Juin 2046
Deuxième année
Feat @Nefarius Goldwin

^{Nouvelle Lune
***
"Dans la vie il ne faut jamais rester indifférent, il faut aimer ou haïr. Choisir c'est toujours recommencer."}

Dans une heure, c'était enfin le week-end.

Avec soulagement, Eugène se laissa tomber au pied de l'escalier et se défit de son sac à dos, laissant la possibilité à son rat d'accéder à son épaule bien douloureuse. Il venait de finir son dernier cours de l'après-midi et il avait maintenant une heure de permanence qu'il comptait passer dans la Grande Salle. Avant cela, Eugène décida de profiter du Hall qui était plongé dans un silence apaisant. C'était agréable, surtout après une aussi longue journée.

Remarquant que son maître n'allait pas bouger de sitôt Hillbilly sauta sur ses genoux et s'endormit aussitôt sous le doux sourire d'Eugène. Ce dernier, caressa pensivement le rat. Il repensait à la mine déconfite de sa mère à la vue de Hillbilly. Il faut dire qu'Eugène l'avait acheté sur un coup de tête à cause d'un simple coup de foudre. Clairement, en le voyant en cage, Eugène n'avait pas hésité une seule seconde et il ne regrettait en rien cette adoption. Ce petit animal lui permettait d'éloigner toute angoisse et Seigneur, ça faisait un bien fou.

Au loin, il vit Nefarius passer dans le Hall et d'ici, le Serpentard semblait perdu. Eugène se redressa légèrement, à la fois surpris de le revoir et curieux. En toute honnêteté, Eugène ne savait pas quoi penser de lui. Ce qu'il ressentait à son égard était un étrange mélange de sympathie polie et d'agacement. En même temps, leur première rencontre ne s'était pas bien passé et la seconde était... Comment dire ? Pour le moins étrange ! Mais qu'importe, sa mère l'avait bien élevé et c'était sûrement le bon moment pour mettre les choses au clair :

— Eh ! Nefarius ! Interpella Eugène d'un ton à la fois neutre et polie, tu sembles perdu, non ? Tu cherches ta classe ? Un truc du genre ?

Disons que c'était une façon basique de lancer une conversation.

Le Serpentard était pensif, l'année se terminait lentement et Nefarius savait que le bilan allait bientôt sonner pour sa première année à l'école Poudlard. Il avait de nombreuses questions, des sujets qu'il voulait étudier et, peut-être que pour la première fois, il se sentait vraiment...bien, à l'aise, dans un confort qui lui avait manqué. Quelque chose qui, chez lui avait évolué, que ce soit son point de vue ou son opinion sur les autres personnes qui l'entourent. Il souriait plus souvent et pour plusieurs occasions, il ne faisait pas moins peur ou moins d'activités "immorales mais pas interdites" mais il était plus agréable avec les autres, du moins il essayait. Le week-end approchait, quelques heures encore et il pourrait se plonger à corps perdu dans le lac pour une baignade bien fraîche avec la chaleur estivale et les beaux jours de l'été qui se préparent. Ses pensées allaient vers la douce caresse de l'eau, vers le remous des vagues, l'herbe verte sous ses pieds et aussi le repas qu'il allait prendre au dîner. Toutes ces belles pensées eurent un effet incongru sur le Serpentard qui s'était perdu dans les couloirs, guidé par la perspective d'une bonne fin de journée à profiter du lac. Il fût enfin arraché à ses rêves aqueux lorsqu'une voix familière le ramena à la juste réalité.

C'était Eugène.

- Eugène ? Euhh...Salut...Non, je...Enfin, j'étais en train de penser à ce que j'allais faire de ma soirée. Et toi ? demanda-t-il en regardant autour de lui, réalisant où il était.

@Eugène Harlow

Juin 2046
Deuxième année
Feat @Nefarius Goldwin

^{Premier Croissant
***
"Dans la vie il ne faut jamais rester indifférent, il faut aimer ou haïr. Choisir c'est toujours recommencer."}

— Eugène ? Euhh...Salut...Non, je...Enfin, j'étais en train de penser à ce que j'allais faire de ma soirée. Et toi ?

Eugène lui sourit et acquiesça, avant de tourner son attention vers les portes de la Grande Salle. Il y avait pas mal de brouhaha derrière les immenses battants, un mélange de bavardage et de rire. Eugène haussa les épaules :

— Je me pose un peu avant de rejoindre ma classe dans la Grande Salle, nous avons une dernière heure de permanence. Et toi ? Tu penses faire quoi ?

Sur ses genoux, Hillbilly s'était redressé pour voir à qui parlait son maître. Il humait l'air le temps de mémoriser l'odeur de Nafarius, avant d'aller se faufiler dans le sac d'Eugène à la recherche de quelques graines.

— Au fait, j'aimerais bien que nous discutions un peu toi et moi.

Pour appuyer son propos, Eugène l'invita à s'installer près de lui.

— J'aimerais que nous mettions les choses au clair, expliqua-t-il, je ne sais pas pour toi, mais je n'aime pas avoir de l'ambiguïté avec quelqu'un et ne pas savoir quoi m'attendre avec cette dernière.

Un groupe d'élève s'empressa de passer devant eux et de disparaître à l'étage.

— Après, c'est tout à ton honneur ! Je ne te force pas non plus à la discussion, il en va de soi. Mais disons que nous pourrons tout reprendre sur de meilleures bases toi et moi ?

Eugène était clairement détendu. L'idée n'était pas de se disputer, après tout, mais une envie sincère de tout mettre à plat et de se dire les choses honnêtement.

Ah le retour d'Eugène, le grand humaniste, l'homme de confiance, le doux éclopé aux couleurs de la Maison du Blaireau. Nefarius ne songeait pas vraiment à ce que les autres pouvaient penser de lui, vu qu'il les fréquentait assez peu mais l'espace de quelques instants, il eût une brève pensée sur ce que fût sa relation avec Eugène et il était vrai qu'il ne s'était pas comporté de la plus sympathique des façons, le pliant à sa volonté forcenée dans la recherche de réponses pour trouver un moyen de développer ses propres activités dans une optique à la fois sinistre et cupide...Une pensée que Nefarius chassa presque aussitôt de son esprit. Il n'avait pas forcément de regrets mais il estima qu'il avait peut-être été un peu loin et le Poufsouffle sembla vouloir crever un abcès, aspirant à échanger avec Nefarius. Le Serpentard alla lentement s'asseoir à coté d'Eugène, une petite conversation n'était pas un risque grave et puis il pouvait toujours dire ce qu'on voulait l'entendre dire.

- D'accord...Il y avait une chose que tu voulais me dire ou même me demander en particulier ? Parce que j'ai conscience que tu dois avoir pas mal de questions à mon sujet, des questions, des doutes, des inquiétudes peut-être, qui sait ? Par contre, j'ai pas d'heure de permanence moi, je devais aller au...Peu importe, je t'écoute.

@Eugène Harlow

Juin 2046
Deuxième année
Feat @Nefarius Goldwin

^{Premier Quartier
***
"Dans la vie il ne faut jamais rester indifférent, il faut aimer ou haïr. Choisir c'est toujours recommencer."}

Nefarius alla s'installer à ses côtés et prit aussitôt la parole.

— D'accord...Il y avait une chose que tu voulais me dire ou même me demander en particulier ? Parce que j'ai conscience que tu dois avoir pas mal de questions à mon sujet, des questions, des doutes, des inquiétudes peut-être, qui sait ?
— J'ai quelques questions, en effet.

Il marqua une pause et ajouta :

— Après, si c'est trop personnel ou que tu ne souhaites pas y répondre, tu as parfaitement le droit.

Cela paraissait logique, mais Eugène tenait à l'indiquer. Il ne voulait pas forcer la discussion et il ne voulait pas le mettre dans l'embarras non plus. Ce n'était pas le but initial, après tout, alors autant dire clairement les limites.

— Par contre, j'ai pas d'heure de permanence moi, je devais aller au...Peu importe, je t'écoute.
— Si tu le souhaites, nous pouvons reporter cette discussion ? Je ne voudrais surtout pas te retarder quelque part.

Eugène était sincèrement embêté. S'il avait prévu quelque chose, il n'allait pas le retenir.

— Mais je peux faire vite... Premièrement, ce qui c'est déroulé dans la bibliothèque.

Eugène baissa aussitôt la voix. Oui, le Hall était vide, mais il se doutait que ce fût une chose que Nefarius aimerait garder secret :

— Cette plante, elle est illégale, non ? Je suis tombé sur un autre livre la mentionnant lors d'un devoir de botanique. Ça et le fait que j'ai du mal à croire que c'est pour aider ton grand-père.

Il continua de chuchoter :

— Mais j'ai conscience que ça, ça ne me regarde pas. T'aider en soit n'était pas un problème, mais j'aurais aimé que tu sois honnête sur certains points. Comme je ne sais pas ce que tu feras avec ces informations, j'aurais aimé être au courant d'un risque potentiel. Qui sait ? Un jour, ça retombera peut-être sur moi, car je t'aurais aidé.

Peut-être qu'il psychotait un peu, mais c'était une chose qu'il avait déjà vécue dans son école de moldu : aider quelqu'un, l'un de ses harceleurs qui plus est, pour qu'en suite cela retombe sur lui. Naïvement, Eugène avait cru qu'en l'aidant, cet enfant le laisserait tranquille. Tu parles, pensait-il, c'est devenu même pire après.

— Et j'aurais aimé savoir pourquoi ma boiterie d'obsède autant ? Je veux dire, lors de notre première rencontre, t'as fait un sacré discours dessus !

Cette fois, Eugène parlait normalement. Ce sujet n'était pas à risque, après tout et en repensant au monologue de Nefarius ce jour-là, il eut un regard amusé.

— Vraiment, ce n'est rien d'important, ça reste juste un sujet sensible à aborder pour moi, car ça fait partie d'un traumatisme.

Eugène essaya de paraître détendu, mais sa respiration le trahissait clairement. Elle se faisait bien plus longue et profonde, histoire de prévenir l'agitation de son cœur et de rester calme malgré quelques mauvais souvenirs. Il renifla :

— C'était un accident de la route, quand j'étais enfant. On revenait du sortie scolaire et... une voiture nous à percuter.

Il marqua une pause, avant d'ajouter :

— Je suis plus à l'aise avec une canne, voilà pourquoi j'en ai une. Cela corrige ma posture et me permet de moins fatigué ma jambe. Et puis psychologiquement, c'est rassurant...

Ses yeux divaguèrent sur sa canne.

— Physiquement, je supporte et la rééducation à largement limité la casse... C'est juste plus dur mentalement.

Et sa psychiatre pouvait en témoigner si elle était là.

— Et toi, tu aimerais dire un truc ?

Alors qu'Eugène exprimait ses questions et interrogations à l'égard du Vert et Argent, Nefarius, de son côté, pût sentir que le vent tournait. Se renseigner sur la Fleur Chagrin était un simple service rendu à son grand-père, il n'avait aucune obligation de le faire mais si ce claudiquant de Jaune et Noir tenait à le faire chanter, Nefarius aurait de quoi se faire du mouron, sans parler qu'il irait peut-être un peu loin dans ses manœuvres pour obtenir réparation. Après tout c'était comme tout, "Œil pour œil" Et si le préjudice qui lui était infligé était important, sa rétribution n'en serait que plus forte et brutale. Même aussi jeune, Nefarius était capable du meilleur comme du pire et ça, c'était bien un aspect qu'il s'efforçait de garder pour lui et de ne pas divulguer.

Et il aborda le sujet de sa jambe. En soit, Nefarius n'y portait pas un attrait particulier mais c'était simplement surprenant qu'un sorcier capable des plus belles prouesses, des enchantements et d'une grande variation de sorts destinés à guérir, n'ait jamais pu avoir l'occasion de rétablir son corps comme il se devait. Clairement, Eugène était un né-moldu, aucun doute et faire confiance à la médecine était un reflexe moldu mais Nefarius, baigné dans la sorcellerie depuis qu'il peut comprendre le monde qui l'entoure, ne pouvait que prendre Eugène en pitié de ne pas avoir été confié à de VERITABLES individus capables de l'aider. Peut-être qu'aujourd'hui, il pourrait marcher sans canne. Mais bien entendu, c'était encore là, des propos qu'il ne fallait surtout pas qu'il tienne publiquement. Surtout avec les tensions croissantes entre les nés-moldus et les vrais sorciers...

Lorsque Eugène demanda à son camarade si il avait la moindre interrogation à son sujet, la moindre chose à lui dire. Nefarius resta muet quelques instants, comme jaugeant ce qu'allait lui dire Eugène à la moindre de ses réponses, pesant précipitamment ses options et ses mots pour adresser au Jaune et Noir, une phrase complète.

- Que ce soit illégal, pour aider mon grand-père, que ce soit pour une plante, une potion, un sortilège, ça n'a aucune espèce d'importance, non ? Tu m'as aidé, c'est tout ce que je vois. Tu as répondu présent à un élève que tu ne connaissais pas, et tu as dit "oui". Si tu as plus de renseignements que moi sur la Fleur Chagrin, c'est une très bonne chose, moi je ne savais absolument pas que c'était une plante illégale avant qu'on le trouve ensemble. Et si tu trouves qu'il y avait un soucis d'honnêteté, je ne peux strictement rien y faire si tu as l'impression que je t'ai impliqué dans une activité qui te semble douteuse. La seule chose que je vois et que tu devrais voir, toi aussi, c'est que tu es un élève qui en a aidé un autre et de mon point de vue, c'est suffisant, tu ne crois pas ?

Est-ce que Nefarius tentait de noyer le poisson ? Possible mais en définitive, sa réponse était à l'image de ce qu'il était : Un foutu mirage, des mots qui ne veulent rien dire et peuvent être interprétés comme on l'entend. Ce qui importait, c'était comment Eugène allait les interpréter...

@Eugène Harlow

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^{Gibbeuse Croissante
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À son tour, Nefarius prit la parole et Eugène l'écouta avec attention. Il le regardait, hoché de temps en temps la tête en prenant en compte ce qu'il disait. Et de toute évidence, Nefarius n'avait pas tort sur son raisonnement. C'était ainsi qu'Eugène avait ressentit la situation et qu'en aucun cas c'était une vérité absolue. Rien ne prouve d'une manière ou d'une autre que Nefarius était au courant de ce détail.

— La seule chose que je vois et que tu devrais voir, toi aussi, c'est que tu es un élève qui en a aidé un autre et de mon point de vue, c'est suffisant, tu ne crois pas ? Conclus par la suite Nefarius.
— Pardonne-moi si je donne l'air d'être accusateur, ce n'était pas mon but, expliqua Eugène. Il est vrai que c'est ainsi que je l'ai ressenti, que ce que j'avance n'est pas une vérité absolue, loin de là ! Et comme je l'ai dit plus tôt, t'aider n'était pas le problème.

Le silence survint. Eugène était dans ses pensées et peut-être même Nefarius.

— Je ne sais vraiment quoi dire de plus, avoua-t-il enfin. Si ce n'est que tu as tout à fait raison et que je souhaiterais repartir de zéro avec toi, sans pour autant devenir les meilleurs amis du monde, il en va de soit.

Eugène lui tendit sa main, comme pour donner un sens à ce qu'il venait de dire. Repartir à zéro, mais encore fallait-il que Nefarius veuille bien laisser derrière eux les mauvaises impressions des débuts pour s'en créer de nouvelles. Après, n'allait pas croire qu'Eugène soit dupe ou soit naïf. Au fond, il savait que Nefarius trouverait un certain intérêt, même Eugène d'ailleurs en voyait déjà un. Il est toujours bon d'avoir de bonnes ententes et non le contraire, vous savez. Alors qu'est-ce qu'il avait à perdre ? Rien, mais tout à gagné, de son point de vue en tout cas.

Mais pour l'instant, c'était la main tendue qui comptait.

Le Serpentard regarda cette main tendue, Eugène avait manifestement des doutes à son égard et c'était pleinement compréhensible, Nefarius s'était tout de même permis de l'inciter à enquêter sur une plante manifestement illicite et c'était plus que légitime d'avoir de très grandes réserves ,pour ne pas dire inquiétudes, quant à la véracité des propos fumeux et grandiloquents de l'élève de Vert et Argent. Cependant, Eugène ne semblait pas vouloir en tenir plus de compte que ça, ce qui était plus surprenant encore, il avait juste choisi de balayer cette "mauvaise impression" d'un revers de la main et d'essayer d'aller plus loin et vers quelque chose de plus stable, vers quelque chose de plus confiant, un geste d'égard bien familier. Nefarius était étonné mais pas forcément par cet élan de générosité à son égard, après tout, il estimait qu'accorder une seconde chance relevait davantage d'une extraordinaire faculté à pardonner ou à faire preuve de très grande patience, et, par chance, Poufsouffle n'était pas avare en personnalités qui alliait les deux. Mais Eugène n'était pas de ceux-là, il pouvait presque déceler comme un petit fond de...d'un petit quelque chose, une curiosité malsaine, peut-être? Combien d'élèves reviennent plusieurs mois après aborder un sujet d'étude avec un élève qui se serait mal conduit selon ses propres critères ? Toujours en ce basant sur ce que lui a dit Eugène. C'était surtout ça qui surprenait et poussait Nefarius à la réflexion. Et c'est cette même curiosité qui le mena à accepter son offre.

- J'admets que je n'ai pas été très courtois ou délicat à ton égard, je te demande de me pardonner. Et si cela est trop demandé, comme le dit mon beau-père, "il n'est pas nécessaire d'être amis pour faire affaires". dit-il en lui serrant la main.

@Eugène Harlow

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"Dans la vie il ne faut jamais rester indifférent, il faut aimer ou haïr. Choisir c'est toujours recommencer."}

Nefarius accepta sa main tendue tout en prenant la parole. Le jeune garçon admit son manque de courtoisie et demanda à Eugène de le pardonner. Chose qu'il ferait, bien sûr. Après tout, le but était de partir sur de meilleures bases. Nefarius conclut en citant son beau-père. "Il n'est pas nécessaire d'être amis pour faire affaires." Le jeune homme resta un instant silencieux avant de sourire. Eugène ne pouvait qu'être d'accord avec ses propos. Le rouquin avait envie de continuer cette conversation, seulement, il était grand temps d'y mettre un terme. Il avait assez retenue Nefarius et ce dernier avait certainement plus important à faire, tout comme lui, d'ailleurs : retrouver sa classe dans la Grande Salle pour le restant de l'heure.

Eugène lâcha donc sa main et s'aida de sa canne pour se lever, non sans grimacer. S'asseoir à même le sol n'avait rien de confortable. Une fois debout, il se tourna en direction de Nefarius.

— Je vais devoir te laisser, merci d'avoir accordé de ton temps. Je pense que cette discussion était nécessaire. Bonne fin journée à toi.

Il s'en alla sur ses mots, le pas boiteux. Il pénétra dans la Grande salle sans demander son reste et s'installa à la table des Poufsouffle par habitude. Là, Eugène sortait de quoi étudier, réviser les notions qu'il avait apprises et travailler, bien qu'il manquait de motivation. Il avait une heure à tirer, avant de pouvoir se retirer dans ses dortoirs.

Je fini ma danse ici ! Merci pour ce rp