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06 déc. 2020, 12:22
 PV  Par Merlin, cesse !
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Un jour de Mars - Dans un coin de la salle des trophées
Mayi Lewis et Rogan O'Cathasaigh



La lumière du soleil printanier de Mars transperçait les hautes fenêtres de la salle et se reflétait contre les surfaces d'or et d'argent, parfois de bronze, des piles de trophées fierement gagnés par d'anciens élèves maintenant très sûrement oubliés. Rogan était adossé contre un meuble de bois renversé tout près d'un mur, au fond de la salle. Il jouait avec cette lumière en faisant valser sa main dans la poussière apparente. Vous savez, cette poussière qui se révèle quand le soleil offre ses rayons, toutes ces petites particules qui pirouettent dans l'air, et disparaît dans la pénombre. La mâtiné venait de se terminer, le Serdaigle attendait seulement que la Grande Salle se vide un tant soit peu pour qu'il puisse y aller se régaler sans qu'il n'entende encore les rumeurs du coup d'état et de l'arrivée du Conseil des Sorciers au trône du pays. Il en avait tout simplement marre. Tout ce stress environnant nuisait, perçait des brèches dans l'inspiration de Rogan. Inspiration qu'il ne fallait à aucun moment perdre, ou toute son entité s'écroulerait inerte et rongée de mal-être. C'est en vagabondant dans les myriades d'escaliers et de couloirs que Rogan avait fini par tomber dans la salle des trophées. S'il n'en tenait qu'à lui, il l'aurait renommé "la salle des souvenirs perdus des sorciers dont on ne se souviendra peut-être pas des noms dans les siècles avenirs". C'est triste. Mais l'endroit était calme, traversé par cette lumière printanière qui caressait les murs, et dénuée de bruit incessant. Ce calme, Rogan en était assoiffé. Il avait apporté avec lui une bonne dizaine de parchemin dont la moitié jonchaient déjà le sol froid, remplis de ratures et de phrases incompréhensibles qu'il avait barré grossièrement. Malgré ce manque d'inspiration qui laissait en lui une cavité béante, il aimait se défouler sur le papier, même si les mots n'avaient aucun sens, même si sa plume griffonnaient sur le papier aléatoirement, ses yeux fermés. Un jour, il s'était surpris à avoir écrit une version grossière et peu glorifiante d'un passage d'un des comptes de Beedle le Barde. Étonnement suivit de quelques rires. Un instant plus tard, Rogan, toujours les yeux fermés, somnolait, la tête à deux doigts de s'effondre contre un rideau pourpre arraché, qui s'affalait en cascade sur le meuble contre lequel le Serdaigle était assis. Il n'avait très sûrement pas entendu le bruit grinçant de la porte qui menait à la salle des trophées, toujours entrain de piquer du nez.


@Maiy Lewis

Elle chantait de si belles cantiques,
Si belle à rendre mon esprit alchimique.

14 déc. 2020, 13:21
 PV  Par Merlin, cesse !
Aujourd'hui était un bon jour pour Maiy : quelques semaines que ses parents s'étaient fait attaqués, et enfin un jour où elle arrivait à être à peu près heureuse. Elle s'était levée du bon pied et n'avait pleuré qu'une fois la veille. C'était un grand progrès ! Ses émotions faisaient les montagnes russes ces derniers temps : elle n'arrivait pas à sourire, et passait son temps à pleurer. La vérité c'est qu'elle était terrifiée. Terrifiée que son père ne s'en sorte pas.

Heureusement, Lili Cooper, la deuxième année, lui avait apportée un peu de réconfort le soir où elle l'avait appris. Mais ça restait douloureux : la peine n'allait pas s'en aller comme ça sans prévenir. Avec le temps, et les nouvelles, tout allait revenir dans l'ordre. Bien qu'elle y croyait moyen, elle devait y croire, elle n'avait pas d'autre moyen pour ne pas se morfondre.

Elle entra dans la salle des trophées, le coeur gros, mais avec toute la positivité qu'elle pouvait s'accorder. Elle se posa dans un coin, ouvrit son carnet de dessin et réfléchit à ce qu'elle pourrait bien dessiner. Son regard se balada dans la salle : elle était magnifique, témoin de la grandeur de tous ces élèves vertueux qui avaient franchis les portes de cette école et parcourut ces couloirs aux cours des décennies. Secrètement, Maiy rêvait qu'un jour, son nom à elle aussi figurerait sur un de ces trophées. Mais elle avait encore le temps. Âgée de douze ans, elle avait la vie devant elle.

Son regard croisa le corps presque endormi d'un garçon de Serdaigle, des dizaines de feuilles gribouillées posées sur le sol, lui constituant comme un rempart. Elle sourit à la vue de ce spectacle amusant, et se mit à dessiner le jeune garçon, tout en chantonnant, sans vraiment s'en rendre compte.

« For your eyes only
I'll show you my heart
For when you're lonely
And forget who you are...
* »


@Rogan O’Cathasaigh et voici :happy:


*Pour tes yeux exclusivement
Je te montrerais mon coeur
Pour quand tu es seule
Et que tu oublies qui tu es

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047