Tu montes quatre à quatre les marches qui menaient à la Volière, dans la Tour Est, une lettre à la main. Tu as promis à Maya que tu lui écrirais souvent, et tu t'es promis à toi-même de ne pas la laisser seule dans ce trou qu'est devenu ta famille. Ton père qui semble croire que quelques messages peuvent remplacer sa présence, ta mère qui ramène déjà un autre type chez vous et surtout ta soeur obligée de rentrer à la maison tous les soirs et de se plier à ce système de garde alternée avec deux adultes qui apparement n'en on rien à faire.
*Des...* Des quoi ? Tu ne sais pas. Avant, ils étaient beaucoup de choses.
Ta famille. Ton soutien. Tout !
Et maintenant...
*C'comme c'qu'ils nous disaient, même si t'es triste gâche pas ta vie en faisant des bêtises...*
Oh, des bêtises, tu adorerais en faire... juste foutre en l'air tout ce qui te tape sur les nerfs. Mais tu ne peux pas t'y résoudre. Comme un filet de sécurité tendu au dessus du gouffre.
*Qu'est ce qui va pas chez moi ?*
Plus personne ne ce soucie de tes actes, plus personne n'attend de recevoir le bulletin exemplaire de sa fille, et même, aucune lettre n'est arrivée pour te demander si ta rentrée c'est bien passée.
Et tout ça te serre le coeur, même si l'admettre te ferais encore plus de mal.
Tu as déjà fait quelques infractions au règlement, c'est vrai... mais parfois tu voudrais passer à la vitesse supérieure. Pouvoir être froide et méchante quand tu en as envie, sans culpabiliser. Te venger de ces Sang-Pur qui se croient tout permis.
*Des imbéciles...*

Tu atteins la Volière et tu souris en voyant que tu est seule. Tu t'approche d'un hibou pour lui confier la lettre destinée à Maya et t'apprête à y attacher la seconde pour tes parents.
Mais a bien y réfléchir...
Tu te penches pour respirer l'air de l'extérieur, et tu attrape la lettre qui t'a pris tant de temps à écrire, où tu racontais avec précision ta deuxième rentrée à Poudlard.
Tu la déchire en deux, puis en quatre, avant d'avoir réfléchi à ton acte.
*Personne la lira, d'toute façon*
Et voir les quatre morceaux voler doucement vers le sol te ravis.
La lettre pour Maya part, puis tu te retournes et...
Tu t'aperçois qu'un hibou t'attends.
Tu ne regrettes pas pour autant d'avoir déchiré leur lettre, non...
*Y'verront c'que ça fait d'attendre qu'on s'intéresse à soi...*

A contrecoeur, tu ouvres la lettre. Ça vient de ta mère.
*Tiens, elle a trouvé le temps de m'écrire...*

Puis, tu entends du bruit derrière toi et te retourne pour voir.


Julie, c'est à toi ! (Je me suis un peu lâchée, désolée !)
La lettre viendra dans le post suivant...

Julie s'était appliquée à écrire cette lettre. Elle la relisait encore et encore pendant qu'elle refaisais le trajet qui menais à la Tour Ouest. Elle avait beaucoup hésitée à envoyé une lettre à sa mère...après tout, celle-ci ne lui en avait jamais envoyé. Bon, en même temps on peut dire que c'est normale, car c'était une moldue, mais quand même ! On ne laisse pas sa fille sans nouvelles ! Bref, Julie scella l'enveloppe avec un magnifique cachet en argent que sa sœur lui avait offert à Noël. Puis, elle se dirigea vers la volière. Il y avait déjà quelqu'un. Julie avait fait exprès d'aller à la volière à cet heure ci, à 19h, tout le monde est dans sa salle commune et il y a pratiquement personne à la volière. Julie était aussi très excitée d'envoyée son premier hibou. Elle attrapa un magnifique hibou de l'école et attacha soigneusement la lettre à sa patte gauche. Julie regarda autour d'elle pour remarqué que la fille ouvrait une lettre, et à ses pieds, des morceaux de parchemins déchirés en milles morceaux. Julie passa tellement de temps à regarder la jeune fille, qu'elle en oublia sa lettre. Quand, Julie tira sur l'extrémité du beau nœud que formait les rubans enroulés autour du hibou. Pui soudain,

Chlack

Oh non, la lettre tomba par terre dans un bruit désastreux. Et le magnifique sceau de cire se cassa en deux. Julie regarda, les yeux remplies de tristesse la lettre qui lui avait fallu énormément de temps pour écrire. Ses yeux se remplirent d'humidités, mais elle de pleurait pas. Julie ravala ses larmes et s'accroupi pour remasser tout ce gâchis. Elle ne put s'empêcher de penser :
*Tu ne peux pas t'arrêter cinq minutes*

Julie se releva et vu que la fille qui lisait sa lettre la regardait.

Voilà @Ginny Ruewen, c'est à toi !!!!

Tu soupires presque silencieusement en voyant une fillette -sans doute une première année, attacher sa lettre à la patte d'un hibou de l'école.
Ce n'est pas contre cette fille, non. C'est juste que tu l'envie.
*Non, j'l'envie pas. C'est juste...
Un bruit t'interromps soudain. Et heureusement d'ailleurs, car tu ne savais pas comment finir cette pensée. Tu continue de regarder la petite blondinette, agenouillée au sol. *Oh*
Lui demander si tout va bien ? Si tu peux faire quelque chose pour l'aider ?
Comment elle s'appelle ?
L'ancienne Ginny l'aurait fait, oui... mais toi...
Finalement, à quoi ça te mènerait ? Sans doute à rien.

Elle te rappelle toi, avant.
Tu l'imagine parmi le flot de première année, dans le Poudlard Express pour la première fois...
Était-elle comme toi à ce moment là ? Est-elle aussi naïve que toi au même âge ?

Curieusement, tu voudrais accourir vers elle, pour la mettre en garde.
Lui dire de ne pas trop s'oublier.
Parce que oui, elle se fera des amis.
Mais sans doute des ennemis aussi.
*Et si elle est Née-Moldue ?*
On lui dira les même choses qu'à toi.



Mais tu lui gâcherait la vie en lui disant des choses pareilles, et tu le sais.
Le monde des sorciers n'est pas parfait, mais elle n'a pas encore besoin de le savoir.
*Quand, alors ?*
Jamais, si possible.
Sauf que ce n'est pas possible.

Tu décides de la laisser vivre sa vie.
Après tout, chacun fait comme il peut.
Ou comme il le veut.
Peut-être que cette fille est une Sang-Pur qui adopte le point de vue de ses parents.
Qui sait ?
Maintenant, tu sais que les apparences sont trop souvent trompeuses.

Alors, tu te replonge dans ta lettre.
Tes affaires. Et pas celles des autres.


A toi @Julie Nojat, et ça viendra pour le dialogue excuse moi

Julie se demanda si c'était vraiment nécessaire de recommencer à attacher sa lettre. De toute façon,...
Et si le hibou se perdait ? Et si, malgré toutes les explications de la directrice, la mère de Julie oubliait comment lire une lettre ?
*Non, c'est stupide*

Julie leva les yeux au ciel et sourit, elle était tellement naïf ! Julie regarda la fille rousse et l'observa plus attentivement.
*Oui, elle était rousse* *Elle était très jolie*
Elle avait l'air plus âgée que Julie

Julie remarqua que la fille la regardait également,
*Pensait-elle aussi ?*

Julie trouva ce silence gênant. Julie était un peu timide, mais très curieuse, donc c'était toujours la première à se présenter d'habitude...
*Mais là...*

Les mots ne sortaient pas...
*Pourquoi ?*

Julie n'arrivait pas non plus à répondre à sa propre question. Les deux filles se fixèrent un instant, puis Julie pensa :
*De toute façon, il faut bien que quelqu'un fasse le premier pas*

Alors Julie prit en une grande inspiration son courage à deux mains :

- Hello...je m'appelle...euh...Ju...Julie.

Julie avait bégayer ces quelques mots et elle n'arrivait pas à continuer. Julie se sentie rougir. Elle avait honte. Elle se dit que la jolie rousse était peut-être en deuxième année...
Julie relisait ou plutôt, faisait semblant de relire sa lettre pour ne pas à affronter directement le regard de cette jolie rousse qui la regardait...

Ne t'inquiète pas @Ginny Ruewen j'ai trop hâte de continuer !!!

Tu repose ton regard sur le papier et plisse les yeux pour déchiffrer l'écriture de ta mère, en résistant à l'envie de lire en diagonale.

Ma Ginny,
J'ai beaucoup réfléchi avant de t'envoyer cette lettre, et je ne suis toujours pas convaincue que ce soit une bonne idée. Mais tu est grande maintenant, tu apprendras que tout n'est pas toujours heureux et honnête dans cette vie.

*Ben voyons*
Tu est partagée entre rire amèrement ou crier.
Que dirais ta mère si elle apprenais comment fonctionnaient certains sorciers ?
Finalement, peut-être vaut-il mieux ne pas le savoir.
Tu t'apprêtes à reprendre ta lecture du long paragraphe que ta mère t'as sans doute écrit pour retarder celui où elle dirait la nouvelle VÉRITABLEMENT importante, sans grand enthousiasme.
*C'était pareil pour le divorce, c'est quoi cette fois ?*

Tu sais maintenant que ton père et moi, nous ne nous entendons plus comme avant, et que nous avons pris la décision de nous séparer pour plusieurs raisons que tu connais déjà, tout comme ta soeur.

Tu soupires une fois de plus.
Une lettre qui ne sert à rien. Tu n'as pas encore tout lu, mais tu sais déjà tout ça.
Tu pourrais plier la lettre et la finir plus tard, mais dans ce cas elle finirai sans doute oubliée au fond d'une poche. Tu reprends donc ta lecture, mais une petite voix t'interromps.
*Hein ?*
C'est la blondinette qui ressemble à une première année.
Elle te salue et t'indique son prénom, Julie donc.
Tu lui réponds distraitement sans lever les yeux de ta feuille.

Mais il y a une autre raison dont ni ton père ni moi ne t'avons parlé, c'est terriblement compliqué à dire, ce sont des affaires d'adultes.

- Ah, salut...

*Savent pas ce que c'est l'honnêteté dans cette famille*

Tu aurais été curieuse avant, mais maintenant tu t'en fiches.
Tu as ta vie, et tes parents la leur.
Cette histoire commence à t'énerver.
Et puis derrière ce divorce, il t'es arrivé bien pire...
*Pense pas à elle*

C'est une affaire qui remonte à longtemps, ton père ne sait pas que je t'écris cette lettre aujourd'hui. Cela sera peut-être difficile à encaisser mais...

*Jamais fini c't'histoire*

- ... moi c'est...

Alors voilà, il y a plusieurs années, lorsque tu n'étais qu'une toute petite enfant, ton père a eu une aventure avec une autre femme. Il affirme que ça n'a duré qu'un soir et qu'il avait probablement bu ce soir là, mais inutile de te dire que je trouve ça terriblement blessant de l'apprendre après toutes ces années.

Il lui y a une suite, tu le sais.
Ce n'est pas fini.
Mais c'est déjà trop.

- Je hais mon père.

Julie resta là, à regarder la jolie rousse qui lisait sa lettre. Julie se senti rougir encore énormément quand, sans lever les yeux de sa feuille, la fille lui adressa un petit
*Salut*

Julie se demanda si elle ne devait pas partir car ce moment de silence était vraiment trop gênant. Julie essaya de s'en aller mais ses pieds étaient comme, clouer au sol. Alors elle entreprit de relire encore sa lettre une troisième fois ( En vrai Julie faisait semblant de lire sa lettre)
*Pourquoi personne ne m'a envoyé de message ?* Pensa t-elle.

Julie leva discrètement les yeux de sa feuille et vit que la jolie rousse fronçait les sourcils en lisant sa lettre. Julie se demanda qu'avait-il de si contrariant dans sa lettre.
*Non, après tout, ce n'est pas tes affaires ! *

Alors Julie se retourna et fit mine d'attacher sa lettre à la patte d'un hibou.
*Cette fois-ci, je ferais attention*

Mais la jolie rousse et sa lettre préoccupés énormément l'esprit de Julie. Celle ci ne fut pas surprise quand sa lettre tomba une deuxième fois.
*Une fois de trop, peut-être...*

Mais Julie ne se pencha pas pour la ramasser, au contraire d'ailleurs, elle enjamba sa lettre et les morceaux de cire et prit une grande respiration :

- Et tu t'appelle.... ?

Julie rougit encore une fois. La jolie rousse était toujours en train de lire sa lettre.
*Avait-elle entendue Julie ? *Est-ce que Julie était vraiment obbligée de parler à tout le monde ?* *Après tout, la jolie rousse n'était pas tout le monde....Si ?*

Désolé pour le retard @Ginny Ruewen j'espere que ce post te plait...je vais essayer d'être réactive au prochain poste, j'ai HATE !

Surtout que je ne l'ai pas appris par ton père, non. Il avait reçu un e-mail de cette femme, que j'ai ouvert avant qu'il ne le lise. Figure toi que cette dame a eu un enfant après ça. Même DEUX enfants. Des jumelles, je crois.
Si j'ai bien compris, c'était pour le prévenir qu'il avait d'autres enfants, pour qu'il ait honte.
On peut tous faire des erreurs, mais certaines ne sont pas pardonnables.
Je pensais que tout allait bien, mais j'ai appris que tout reposait sur un mensonge.
Cette nouvelle a été le point de départ de tout le reste.

On te parles, tu l'entends... on te demande comment tu t'appelles.
C'est forcément la fille... Julie.

- Ah, euh... moi c'est Ginny, Ginny Ruewen en deuxième année à Gryffondor.

Pour la première fois, tu la regarde vraiment et tu vois ton visage.
Son regard te transperce, ces yeux bleus, cet éclat vif, tu est sûre de les connaître.
*Non, je me raconte des histoires là*

Tu essaie de ne pas y penser, mais la lettre est toujours là, dans ta main. Tu ne veux pas penser à ce que tu viens d'apprendre, pas encore. Pourtant, le poids de l'écriture hâtive de ta mère t'écrase un peu plus. De l'air, vite.

J'espère que tu ne te laissera pas déconcentrer par cette lettre et que ta rentrée c'est bien passée.
Bisous, Maman

Ça y est, c'est fini.
Il n'y a rien de plus. Sauf que c'est déjà trop.
Ce n'est pas depuis quelques mois que ta famille a dérapé, non. C'est juste depuis ton existence.
*J'ai fait quelque chose de mal ?*
Tu sais bien que non, mais tu ne peux pas t'empêcher de lier les deux évènements.

La lettre se retrouve froissée dans ta poche.
Plus tard. Tu la relira plus tard, tu assimilera le contenu, tu comprendras ce que ça veut dire plus tard.
*S'il te plait cerveau, ralentis*

Aux pieds de la première année, Julie donc, il y a des morceaux de cire. Sans réfléchir, tu lui propose :

- Tu veux de l'aide pour accrocher ta lettre ?

Mais ça revient, tu risques d'y repenser.
*Parle.*

- Au fait, tu est en quelle année ? Et a quelle maison ?

Tu vois bien que tu en fais trop, mais c'est plus fort que toi.


@Julie Nojat à toi !

La jolie rousse écarquillait ses yeux en lisant sa lettre. Soudain, elle releva les yeux de sa lettre pour répondre à la question de Julie. Elle s'appelle Ginny Ruewen et elle est en deuxième année à Gryffondor.
*Ah*

Julie se disait bien que cette fille devait être en deuxième année. Ginny retourna à sa lettre. Julie voyait bien que quelque chose la tracassait.
*Mais QUOI ?*

Ca, Julie n'en savais rien. Julie continua de regarder Ginny. Au bout d'un moment, (assez long d'ailleurs) Ginny détacha ses yeux de sa lettre pour la ranger dans sa poche.

- Tu veux de l'aide pour accrocher ta lettre ?

Ces mots résonnèrent dans la tête de Julie qui fut sortit de sa rêverie. Elle regarda Ginny et sourit.

- Je veux bien...enfin, si ça ne t'embête pas bien sûr....

Alors, Julie et Ginny finirent à quatre pattes, essayant de remasser les petits morceaux de cire qui s'étaient éparpillés partout. Ginny demanda à Julie :

- Au fait, tu est en quelle année ? Et a quelle maison ?

Julie s'attendait à cette question. Mais elle avait peur....
*Peur de quoi ?*

Julie avait peur de se faire rejeter car c'est une première année...
*Mais non ! Regarde, Ginny à l'air gentille*

Alors, Julie se lança :

- Je...je suis e...en pre...mière année a...à Gryffondor...

Julie se sentait rougir de la tête aux pieds. Elle regarda Ginny.
*C'est le moment*

-Au fait, elle parle de quoi ta lettre ?

Ces mots étaient sortis tous seuls de la bouche de Julie. Elle regrettait ses paroles.
*Tais toi Julie*

Maintenant, elle attendait une réponse...

Et voilà @Ginny Ruewen J'ai trop hate de continuer !!!

Assise sur le sol de la Volière, tu ramasses distraitement les petits morceaux de cire d'une main pour les regrouper dans le creux de l'autre.
Finalement, cette conversation de façade n'était pas une si mauvaise idée : elle te permet de repousser temporairement les pensées liées à ta lettre.
*Elle est en première année donc... c'est bien ce que je pensais*

Par contre, tu t'étonnes d'apprendre qu'elle est à Gryffondor. Évidement, maintenant tu remarques l'écusson sur son uniforme mais tu n'y avais pas prêté attention plus tôt.
Ce n'est pas que Julie n'avait pas l'air de posséder les qualités *et les défauts* d'une Gryffone, au contraire, l'éclat de détermination que tu lisais dans son regard te mettait presque mal à l'aise sans que tu ne saches pourquoi.
Mais tu ne l'avais jamais vue dans la Salle Commune ou les dortoirs. Après tout, tu n'y a pas beaucoup fait attention. Tu préfères t'isoler ces temps-ci.

Un pincement au coeur coupable te prends.

Tu continue de te perdre dans tes pensées, un petit bout de cire par-ci, un autre par là.
Jusqu'à ce que... *Quoi ?*
"Au fait, elle parle de quoi ta lettre ?"

Tes pensées amères débarquent à nouveau pendant que tu cherches quoi répondre.

- En fait... c'est un peu compliqué.

Médiocre, comme réponse, et tu le sais.
*Maintenant que j'ai commencé...*

- En version rapide, j'ai appris que mon père avait connu une autre femme que ma mère un an ou deux après ma naissance, et que j'ai donc une -non, deux demi-soeurs quelque part dans ce monde.

@Julie Nojat encore à toi !

Julie continuait à ramasser les bouts de cire par terre. Elle ne voulait pas croisée le regard de Ginny à cause de sa question. Elle savait que cette question était peut-être trop...personnel. Ginny ne répondit pas vraiment tout de suite à la question de Julie, ce qui l'a rassura d'ailleurs...
Mais...

- En fait... c'est un peu compliqué.

Si Julie s'attendait à cette réponse ! Elle pensait plutôt que Ginny allait partir ou un truc du genre...
*Et bah non*

Ces quelques mots suffirent à redonner espoir à Julie. Elle écouta alors, attentivement le résumé de "la lettre" dicté par Ginny.

- En version rapide, j'ai appris que mon père avait connu une autre femme que ma mère un an ou deux après ma naissance, et que j'ai donc une -non, deux demi-soeurs quelque part dans ce monde.

- C'est drôle AHAHA ! On pourrais croire que je suis ta demie sœur HAHAH !

Julie n'avait pas réalisée qu'elle avait prononcée cette phrase à haute voix, c'est que quand elle vu l'air d'incompréhension sur le visage de Ginny qu'elle réalisa.
*Rapport ??*

- Euh...ah oui c'est vrai, j'ai oubliée de te dire...j'ai une jumelle !

Julie pensa
*Ridicule ! Non ! Après tout, Julie avait une mère et un pè....un père ??? Julie n'avait jamais penser à ça ! Elle avait jamais cherché à savoir qui était son père ! Mais tout de même ! Cela restait ridicule !*

Julie et Ginny avaient ramassés tous les bouts de cire. Alors, Julie dit à Ginny

- Oh...euh en j'ai un cachet sur mon bureau ! Je vais le chercher...tu veux venir ?

Ginny accepta. Alors, toutes deux allèrent chercher ce fameux cacher en argent. Elles revinrent dans la volière pour poster la lettre cette fois. Julie oublia ses vagues pensés...

HIHIH @Ginny Ruewen j'adore ce RP ! Désolé d'avoir fait parlé (enfin de l'avoir fait faire des actions ) Ginny à ta place