Les rouages de la colère
Dimanche 18 octobre
11:35
Le premier post de réponse est réservé à @Alienor Delphillia, une fois son post écrit, le RP deviendra libre pour les potentielles réactions !
Mes pensées tournent en boucle, je suis incapable de m'arrêter d'y penser. Parfois je dois me forcer à respirer doucement, quand je réussis à constater que j'hyperventile. Je ne sais pas si j'ai réussi à le garder pour moi, et je m'en fous. Je pose ma main sur mes lèvres, je sens que je respire trop vite, je ne pense plus clairement, j'ai mal à la poitrine. Calme-toi, calme-toi, ça ne sert à rien de réagir comme ça ! Espèce de gamin immature, bouge-toi et réagit dignement, fais un effort ! Je sens mon souffle ricocher sur la paume de ma main pour me revenir au visage, me forçant à contrôler ma respiration. La panique me prend soudainement, Klee, Klee, Klee, je ne pense qu'à elle, mon esprit ne fait qu'imaginer le pire en boucle, m'imposant des visions pires les unes que les autres.
Une grande inspiration, une longue expiration tremblante. Je bloque tout, et je reprends mon chemin.
Qu'on en finisse.
Je ne cherche pas bien longtemps Alienor, je n'en ai pas besoin, elle est facilement visible. Le souvenir de notre première rencontre apparaît brièvement dans mon esprit, me distrayant pour quelques courtes secondes de mes inquiétudes me rongeant la poitrine. Puis je repense à Klee, et je sens de nouveau la panique monter. Il faut vite que je lui donne cette lettre. Sans davantage de préambules, je m'approche d'elle, la regardant sans la regarder, incapable de faire la mise au point sur son visage, avant de tendre la lettre.
« Tiens, c'est pour toi. »
Je suis incapable d'expliquer davantage, incapable de prononcer le moindre mot supplémentaire. Après ce qui s'est passé ce matin avec Eoin* et le carton rempli de fientes qu'on a retourné contre moi, je ne m'attends pas à grand-chose de cette lettre, si ce n'est le pire. Allez, qu'on en finisse, ce n'est pas moi qui compte, prends cette lettre et ne pose aucune question, s'il te plaît.
Mes cheveux décoiffés et emmêlés tirent sur mon cuir chevelu, les cernes sous mes yeux picotent mon visage. Je ne sais pas à quoi je ressemble, mais je sais que j'ai très très mauvaise mine. Maman se serait certainement inquiété. Je retiens mes larmes lorsque ma gorge se serre, comment je vais lui expliquer tout ça ?
Je sens mes doigts qui se mettent à trembler, je les ignore et continue de tendre le papier vers mon amie.
Le hibou mystère arrive très vite dans ta volière !
*Eoin a interpellé Eoin dans la grande salle ce matin, après qu'on lui ai envoyé un carton rempli de fientes signé par Narcisse
Dernière modification par Narcisse Brando le 16 nov. 2023, 12:52, modifié 1 fois.
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3A 2049/2050 - 13 ans - 1m62 début 3A
3A 2049/2050 - 13 ans - 1m62 début 3A
Les rouages de la colère
Il était bientôt midi dans la grande salle et Aliénor discutait depuis un moment avec Colby et petit à petit la grande salle se remplissait en vue du futur repas. Révisant en même temps qu’elle parlait de l’arbre monde et du château, la jeune fille leva mollement la tête quand Narcisse vint l’interrompre. D’abord désintéressée, c’est dans un premier temps l’enveloppe tendue vers elle qui lui fit sortir la tête de ses sortilèges de défense. Puis, comme si elle ouvrait enfin son regard, l’état du garçon lui fit froncer les sourcils. Elle tendit le bras pour attraper l’enveloppe tendue avant de dire quelques mots au garçon.
-T’as une sale tête, tu devrais aller voir M.O’Belt.
Colby leva la tête comme s’il venait de remarquer la présence du plus jeune. Il le regarda intensément avant de baisser de nouveau la tête vers ces parchemins. Du grand Colby en somme…
-C’est quoi ?
Demanda Aliénor alors qu’elle leva l’enveloppe au niveau de sa tête. Elle ne reconnaissait pas l’écriture qui était sur l’enveloppe et il n’y avait pas d’adresse de destinataire. Aliénor arqua un sourcil avant d’ouvrir la lettre qui prit soudainement vie. Ça n’annonçait rien de bon. Puis soudain une voix emplit la salle, voix inconnue pour la jeune fille mais qui criait à pleins poumons des prénoms qui n’étaient en rien ceux de la jeune Delphillia, mis à part le premier et son nom de famille. La capitaine de quidditch fronça les sourcils alors que la lettre déblatérait des paroles sans aucun sens.
La lettre retomba mollement sur la table de la grande salle alors qu’Aliénor, baguette en main observait le papier se consumer. Elle ne savait pas qui c’était amusé à écrire cette lettre, mais elle n’avait pas le temps pour ça. Elle rangea sa baguette dans l’étui accroché à sa cuisse alors que Colby l’observait.
-Tu t’appelle Alphonsine ?
-Non.
-Ah. Ta maman est en colère.
-C’était pas ma maman Colby.
-Ah. Ben tu passera le bonjour à la dame en colère.
Aliénor regarda le Serdaigle de biais. Il était réellement surprenant parfois. Mais elle aimait le fait qu’il n’en ait absolument rien à faire. Elle lui sourit en levant les yeux au ciel avant de rire à sa petite blague. Un fin sourire en coin étira les lèvres fines du garçon il était fier de lui le bougre ! Mais elle ne se rendait pas encore compte que même si elle avait stoppé le carnage, toutes les personnes présentes dans la grande salle avaient pu entendre cet agglomérat de stupidités.
Puis soudain une question pointa dans l’esprit de la jeune fille. Pourquoi Narcisse ferait-il ça ? Il n’était pas la baguette la plus efficace du magasin mais il restait un Poufsouffle se caractérisant par son affreuse gentillesse et son envie de voir le bien ou elle ne savait quoi. Ca… C’était pas très sympa ! Elle voyait mal Narcisse faire ça de son propre chef. Elle leva donc les yeux pour chercher le garçon du regard et se penchant au-dessus de la table elle l’aperçut un peu plus loin.
-Hey ! sale gosse ! reviens !
Son ton n’était pas agressif même si elle avait pris pour habitude de l’appeler sale gosse et qu’elle ne le portait pas plus que ça dans son cœur. Mais elle voulait comprendre ce qu’il venait de se passer.
Perséphone: Batteuse, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia étudiante à l'ISMI
-T’as une sale tête, tu devrais aller voir M.O’Belt.
Colby leva la tête comme s’il venait de remarquer la présence du plus jeune. Il le regarda intensément avant de baisser de nouveau la tête vers ces parchemins. Du grand Colby en somme…
-C’est quoi ?
Demanda Aliénor alors qu’elle leva l’enveloppe au niveau de sa tête. Elle ne reconnaissait pas l’écriture qui était sur l’enveloppe et il n’y avait pas d’adresse de destinataire. Aliénor arqua un sourcil avant d’ouvrir la lettre qui prit soudainement vie. Ça n’annonçait rien de bon. Puis soudain une voix emplit la salle, voix inconnue pour la jeune fille mais qui criait à pleins poumons des prénoms qui n’étaient en rien ceux de la jeune Delphillia, mis à part le premier et son nom de famille. La capitaine de quidditch fronça les sourcils alors que la lettre déblatérait des paroles sans aucun sens.
Aliénor n’avait pas de cousine à Poudlard, du moins pas depuis le départ de Julia-Lili. Cette lettre était donc totalement fausse. Aliénor soupira. C’était ridicule.ALIENOR ROSE ALPHONSINE DELPHILLIA,
JE NE N’EN REVIENS TOUJOURS PAS DE CE QUE JE VIENS D’APPRENDRE DE TA JEUNE COUSINE ! C’EST UN VERITABLE SCANDALE !
-Incendio.ENTENDRE QUE TU AS PROPAGE DE VILAINE RUMEUR SUR CETTE PAUVRE JEUNE FILLE QUI A ETE A SAINTE MANGOUSTE EN MEME TEMPS QUE TOI ? LA SANTE MENTALE N’EST PAS UNE BLAGUE ALIENOR, TU DEVRAIS AVOIR HONTE, JE T’AI PAS ELEVE COMME ÇA ! QU’EST-CE QUI T’A PRIS ? HEIN ? APRES TES PROBLEMES DE VIOLENCE
La lettre retomba mollement sur la table de la grande salle alors qu’Aliénor, baguette en main observait le papier se consumer. Elle ne savait pas qui c’était amusé à écrire cette lettre, mais elle n’avait pas le temps pour ça. Elle rangea sa baguette dans l’étui accroché à sa cuisse alors que Colby l’observait.
-Tu t’appelle Alphonsine ?
-Non.
-Ah. Ta maman est en colère.
-C’était pas ma maman Colby.
-Ah. Ben tu passera le bonjour à la dame en colère.
Aliénor regarda le Serdaigle de biais. Il était réellement surprenant parfois. Mais elle aimait le fait qu’il n’en ait absolument rien à faire. Elle lui sourit en levant les yeux au ciel avant de rire à sa petite blague. Un fin sourire en coin étira les lèvres fines du garçon il était fier de lui le bougre ! Mais elle ne se rendait pas encore compte que même si elle avait stoppé le carnage, toutes les personnes présentes dans la grande salle avaient pu entendre cet agglomérat de stupidités.
Puis soudain une question pointa dans l’esprit de la jeune fille. Pourquoi Narcisse ferait-il ça ? Il n’était pas la baguette la plus efficace du magasin mais il restait un Poufsouffle se caractérisant par son affreuse gentillesse et son envie de voir le bien ou elle ne savait quoi. Ca… C’était pas très sympa ! Elle voyait mal Narcisse faire ça de son propre chef. Elle leva donc les yeux pour chercher le garçon du regard et se penchant au-dessus de la table elle l’aperçut un peu plus loin.
-Hey ! sale gosse ! reviens !
Son ton n’était pas agressif même si elle avait pris pour habitude de l’appeler sale gosse et qu’elle ne le portait pas plus que ça dans son cœur. Mais elle voulait comprendre ce qu’il venait de se passer.
Perséphone: Batteuse, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia étudiante à l'ISMI
Les rouages de la colère
Comme les niffleurs étaient aimantés par l'or, Carole était aimantée par le calme, le calme de l'aurore, où rien autour ne pérore. Naturellement, à l'aurore, il n'y avait rien encore à manger. Et maintenant qu'il y avait à manger, le calme avait disparu. Et c'était équation impossible que de réunir dans la même salle et la nourriture et le calme.
Non, le débat sur les noms des viennoiseries au chocolat ou le temps ne valait pas une lampée d'une quiétude ressourçante avant la journée de cours harassante. Aussi, Carole passait huit petit-déjeuners sur dix dans la calme cour de la Tour de l'Horloge, ayant chipé en amont tout ce qu'il lui fallait sur les buffets.
Ce jour-là était un des petits déjeuners où elle s'était décidée à contre-coeur à se mêler à la foule grouillante des attablés, parce qu'elle savait qu'aujourd'hui ou demain, elle recevrait une lettre de ses parents. Et pour longue certes qu'avait été l'évolution de leur relation à travers les années, la proximité ne l'avait jamais quittée, et pour rien au monde, elle aurait choisi de manquer la lettre à arriver. Même si les fourmillements aux tympans n'allaient pas produire les sourires du siècle de son côté.
Aussi, son petit pain brioché trempé pendant de très longues minutes dans un chocolat, son luxe de jour, comme si le rendre tout mou à force de le tremper allait étirer avec le temps les chances de recevoir la lettre espérée, chocolat qu'elle avait lui aussi fini par terminer, elle s'attaquait à sa pomme. Et dans l'acidité du fruit, elle sentait que c'était cuit, hélas oui, ce ne serait pas pour aujourd'hui. Carole était déçue maintenant que la lettre ne soit pas arrivée, et déçue par avance de devoir encore demain s'attabler dans la foule.
Pourtant, si elle ne rayonnait pas, tout ne s'était pas si mal passé - elle n'avait pas eu à lever les yeux, pas importunée par les ennuyeux drilles qui vibraient déjà comme des réveils tôt le matin. C'est quand soudain ses tympans se mirent à résonner qu'elle commença à vraiment grincer des dents. Bon sang. Son regard fonça vers la source du dérangement, en diagonale directe évidemment. Loi de la proximité maximum. Elle soupira doucement.
Le bruit était celui de l'ouverture d'une beuglante et elle était apportée par le jeunot qui... oh, le garçon des chocolats. Un vraiment pas très malin, qui riait plutôt que ne réfléchissait, Carole se souvenait bien. X au premier abord (ennuyeux mais peut écouter) et XX après quelques contacts (neutre inoffensif mais peut écouter). Donc pas malin certes, mais pas dangereux, il répondait aux questions, sans être non plus suffisamment brillant pour faire tourner les têtes - ou celle de Carole, du moins.
Carole était prête à arrêter ses réflexions pour se boucher les oreilles pour la beuglante à venir quand celle-ci commença par vomir un de ces sons qu'on fait chez les médicomages, le bâton sur la langue, AAAAAAAAAAA - mais la suite du mot lui fit oublier son projet. Elle écouta la beuglante en arrière-plan, mais resta collée sur deux mots : Alienor. Delphillia. Alienor Delphillia.
Aaaah. C'était elle. Les associations se firent comme dans un choc électrique. Ouah. C'était comme découvrir l'image qui va avec un ensemble de sons qu'on a pas peu entendu, pendant plusieurs années. Eh bah. Les muscles elle aurait deviné. Et le regard qui perçait. Pour le reste, c'était une découverte. ... visiblement elle avait de la force magique, pas que physique, aussi.
Carole hésita - le mieux était de ne pas se mêler à la plaisanterie du petit et de la "dame en colère". Mais il y avait quand même de la curiosité, et même une forme d'attraction, face à la brune d'en face. Alors, elle parla, avec ce rougissement sur les tempes d'une introvertie, et cette souveraine tranquillité dans la voix d'une rationnelle qui maîtrisait ses idées : "Tu viens de brûler ce qui t'aurait permis de remonter vers ton énervée, Delphillia."
Non, le débat sur les noms des viennoiseries au chocolat ou le temps ne valait pas une lampée d'une quiétude ressourçante avant la journée de cours harassante. Aussi, Carole passait huit petit-déjeuners sur dix dans la calme cour de la Tour de l'Horloge, ayant chipé en amont tout ce qu'il lui fallait sur les buffets.
Ce jour-là était un des petits déjeuners où elle s'était décidée à contre-coeur à se mêler à la foule grouillante des attablés, parce qu'elle savait qu'aujourd'hui ou demain, elle recevrait une lettre de ses parents. Et pour longue certes qu'avait été l'évolution de leur relation à travers les années, la proximité ne l'avait jamais quittée, et pour rien au monde, elle aurait choisi de manquer la lettre à arriver. Même si les fourmillements aux tympans n'allaient pas produire les sourires du siècle de son côté.
Aussi, son petit pain brioché trempé pendant de très longues minutes dans un chocolat, son luxe de jour, comme si le rendre tout mou à force de le tremper allait étirer avec le temps les chances de recevoir la lettre espérée, chocolat qu'elle avait lui aussi fini par terminer, elle s'attaquait à sa pomme. Et dans l'acidité du fruit, elle sentait que c'était cuit, hélas oui, ce ne serait pas pour aujourd'hui. Carole était déçue maintenant que la lettre ne soit pas arrivée, et déçue par avance de devoir encore demain s'attabler dans la foule.
Pourtant, si elle ne rayonnait pas, tout ne s'était pas si mal passé - elle n'avait pas eu à lever les yeux, pas importunée par les ennuyeux drilles qui vibraient déjà comme des réveils tôt le matin. C'est quand soudain ses tympans se mirent à résonner qu'elle commença à vraiment grincer des dents. Bon sang. Son regard fonça vers la source du dérangement, en diagonale directe évidemment. Loi de la proximité maximum. Elle soupira doucement.
Le bruit était celui de l'ouverture d'une beuglante et elle était apportée par le jeunot qui... oh, le garçon des chocolats. Un vraiment pas très malin, qui riait plutôt que ne réfléchissait, Carole se souvenait bien. X au premier abord (ennuyeux mais peut écouter) et XX après quelques contacts (neutre inoffensif mais peut écouter). Donc pas malin certes, mais pas dangereux, il répondait aux questions, sans être non plus suffisamment brillant pour faire tourner les têtes - ou celle de Carole, du moins.
Carole était prête à arrêter ses réflexions pour se boucher les oreilles pour la beuglante à venir quand celle-ci commença par vomir un de ces sons qu'on fait chez les médicomages, le bâton sur la langue, AAAAAAAAAAA - mais la suite du mot lui fit oublier son projet. Elle écouta la beuglante en arrière-plan, mais resta collée sur deux mots : Alienor. Delphillia. Alienor Delphillia.
Aaaah. C'était elle. Les associations se firent comme dans un choc électrique. Ouah. C'était comme découvrir l'image qui va avec un ensemble de sons qu'on a pas peu entendu, pendant plusieurs années. Eh bah. Les muscles elle aurait deviné. Et le regard qui perçait. Pour le reste, c'était une découverte. ... visiblement elle avait de la force magique, pas que physique, aussi.
Carole hésita - le mieux était de ne pas se mêler à la plaisanterie du petit et de la "dame en colère". Mais il y avait quand même de la curiosité, et même une forme d'attraction, face à la brune d'en face. Alors, elle parla, avec ce rougissement sur les tempes d'une introvertie, et cette souveraine tranquillité dans la voix d'une rationnelle qui maîtrisait ses idées : "Tu viens de brûler ce qui t'aurait permis de remonter vers ton énervée, Delphillia."
Carole passe un petit-déjeuner calme, sans échanger mots ou regards. Elle soupire doucement à l'arrivée de la beuglante, reconnaît Narcisse et dit une phrase à Alienor, en diagonale face à elle.
coucou hibou !
Note : Carole n'est pas inscrite dans la chrono. Le plan est la 6A. Une année supérieure ou égale à 4 en tout cas.
Note : Carole n'est pas inscrite dans la chrono. Le plan est la 6A. Une année supérieure ou égale à 4 en tout cas.
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Les rouages de la colère
Narcisse ne prêta pas attention aux remarques de son aînée. Il ne haussa même pas les épaules, il ne hocha pas la tête. Il était vide. Il ne répondit pas non plus à sa question, il se contenta de relâcher ses doigts pour qu'elle puisse s'emparer de la lettre. Une fois ceci fait, il entreprit de faire demi-tour, au rythme d'un squelette dépourvu de muscles, le pas traînant et les bras ballants. Mais lorsque la voix jaillit de la beuglante, il se figea. Ses yeux se fermèrent un court instant, et il sentit la rage s'emparer de son cœur. Encore quelqu'un qu'il faisait souffrir à cause de cette histoire.
Il leur ferait des excuses, à tous, une fois qu'il aurait récupéré Klee. Il irait se rendre à sa directrice de maison pour recevoir les punitions en conséquences, mais il ne pourrait pas se contenter de faire comme si de rien n'était. Ses pas recommencèrent, lentement, par automatisme presque, lorsque la voix d'Alienor se fit entendre, il hésita à continuer.
Il voulut continuer d'ailleurs, mais la grande faiblesse de son organisme le trahit, et il se figea de nouveau. Sans se retourner pour autant, ses poings se serrèrent en tremblant. Il ne voulait pas qu'elle pose de question, il ne voulait pas avoir à lui mentir, pas à elle. Il ne voulait mentir à personne, mais encore moins aux gens qu'il aimait...
Son visage se tourna vers la nouvelle voix. Salut Carole. Il ne réussit même pas à prononcer ces mots.
Ah oui, Alienor. Il se détourna, toujours immobile, la gorge et les poing serrés.
« S'il te plaît... j'peux rien dire. Pas tout d'suite. »
Il leur ferait des excuses, à tous, une fois qu'il aurait récupéré Klee. Il irait se rendre à sa directrice de maison pour recevoir les punitions en conséquences, mais il ne pourrait pas se contenter de faire comme si de rien n'était. Ses pas recommencèrent, lentement, par automatisme presque, lorsque la voix d'Alienor se fit entendre, il hésita à continuer.
Il voulut continuer d'ailleurs, mais la grande faiblesse de son organisme le trahit, et il se figea de nouveau. Sans se retourner pour autant, ses poings se serrèrent en tremblant. Il ne voulait pas qu'elle pose de question, il ne voulait pas avoir à lui mentir, pas à elle. Il ne voulait mentir à personne, mais encore moins aux gens qu'il aimait...
Son visage se tourna vers la nouvelle voix. Salut Carole. Il ne réussit même pas à prononcer ces mots.
Ah oui, Alienor. Il se détourna, toujours immobile, la gorge et les poing serrés.
« S'il te plaît... j'peux rien dire. Pas tout d'suite. »
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3A 2049/2050 - 13 ans - 1m62 début 3A
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Les rouages de la colère
Heureusement qu’elle avait Colby à ces côtés, ça lui permettait de ne pas faire spécialement attention aux réactions autour d’elle. Même si certains ne se gênaient pas et une fille vint même jusqu’à elle… Aliénor prit une grande inspiration anticipant soit les questions stupides soit une pseudo remarque sur sa grande méchanceté. Mais rien de cela ne se passa. La fille lui indiqua simplement qu’elle venait de bruler une preuve. Aliénor baissa les yeux vers le papier. Ce n’était pas faux.
Mais c’est la voix de son camarade de maison qui la fit réagir. Il ne pouvait pas ? Comment ça ? Pourquoi diable ce sale gosse naïf viendrait donner une fausse beuglante à Aliénor et repartirait avec la lenteur d’un escargot ? C’était très étrange et surtout, ça n’avait rien à voir avec les habitudes du garçonnet. Mais s’il ne voulait pas parler alors elle respecterait son choix.
-Ok…
Lâcha-t-elle simplement à l’intention du garçon qui avait l’air plus que préoccupé. Elle n’aimait pas ça. Certes elle ne portait pas le garçon dans son cœur bien au contraire, il avait le don pour l’agacer. Mais elle appréciait tout particulièrement s’acharner sur lui et lui faire vivre des situations que personne ne souhaiterait vivre. Mais là… Quelqu’un avait cassé Narcisse et le torturer allait être bien moins divertissant. On avait cassé un de ces passe-temps et elle n’aimait pas ça.
Elle l’observa donc partir avant de lever les yeux vers la Serpentard qui était venue à sa table.
-J’ai pas spécialement envie de le retrouver… C’est ridicule et je sais très bien que beaucoup de gens ne m’apprécie pas ici, un de plus ou un de moins, peu importe.
Colby, qui jusque là regardait avec intérêt son livre osa un regard vers la fille.
-Tu connais cette voix Serpentard ?
Parce que lui il voulait mener l’enquête ? Mais ça sort d’où ça ? Aliénor lui lança un regard interrogateur mais il n’y porta aucune attention, son regard fixé sur celle qui leur faisait face alors que la beuglande terminait sa combustion en un fin trait de fumée.
-Colby ! J’me fiche de trouver qui a fait ça, j’veux savoir ce qu’à sale gosse.
Mais Colby avait une capacité à l’ignorance supérieure à quiconque. Donc il ignora superbement Aliénor et ces sourcils froncés.
Perséphone: Batteuse, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia étudiante à l'ISMI
Mais c’est la voix de son camarade de maison qui la fit réagir. Il ne pouvait pas ? Comment ça ? Pourquoi diable ce sale gosse naïf viendrait donner une fausse beuglante à Aliénor et repartirait avec la lenteur d’un escargot ? C’était très étrange et surtout, ça n’avait rien à voir avec les habitudes du garçonnet. Mais s’il ne voulait pas parler alors elle respecterait son choix.
-Ok…
Lâcha-t-elle simplement à l’intention du garçon qui avait l’air plus que préoccupé. Elle n’aimait pas ça. Certes elle ne portait pas le garçon dans son cœur bien au contraire, il avait le don pour l’agacer. Mais elle appréciait tout particulièrement s’acharner sur lui et lui faire vivre des situations que personne ne souhaiterait vivre. Mais là… Quelqu’un avait cassé Narcisse et le torturer allait être bien moins divertissant. On avait cassé un de ces passe-temps et elle n’aimait pas ça.
Elle l’observa donc partir avant de lever les yeux vers la Serpentard qui était venue à sa table.
-J’ai pas spécialement envie de le retrouver… C’est ridicule et je sais très bien que beaucoup de gens ne m’apprécie pas ici, un de plus ou un de moins, peu importe.
Colby, qui jusque là regardait avec intérêt son livre osa un regard vers la fille.
-Tu connais cette voix Serpentard ?
Parce que lui il voulait mener l’enquête ? Mais ça sort d’où ça ? Aliénor lui lança un regard interrogateur mais il n’y porta aucune attention, son regard fixé sur celle qui leur faisait face alors que la beuglande terminait sa combustion en un fin trait de fumée.
-Colby ! J’me fiche de trouver qui a fait ça, j’veux savoir ce qu’à sale gosse.
Mais Colby avait une capacité à l’ignorance supérieure à quiconque. Donc il ignora superbement Aliénor et ces sourcils froncés.
Dernière modification par Alienor Delphillia le 28 nov. 2023, 23:11, modifié 1 fois.
Perséphone: Batteuse, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia étudiante à l'ISMI
Les rouages de la colère
La volonté.
C'était le mot que Carole associait à cette fille brune, là, assise à côté du Serdaigle. Un geyser de volontés. De la volonté de faire, de la volonté de savoir, de la volonté de faire faire, de la volonté de faire savoir. De la volonté brute dont l'explosion certes ne cadrait pas toujours dans le chambranle de règles du château.
Alors c'est vrai que la réaction de la brune la surprit, indifférente qu'elle était à l'idée d'apprendre le responsable. Mais elle compléta si vite par un autre objet d'enquête, Brando, que Carole n'eut certes pas le temps de se demander si la Poufsouffle était à classer parmi les apathiques du château. Et puis, il y avait son voisin, un autre que Carole à ne pas porter les couleurs de Poufsouffle à la table des Poufsouffle, qui s'intéressait à la question du responsable.
Attendant quelques secondes pour s'assurer que les deux avaient terminé - la Serpentard détestait être coupée dans ses pensées et ses paroles et partait du principe que c'était chose partagée -, le regard toujours planté droit dans ceux de ses deux interlocuteurs, elle commença, doucement, revenant sur ce qui avait été dit point par point, à commencer par le premier : "C'est pas un mauvais signe que des gens te détestent. Si les idiots t'admiraient, t'aurais eu des risques d'être une des leurs."
Pour Carole, développer une relation avec quelqu'un, fusse-t-il créature ou humain, voulait vraiment dire quelque chose, c'était ce qu'on appelait dans ces vieux romans qu'elle dévorait une "affinité élective". Comme entre une baguette et son propriétaire : toutes les baguettes ne correspondent pas, mais s'il y a correspondance, il y a une forme d'électricité. Et cette électricité valait à ses yeux la peine d'ignorer autant qu'il fallait pour attendre les bonnes personnes qui sauront la déclencher.
Elle enchaîna sur la suite, d'une voix tranquille : "La voix est trop troublée pour reconnaître."
Continuant : "Pour savoir, on peut partir de Chassin dont elle parle, ou de Brando. Vos affaires se rejoignent. Etablir une liste de potentiels aidants et de potentiels suspects." Carole était une enquêtrice rationnelle née, et sa première enquête consistait à jauger le regard de ses vis-à-vis. A chaque mot prononcé, elle se faisait une idée du bois dont ils étaient constitués. Et cela donnait ce regard bleu charrette d'intrigante qu'elle avait, ainsi, profondément plongé dans les leurs.
L'indication de Narcisse est que Carole n'est pas du tout à même de reconnaître la voix de sa voisine de lit... ce qui promet une joyeuse et confiante ambiance de dortoir en le découvrant, mamma mia
C'était le mot que Carole associait à cette fille brune, là, assise à côté du Serdaigle. Un geyser de volontés. De la volonté de faire, de la volonté de savoir, de la volonté de faire faire, de la volonté de faire savoir. De la volonté brute dont l'explosion certes ne cadrait pas toujours dans le chambranle de règles du château.
Alors c'est vrai que la réaction de la brune la surprit, indifférente qu'elle était à l'idée d'apprendre le responsable. Mais elle compléta si vite par un autre objet d'enquête, Brando, que Carole n'eut certes pas le temps de se demander si la Poufsouffle était à classer parmi les apathiques du château. Et puis, il y avait son voisin, un autre que Carole à ne pas porter les couleurs de Poufsouffle à la table des Poufsouffle, qui s'intéressait à la question du responsable.
Attendant quelques secondes pour s'assurer que les deux avaient terminé - la Serpentard détestait être coupée dans ses pensées et ses paroles et partait du principe que c'était chose partagée -, le regard toujours planté droit dans ceux de ses deux interlocuteurs, elle commença, doucement, revenant sur ce qui avait été dit point par point, à commencer par le premier : "C'est pas un mauvais signe que des gens te détestent. Si les idiots t'admiraient, t'aurais eu des risques d'être une des leurs."
Pour Carole, développer une relation avec quelqu'un, fusse-t-il créature ou humain, voulait vraiment dire quelque chose, c'était ce qu'on appelait dans ces vieux romans qu'elle dévorait une "affinité élective". Comme entre une baguette et son propriétaire : toutes les baguettes ne correspondent pas, mais s'il y a correspondance, il y a une forme d'électricité. Et cette électricité valait à ses yeux la peine d'ignorer autant qu'il fallait pour attendre les bonnes personnes qui sauront la déclencher.
Elle enchaîna sur la suite, d'une voix tranquille : "La voix est trop troublée pour reconnaître."
Continuant : "Pour savoir, on peut partir de Chassin dont elle parle, ou de Brando. Vos affaires se rejoignent. Etablir une liste de potentiels aidants et de potentiels suspects." Carole était une enquêtrice rationnelle née, et sa première enquête consistait à jauger le regard de ses vis-à-vis. A chaque mot prononcé, elle se faisait une idée du bois dont ils étaient constitués. Et cela donnait ce regard bleu charrette d'intrigante qu'elle avait, ainsi, profondément plongé dans les leurs.
L'indication de Narcisse est que Carole n'est pas du tout à même de reconnaître la voix de sa voisine de lit... ce qui promet une joyeuse et confiante ambiance de dortoir en le découvrant, mamma mia
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Avatar composé par Ava Meywood, partagé avec Louna Hamilton et Erza McGowan.
Les rouages de la colère
Aliénor fronça les sourcils à la réaction du plus jeune. Il ne pouvait rien dire ? Mais pourquoi diable ? ces réactions, son attitude n’avait rien d’habituel. La capitaine des Hel’s se laissa pourtant repartir en arrière laissant tranquille, comme il le demandait, le Poufsouffle, mais gardant en tête son comportement plus que suspect.
C’est la voix de la Serpentard, puis celle de Colby qui les sortirent de ces réflexions.
-C’est une idée Serpentard. T’en penses quoi Ali ?
La jeune fille se redressa d’un coup, lançant un regard interrogatif à Colby puis à la Serpentard. Elle mit un peu de temps à remettre les phrases entendues dans l’ordre avant de balbutier une réponse.
-Euh Chassin ? Elfie règle ces problèmes elle-même avec ces poings ça m’étonnerais que ça ait un quelconque réel lien avec elle. Mais c’est quelqu’un qui est au courant de la rumeur que j’…
Elle s’arrêta, elle ne savait pas si la fille était au courant de cette rumeur et si oui, si elle était au courant de l’initiatrice de celle-ci, Aliénor elle-même.
-Qui a été répandue l’année dernière. Ça élimine tous les premières années.
Quand a l’utilisation d’une beuglante, il fallait soit aller en acheter à Pré-Au-Lard, soit demander à quelqu’un d’en acheter pour soi. Il lui paraissait assez étrange de faire ce genre de commande il paraissait donc plus probable que la personne lui ayant fait ça, était à minima en troisième année.
-Le coup de la beuglante, savoir comment ça marche, en acheter, je dirais troisième année avec un accès à Pré-Au-Lard.
Colby eut un petit sourire en coin en jetant un regard en biais à sa camarade jaune. Aliénor le remarqua et se tourna immédiatement vers lui.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-J’aime bien quand tu deviens détective Ali.
Aliénor secoua la tête de gauche à droite en souriant. C’était un compliment de la part du garçon qui était bien meilleur qu’elle à ce petit jeu.
-J’ai appris du meilleur…
Elle tourna la tête vers la fille qui leur faisait face avant d’ajouter :
-Troisième année qui en veut à Narcisse et qui est au courant de la rumeur sur Chassin.
Parce que Narcisse était forcément une victime dans cette histoire son comportement était plus qu’étrange. Mais qui appréciait le Poufsouffle ? Pour Aliénor c’était presque inenvisageable alors ça ne réduisait pas vraiment les potentielles cibles.
-Il faut découvrir ce qui arrive au petit Poufsouffle et aller à la poste magique pour savoir qui a acheté une beuglante dernièrement.
Et voilà qu’il s’organisait déjà… Du grand Colby.
-Comment tu t’appelles Serpentard qui apprécie les gens qui ne sont pas appréciés de tous ? Es-tu une bonne détective toi aussi ?
Perséphone: Batteuse, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia étudiante à l'ISMI
C’est la voix de la Serpentard, puis celle de Colby qui les sortirent de ces réflexions.
-C’est une idée Serpentard. T’en penses quoi Ali ?
La jeune fille se redressa d’un coup, lançant un regard interrogatif à Colby puis à la Serpentard. Elle mit un peu de temps à remettre les phrases entendues dans l’ordre avant de balbutier une réponse.
-Euh Chassin ? Elfie règle ces problèmes elle-même avec ces poings ça m’étonnerais que ça ait un quelconque réel lien avec elle. Mais c’est quelqu’un qui est au courant de la rumeur que j’…
Elle s’arrêta, elle ne savait pas si la fille était au courant de cette rumeur et si oui, si elle était au courant de l’initiatrice de celle-ci, Aliénor elle-même.
-Qui a été répandue l’année dernière. Ça élimine tous les premières années.
Quand a l’utilisation d’une beuglante, il fallait soit aller en acheter à Pré-Au-Lard, soit demander à quelqu’un d’en acheter pour soi. Il lui paraissait assez étrange de faire ce genre de commande il paraissait donc plus probable que la personne lui ayant fait ça, était à minima en troisième année.
-Le coup de la beuglante, savoir comment ça marche, en acheter, je dirais troisième année avec un accès à Pré-Au-Lard.
Colby eut un petit sourire en coin en jetant un regard en biais à sa camarade jaune. Aliénor le remarqua et se tourna immédiatement vers lui.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-J’aime bien quand tu deviens détective Ali.
Aliénor secoua la tête de gauche à droite en souriant. C’était un compliment de la part du garçon qui était bien meilleur qu’elle à ce petit jeu.
-J’ai appris du meilleur…
Elle tourna la tête vers la fille qui leur faisait face avant d’ajouter :
-Troisième année qui en veut à Narcisse et qui est au courant de la rumeur sur Chassin.
Parce que Narcisse était forcément une victime dans cette histoire son comportement était plus qu’étrange. Mais qui appréciait le Poufsouffle ? Pour Aliénor c’était presque inenvisageable alors ça ne réduisait pas vraiment les potentielles cibles.
-Il faut découvrir ce qui arrive au petit Poufsouffle et aller à la poste magique pour savoir qui a acheté une beuglante dernièrement.
Et voilà qu’il s’organisait déjà… Du grand Colby.
-Comment tu t’appelles Serpentard qui apprécie les gens qui ne sont pas appréciés de tous ? Es-tu une bonne détective toi aussi ?
Perséphone: Batteuse, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia étudiante à l'ISMI