1er septembre 2045
Deuxième année
Feat @Ella Davis

^{Nouvelle Lune
***
"Les retrouvailles nous font revivre de bons vieux souvenirs et rehaussent le moral"}

Le Hall d'entrée était en effervescence. L'endroit grouillait d'élève de tout âge et de toute maison confus. Avec empressement, tous se dirigèrent en direction de la Grande Salle afin d'assister à la répartition des premières années.

Au milieu de ce ballet chaotique, Eugène se faufilait tant bien que mal entre les élèves. Contrairement à la majorité des élèves, lui n'avait qu'une hâte : que cet événement se termine au plus vite pour retrouver la quiétude de son dortoir. Il faut dire que l'enfant avait du mal à supporter ce brouhaha ambiant et pour le coup, son casque anti-bruit le sauvait d'une potentielle crise d'angoisse. Depuis que sa psychiatre avait conseiller son port, Eugène l'avait sur lui en toute occasion ! Néanmoins, Eugène le retira en apercevant quelque chose à sa droite, ou plutôt quelqu'un : Ella Davis, une amie qui lui était proche.

Durant l'été, ils se sont régulièrement écrit, se réconfortant, se donnant du courage et bien sûr, en prenant des nouvelles de l'un comme de l'autre. Sans plus attendre, Eugène s'élança dans sa direction et lui attrapa le poignet de peur de la perdre dans cette foule :

— Ella ! s'exclama joyeusement Eugène. J'suis heureux de te voir ! Comment tu vas ? Le voyage c'est bien passé ?

Tout juste après, Eugène se mordit la lèvre. À peine s'étaient-ils croisés qu'Eugène l'assommait déjà de question !

— Pardonne-moi, s'était p't'être un peu trop agressif ?

Il était clairement embarrassé.

— Disons que j'suis vraiment heureux de revoir ?

Ella aurait souhaité que l’été dure toute la vie. Il était survenu comme une petite parenthèse de de simplicité et de douceur, résistante à l'atmosphère obscure qui tentait de la priver d'oxygène. Au moment de passer les portes du château, la petite fille inspira comme pour remplir ses poumons de souvenirs. Grâce à eux, elle se sentit prête à surmonter le vacarme, la foule et même l’image macabre de Dai Hong Dao qui semblait planer au-dessus de l’école. Cette même école qui avait pourtant couvé du regard tant de belles rencontres... se sentirait-elle un jour de nouveau en sécurité à Poudlard ?

Le menton bien droit pour masquer son angoisse grandissante, la petite fille analysait la foule, inquiète de lire dans des regards familiers une confiance fissurée ou une dispute dont les blessures n'avaient jamais guéri. Dans un coin de sa tête persistait cependant l’espoir de repérer ses amis, aussi peu nombreux étaient-ils. Avec le recul, Ella s'était rendue compte que l’amitié était une chose bien trop fragile, dont elle avait souvent été incapable de prendre soin.

J’ai pas
Vraiment
Appris.

Elle priait silencieusement les autres élèves d’avancer pour qu’elle puisse enfin s’extraire de cette marée humaine quand on lui agrippa le poignet. S’apprêtant à se dégager par réflexe, elle distingua vaguement son prénom. La Gryffondor découvrit alors derrière elle un visage parsemé de taches de rousseur, dont les grands yeux marrons la fixaient. Eugène avait grandi de quelques centimètres pendant l’été et son visage commençait à perdre les rondeurs de l’enfance. Il affichait un tel enthousiasme qu’elle ne put retenir à son tour un sourire, amusée par la rapidité de son débit de parole. Rien n’a changé.

« Salut ! Je... bien. Toi? »

Après des mois passés sans ouvrir une seule fois la bouche, c'était à Ethan que la petite fille avait adressé ses premiers mots. Elle reprenait lentement l'habitude de les manipuler et s'exprimait bien plus bas qu'auparavant. Mais malgré sa maladresse flagrante, elle espérait que son ami comprendrait les efforts que cela lui demandait -surtout noyée dans un essaim d'adolescents. Qu'il comprendrait que l'immense sourire qui lui collait aux lèvres ne trompait pas : oui, elle aussi était vraiment heureuse de le revoir.

Merci pour ce rp

1er septembre 2045
Deuxième année
Feat @Ella Davis

^{Premier Croissant
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"Les retrouvailles nous font revivre de bons vieux souvenirs et rehaussent le moral"}

Ce qui surprit Eugène sur le coup, fut d'entendre la voix d'Ella. Faut dire que cela fait un moment que son amie avait fait vœu de silence et durant les Grandes Vacances, tout deux s'étaient simplement écrit, alors il était compliqué d'entendre la voix de l'un et de l'autre. Quand la surprise passa, Eugène lui rendit au triple son sourire, déployant toutes ses petites dents. Il hocha la tête à sa question, enthousiaste et il ajouta :

— Je vais très bien ! Je me suis endormi durant le trajet.

Cela devait se voir : ses cheveux étaient encore ébouriffés et son uniforme était froissé.

— Et je vois que tu parles de nouveau ?

Eugène parut hésitant en abordant le sujet. Il avait peur d'aller trop loin et d'embarrassé son amie. Autour d'eux, les élèves s'empressèrent de pénétrer dans la Grande Salle est d'y prendre place dans un brouhaha des plus infernal. Eugène avisa les grandes portes et se dit qu'ils avaient encore un peu de temps, avant de devoir rejoindre les autres pour la cérémonie.

— Enfin, pardonne-moi, c'est peut-être déplacer de ma part...

Le rouquin ajusta son sac.

— Prête pour une nouvelle année ?

De son côté, Eugène ne saurait dire si oui ou non, il était prêt pour affronter cette nouvelle année. Cet été, il avait fait un travail monstre avec Eileen, sa psychiatre. Plusieurs solutions furent trouvées pour sa phobie et ses angoisses, il avait même un nouveau traitement bien plus adapté et pour le moment, le dosage semblait être le bon. Depuis sa prise, Eugène ne ressentait aucun effet secondaire. Pour autant, il resta prudent et nota chaque jour comment il se sentait après avoir avalé une pilule, afin de tenir au courant Eileen au moindre problème.

La question d’Eugène était légitime. Et d'autre part, Ella aurait tout donné pour que son ami arrête de la regarder, de lui parler comme si elle était une petite chose fragile. Comme si elle menaçait de s’enfuir devant chaque mot. La fillette avait certainement une fâcheuse tendance à se refermer sur elle-même dès que l’on s’approchait de trop près, mais une amitié dans laquelle le doute jouait un trop grand rôle ne perdait-elle pas de son naturel, de sa spontanéité ?

« T'excuse pas. » avança-t-elle résolument sans se départir de son sourire lumineux, qui avait provisoirement chassé la teinte mélancolique dans son regard. « Ça va ! Juré. »

Elle lui révéla son petit doigt, en échos à la promesse qu'ils s'étaient fait de ne jamais se lâcher des mois plus tôt. Afin de lui prouver qu’elle lui accordait son entière confiance et qu’elle essayait de se montrer plus ouverte à la discussion, Ella se lança. La petite fille n'était pas inquiète de buter sur les mots, de parler trop bas ou trop lentement.

« Tu t'souviens quand... quand j't'ai écrit à propos de mon frère ? C'est un battant. J'essaie de lui faire honneur. »

Elle n'ajouta pas qu'elle avait pu parler à Ethan à temps, mais que son état demeurait instable. Qu'il ne lui en avait jamais voulu, révélation ayant démêlé une bonne partie du nœud sans pour autant en arriver à bout. Qu'elle avait horreur des séances d'orthophoniste qui étaient censées "l'accompagner sur le chemin de la parole", car il lui arrivait à présent de se mettre à bégayer -voire à refuser catégoriquement de parler.

Face à
L'angoisse
Croissante

Non, tout cela n'avait pas sa place au milieu de la joie des retrouvailles. Alors elle se contenta de hocher vigoureusement la tête, mettant de côté ses doutes pour se concentrer sur la mine réjouie de son ami. Si Eugène vivait également des choses difficiles de son côté, Ella l'avait compris à la bibliothèque, il n'en émanait pas moins de lui une aura sereine. Patiente. Elle regrettait de ne pas lui ressembler davantage.

« Des nouvelles...? » s'enquit-elle alors en penchant la tête sur le côté, piquée au vif par une pointe d'espoir. Bien que des mois se soient écoulés depuis ce jour de mai, la douleur tranchante dans les yeux et dans la voix de son ami restaient gravés au fer blanc dans sa mémoire. Insoutenable.

1er septembre 2045
Deuxième année
Feat @Ella Davis

^{Premier Quartier
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Ella l'avait aussitôt rassuré en lui disant de ne pas s'excuser et que, juré, elle allait également bien. Eugène lui souriait franchement, tout doute maintenant disparut, tout comme l'embarras. Elle allait bien et elle avait retrouvé un brin de parole. Rien que ça, était déjà un grand pas et Eugène espérait que son amie pouvait voir toute sa fierté dans ses grands yeux marron. Oh oui, il était fier d'elle. Pour eux deux, l'année précédente avait été compliquée et Ella s'était d'elle-même enfermé dans le mutisme. Alors, ses quelques mots hasardeux prononcés était une victoire.

Un pas vers la guérison.

Elle leva son petit doigt et sans la moindre hésitation, Eugène le scella avec le sien. Cette promesse, comment pourrait-il l'oublier ? Le froid du couloir, la douleur lancinante, Ella à ses pieds, trempée jusqu'aux os. C'était à ce moment que leur amitié singulière avait pris sens.

Deux enfants brisés, attirés l'un vers l'autre.
Oh Ella, c'est ensemble que nous devons remonter.

— Tu t'souviens quand... quand j't'ai écrit à propos de mon frère ? C'est un battant. J'essaie de lui faire honneur.
— Oui, je me souviens.

Il se souvenait même de chacune de ses lettres.

— Et chacun de tes pas lui fot honneur.

Pour Ella, Eugène ne bégayera pas. Pour elle, ses mots ne seront pas hésitants, même dans le plus assourdissant des silences.

— Des nouvelles...?

À son tour de l'interroger sur ses propres douleurs. Eugène secoua la tête, avant de soupirer un bon coup.

— Plus ou moins, je dirais, mais rien de concret. Aux dernières nouvelles, ils ont une piste et les recherches se poursuivent. Nous n'avons pas plus de détail.

Et c'était frustrant d'en savoir si peu.

—Et nous pouvons rien faire, si ce n'est d'attendre. Et toi ? Du nouveau ?

Ella observait attentivement leurs petits doigts noués par la force de leur amitié. Elle se demandait si elle avait été incapable de voir. Voir en certains des amitiés qui auraient pu changer le cours de ces longues années – si seulement elle n’avait pas enfermé son cœur abîmé à double-tour. Il fallait dire que rares étaient ceux comme Eugène qui avaient lutté si fort pour se frayer un chemin jusqu’à la véritable Ella, celle qui ne se cachait pas sous des couches de *méfiance et d'silence*. Et la petite fille ne les en blâmait pas, elle qui avait travaillé si fort à s’endurcir, à croire en la solitude.

Seulement, il existait solitude et solitude. La première, agréable, et légère, de quelques pas volés dans un jardin lors d’une douce nuit d’été… la seconde, amère et lourde, témoignant d’un détachement passif du monde dans lequel on s’ensevelissait jour après jour. Ella s’était accrochée à cette seconde forme, qui semblait lui promettre une étanchéité à la douleur. Mais c’était le serrement d’une vie sans relief. *Lisse comme le sable*

Are you
Alone
Or
Lonely ?*

Et s’il y avait une chose qui maintenait la tête d’Ella hors de l’eau, c’était ce sentiment qui faisait immanquablement vibrer en rythme chaque parcelle de son corps ; la vie à l’état brut, le désir d'en profiter. Ce que des amis pouvaient apporter de mieux. Ainsi, lorsqu’Eugène affirma sans une once d’hésitation qu’elle faisait honneur à Ethan, la *bulle d'espoir* se regonfla légèrement, un peu plus encore dès qu’il évoqua la piste pour son père.

« C’est super ! » s’exclama-t-elle un peu trop fort, les yeux pétillants, avant de reprendre plus bas. « S’ils t’en disent pas plus, c’est sûrement qu'ils sont obligés. Tu m’préviens dès que t'as des nouvelles, hein ? »

Ella médita quelques secondes sur sa question. Non, depuis sa dernière lettre, il n’y avait pas de nouveau. Si ce n’était ce nœud persistant dans son ventre depuis plusieurs jours… elle jeta un coup d’œil par en-dessous à son ami, hésitante quant à la manière d’aborder le sujet. Pour rien au monde elle n'aurait voulu éveiller son anxiété.

« Pas vraiment. Mais à vrai dire, je… j’voulais pas revenir à Poudlard. Déjà pour Ethan, mais surtout parce que je m’y sens pas en sécurité. »

Un danger
D’une poigne
De fer.

Elle n’avait pas aperçu Eugène lors de l’attaque et le décès de Dai Hong Dao, et espérait qu'il n'y ait pas assisté. Mais ce sang, tout ce sang, les cris, le bras de Welmina auquel elle s’accrochait désespérément et ses yeux vides… Ella détourna la tête, les oreilles sifflantes, enfonçant imperceptiblement ses ongles dans ses paumes pour surtout, penser à autre chose.

*Es-tu seule (sans personne autour) ou seule (sentiment de solitude)?

1er septembre 2045
Deuxième année
Feat @Ella Davis

^{Gibbeuse Croissante
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Tout comme Ella, Eugène prit le temps d'observer leurs petits doigts liés par des promesses nocturnes. "Vers les étoiles et au-delà, Ella, impossible de revenir en arrière" pensa le rouquin. Et il était hors de question de sombrer à nouveau, tout du moins pour Eugène. C'était sa résolution. Nouvelle année, nouvelle personne. Il comptait bien prendre du poil de la bête et voir au-delà de ses phobies qui le maintenaient à bon port. Aux portes de ce tout nouveau monde, sa zone de confort était devenue trop oppressante.

Oh paradoxe, quand tu nous tiens.

Pourtant, c'était un fait. Durant ses grandes vacances, il s'était isolé et ses mots se sont entièrement tourné vers Dieu, dans une flopée de prières. Durant ses trois mois, Eugène s'était laissé aller à l'introspection avec, bien sûr, l'aide d'Eileen qui fut bénéfique. En tête-à-tête avec lui-même, Eugène s'était accordé une certaine paix, avant de briser cette bulle qui, jusqu'ici, l'avait protégé du rester du monde.

"Mais chéri, on ne survit pas seul"
Ça aussi, c'était un fait : sa mère avait rarement tort.

C'était ici, que sa solitude prenait réellement fin, au pied des grandes portes et en compagnie d'une amie qui lui était si chère à son cœur. C'était maintenant, qu'il s'ouvrait complètement aux autres et à ce monde qui était le sien, même s'il ne se sentait pas légitime. Eugène n'avait pas le choix d'y rester cinq ans de plus.

— C'est super !

Ella l'avait sortie de ses pensées. Sa voix s'était portée à travers le brouhaha et son regard était resplendissant. Eugène inspira un bon coup. Le gamin était ému de la voir ainsi.

— S’ils t’en disent pas plus, c’est sûrement qu'ils sont obligés. Tu m’préviens dès que t'as des nouvelles, hein ?

Avec frénésie, Eugène acquiesça :

— Promis, je n'y manquerais pas ! Et oui, j'imagine qu'ils ont leurs raisons...

Puis, Ella lui répondit après un court silence :

— Pas vraiment. Mais à vrai dire, je… j’voulais pas revenir à Poudlard. Déjà pour Ethan, mais surtout parce que je m'y sens pas en sécurité.
— Je comprends, souffla aussitôt Eugène. Que cela soit pour Ethan ou même pour ton impression d'insécurité.

Eugène observa les environs, pensif.

— Faut dire qu'ils nous vendent cet endroit comme le plus protéger... mais je m'interroge.

Eugène avait eu connaissance de plusieurs événements tragiques qui se sont produits lors de sa première année. Par chance, il n'était pas présent à aucun d'entre eux et encore aujourd'hui, il remercia les Anges de l'avoir préservé. Pour autant, Eugène ne se sentait plus en sécurité ici, au même titre qu'Ella.

— Va savoir si cette année sera pire ou non...

Ella inspectait nerveusement les murs de pierre, comme s'ils menaçaient de s'écrouler sur eux à tout instant. Oui, elle était convaincue d'aller mieux un jour. Mais revenir à la case départ soulevait violemment le voile de doute et de douleur sur lequel elle avait fermé les yeux le temps d'un été. *J'dois me sentir coupable ?* Ce château si imposant soit-il, protégé par des professeurs compétents et des sortilèges plus puissants les uns que les autres, suffirait-il à les maintenir en vie ? Une unique question qu'elle n'aurait jamais dû avoir à se poser.

Notre armure
Faite de
Papier
Glacé.

Eugène lui assura qu'il comprenait, et elle lui sourit sincèrement. Scrutant son visage à la recherches d'indices, Ella comprit qu'il n'y avait pas assisté. Son ami n'avait pas eu à se sentir impuissant, pris au piège à ne plus pouvoir regarder ailleurs et dégoûté de son égoïsme parce qu'après tout, elle n'était pas la victime. Le soulagement l'envahit et la petite fille respira à nouveau.

Elle n'était donc pas seule à douter de cet endroit en lequel elle avait fini par avoir confiance ; loin des enfants moldus qui s'amusaient de sa détresse, loin de tous ces secrets que gardaient ses parents et qu'elle-même tenait hors de leur portée pour ne pas déranger. Elle ne se sentait à sa place nulle part ailleurs. Mais le doute persistait. En quoi les sorciers étaient-ils si différents, finalement ? Ne trouvaient-ils pas eux aussi d'autres moyens de se faire du mal ?

Effacer
Le tout
D'un tour
De passe-passe.

« Moi aussi... je sais pas... Eugène, c'était tellement... »

Horrible. Incapable de poursuivre, Ella leva vers lui des yeux perdus, de grands yeux noirs si expressifs qu'ils ne pouvaient rien dissimuler de son état malgré tous ses efforts. Elle avait honte de se montrer aussi peu courageuse. Et pourtant elle avait peur de pénétrer dans la grande salle, peur des souvenirs qui allaient ressurgir. Peur de la réalité et de ce monde trop sombre. Une véritable Gryffondor. Elle y ferait face, cependant.

« J'espère pas ! Mais l'école va tout en place pour nous protéger, non ? » reprit-elle avec vigueur.

Elle voulait y croire si fort.

1er septembre 2045
Deuxième année
Feat @Ella Davis

^{Pleine Lune
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— J'espère pas ! Mais l'école va tout en place pour nous protéger, non ?

Eugène aimerait y croire, sans l'ombre d'un doute, mais un rien semblait compromettre la quiétude de ce lieu qui était censé être sécurisé. Dans une aptitude qui se voulait désinvolte, Eugène haussa les épaules.

— Je n'en ai pas la moindre idée et finalement, j'aimerais ne pas me faire tout un tas de scénarii.

Tout était possible, après tout et rien que d'y penser le déprimer. Morose, Eugène balaya le Hall d'un vaste coup d'œil. Il ne restait que peu d'élèves, une vingtaine tout au plus. Les retardataires s'empressaient d'entrer dans la Grande Salle avec qu'une hâte : voir le dérouler de la répartition et se remplir la panse. En songeant à cette bonne nourriture, son estomac grogna d'envie, lui arrachant une légère rougeur causé par l'embarras.

— Oula, j'crois que le voyage m'a bien creuser l'estomac et il ne reste plus que nous ici... nous devrions rentrer, avant de se faire réprimander !

Puis, il ajouta avec enthousiasme :

— Avec un peu de chance, nous aurons des cours en commun ? J'serais ravi d'être ton partenaire de devoir ! J'pense qu'on a plein de trucs à se raconter.

Il lui sourit, bienheureux de ses retrouvailles.

— Je comprends que tu aurais aimé rester chez toi, mais j'suis sincèrement heureux que sois revenu.

Il posa une main sur son épaule.

— Après tout, tu es ma première amie ici... l'année sans toi, bah, je ne pense pas que ça aurait été pareille. Alors merci d'être revenu.

Sur ses mots, Eugène s'éloigna à contrecœur et avant de rentrer complètement dans la Grande Salle, il conclut :

— On déjeune ensemble demain ? Genre, on se retrouve à ta table ?

Chère Plume d'Ella, je finis ma danse ici :3 Je te remercie pour ce Rp ! J'ai hâte d'en refaire un autre en ta compagnie et si tu le souhaite, tu peux faire rentrer mon personnage dans ton prochain poste. Des bisous !