J'arrivais à la volière totalement essoufflée, et je du prendre une pause en haut de escalier pour reprendre mon souffle avant d'entrer dans la volière. J'avais couru si vite pour rattraper ce stupide oiseau que j'en voyais des étoiles tourner tout autour de ma tête.

Après quelques minute penché en avant, les mains en appui sur les genoux, je me redressai et m’émerveillais devant la vue imprenable qu'offrait cette endroit sur les domaine de l'école. C'était si beau que j'en aurait surement eu le souffle coupé s'il n'avait pas déjà été si erratique.

Puis la raison de ma présence ici refit surface dans mon esprit et j'entrais précipitamment dans la volière. Mon regard fureta un peu partout pour trouver la chouette lapone de mon frère. Je la repérais asse vite à coté d'une hibou grand duc.

-Freyja, l'appelais-je en sortant un biscuit Miam'hiboux de ma poche.

L'oiseau réagi aussitôt et vint se poser sur le bras que je lui tendais en attrapant le biscuit au passage. Je détachais rapidement l'enveloppe de sa patte et lui grattouillais la tête quelques seconde, avant que la capricieuse boule de plume ne me repousse pour aller se reposer dans un coin tranquille.

Je posais mon regard sur l'enveloppe sans oser l'ouvrir tout de suite. J'avais les mains qui tremblais, je sentais fébrile d'un coup. Je regardais autour de moi et apercevant un rebord qui semblait à peu près propre (disons plutôt moins sale que le reste de la pièce), je décidais de m'y asseoir pour décacheter l'emballage de la lettre tant attendue.

Un fois le sceau brisé, je sortait tout doucement le morceau de parchemin rose de l'enveloppe et le dépliais soigneusement avant d'entreprendre ma lecture

Chère petite sœur,

Je t'écris cette lettre pour t'annoncer la naissance de ta nièce, Lina. L'accouchement s'est très bien passé et Elsy ainsi que notre fille se portent toutes les deux à merveille.

Lina est née hier après midi, à 17h. Elle mesure 79 cm et pèse 3kg210. Elle démontre déjà un grand appétit, et elle est magnifique. Je suis fou de joie, et j'espère que tu partagera avec moi ce sentiment, et que tu sera fière d'être devenue tata d'une si merveilleuse créature.

En attendant les vacances de Noel, j'ai glissé une photo d'elle dans l'enveloppe, pour que tu puisse la découvrir un peu avant votre première rencontre. Tu pourra te rendre compte qu'elle est déjà très expressive!

N'oublie pas de bien travailler à Poudlard, et prend soin de toi.
Edgar Fleury

Ps : Fais bien tes devoirs, mange bien, continu à te faire des amis et surtout, pas de bêtises!
Nous t'aimons,
Papa et maman

PPS : N'écoute pas trop les parents! Fais des bêtises, mais te fais pas choper!
A bientôt ma boulette,
Ton frangin préféré, Hugh

J'avais du mal à réaliser, je repris l'enveloppe dans un état second et en sorti la photo.



Je gardais les yeux fixés sur la photo de la petite fille, je les gardais ouvert si longtemps sans cligner des paupières qu'ils commencèrent à piquer. Mais je n'arrivais pas à quitter ce visage d'ange des yeux. C'était un sentiment incroyable qui me submergeait.

20 Octobre 2044
Troisième année
@Violette Fleury

Elfie se réveilla tardivement dit à une grosse journée. Elle était fatiguée et avait bien récupéré. Elle resta quelques temps dans son lit, éveillé, sans rien faire. Elle aimait bien penser, sans se préoccuper des autres. Elle se le va ensuite vingt-cinq minutes plus tard, de son lit. Presque toutes les filles de son dortoir étaient partit et le grand soleil prouvait de l’heure peu matinal qu’il était. Elle enfila son sweat et son jean, sa tenue de temps libre, car oui aujourd’hui , aujourd’hui la jeune fille n’avait pas cours, car on était dimanche. Elle aimait beaucoup ces jours sans cours ainsi que ces jours de liberté, chose que cherchait la jeune fille, qui détestait les règles et les ordres.

Elle sortit de son dortoirs et de sa salle commune pour se diriger vers la grande salle, mais le petit déjeuner, était plus la, la troisième année regarda alors sa montre et remarqua qu’il lui restait plus qu’une heure avant le déjeuner. Elle partit dans le parc, endroit où on pouvait faire plein de truc. Il faisait assez bon pour ce mois d’Octobre. On voyait que c’était un jour du congé, à tous les élèves, jouant, se battant, rigolant, discutant... dans le parc. Elfie aimait beaucoup regarder cela, mais elle préférait quand même ses moments de solitude. Elle alla se poser à côté d’un buisson, sans savoir ce qu’elle faisait, juste pour observer.

Elle regardait tous ce qui se passait. Son regard passait du château, passant par des buissons, jusqu’au lac. Mais il s’arrêta sur la volière. Un flash passa et elle venait de se décider qu’il fallait qu’elle aille s’occuper de sa chouette Juane. Cela faisait plusieurs jours qu’elle ne lui avait pas tenu compagnie et elle aprécierait sûrement. Elle se leva, pris ses affaires et se dirigea vers l’endroit où sa chouette nichait. Elle grimpa les escaliers et la trouva rapidement. Il y avait déjà une fille dans l’espace, mais qu’importe, elles ne s’occupaient pas de la même chouette! La troisième année se rapprocha donc de Juane et l’a pris dans ses bras. Elle l’adorait et ne voulait pour rien n’ai monde s’en séparer. Cela faisait un peu plus d’un an qu’elles vivaient ensemble.

La jeune fille, avait toujours dans ses affaires, un peu de Miamhibou, pour faire plaisir à la petite chouette. Elle en pris un petit peu et approcha sa main vers le bec de Juane. Elle aimait beaucoup ses moments de complicité qu’elle ne voudrait lâcher pour rien au monde. C’était sa chouette et elle ne laisserait personne lui faire du mal, où il passera sûrement un mauvais quart d’heure. Elle posa sa tête contre le ventre du petit oiseaux...

Finalement, je parvenais à détacher mon regard de l’adorable poupin rose qui gesticulait admirablement sur la photo et après un long moment de flottement, je relisais de nouveau la lettre. Une fois, deux fois, trois fois...

Mes yeux ont alors commencés à piquer et à devenir humides, autant d'émoi que d'oubli de battement et je sentis soudain une larme se détacher de l'un d'eux pour venir exploser sur le papier que je tenais. Une larme, puis deux, puis trois....

Je rangeais alors précipitamment la lettre et la photo dans l'enveloppe, que je mettais elle même à l'abri dans un carnet, puis dans mon sac, bien décidé à garder ces précieux artefacts jusqu’à ma mort. J'avais gardé mon sac en bandoulière mais je sentais un énorme besoin d’être libre de mes mouvement.

Alors je me levais d'un bond, en me tournant face au muret qui m'avait servi de siège. Malgré la fraîcheur de la saison, j’ôtais ma cape et la posais dessus avant d'en faire de même avec mon sac. Et je crois que c'est à ce moment précis que j'ai vraiment réalisé, les images la môme gravé dan la tête. Elle s'appelait Lina, et désormais, j'était tata.

Je portais la main à mon cœur, qui battait si fort et vite que j'avais l'impression qu'il allait soit s’arrêter d'un coup, soit exploser. J'avais le souffle court. J'ouvrais une première fois la bouche mais aucun son n'en sorti. Une tempête de mots assaillait mon esprit.

-Je suis tataaaaaaaa, hurlais-je. Wouhooooooouuuuuu!

Puis je me mis à sautiller dans tout les sens en gesticulant comme un Povrebine au soleil. Il fallait que je laisse éclater ma joie, c'était sur, sinon autant de bonheur allais forcement me rendre folle. Je m'aperçut alors que je n'étais pas seule.

Il y a avait une fille à l'autre bout de la volière, en train de s'occuper d'une petit chouette. Je ne connaissait pas cette fille, mais c'était sans importance, puisqu'elle était là, il fallait que je lui annonce la grande nouvelle!

C'est donc sans réfléchir une seule seconde que je me ruai sur ma camarade d'infortune en sautillant joyeusement, un sourire jusqu'aux oreilles accroché sur les lèvres.

-Je suis tata! m'exclamais-je en prenant ses mains dans les miennes. TATA, reprenais-je plus fort et avec encore plus d'entrain, tu te rend compte?!

Je l’entraînais alors dans une sorte de ronde sans même prêter attention à sa réaction, et la prenais finalement dans mes bras pour la serrer très fort, comme si cette étreinte pouvais lui transmettre un peu de ma joie immense.

-Elle s'appelle Lina et elle est tellement belle...soupirais-je contre le tissu des vêtements de la demoiselle coincée entre mes bras.

La volière était assez grande, assez espacé. Elfie y était monté pour prendre du temps pour elle, seule avec sa chouette. La troisième année pensait être seule à l’intérieur mais il y avait déjà quelqu’un. Elle décida tout d’abord de rester dans son coin, pendant que le fait d’être dix ne générait pas.

Elle était avec sa chouette. Cela faisait un peu plus de deux ans qu’elle l’avait acheté au chemin de traverse avec son père. Durant l’été précédent sa deuxième année. Elle l’avait choisi elle, pour une simple raison. Dans l’animalerie, Juane lui avait caressé le bras avec une de ses ailes. Elfie l’avait pris de suite, et cela fut un très bon choix.

Juane était pour la troisième année sa meilleure amie. C’était la seule à qui elle pouvait se confier, sans avoir peur que cela soit révélée. Elle pouvait avoir l’opinion qu’elle voulait sans se fâcher pour cela. Elle ne pourrait la revendre ou s’en séparer. C’était sa chouette, rien qu’à elle. La jeune fille pris une petite poignée de Miamhibou qu’elle présenta devant sa chouette. Juane picora à l’intérieur de sa main, en hululant. C’était un petit cri, de bonheur. Elfie le ressenti et la pris de ses deux mains. Elle reposa sa tête sur elle. Elfie appréciait ses moments. Les seules qui pour elle était fidèle.

Elle la reposa ensuite délicatement en laissant ses mains dans les plumes de l’oiseau. Elle les passa partout, sur elle, pour toucher cette matière très douce. Elle la déposa sur son bras en la regardant. C’était pour la jeune fille, le plus beau cadeau que son père lui avait fait. C’était la plus belle de toutes, la plus merveilleuse. Elle lui ressortit un peu de nourriture et lui jeta un peu en l’air. La chouette d’un battement d’ailes s’envola pour la rattraper et retourna ensuite vers son perchoir.

La troisième année s’apprêtait à lui relancer une deuxième fois mais à ce moment là, la fille qui était restée silencieuse juste ici, se mît à crier. C’était un cri de joie, et Elfie par la surprise ne comprit rien à ses paroles. Elle la pris du premier coup pour une folle, mes dix secondes plus tard, Elfie senti ses mains monter vers le haut, toute la nourriture qui était logé à l’intérieur, s’envola partout. Elle sentit son corps tourner, emporter par cette hystérique, elle tourna sur elle même, et tomba sous le coup. Elle n’avait pas compris ce qui c’était passé et regarda l’autre fille. Elle était plus jeune et de poufsouffle. Elfie la soudoya du regard et lui dit d’un ton assez énervé :

-Nan mais tu as fait quoi la? Pourquoi tu m’as pris comme ça?

@Violette Fleury

Je me sentais si bien, je me voyais déjà lui chanter des chansons pour l'endormir, lui donner le biberon, aider ma mère à lui confectionner des jolies tenues trop mignonnes... Et puis elle grandirait et je serai peut être là pour ses premiers mots et ses premiers pas! Ce serait merveilleux!

-Nan mais tu as fait quoi la? Pourquoi tu m’as pris comme ça?

D'un coup, c'est comme si j'avais été figée. La honte s'insinua en moi, prenant peu à peu le dessus sur mon bonheur, et je sentis des sueurs froides couler le long de ma colonne vertébrale.
*Retour à la réalité Vio, le bonheur ça ne se partage pas comme au pays de bisounours.*

Mes yeux déjà brillant d'émotion laissèrent échapper quelques larmes et m'armant du peu de courage que j'avais en moi, je regardais la fille que j'avais visiblement embêtée dans les yeux en rougissant:

-Je...Je suis vraiment désolé. Je me suis laisser emporter par...hum... Peu importe. Je vais te laisser tranquille. Encore désolé.

Je faisais donc volte face après cette déclaration et pris la direction de mes affaires, les mains tremblantes et le cœur battant la chamade mais je m’arrêtais après deux pas. Les larmes se remirent à couler et je me sentais vraiment pitoyable mais mon regard s'était posé sur de la nourriture pour hiboux étalée un peu partout devant moi. J'aurais pu continuer mon chemin évidemment.. Mais au lieux de fuir comme je rêvais de le faire, je m'accroupi et me mis à a ramasser les croquettes de miam'hibou en silence. Après tout, c'était la moindre des chose d'aider la jeune fille qui les avait renversés par ma faute. C'était en quelque sorte une façon de me faire pardonner.

Après en avoir attrapé une dizaine, je me retrouvais d'un coup face à un hibou grand duc semblant ne pas être tout à fait d'accord avec ma démarche. Il avait une croquette dans le bec et se dressé devant moi comme pour protéger de mes mains le butin derrière lui.

Je voulu l'amadouer en lui caressant la tête mais alors que j'avançais doucement la mains vers lui il avala brusquement sa bouchée, se mit à battre des ailes et me donna un méchant coup de bec avant de reculer légèrement en hululant de mécontentement.

-Aie! Espèce de.....commençais-je sous le coup de la colère avant de finalement me taire pour éviter de dire des choses que je pourrais regretter.

Puis je regardais ma main, un hématome commençait déjà à apparaître et une goutte de sang coulait le long de mon pouce. Je respirais un grand coup et sortais de ma poche un mouchoir que j'enroulais rapidement autour de ma mains blessée avant de reprendre mon ramassage dans une autre direction.



@Elfie Chassin , Merci!

L’autre avait été un peu folle. Elfie ne comprenait pas comment on pouvait, d’un coup avoir envie de sauter sur les gens, sans se demander si ils allaient être d’accord. Sans savoir si ceux-ci seraient d’accord de contribuer à la joie des autres. Elfie s'était senti comme étranglée.
La troisième année qui n’aimait pas le contact physique avec les gens qu’elle ne connaissait pas, avait mal réagit. La jeune fille devant elle, était maintenant dans sa liste de gens à éviter, pour ne pas se sentir gêné. La petite venait à la volière, pour s’occuper tranquillement de Juane mais une folle furieuse, l’avait pris d’assaut. L’autre, voulu s’excuser, Elfie était de mauvaise humeur, et ne put s’empêcher de répondre méchamment.

« Ouais bah je m’en fout de tes excuses, fallait réfléchir avant de sauter sur les gens ! »

La petite tourna le dos à l’autre, pour s’occuper de Juane. Elfie lui caressa les plumes du dos, et lui fit quelques gratouilles dans le cou, comme Juane adorait ça. Juane était presque la meilleure amie d’Elfie, ou elle faisait office.
La troisième année ne pu s’empêcher de regarder quelques fois par dessus son épaule pour vérifier ce que l’autre faisait. La voila qui ramassait le miamhibou qui étzit tombé par sa faute. Elle était par terre à ramasser des chises qui appartenait à Elfie. La troisieme année, pour se moquer, pris un ton hautain avant de déclarer:

"C'est bien mademoiselle, après vous irez cirer les chaussures des membres de la faminle royale! Et ensuite vous irez faire les lits!"

L'autre ne semblait pas riposter, elle s’approchait d’un hibou, Elfie était surprise de la manière dont elle y allait, surtout si ce hibou ne la connaissait pas. Le hibou, comme réponse, lui pinça la main. Elfie ne voulait pas aller l’aider, elle lui lança son regard noir, avant de marmonner :

« Bien fait pour toi, faut apprendre à être moins brusque... »

L'autre, se mit un mouchoir, pour mettre par dessus sa plaie. Elfie n'aurait jamais eu un mouchoir sur elle, elle aurait simplement laissé sa blessure telle qu'elle. La poufsouffle, se remit ensuite à ramasser la nourriture tombée par terre, et Elfie, ne voulant plus rester là, pris ce qu'elle avait dans les mains, pour prendre la direction de la sortie. Juste avant de descendre les marches, elle s'arrêta pour la ranger dans sa poche. Ensuite, elle s'adressa à la plus jeune:

"C'est bon, laisses! Te comportes pas comme un chien! Les hivoux vont finir le nettoyage."

La troisieme année commença à descendre les marches en continuant:

"En espérant ne plus te revoir!"

Après ces mots, la jeune fille, partit en direction du chateau.

@Violette Fleury voici enfin mon post! Merci à toi pour le rp, ce fut un plaisir!