Depuis le début de l'année, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était la joie dans tous les aspects de ta vie, mais heureusement, les moments que tu passais avec lui étaient l'occasion de tout oublier, de toute laisser partir en fumée et de juste vivre l'instant présent.
À demi-caché dans la salle des trophées, derrière l'un des grands rideaux rouges qui encadraient les fenêtres, vous aviez bravé le couvre-feu pour vous retrouver.

Noah grogna faiblement en embrassant la base de ton cou dans un long et langoureux baiser qui t'arracha un petit rire alors que tu tentais de le repousser gentiment.



Il t'intima le silence en attrapant tes lèvres des siennes et murmura un :

"Chut !"

Avant de se pencher un peu plus contre ton oreille pour murmurer :

"Tu sais bien que si on se fait prendre, on va manger cher !"

Cela t'arracha un petit rire que tu tentas de dissimuler en enfouissant ta tête au creux de son épaule, tout en laissant remonter tes mains sous son tee-shirt. Tu relevas la tête pour le regarder d'un air amoureusement éperdu avant de murmurer à ton tour, tout en te dandinant contre lui :

"Est-ce que la vie vaux la peine d'être vécue si on ne prend jamais de risque ?"

Depuis ce qu'il s'était passé il y a un peu plus d'un mois. Tu avais peur … Oui clairement ! Peur de ce qui pouvait se passer, peur de mourir… Peur de ne pas suffisamment profiter de l'instant présent. Tu poussas un petit soupir avant de soudainement repousser le garçon contre la fenêtre, t'agrippant à lui alors que tu l'embrassais comme si ta vie en dépendait. Tu rigolas faiblement contre ses lèvres tout en sentant sa main remonter à son tour, sous ton tee-shirt. Trop emporté par vos émotions, vous n'aviez pas entendu la porte de la salle des trophées s'ouvrir...

Quelle heure était-il au juste ? 22h30 ? 23h00, peut-être ? Eleanor l'ignorait. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle venait de passer la soirée à corriger les devoirs des premières années et qu'elle n'avait même pas pu prendre son repas du soir. De mauvaise humeur et affamée, Eleanor attrapa la pile de copies qu'elle venait de corriger et la rangea dans le tiroir de son bureau avant de le fermer à clé. Il n'était pas question qu'un élève mal intentionné vienne modifier sa note. Ensuite, elle se leva et se dirigea vers la cuisine afin de trouver quelque chose à manger. Même s'il était tard, elle parvenait toujours à trouver quelque chose à manger et personne n'osait lui faire la moindre remarque. Après tout, ce n'était pas par plaisir qu'elle avait loupé le repas mais parce qu'elle travaillait. Affamée, il ne valait mieux de toute façon pas la contredire.

Traversant le couloir du troisième étage, Eleanor fut surprise par un bruit venant de la Salle des trophées. Même si elle ignorait qui pouvait bien être dans cette salle, elle savait qu'il n'avait pas à s'y trouver après le couvre-feu.

Décidée, la jeune professeure pénétra dans la pièce et aperçut, à son grand étonnement, un couple de jeunes élèves en train de s'embrasser. *Bon sang !* s'exclama-t-elle. Ils avaient bien de la chance que ce soit elle qui les surprenne car si un de ses collègues les avait surpris, ils ne seraient déjà plus de ce monde. Furieuse, Eleanor s'adressa aux deux tourtereaux.

- "Je ne vous dérange pas ? On dirait que si... Je ne vous demanderai pas ce que vous étiez en train de faire parce que ça ne me regarde pas et que ça me parait assez flagrant. Monsieur Anderson, Miss Mcwood, je vais vous demander de me suivre, je vais vous raccompagner jusqu'à vos chambres respectives et à un mètre de distance, je vous prie".

Même s'ils étaient jeunes, ils n'avaient pas à se trouver là après le couvre-feu. Fort heureusement, Eleanor ne les avait pas surpris dans une position encore plus gênante... Décidée à leur donner la punition qu'ils méritaient, la jeune professeure les attendait les bras croisés.

Ton cœur battait encore la chamade alors que la main de Noah était remontée bien haut sous ton tee-shirt et il manqua pourtant un battement lorsque la voix de l'adulte raisonna dans toute la salle des trophées, vous faisant tout deux sursauter et vous séparer brutalement.

Immédiatement, tu sentis tes joues devenir encore plus rouge que précédemment. La tension était palpable, de même que la gêne d'avoir été surpris, ou encore la peur de se prendre une punition… Quoi que cette dernière alternative était de loin, celle qui t'effrayait le moins.

Tu regardas la professeur de sortilèges, droit dans les yeux avant de pousser un soupir qui traduisait clairement ton ennui, autant par le fait qu'elle vous ait surpris, qu'interrompus…

"Fait chier …" Marmonnas-tu avec dégoût avant de lancer un regard à la dérobée à l'intention de ton petit ami.

Un frisson te parcourus et tu soutins le regard de la jeune femme, la défiant presque avec un certain mépris. Tu étais en colère au final de son intervention. Tout était tellement sous contrôle dans ce château qu'il était parfois difficile d'avoir un peu de liberté. Tu soupiras avant de te retourner et de remettre rageusement ton vêtement en place, puis, tu passas délibérément et d'un pas rapide devant la professeur, ignorant cette dernière et prenant la direction de la salle commune de Poufsouffle. Après tout, c'est là que nous allions non ?

Eleanor s'attendait à ce que la jeune fille ne soit pas contente d'être surprise dans les bras de son petit-ami par sa professeure mais elle ne s'attendait pas à ce qu'elle exprime sa colère de cette façon alors qu'elle savait très bien qu'Eleanor l'entendrait. Que cherchait-elle à faire ? Si elle souhaitait aggraver son cas, elle était bien partie.

Ensuite, sans même répondre à sa professeure, la jeune fille lui passa devant comme si elle voulait la défier et remettre en question son autorité. Malheureusement, elle ne savait pas encore que c'était peine perdue pour elle mais elle n'allait pas tarder à s'en rendre compte. En effet, Eleanor était bien plus forte qu'elle à ce petit jeu et ne supportait pas qu'on remette son autorité en question.

Pointant sa baguette vers la jeune Poufsouffle, Eleanor fit un petit geste vif. Aussitôt, comme retenue par le col de sa chemise, la jeune fille fut arrêtée net et resta immobile. S'il était interdit de lancer un sort sur un élève, le lancer sur son uniforme ne l'était pas. Un large sourire se dessinant sur son visage, Eleanor passa devant son élève et s'adressa à elle.

- " Si vous le permettez, je passe devant ".

Ensuite, la jeune professeure s'adressa au petit-ami.

- " Monsieur Anderson, je pense que vous connaissez le chemin vers votre chambre et que vous pourrez y retourner seul, je dois parler à votre petite-amie ... seule ". Eleanor insista sur le dernier mot de sa phrase. " Vous aurez de mes nouvelles, vous ne resterez pas impuni ".

Obéissant à sa professeure et sans dire un mot, le jeune garçon s'en alla pour rejoindre son dortoir. Contrairement à sa copine, il n'avait pas envie d'aggraver sa situation et préférait écouter les ordres de la jeune femme.

Se retournant vers la jeune fille, les bras croisés, Eleanor l'observa pendant de longues secondes avant d'annuler le sortilège qu'elle lui avait lancé quelques instants plus tôt.

Tu ne savais pas vraiment pourquoi, mais plus les secondes passaient plus tu te sentais en colère contre la professeur de sortilège.

Lorsque tu lui passas devant en ayant la ferme intention de regagner ta maison et que cette dernière te stoppa dans ton élan en lançant un sortilège sur ton vêtement qui bloqua tout mouvement. Un râle de stupeur t'échappa et lorsque tu vis la jeune femme te passer devant et t'adresser directement la parole, tu ne pus que garder ce regard froid et furibond.

La professeur ordonna ensuite à Noah de rentrer dans son dortoir et tu lui lanças un regard en rougissant légèrement, avant de finalement regarder une nouvelle fois la brune qui ne tarda pas à lever le sortilège qu'elle t'avait lancé, dès lors que les bruits de pas du serpentard eurent disparut.
Lorsque le sortilège se volatilisa, tu eus comme l'impression de tomber dans le vide moins d'une demie seconde, un soupire de soulagement t'échappant avant que tu ne te reprennes vite, fusillant le professeur Perkins du regard. Les secondes s'écoulèrent sans qu'aucunes paroles ne fusent, puis, soudainement, tu demandas non sans agacement :

"Bon vous me le passez ce savon qu'on en finisse oui !"

Le ton était impertinent, mais le pire était peut-être le fait que tu avais demandé cela avec une assurance peut commune, comme si tu provoquais délibérément l'adulte… Mais peut être que c'était le cas au final non ?

*Reste calme, reste calme Eleanor !* se disait la jeune professeure alors que la fillette faisait tout ce qu'elle pouvait pour la mettre en colère. En effet, il était hors de question de lui faire ce plaisir. Même si elle avait désormais 27 ans, Eleanor avait eu l'âge de la jeune Poufsouffle et il n'y a pas si longtemps en plus alors, il n'y avait pas mieux placer qu'elle pour voir clair dans le petit jeu de la jeune fille. Calmement mais sur un ton piquant, la jeune professeur décida de lui répondre.

- " Oh non Miss Mcwood, nous sommes loin d'en finir comme vous le dites, vos ennuis ne font que commencer surtout si vous continuez à faire preuve d'impertinence avec moi. Je pense que vous ne savez pas à qui vous avez affaire ". Attendant quelques secondes afin de s'assurer qu'elle avait bien l'attention de son élèves, la professeure reprit la parole. " J'aurais préféré ne pas voir ce que j'ai vu car il s'agit de votre intimité. Dieu sait ce qui aurait pu se passer si j'étais arrivée quelques minutes plus tard ". Eleanor s'interrompit car un frisson la traversa. " En plus d'avoir violé le couvre-feu, vous n'aviez pas à vous retrouver seule avec votre petit ami dans cette pièce. J'ai été jeune comme vous mais il y a un règlement et il doit être respecté ".

Après son monologue, Eleanor reprit le chemin vers les dortoirs des Poufsouffle et invita son élève à la suivre. Après tout, elle n'avait rien à faire dans le couloirs du château à cette heure aussi tardive et fatiguée, la professeure n'avait aucune envie de s'occuper de la sanction de la jeune fille en pleine nuit. Même si elle était en colère contre cette dernière et en particulier pour son impertinence, elle ne pouvait s'empêcher de se mettre à sa place et d'essayer de la comprendre. En effet, l'adolescence était l'âge où l'on découvrait pour la première fois l'amour. A 15 ans, Eleanor était éperdument éprise de son ancien petit copain alors pourquoi la jeune Poufsouffle n'aurait pas le droit de vivre le même bonheur ? Fermement décidée à faire respecter le règlement, Eleanor s'adressa une nouvelle fois à la jeune fille.

- "Je vous ramène à vos dortoirs mais ne pensez pas que vous en avez fini avec moi ".

La professeur resta calme et tu te senties un peu frustrée de ne voir aucune réaction montrant une quelconque colère de la part de sa part. La, elle semblait juste … Ennuyée par ton attitude et tu pensas que c'était bien fait pour elle.

Aussi, lorsqu'elle évoqua ton impertinence, tu détournas le regard, fuyant le sien comme si tu t'en moquais, pourtant, tu étais bel et bien en train d'écouter ce qu'elle venait de dire. Lorsqu'elle évoqua ce qui était sur le point de se passer pourtant, ton visage se tourna vers elle avec une certaine fierté et un mince sourire se dessina sur son visage.

Pourtant, lorsque la suite du discours arriva, tu restas de marbre et dès que la jeune femme eut tourné le dos, tu ne pus t'empêcher de murmurer de façon parfaitement inaudible et incompréhensible :

"ouaisyaumoinscentansquoi …"

Tu soupiras avant de suivre la professeur de sortilège, tout en croisant les bras et en traînant des pieds. Si tu devais rerentrer dans ton dortoir, tu n'avais nullement l'intention d'y mettre de la bonne volonté. Manifestant ouvertement ton mécontentement, tu laissas cependant l'adulte continuer sa tirade, allant même jusqu'à retenter une petite provocation en répondant à l'enseignante :

"Oui Miss Perkins …"

Tu avais bien pris soin de lever les yeux au ciel, mais surtout d'accentuer le "miss" comme pour lui rappeler, qu'elle n'était toujours pas marié malgré ses vingt-sept ans et sans doute célibataire, aigrie comme elle était.

Qu'est-ce qu'elle venait de dire ? C'était tout à fait incompréhensible et inaudible. Bien sûr, Eleanor n'était pas assez bête pour croire que ce n'était pas fait exprès. La jeune fille avait certainement dit quelque chose pour blesser sa professeure mais n'était pas assez courageuse pour le dire plus haut. *Même pas fichue d'assumer ses propos* pensa la jeune femme. Quelle lâcheté ! De toute façon, venant d'elle, Eleanor ne s'attendait pas à mieux. D'une voix calme, la professeure prit la parole et répondit au charabia de son élève.

- " Si vous voulez faire la forte tête, par pitié, faites-le jusqu'au bout et assumez vos propos ".

Même si elle était incisive, Eleanor restait calme et c'était, il faut l'avouer, un véritable miracle. D'habitude, la jeune professeure se serait déjà énervée et mise en colère. Pour elle, il était hors de question que son élève obtienne ce qu'elle voulait. Alors, d'un pas décidé, elle continua sa progression vers les dortoirs des Poufsouffle.

Si elle pensait en avoir fini à l'adolescente, Eleanor n'était pas au bout de ses surprises. En effet, cette dernière, toujours aussi remontée contre sa professeure, ajouta une dernière remarque cinglante qui atteignit immédiatement sa cible et vint la blesser. Comment osait-elle faire cette remarque ? Jamais une élève ne lui avait parlé sur ce ton. C'était évident, elle dépassait les bornes. Sans prendre le temps de réfléchir, Eleanor se laissa emporter et répondit à son élève.

- " Mais oui Miss Mcwood, c'est évident, votre vie est toute tracée ".

Alors que, dans un excès de rage, elle allait lui balancer à la figure qu'une fois que son copain aurait obtenu ce qu'il voulait d'elle, il la quitterait comme une malpropre, la jeune professeure se retint et repris son calme. Après tout, elle allait rapidement s'en rendre compte. Que s'imaginait-elle ? Qu'il allait l'épouser à la fin de leurs études ? Qu'ils auraient un enfant à 20 ans et vivraient dans le plus grand des bonheurs ? Eleanor ne put s'empêcher de rire face à une telle crédulité.

- " Tout ne se déroule pas toujours comme on l'a prévu... vous vous en rendrez très vite compte, croyez-moi ".

Même si elle était particulièrement remontée contre elle, la jeune professeure espérait que sa jeune élève n'ait jamais à souffrir comme elle l'avait fait.

Finalement, tu parvins à obtenir ce que tu voulais. La professeure de sortilège perdit patience et t'adressas des paroles destinés à te remettre à ta place. Hors … Vous savez tous comment sont les adolescents dans ce genre de situation. Ils n'en font qu'a leur tête et tu ne faisais malheureusement pas exception à la règle.

Tu détournas le regard en affichant une mine revêche, comme si tu te moquais des paroles de la professeure, hors, il était pourtant évident que cette dernière avait touché la petite corde sensible au fond de ton esprit. Allais-tu bouder indéfiniment ? Ou alors allais-tu encore jouer la provocation.
Au lieu de cela, tu optas finalement pour le silence consterné, tu te contentas de baisser les yeux, tout en continuant de bouder, et tu suivis la jeune femme jusqu'à la salle commune en prenant bien soin de trainer les pieds pour montrer une fois encore ton mécontentement.

Le moment que tu avais passé avec Noah était agréable et tu regrettais vraiment qu'il ait été interrompu par la professeur de sortilège. Tu ne pouvais t'empêcher de te demander jusqu’où ça serait aller si jamais… Elle n'était pas intervenue. Tu ne le saurais malheureusement jamais et redressant légèrement la tête, tu lui lanças alors un regard curieux. Observant son dos et l'imaginant, plus jeune (il y a fort fort fort longtemps), tu te demandas si elle avait aussi eut un petit copain à l'époque et si elle avait fait des choses avec lui dans les couloirs de poudlard.

La question te brûlais les lèvres et bien que particulièrement remonté ce soir, tu n'étais pas au point de lui poser ce genre de question… Tu baissas une nouvelle fois les yeux, attendant la fin de cette marche forcée et la sentence qui allait tomber.

Alors qu'elles allaient bientôt arriver devant la porte qui permettait d'accéder à la salle commune de Poufsouffle ainsi qu'aux dortoirs, Eleanor était perdue dans ses pensées. De temps en temps, elle se retournait afin de vérifier que la jeune fille la suivait toujours et n'avait pas essayé de s'enfuir. Pour aller où de tout façon ? A chaque fois qu'elle se retournait, la jeune professeure trouvait une jeune fille au visage tiré et les yeux baissés vers le sol. Visiblement, elle s'était calmée. Peut-être était-ce le moment de commencer à parler avec elle ? Peut-être pas ? Eleanor l'ignorait et n'avait pas envie de raviver la colère de sa jeune élève. Prenant son courage à deux mains, la jeune professeure s'arrêta, se retourna et, d'une voix plus calme, s'adressa à la jeune fille.

- " Miss, je ne comprends pas votre impertinence à mon égard, ... Vous étiez pourtant une bonne élève en Sortilèges même s'il est vrai que, depuis quelques semaines, depuis la rentrée enfaite, vos notes sont chute libre. Je suppose que c'est normal à votre âge ... Vous avez d'autres centres d'intérêts et c'est bien normal mais n'oubliez jamais ce qui est le plus important, votre réussite ".

Eleanor ne voulait pas se montrer moralisatrice, elle souhaitait simplement lui éviter d'avoir des regrets.

- " Quand j'étais jeune, il n'y a pas si longtemps,... je vous vois venir, j'ai moi aussi fait passer mes amis ou les garçons, enfin un garçon, avant mes cours et je l'ai amèrement regretté. Heureusement, il n'était pas trop tard et j'ai réussi à rattraper les dégâts. Enfin, vous faites encore ce que vous voulez sauf quand il s'agit d'enfreindre le couvre-feu, là, vous devez respectez le règlement. Et, malheureusement pour vous, je suis là pour le faire respecter ". Après quelques secondes de silence, Eleanor reprit la parole. " Je me mêle certainement de choses qui ne me regardent pas mais j'ai trouvé votre colère à mon égard quelque peu disproportionnée par rapport à ce qu'il s'est réellement passé donc, si vous voulez en parler, je suis disposée à vous écouter ".

La jeune professeure avait mis sa colère de côté et s'était calmée afin d'être plus à l'écoute de la jeune fille. Si elle se mettait en colère, Eleanor n'essayerait plus de lui parler mais si elle avait envie de parler, elle était là pour l'écouter se confier.