11 juillet 2046
Hors période scolaire
Feat @Gabrielle Gray

☽ Nouvelle Lune ☾

— Woa... souffla l'enfant, j'avais oublié à quel point ce lieu était atypique !

Sur ses mots, Eugène se tourna vers Gabrielle, grand sourire aux lèvres. La rue principale était animée, ça, c'était sûr ! Des familles allaient de boutique en boutique et d'autres sorciers s'arrêter pour se sustenter. Les bâtiments étaient pour la plupart en colombage et d'autres en vielles brique et chacun des lieux proposaient diverses choses en vente que jamais Eugène trouverait ailleurs.

— Au fait, tout à l'heure, tu m'as demandé si je voulais t'accompagner pour les achats ? Eh bien, je veux bien ! Je risque de me perdre, alors, autant les faire avec quelqu'un.

Clairement, Eugène ne savait pas où se rendre et ou trouver la majorité des affaires demandées. Mais dans tous les cas, il avait hâte de découvrir les environs. Il fouilla dans ses poches et en sortit sa liste.

— Alors, dis moi... nous commençons par quoi ? Les livres ? Je dois me racheter des nouvelles robes d'ailleurs, les anciennes commencent à être trop petites.

Les désavantages même d'êtres des grandes perches dans la famille : Eugène devait changer ses vêtements régulièrement.

— Quand nous aurons fini nos courses, ça te dit qu'on se pause quelque part ? proposa Eugène. Genre, à un café par exemple ? Nous pourrons discuter et faire plus ample connaissance toi et moi !

Eugène appréciait déjà la compagnie de Gabrielle, alors il était hors de question de se séparer trop vite comme si de rien n'était...

Le temps d'arriver au chemin de Traverse passa très vite, pourtant c'était toujours aussi désagréable. Je pris quelques secondes pour reprendre mes repaires. Voyager en Portoloin n'était pas ma tasse de thé, mais bon, nous n'avions pas eut le choix.
Eugène avait le sourire aux lèvres. C'est vrai que, revoir le Chemin de Traverse était impressionnant. Les rues grouillaient de monde. Tout le monde allait dans des directions différentes, si bien qu'il était dur de se déplacer. On ne voyait presque plus la couleur du sol à cause de toutes les personnes qui circulaient. Cela faisait du bien de revoir cette endroit. Il était toujours très vivant, et me redonnait le sourire. J'avais hâte de faire mes achats.
— Au fait, tout à l'heure, tu m'as demandé si je voulais t'accompagner pour les achats ? Eh bien, je veux bien ! Je risque de me perdre, alors, autant les faire avec quelqu'un.
Je me tournais vers Eugène - je l'avais presque oubliée, a force d'être perdu dans mes pensées ! - Je fis de mon mieux pour détacher mon regard de la ruelle et me concentrer sur les parole du jaune et noir.
— Alors, dis moi... nous commençons par quoi ? Les livres ? Je dois me racheter des nouvelles robes d'ailleurs, les anciennes commencent à être trop petites.
Moi même, je ne savais pas trop par où commencer. Où étais-je aller en première, l'année dernière ? Je ne m'en souviens plus. En faisant un bref tour mental de ce dont j'avais besoin, je proposai à Eugène :
-Heu bien nous pourrions commencer par...Fleury et Bott ?
— Quand nous aurons fini nos courses, ça te dit qu'on se pause quelque part ? proposa Eugène. Genre, à un café par exemple ? Nous pourrons discuter et faire plus ample connaissance toi et moi !
Je trouvais l'idée bonne. De plus, j'avais très envie d'apprendre à connaitre un peu plus Eugène qui avait l'air vraiment gentil.
-Bonne idée ! On pourrait aller chez Florian Fortarôme, j'ai entendu dire qu'il faisait des glaces délicieuse !
J'étais excitée à l'idée de faire mes courses en si bonne compagnie, nous allions bien nous amusés.

11 juillet 2046
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Feat @Gabrielle Gray

☽ Premier Croissant ☾

Les deux jeunes sorciers se promenaient tranquillement tout en faisant attention où ils marchaient. Par mégarde, Eugène avait marché par trois sur le pied de quelqu'un et il passa son temps à s'excuser à chaque bousculade. La rue principale fourmillait de monde. Eugène eut une pensée pour le garçon qu'il avait été. S'il avait eu onze ans à cet instant, jamais il aurait pu ainsi se balader en toute insouciance dans une foule aussi dense, oh que non, il en aurait même fait une sacré crise d'angoisse. Eugène était assez fier de lui et heureux de voir que ses années de thérapie et son traitement faisaient leurs petits effets.

— Heu bien nous pourrions commencer par...Fleury et Bott ? proposa Gabrielle.

Eugène acquiesça et montra une pancarte qui se balançait au grès du vent.

— Cela doit être là-bas, tout du moins, j'ai l'impression de lire "Bott" d'ici.

La boutique était à quelques pâtés de maison, tout au plus. Tandis qu'il ouvrait la voie, Gabrielle s'exclama sur le fait que sa proposition était une bonne idée, chose qui enchanta Eugène. Gabrielle conseilla donc de se rendre après chez Florian Fortarôme, un glacier.

— J'ai entendu dire qu'il faisait des glaces délicieuses !
— Tu me donne envie... j'ai hâte d'y goûter ! Dis, ce sont des glaces magiques ?

La question était sûrement bête et la réponse sûrement logique, mais après tout, Eugène connaissait encore peu de chose sur la société sorcière. Alors qu'ils s'approchaient de "Fleury et Bott", Eugène s'arrêta.

— Seigneur ! J'suis bête... nous devons passer à la banque avant ! Je dois échanger mon argent contre de la monnaie sorcière.

Il se pinça l'arête du nez.

— Y'à que moi pour oublier ce genre de détail... ça ne te dérange pas si nous faisons un détour par la banque ?

Nous étions en train de progresser lentement mais surement dans l'allée centrale. Nous ne pouvions pas aller très vite, car il y avait énormément de mon, mais en même temps, c'était normal. Nous sommes en vacances. Moi qui pensais qu'il y aurait moins de monde si j'allais faire mes courses vers le début des vacances ! J'avais tout faux. Eugène repéra l'enseigne de Fleury et Bott parmi la foule, et nous nous dirigeâmes vers la boutique. Quand j'eus parler de Florian Fortarôme à Eugène, il me demanda si les glaces qui y été vendu été magique. N'ayant jamais été là-bas, je ne pouvais pas en être sûr. Je répondis à Eugène que je savais juste qu'il s'y vendait des parfums classique comme chocolat ou vanille mais aussi des parfums 100% sorciers comme la glace goût crapaud à la menthe.
Alors que nous arrivions devant la boutique Fleury et Bott, Eugène s'arrêta net. Je me tournais vers lui pour voir ce qui n'allait pas.
— Seigneur ! J'suis bête... nous devons passer à la banque avant ! Je dois échanger mon argent contre de la monnaie sorcière.
Il se pinça l'arrête du nez en disant qu'il n'y avait que lui pour oublier cela avant de me demander si cela ne me dérangeait pas de faire un détour. J'avais moi-même oublier que, par logique, Eugène été né-moldu. Sinon sa mère aurait pu l'accompagner ou si il été sang-mêlé comme moi, son parent sorcier l'aurait accompagner. Cela été normal qu'Eugène n'ai pas de l'argent sorcier sur lui, dans le monde moldu il est préférable de les garder cacher !
-Oh, ne t'inquiète pas, dit-je en souriant, allons-y ! De toute façon, nous avons le temps !

11 juillet 2046
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Feat @Gabrielle Gray

☽ Premier Quartier ☾

Eugène était soulagé par sa réponse : ils avaient le temps et ça ne lui gênait pas de faire un détour. Ni une, ni deux, Eugène se dirigea aussitôt en direction de la banque, non sans embûche. Il y avait beaucoup trop de monde et ça, malgré que la rue principale soit large. Eugène n'aimait pas les lieux bondés, ni même se coller à de parfaits inconnus pour pouvoir passer. Il avisa Gabrielle, la mine contrariée.

— Il y a toujours autant de monde ici ? Ce n'est pas pratique...

À croire que tout le monde s'était accordé qu'il vaudrait mieux faire ses courses maintenant et non un autre jour. Par deux fois, on marcha sur les pieds d'Eugène et presque systématiquement, on le bouscula sans excuse et sans vergogne. À ce stade, arrive à la banque en vie était un miracle (et je vous l'accorde, Eugène en fait sûrement un peu dans l'excès).

— Tu m'attends ici ? Je n'en ai pas pour longtemps, ça sera rapide, enfin, normalement ! Il manquerait plus que la banque soit pleine à craqué également.

Il priait pour que cela soit le contraire, mais il déchanta rapidement en poussa la porte. Il y avait autant de monde ici que dehors. Eugène était exaspéré. Il avisa sa nouvelle amie.

— En fait, autant que tu viennes, il y a une sacrée queue... pardonne-moi si j'fais perdre du temps.

Eugène était clairement embêté par la situation et puis même, en règle général, il n'était pas patient et voir autant de monde lui donnait le bourdon.

— La poisse, marmona-t-il.

Eugène était soulagé de ma réponse. En même temps, j'avais tout mon temps et je ne voyais pas pourquoi j'aurais refuser. Eugène semblait être quelqu'un de très agréable, alors je voulais en faire autant.
Quand nous arrivâmes devant la banque après avoir jouer des coudes avec le monde qu'il y avait sur le chemin, Eugène se tourna vers moi pour me dire qu'il allait seul dans la banque, car cela ne durerait normalement pas longtemps, à moins que le banque soit aussi pleine à craquer que les ruelles. J'acquiesçai mais quand Eugène ouvrit la porte de la banque je vis bien que cela n'allait pas se passer comme nous l'aurions espérer : la banque était, elle aussi, pleine à craquer. Eugène, visiblement peiner que ses espoirs partent en fumer, ce tourna vers moi pour me dire que, étant donner la queue qu'il y avait, autant que je vienne avec lui. Il s'excusa de me faire perdre mon temps, chose à laquelle je répondis que ce n'était vraiment pas grave, que j'avais tout mon temps.
Nous entrâmes donc ensemble dans la banque. Je voyais bien que rien que de voir cette queue, cela énervait un peu Eugène. En même temps, cela se comprend. Qui aime faire la queue ? Ce n'est en tout cas mon activité préférer mais bon, il fallait faire avec. Pour combler le vide, je demanda à Eugène :
-Alors comme ça, tu as un rat ? C'est super comment s'appelle-t-il ?

11 juillet 2046
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Feat @Gabrielle Gray

☽ Gibbeuse Croissante ☾

Il y avait du monde. Beaucoup trop même. Vous voyez les heures de pointe et les bouchons interminables ? Bah là, à cet instant, c'était la même chose. T'attends, tu fais du surplace, tu soupir parce que rien ne se passe et tu fais mine d'être patient. Mais Eugène n'était pas patient, lui et au bout de trois minutes, il en avait déjà ras-le-bol. Malheureusement, il n'avait pas le choix que de se retrouver coincé ici, sans argent sorcier, il ne pouvait rien faire. Par chance, son amie de fortune se montre plus bavarde qu'il ne l'est lui-même. Gabrielle rebondit sur le rat et demanda son nom. Eugène acquiesça et une petite tête dépasse aussitôt du capuchon de son sweat.

— Il se nomme Hillbilly, j'trouve que ça lui correspondait bien.

Le susnommé maintenant perché sur l'épaule de son maître huma l'odeur que dégageait Gabrielle afin de s'en souvenir.

— Il aime les graines... tu veux lui en donner ?

Sur ses mots, Eugène fouille dans ses poches et lui tendit un tas de graine que le rat avait vite remarqué. Il cheminait déjà le long de son bras pour aller se servir, mais Eugène l'en empêcha aussitôt en l'attrapant avec son autre main.

— Petit gourmand... tu vas attendre, d'accord ? Il est aussi impatient que moi.

Eugène en rit.

— Et toi ? Tu as également un animal ? Ou tu voudrais en avoir un ?

J'attendis sa réponse qui ne se fit pas attendre. Le rat passa sa petite tête au dessus du capuchon du sweat d'Eugène, comme s'il avait remarquer qu'on parlait de lui. Eugène m'expliqua qu'il s'appelait Hillbilly. Le rat monta sur l'épaule de son maître. Je le trouvais plutôt mignon. Je n'avais jamais vu de rat d'aussi près. Chez moi, nous avions Swan, le hibou de la famille. Bien que ce nom n'aille pas comme un gant à un hibou, je le trouvais parfait. Eugène me dit qu'il aimait les graines et me proposa de lui e donner. J'acceptai avec plaisir l'offre de mon nouvel ami. Eugène fouilla dans ses poches à la recherche de graine à donner à Hillbilly que ce dernier remarqua vite. Il commençait déjà à se déplacer sur le bras de son propriétaire pour tenter d'en attraper quelques unes mais Eugène l'en empêcha. Le garçon le sermonna gentiment et me dit qu'il était aussi impatient que lui. Il ria et cela me fit sourire. Je regardais ce drôle de duo se chamailler comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Eugène avait bien choisit son animal, à moins que ce soit ce dernier qui l'ai choisit, à l'instar des baguettes magique.
Eugène me tira de mes pensées en me demandant si j'avais, moi aussi, un animal de compagnie.
-J'ai un hibou de famille, Swan, mais je n'ai d'animal pour moi. Du moins, pour le moment. Je comptais m'acheter un hibou aujourd'hui, j'ai économisée pendant presque une année et j'ai enfin assez !
La queue commençait à avancer de plus en plus.

11 juillet 2046
Hors période scolaire
Feat @Gabrielle Gray

☽ Pleine Lune ☾

Les choses semblaient s'accélérer, car la queue se déplaçait avec plus de fluidité que tout à l'heure. Cela rassura Eugène : d'un instant à l'autre, ils sortiront d'ici pour enfin commencer leurs courses. Eugène donna les graines à Gabrielle et reposa son rat sur son épaule qui se léchait déjà les babines. Pendant ce temps, Gabrielle répondait à sa question. En effet, elle avait un animal, enfin, un hibou qui appartenait à sa famille nommée Swan.

— C'est mignon, Swan.

Gabrielle indique par la suite qu'elle aimerait avoir son propre hibou, d'ailleurs, elle comptait s'en acheter un, elle qui avait économisé presque une année pour ce moment.

— Je pourrais t'accompagner, si tu veux ? proposa Eugène, bien heureux de passer du temps avec quelqu'un d'a peu près son âge.

Puis, Eugène tendit son rat à Gabrielle.

— Tu souhaites le porter ? Il adore être câliné, enfin, dès qu'il a un peu d'attention sur lui, il est content.

Tout en discutant, ils continuaient d'avancer et au bout de deux minutes, ils se retrouvaient enfin devant un Gobelin qu'Eugène saluait poliment. Il échangea son argent Moldu contre de l'argent Sorcière et ceci étant fait, les deux enfants purent sortir de la banque.

— Parfait ! s'exclama Eugène en rangeant son argent dans son porte-monnaie. Dis-moi, nous commençons par quoi ? Fleury et Bott ? Il me semble que c'est juste à côté.

Quand je dis à Eugène que je souhaitais acquérir un hibou, il me demanda si j'acceptais qu'il m'accompagne à la Ménagerie Magique. Je souris de toutes mes dents. J'étais vraiment heureuse d'avoir rencontrée une personne aussi gentil et sociable. J'acceptais donc avec entrain, ayant hâte de voir l'animal que j'allais choisir.
En parlant d'animaux, Eugène me tendit son rat et me demanda si je souhaitais le porter. Ni une ni deux, je lui répondis :
-Oh, oui merci beaucoup !
Je pris Hillbilly dans les mains, toute heureuse de porter un animal. Je faisais très attention à mes moindres faits et gestes, de peur de faire mal au rat ou de faire une malheureuse manœuvre.
La queue avançait si bien que, en quelques minutes, nous nous retrouvâmes devant un Gobelin. Eugène échangea son argent Moldu avec de l'argent sorcier et nous ressortîmes bientôt de la banque. Eugène rangea son argent dans ses poches et nous commençâmes donc à nous diriger vers le magasin de Fleury et Bott. Après plusieurs minutes et recherche, nous trouvâmes enfin la porte de la boutique. Le bâtiment en pierre tirant sur le violet presque le bleu foncé. La devanture me donnais vraiment envie d'entrée et d'acheter tous les livres qui étaient sur les étagères. La vitrine regorgeait de livre fraichement écrient et qui venaient de paraitre.
-Je pense que c'est ici, entrons, dit-je en souriant à mon nouvel ami.