matin.

-Poudlard, j’imagine ?

Mon père acquiesce. Je prends une seconde pour l’observer. Il a l’air complètement ahurie. Ma mère aussi d’ailleurs. Ils prennent ça plus dur que moi on dirait. La magie, pour moi, c’est comme un rêve devenu réalité ! Alors que pour eux... j’ai l’impression qu’ils n’arrivent toujours à y croire.
Le barman nous mène jusqu’à la cour à l'arrière, puis nous pose une question qui me parait étrange :

-Vous êtes moldus, n’est-ce pas? Non-sorcier, je veux dire.

Ma mère réponds que oui, et il sort un long bâton de sa poche, sa baguette magique j’imagine. Il semble compter les briques du mur, puis en tape une. Et là, sous nos yeux, les pierres bougent et se réassemblent, pour former un arc menant vers une jolie rue pavée. Nous nous y avançons quelque peu, puis mes parents s’arrêtent pour se consulter.

Derrière nous, l’arcade se réouvre, et une famille en sort. Devant leur air assuré, je présume que les parents sont sorciers eux aussi. La fille, brune, semble avoir mon âge. Et quel est ma surprise quand elle s’approche de moi! Habituellement, presque personne ne m’adresse la parole.

-Salut! Je m’appelle Linda Layton. Toi aussi, c’est la première fois que tu viens ici ?

-Oui? Euh, je veux dire oui! Je m’appelle Erin Bain! J’habite en Écosses. Et toi? Tu vas à Poudlard? J’ai reçu ma lettre avant-hier ! Je suis... née moldu, je crois que c’est ça que vous dîtes ? Oh, euh désolée... j’ai encore trop parlé...

Je chuchote la dernière phrase et je regarde mes pieds. Je deviens aussi rouge que mes cheveux, et je sens les larmes me monter aux yeux. L’excitation m’est encore monté à la tête. Une personne qui avait été gentille avec moi, sans même me connaître. Et j’ai encore tout gâché...

@Linda Layton A toi!

-Salut! Je m’appelle Linda Layton. Toi aussi, c’est la première fois que tu viens ici ?

Seulement après avoir prononcé cette phrase, je me rends compte que j'ai peut-être été trop brusque. Encore un de mes nombreux défauts qui se manifeste dès que j'ouvre la bouche. Trop brusque, trop impatiente...

-Oui? Euh, je veux dire oui! Je m’appelle Erin Bain! J’habite en Écosses. Et toi? Tu vas à Poudlard? J’ai reçu ma lettre avant-hier ! Je suis... née moldu, je crois que c’est ça que vous dîtes ? Oh, euh désolée... j’ai encore trop parlé...


Elle se tait et regarde ses pieds comme si elle attendait qu'ils lui soufflent ce qu'elle devait dire ensuite. J'ai remarqué que mon interlocutrice n'a pas l'air plus confiante que moi. J'ai repris un peu confiance en moi et j'ai essayé de faire bonne impression devant elle.

- Heu... Oui, moi je l'ai reçu hier soir. C'est marrant, je ne pensais pas qu'il y aurait quelqu'un ici à cette heure-là. Je penserai que je serai la seule à être suffisamment impatiente pour venir acheter mes fournitures scolaires à cinq heure du matin. Le barman du Chaudron Baveur nous regardait avec un air ahuri.


J'ai montré l'arcade de briques rouges qui s'était refermée pendant la conversation et j'ai esquissé un petit sourire timide en direction d'Erin. Je ne sais même pas si elle l'a perçu. Je commençais à regretter d'avoir engagé la conversation et à me sentir gênée devant mon incapacité à trouver des sujets de conversation intéressants et engageants.
Je me demande avec appréhension ce qu’Erin pourrait bien me dire ensuite. Mon sens de l’esquive me l’oblige. Il faut toujours que je prépare une réponse, que j’aie quelque chose en réserve, avant même d’avoir entendu la réponse de mon interlocuteur, en l’occurrence, de mon interlocutrice.

@Erin Bain

Je regarde mes pieds et je me demande comment la brune va réagir. Va t-elle partir ? Répondre désobligeament ? Mais elle prends la parole, et ne semble pas avoir été surprise par mon excitement trop apparent.

-Heu... Oui, moi je l'ai reçue hier soir. C'est marrant, je pensais pas qu'il y aurait quelqu'un à cette heure là. Je penserai que je serai là seule à être suffisamment impatiente pour venir acheter mes fournitures à cinq heures du matin. Le barman nous regardait avec un air ahuri.

Elle désigne le mur de brique où l'arcade se tenait encore quelques secondes plus tôt, en esquissant un timide sourire. Elle semble être aussi mal-à-l'aise que moi ! Je lui adresse un sourire franc, et je réponds cette fois-ci avec un peu plus d'assurance.

-Tellement! On pourrait penser qu'à force de travailler là il pourrait être habitué aux élèves exités ! Je me suis réveillée à 3h30, et toi ? J'avais tellement hâte de venir que j'ai tiré mes parents du lit ! Honnêtement, tout ça paraît encore suréel. J'ai tellement hâte d'aller à Poudlard.

Je lance un regard discret pour voir ce que mes parents font. Ils se parlent toujours à voix basse, et ne semblent pas avoir remarqué notre conversation. Mais à la vue de leurs sourcils inquiets, je me demande soudain s'il n'y a pas un autre problème. Avec les jumeaux peut-être, par exemple… Nous les avons laissé chez leur nourrice avant de venir. Je soupire, dépitée. Je vais probablement devoir revenir un autre jour. Je passe toujours en second plan après eux. Ne me comprenez pas mal, j'adore Maïa et Liam, mais depuis qu'ils sont nés, ils ont toujours eu la priorité. Peut-être que c'est à cause de leur venue au monde difficile. Mais bon, je suis habituée... Et je les aime de tout mon cœur de toute façon, et je ne voudrais pour rien au monde qu'ils soient blessées ou malades.

Je me retourne vers Linda et esquisse un autre sourire. Mon anxiété passagère par rapport à elle semble s'être envolée. J'espère que c'est le cas de mon interlocutrice.
@Linda Layton Est ce que ça te dit d'aller chercher nos baguettes chez Ollivander ensemble après ? (une fois cet RP terminé)

Ok !

-Tellement! On pourrait penser qu'à force de travailler là il pourrait être habitué aux élèves exités ! Je me suis réveillée à 3h30, et toi ? J'avais tellement hâte de venir que j'ai tiré mes parents du lit ! Honnêtement, tout ça paraît encore suréel. J'ai tellement hâte d'aller à Poudlard.

- Oui, maintenant que j'y pense. Cinq heures ce n'est pas tellement mieux que trois. Moi aussi j'ai très hâte d'y être.

Je jette un coup d'œil vers mes parents, un peu plus loin derrière moi. Ils claquent la langue et croisent les bras d'un air impatient. Sauf que, si j'en crois les apparences, je viens juste de me faire une nouvelle amie, et je ne compte pas la perdre de sitôt.

- Heu, ça te dirait qu'on aille faire nos achats ensemble ? On a qu'à commencer par la baguette magique, tiens, c'est là bas.

Je tends le bras et montre une petite boutique étroite à la droite des parents d'Erin. Au-dessus de la porte à la peinture terne et usée, des lettres d'or écaillées indiquaient: « Ollivander—Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J.- C. » Dans la vitrine poussiéreuse au rideaux pourpre légèrement lacérés, une simple baguette de bois sombre était exposée sur un coussin également pourpre et un peu râpé.

Je vois les traits si enthousiaste d'Erin s'affaisser un peu. Au début, j'ai eu peur que ma proposition ne lui ait pas plus, mais, ensuite, je me rends compte qu'elle a surement imaginé un endroit un peu plus magestueux pour les ventes des légendaires baguettes magiques qui peuplaient ses rêves depuis qu'elle avait appris leur existence.

Maintenant tu n'as plus qu'à me répondre une dernière fois, et j'ouvre un RP chez Ollivander.

- Oui, maintenant que j'y pense. 5h c'est pas tellement mieux que 3. Moi aussi j'ai très hâte.

Je remarque que la brune jette un coup d’œil vers le couple qui l'accompagne, ses parents probablement. Ils semblent impatients. J'espère que ce n'est pas parce que je suis née-moldue.

- Heu, ça te dirait qu'on aille faire nos achats ensemble ? On a qu'à commencer par la baguette, tiens, c'est là bas.

Je regarde dans la direction vers laquelle pointe Linda. Je m'attendais à... je sais pas, quelque chose de grand? De spectaculaire, peut être, pour la vente de la baguette qui va me suivre le reste de ma vie? Mais peut importe. Je tremble quand même d’excitation.

-J'adorerais! Honnêtement, je suis tellement contente d'avoir rencontré quelqu'un! Nous ne savions pas par où commencer. Je préviens mes parents et j'arrive!

Sur ce, je tourne les talons et m'approche de mes parents. Ils n'avaient toujourqs pas remarqué ma conversation, et je me rends soudain compte de leurs airs inquiets. Je commence à prendre la parole, mais ma mère me coupe.

-Chérie... je suis désolée... Je sais combien aujourd'hui compte pour toi, mais la nounou des jumeaux viens de m'appeler pour me prévenir qu'ils sont malades. Nous devons aller les chercher...

Ma mère me regarde, inquiète. Elle redoute surement ma réaction. Mais je sourie, et réponds vivement.

-Justement! Je me demandais si je pouvais peut être faire mes courses avec Linda là-bas? S'il-te plait? Vous pourrez venir me chercher après? Ou je pourrais rentrer toute seule si c'est plus pratique?

-Si ses parents sont d'accord... Je vois pas pourquoi ce ne serait pas possible? Tu es d'accord chérie?

Ma mère hoche la tête, et ils se dirigent tous les deux vers l'autre couple. Quelques minutes plus tard, ils reviennent. Ils semblent nettement plus relaxés qu'avant.

-C'est bon! Tu sera de retour avant dix-huit heures ma puce?

-Promis!

Et je cours rejoindre ma nouvelle amie.

Demande de modération faite pas hibou aux deux joueuses.