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19 juin 2020, 14:44
Parle à ta tête  +   A.B 
6 Mai 2045
Troisième année

@Anna Brown


Tu t’avances doucement dans la pénombre. Ton pas est lent, et tes mains tâtent les parois fraîches. Tu poses un pied après l’autre, sans faire de bruit, avec délicatesse. Tes pieds nues sur le sol ne font pas de bruit. Tu marches. Tu te diriges vers un endroit dont la destination est encore inconnue. Mais tu devais te lever. Il faisait noir là haut. Tu t’étais réveillé. Il faisait chaud là haut, tu avais descendu. Tes camarades de nuits dormaient, tu étais seule. Tu étais descendus, les pieds nues. Tu avais dépassé les marches unes à unes, les mains devant. Tu est là maintenant. Au présent tu es dans le couloir du bas. Tu te fais guider par tes mains, les yeux fermés. Tu es éveillée mais tu es ailleurs. Tu es ici près de la grande salle. Ton esprit lui est partit en voyage. Tu te penses à Dublin, mais y es en Écosse. Tu te crois dans la forêt mais tu es dans un château. Tu es loin.

Je marche oui, il fait noir et les pieds se posent sur les feuilles qui craquent. Je suis dans ma forêt, que je connais bien. Je suis chez moi, j’entends le vent.


Tu avances tranquillement. Tes pas t’emmènent vers le parc. Tu as un frisson au contact de l’herbe. Elle est douce et te chatouille sous les pieds. Tu te sens libre. Tu continues à marcher.

Je suis dans la clairière, les feuilles se sont atténués. Il s’agit maintenant d’herbe. Oui, mais mains passent sur les arbres, je me dirige.


Tu pense savoir où tu es. Tu penses te contrôler. Mais tu es loin. Tu es à très loin de ton domicile, là où tu crois être.

J’avance tranquillement. Je viens de tomber sur une petite maison dans un arbre.

Tu arrives devant la volière. Elle est haute et tu commences à grimper à l’intérieur. Tu escalade les marches les unes après les autres.

Je suis presque arrivée en haut. Il ne manque plus qu’un barreau de l’échelle. Je le grimpe et je me retrouve à l’intérieur de la petite maison en bois.


Tu viens te terminer les escaliers. Tu te retrouves pieds nues, en haut de la volière. Tu te penches vers la fenêtre. Tu regardes les étoiles, les yeux fermés. Tu entends les chouettes et les hiboux, tu es avec eux.

J’avance droit devant et tombe sur la fenêtre. Je regarde dehors et les étoiles sont là. J’entends les oiseaux. Oui, ils vivent aussi la nuit. Je ferme les yeux.


Tu as les yeux fermés et tu penses être loin mais tu es bien là.

J’ouvre les yeux.


~~~~~~


Tu ouvres les yeux. Ton rêve vient de se rallier à la réalité. Tu penses être dans une cabane, mais ton rêve, te mets maintenant dans la volière. Tu ne t’en rend pas compte. Tu as ouvert les yeux dans la volière. Tu es plus qu’une qui agis et qui penses au même endroit. Mais tu ne sais plus où tu es. Tu te penses dans une cabane mes ton esprit se trouve à Poudlard.

Vraiment désolée pour cet énorme retard sans excuses... Dis moi si tu veux changer le titre!

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique

25 juin 2020, 15:05
Parle à ta tête  +   A.B 
Anna se déplaçait doucement.
Le silence de la nuit était agréable, elle ne voulait pas le gâcher.
Elle ne savait pas où elle allait, elle se laissait seulement porter par son inconscient.
Il était tard, la jeune fille ne savait pas l'heure exacte et dans tous les cas, elle s'en fichait. Elle savait pertinemment que La Voix ne la laisserait pas dormir, alors à quoi bon essayer ?
Marcher était bien plus reposant, bien plus agréable.
Cette activité la calmait, l'aidait à ne pas faire monter la Colère qu'elle haïssait tant.
Alors elle marchait sans but précis, si ce n'était attendre la rosée matinale.
Après tout, même si le silence était agréable, la solitude devenait insupportable. Elle ne parlait à personne le jour, mais elle observait.
Elle se sentait moins livrée à elle-même avec pour seule compagnie La Voix qui n'arrêtait jamais de lui parler et de la démoraliser.
Pourquoi t'es toujours là ?
*Tu le sauras peut-être un jour, mais je ne te quitterai pas.*
Anna posait toujours la même question, et la réponse était toujours la même.
Cette réponse faisait mal, c'était comme un coup de poignard en plein cœur qui lui signifiait que la douleur ne la quitterait jamais.
La jeune fille espérait au plus profond d'elle que La Voix mentait, qu'un jour elle s'en irait et la laisserait redevenir elle-même, mais c'était peu probable.

Ses pas l'avaient mené à des escaliers jonchés de plumes qu'elle connaissait très bien.
Elle était passée du rire aux larmes dans cette pièce.
Des mensonges s'y trouvaient, une quantité astronomique de mensonges écrits sur un bout de parchemin. Elle ne savait pas pourquoi ni comment elle était arrivée là-bas, et malgré le fait que cette endroit remuerait sûrement beaucoup de souvenirs, elle monta les marches une à une, doucement, jusqu'à arriver dans la volière.
La jeune fille observa la pièce, et son regard s'attarda sur un coin de celle-ci, dans lequel elle avait écrit une lettre pleine de mensonges.
N'y pense pas, ça va aller.
Pourquoi se rendait-elle là-bas si cela la mettait si mal ?
Elle-même n'en savait rien, mais elle soupçonnait quand même La Voix.
*Une menteuse.*

- Arrête !

Elle avait prononcé ces paroles à voix haute, pour une fois. Comme si La Voix l'entendrait mieux et cesserait ses insultes...
Ne t'énerves pas.
Il ne fallait pas qu'elle fasse remonter la colère, sinon La Voix en profiterait.
Rester calme malgré les insultes était la meilleure des solutions.
La jeune gryffone détourna son regard du coin et le reporta vers la fenêtre, non-loin des hiboux. Elle aperçut une fille, adossée à cette même fenêtre, qui semblait regarder les étoiles.
Les animaux étaient un refuge pour Anna, elle aurait aimait aller les voir, mais il y avait quelqu'un.
Elle commença alors à faire demi-tour, en espérant que la fille ne l'ait pas entendu.
Je n'aurais pas dû crier.
Elle voulait rester seule, elle ne voulait parler à personne, surtout dans cette pièce.
Elle se fichait bien que la fille ait peut-être les mêmes problèmes qu'elle, elle voulait juste partir le plus rapidement possible et ne parler à personne.

Dans l'équipe des FlashArdentes

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06 août 2020, 00:25
Parle à ta tête  +   A.B 

Tu tournes, autour des oiseaux, dans la volière tes pas font craquer le plancher. Tu te crois à la cabane, où tu danses. Tu pense s’e pas savoir danser, tu n’aimes pas danser,  les inconsciemment, tu le fais. Tu danses. Bien. Tu te crois dans une cabane, chez toi, seule, mais tu peux être à la vie de tous. Tu ne le sais pas.

Tu danses bien. Je voudrais danser comme toi, si j’aimais ça.


Tes bras, se plient, se tendent, tournes, s’accroches. Tes jambes suivent le rythme. Elle bouge, gracieusement. Elles sautent, se déplacent vite, se plient et se tendent. Ta tête suit le mouvement, les yeux fermés. Tu tourbillonnes. Dans ton esprits, tu vois la cabane reculer, s’éloigner, pour se focaliser sur toi en train de danser. Tu penses que tu danses, alors que ton corps danses pour de vrai, à Poudlard.

Que c’est beau...


Tu te laisses porter. Tu crois entendre une petite mélodie qui arrive, tout doucement, en rythme avec ton corps. Elle est tirée de ton imagination, mais tu la sens, et tu danses avec. Tu ne cognes pas les chouettes, on aurait l’impression que c’est fait exprès. Tu les esquives avec grâce sans le vouloir.

J’aimerais savoir danser comme ça aussi, mais que dirais les autres?


Tu soupires. Tu as envie, mais tu sais que tu n’y arriveras pas. Tu te rabaisses. Si seulement tu savais. Si seulement tu savais que tu dansais pour de vrai dans la volière. Si tu savais que tu n’étais pas dans un rêve, mais bien dans la réalité. Si tu savais qu’à ce moment même tu t’appelais Elfie Chassin. Mais tu ne sais pas. Tu es loin, tu es chez toi, ton esprit est chez toi. Tu es si séparé, et si bien quand tu es dans cet état la. Tu es dans un monde parallèle, où personnes Ne peut t’atteindre.

Mais tu continues à danser quand même. Tu es bien, mais inconsciente, comme un somnambule, la nuit. En même temps. On est la nuit, et tu dors à moitié. On peut t’appeler la somnambule. Tu es une somnambule. Tu ne le sais pas.

- Arrête !

Tu sors de tes rêves. La réalité te fait fasse. Tu es à la volière. Tu lis quelques secondes à le comprendre. Quelqu’un est en la. Il t’a parler. Tu es un peu perdus, comme si tu revenais d’un voyage de loin.

-Heu, pardon je, j’ai fait quoi?

Tu ne savais pas. Tu ne savais même pas que tu te trouvais ici. Tu te demandais comment tu étais arrivé là, sans avoir utilisé le transplanage, car tu ne t’en étais pas rendu compte. Tu étais gênée mais sans avoir de raison.

Je n’ai pas les mots pour ce retard, une fois de plus... désolée encore @Anna Brown

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7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique

26 août 2020, 10:55
Parle à ta tête  +   A.B 
-Heu, pardon je, j’ai fait quoi?

La fille lui avait parlé. Anna s'était stoppée nette, elle avait seulement commencé à faire demi-tour mais le son d'une voix l'avait atteinte.
Elle m'a parlée.
Elle regrettait profondément d'avoir prononcé ses paroles à voix haute, elle n'aurait jamais dû, cela avait seulement servi à attirer l'attention de la jeune fille derrière elle.
*Idiote*
Elle ne savait pas quoi faire, pas quoi répondre.
Bien sûr que la jeune fille n'avait rien fait, elle était loin d'être responsable de ce qui lui arrivait. Elle était seulement à la place qu'avait prévu de prendre Anna pour passer la nuit, mais cette pensée était assez égoïste, en sachant que la Volière ne lui appartenait pas.
La meilleure chose à faire était de s'excuser, comme le ferait une personne normale.
*Mais tu n'es pas normale.*
Je l'ai sûrement dérangée à cause de toi, c'est ta faute, je dois m'excuser.
Ne voulant pas passer pour une personne hautaine, même si un certain nombre de personnes le pensaient déjà depuis sa transformation mentale, elle décida de s'excuser. Si elle voulait ne pas paraître désagréable pour une fois, alors elle se devait de faire un effort.

-Pardon... murmura-t-elle. Ce n'était par pour toi.

Ne jamais se faire remarquer et rester loin des autres.
La Voix aimait tellement lui répéter ces phrases que parler à quelqu'un d'autre qu'à elle-même en devenait difficile.
Sa phrase avait été prononcée en un léger murmure, comme si la Rouge ne voulait pas briser le silence agréable de la nuit.
Elle avait à ce moment-là une terrible envie de s'approcher de la fenêtre et de crier toute la haine que lui procurait cette voix qui la hantait depuis près d'une semaine.
En si peu de temps, tout avait changé autour d'elle.
Une semaine.
Cent soixante-huit heures.
Un changement si brutale.
Plus de sourires, plus d'amis, plus rien.
Seulement elle et La Voix.

De peur de craquer de nouveau, elle s'éloigna de la fille et alla s'asseoir dans un coin de la pièce. Elle ramena ses genoux sur sa poitrine et baissa le regard.
Pourquoi était-elle restée si elle se sentait si mal à l'aise ?
Sûrement pour ne pas avoir à affronter la solitude encore, et encore.
Et puis, elle était obligée d'atténuer sa colère en présence d'autres personnes, pour éviter les regards plein pitié ou d'incompréhension, alors cela lui faisait peut-être du bien.

Anna se souvînt qu'elle ne connaissait pas encore le prénom de la personne face à elle, ni sa maison, ni son âge.
Elle ne savait rien d'elle et de la raison pour laquelle elle aussi ne dormait pas à une heure si tardive.
Cela valait peut-être mieux ainsi.
La nuit gardait si bien les secrets, les mensonges, ou bien les peurs les plus sombres.
Elle pouvait bien garder secrètement leur rencontre en plus de tout ce qu'elle gardait déjà.
Suite à ces pensées, la Rouge releva légèrement le regard et essaya d'atteindre des yeux, et de sa place, le ciel étoilé.
Elle n'avait plus peur, elle se sentait en sécurité en sachant que la nuit garderait le secret.
Mais elle savait très bien au plus profond de sa pensée, que si la fille se décidait à partir, ce sentiment de sécurité s'envolerait aussi vite qu'il était apparu.

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