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08 févr. 2020, 15:01
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
[P.V : Rufus Williams - Aelle Bristyle - Celia-Awena  Fournier - Maggy Thompson]

Samedi 5 novembre 2044 - 19 heures

-Grande salle-

Le bal avait eu lieu une semaine plus tôt. Les cours reprendraient lundi, comme si la vie au Château avait temporairement été mise entre parenthèses. Les évènements restaient fraichement ancrés dans toutes les têtes. De pseudos Mangemorts, qui s’avairaient en fait être des élèves corrompus partageant les idées anti-moldus de la récente gouvernance de la magie, avaient été mis aux arrêts et enfermés dans les cachots, racontait-on. Des prénoms circulaient, victimes de la soirée d’Halloween ou apprentis sorciers ayant commis d’horribles actions. Il se disait qu’une certaine Carry avait défiguré le visage d’une autre fille appelée Alice. Tous les étudiants étaient invités à dénoncer tout acte non autorisé dans le règlement dont ils auraient été témoins. Cette atmosphère de suspicion était lourde et étouffante. Heureusement, Gabryel pouvait compter sur ses amis les plus proches, Emelyne, Mike, Jules, et ses copains de dortoirs. Tout le monde se soutenait et se serrait les coudes.

En dehors des murs de l’école, des échos parlaient d’attentats à Londres, de la destruction de l’hôpital Sainte-Mangouste, de dénonciations de sorciers et d’arrestations arbitraires de la part du nouveau pouvoir en place. Flora et Angel avaient envoyé un hibou à leur fils qui se voulait un peu rassurant. Il valait mieux ne pas  sortir de l’école. Malgré les incidents du bal, il restait selon eux le lieu le plus sûr, auprès de ses professeurs. Ils passeraient toutefois cette année tous les trois Noël à Fife en famille, ce qui remplit de joie le coeur de l’enfant. La perspective de se retrouver chez lui, entouré de ceux qui l’aimaient allégeait son coeur. Cela faisait plus d’un an qu’il n’avait pas remis les pieds au manoir familial. Il irait à nouveau se promener dans les bois de la propriété avec son père, cuisiner avec sa mère et caliner leur chat Moustache. Peut-être reverrait-il aussi Grégoire, son meilleur ami d’enfance avec lequel il avait été elevé et fait les quatre cents coups. Il lui manquait terriblement...

L’infirmerie se vidait peu à peu, les blessés du 31 octobre regagnaient leurs dortoirs après plusieurs jours de soins médicaux. Deux jours auparavant, l’enfant y avait déposé un mot à l’intention d’Aelle qu’il n’avait pas osé visiter. Il tenait tout de même à ce qu’elle sache sa présence durant le bal. Le Rouge et Or avait fait tout ce qu’il avait pu pour lui venir en aide, ainsi qu’à sa camarade Célia, et à une autre demoiselle dont il ignorait le nom. Il espérait que tous ses messages leurs étaient parvenus.

Il était 19 heures, et l’enfant commençait à avoir faim. Depuis les évènements, il n’avait pas beaucoup d’appétit mais ce soir, son estomac se rappelait à son bon souvenir. Il se dirigeait vers la grande salle pour rejoindre ses camarades autour d’un diner réconfortant. L’endroit n’était pas encore plein. Les élèves arrivaient par petits groupes pour s’attabler. Tandis qu’il avançait dans l’allée centrale, Gabryel aperçut, assis seul, le garçon qui l’avait aidé durant le bal. Il s’appelait Rufus Wiliams. Le coeur de l’enfant se mit à battre un peu plus fort. Les souvenirs de la soirée d’Halloween remontèrent en lui comme un coup de poignard. Le sang, les corps des filles allongées les unes sur les autres, Aelle les yeux clos et le visage blanc comme la lune, les cris, la fumée...

Le Gryffon s’immobilisa un instant. Il avait la tête qui tournait. Il se reprit et respira un grand coup. Il fit quelques pas en direction de Rufus. Les deux élèves ne s’étaient plus revus depuis le bal et Gabryel était heureux de constater que ce dernier se portait bien malgré sa blessure. L’Écossais s’arrêta à sa hauteur.

- (timidement) Bonsoir Rufus... Ça va bbbbien ?
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 01 déc. 2021, 21:18, modifié 2 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

08 févr. 2020, 17:07
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
Elle coule dans ma gorge, la bonne bièraubeurre chaude qui emplie mon verre. Quand je mange seul j'ne bois beaucoup, je bois pour boire. C'est idiot mais c'est comme ça. C'est comme quand je fume, ça détend. Surtout que après avoir mangé un morceau de fromage bien puant, j'ai soif. Je pourrais boire de l'eau mais la bièraubeurre m'apporte toujours des réponses, ou au moins me fait oublier les questions. 

Quelqu'un s'approche de moi, je le vois arriver dans ma direction. Je finis mon verre et met en vitesse un chewing-gum à la menthe dans ma bouche. L'odeur de maroilles n'est pas pour plaire à tout le monde, ils ne savent pas ce qui est bon ceux-là.  Une haleine de nouveau fraîche, je fais léviter ma petite cuillère d'un air absent en faisant mine de ne pas l'avoir vu.  Je mâche et remâche pour que l'odeur inhabituelle de menthe fraîche reste sur mes dents et ma langue. 

Il est là, le Gryffondor du bal. Il bégaie. J'aurais préféré qu'il ne me croit pas seul. Qu'il ne me voit pas seul. J'aurais préféré qu'il me retrouve avec mes amis de mon année. Que ce soit Mike, Anthony, Dorian et sa copine ou Maggy....  Quoique je ne sais pas si elle me considère comme un ami après le bal. Elle doit considérer que je l'ai salement lâché. Faudrait vraiment que je m'excuse. 

« Salut -hic- ouai et toi ? demanda-t-il »

Je crache mon chewing-gum dans une serviette avant de finir un autre verre de bièraubeurre. La cuillère tombe dans un bruit strident. Je m’essuie la bouche avant d'essayer de me servir un autre verre. Le verre se remplie jusqu'aux cinq sixièmes
Dernière modification par Rufus Williams le 16 mars 2020, 19:44, modifié 1 fois.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

09 févr. 2020, 00:26
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
- J’espère que je ne te dérange ppppas... Je voulais juste savoir si tu allais bien. 

Le garçon restait debout devant Rufus, n’osant pas s’assoir avec lui. Il avait appris de par son éducation à ne pas s’imposer et attendre que l’on vous invite à vous assoir. Son camarade semblait un peu nerveux, mais l’enfant ne se formalisa pas. Il admirait les garçons plus âgés de Poudlard. Ils étaient souvent sûrs d’eux et à l’aise avec tout le monde. C’est ainsi qu’il voyait par exemple Clément Downing ou Mike Conwell. Rien ne semblait les effrayer. Le Rouge et Or gardait en mémoire l’image de Rufus portant l’une après l’autre ses trois camarades afin de les déplacer en sécurité durant la soirée d’Halloween, alors même qu’il était blessé et que le danger les entourait. Il ne s’était à aucun moment départi de sa décontraction naturelle. Puis il avait disparu comme il était venu, sans se rendre compte qu’il avait été héroïque.

- Tu sais, ce que tu as fait l’autre soir pour les ffffilles... enfin, je veux dire... tu as été super... sans toi je ne serai pas parvenu à les ddddéplacer.

Gabryel n’était pas très à l’aise. Il n’avait pas été assez fort pour les transporter et s’en voulait de n’avoir pu aider son camarade.

- Bon ben... j’veux pas t’embêter plus.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

09 févr. 2020, 13:39
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
Samedi 5 novembre 2044
18h48


Journée maussade. Comme depuis une semaine. Une semaine passée à se remémorer cette soirée l'Halloween, tout en essayant d'oublier. Bientôt 19h. Bientôt l'heure de manger. Puis d'aller se coucher et de retrouver ces rêves effrayants, ces cauchemars comme ils disent. Cependant, ils sont moins pires, moins présents qu'au début. J'ai trouvé cette aide dont ils me parlent si souvent à la cellule d'aide psychologique, le dessin. Pour évacuer mes mauvaises pensées. Mes parents ont tenu à ce que je me rende à cette cellule d'aide. Inquiétude.
Depuis que j'ai pu sortir de l'infirmerie, il y a trois jours il me semble, je passe le plus clair de mon temps à dessiner. Dehors, quand le froid me pique. Me réveille. Ou dedans, un peu en retrait, dans un renfoncement du quatrième étage. Là où je suis en ce moment. Je referme d'ailleurs mon carnet. Une feuille volante s'en échappe, tombe un peu plus loin. Au milieu du couloir. Carnet dans le sac. Je m'extirpe de mon cocon, en grimaçant lorsque la douleur me parcourt doucement mais sûrement. Je ramasse le parchemin. Mes yeux le balaye quelques secondes. Il est couvert de dessins sombre. Un corps étendu au milieu. Aelle. Trois personnes autours d'elle, deux toujours au nom inconnu. Et une force noir qui arrive de derrière. Je range le dessin avec colère dans ma poche. Le froissant au passage. Durant mon rapide séjour à l'infirmerie, j'ai aperçu Aelle. Mal en point. Quand elle est sortie, je l'ai évité. Rentrant tard le soir, me levant tôt le matin. Comme si je me sentais responsable de sa douleur. L'autre fille, je l'ai vu elle aussi au début. Mais aucune nouvelle du garçon qui nous a aidé. Ni de Rufus. Qui doit sans doute bien aller. Sinon il aurait été à l'infirmerie. Or, je ne l'ai pas vu. Mais il n'a pas eu l'air de s'inquiéter de l'état de sa partenaire. Fierté mal placée ? Pas de temps à perdre.
A l'approche de la Grande Salle, les élèves se font plus nombreux. Je baisse la tête et avance sans me poser de questions. Sans regarder les visages. Comme depuis ma sortie de l'infirmerie. Les regards intrigués, de pitié se font moins nombreux qu'en début de semaine. Mais plus insistants. Les multiples hématomes de mon visage, bleus à l'origine, se font plus discrets désormais. Un jaune pâle. Un peu vert. Ma mâchoire a désenflé mais la douleur n'est pas totalement partie.
Je m'assois sur le banc de la table des Poufsouflle, un peu en retrait. Enlève mon sac en bandoulière, doucement. Mes côtes et mon dos me lancent et m'arrachent une grimace. Comme à l'accoutumé.
Je ne sais pas comment décrire cet état d'esprit. Non, pas heureuse. Pas triste non plus. La colère n'est pas loin. Je me sens vide. Neutre d'apparence.
La perspective de manger arrive à me décrocher un sourire. Je ne suis pas à Poufsouffle pour rien. Je sors mon carnet. Mon crayon. Il divague sur le papier et mon esprit part aussi. J'ai hâte de reprendre les cours lundi. Être occupée permet d'occulter.

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.

09 févr. 2020, 14:38
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
Je m'essuyai la bouche avec la serviette en tissus blanc ornée de l'écusson de Poudlard pour enlever l'écume de bièraubeurre qui s'est déposé sur mes lèvres. Sur le reflet que je peux observer sur une des cuillères en or, j'arrange ma touffe de cheveux. Cela fait si longtemps que je ne les ai pas coupé sur le dessus... Toujours en dégradé sur le côté, ça je le fais toutes les semaines mais sur le dessus, c'est plutôt long. Maintenant mes cheveux qui bouclent légèrement me tombent un peu sur l'œil gauche, en plus de couvrir partiellement mon front. Ça me fait une espèce de franche, une boucle... Depuis une semaine, ils ont encore les vestiges d'une couleur rouge sang sur les pointes. 

Quand il reparle de la soirée, je reporte mon attention sur lui. 

« Tu aurais sûrement fait pareil si tu avais pu. Cesse donc un peu de me remercier pour quelque chose que n'importe qui devrait faire si il le peut. Tranchai-je. »

D'un geste plus doux que ma voix, je l'invite à s’asseoir. De toute façon ce n'est pas comme si les gens restaient à leurs tables respectives. Il y avait des Poufsouffle qui mangeaient avec des Gryffondor, des Serdaigles qui mangeaient avec des Serpentard, alors pourquoi pas manger avec un Gryffondor ? 

« As-tu des nouvelles des filles qu'on a "protégé"? J'aurais voulu allez la voir mais vu que c'est moi qui l'ai percuté, je n'étais pas sûr d'être très bien accueilli. Dis-je d'une voix assez basse. »

Protégé était un bien grand mot pour ce que j'ai fait. Après m'être pris un sort dans le dos -quel affront que d'attaquer quelqu'un dans le dos plutôt que faire un face à face digne de ce nom- j'ai percuté de plein fouet ma partenaire de bal et une autre fille. Maggy et Aelle. Déjà que je ne suis pas très sûr que  je plaise à Maggy ou même que Aelle m'apprécie, maintenant je suis mal parti.
Dernière modification par Rufus Williams le 16 mars 2020, 19:46, modifié 1 fois.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

09 févr. 2020, 22:24
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Le Gryffondor prit place en face du Serpentard, ravi que ce dernier lui propose. Il l’observa un instant. Rufus était vraiment grand, ce n’était plus un enfant. Gabryel était impatient de grandir lui aussi et de voir son corps se muscler davantage, même s’il avait déjà beaucoup grandi depuis son arrivée une année auparavant. S’il avait été comme le Serpy, il aurait été bien plus utile le soir du bal et n’aurait pas été obligé d’attendre que Rufus reprenne connaissance et lui vienne en aide pour déplacer ses trois camarades. Au lieu de cela, il avait juste eu la force de déplacer les corps inanimés pour qu’ils ne soient plus allongés les uns sur les autres. Mais l’Écossais avait été dans l’incapacité de les prendre dans ses bras pour les amener en lieu sûr.

À l’évocation des évènements, le quatrième année balaya d’une phrase la culpabilité de l’Écossais. Il demanda des nouvelles des trois filles. Lui-même semblait s’en vouloir d’être la cause des évènements.

- Mais tu n’y es pour rrrrrien Rufus. Ce sont les gars qui ont foutu le bordel qui sont fffautifs. Et en plus, tu as été blessé aussi.

Sa chute après avoir reçu le sort du pseudo Mangemort en plein dans le dos avait entrainé celle des deux autres élèves sur Aelle. Mais en aucun cas tout cela était sa faute.

- C’était un vrai bazar ce soir-là. Et tu as été incroyable. (silence gêné) Tu sais, je n’ai pas revu les fffffilles depuis. Mais de toute façon, je n’irai pas leur raconter ccccomment ça s’est passé, on s’en fiche. C’est ce que tu as ffffait pour elles qui compte.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

10 févr. 2020, 10:02
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5 novembre 2044
Grande Salle — Poudlard
4ème année


Je ne savais pas que j’aimais parler. Je l’ai appris ces derniers jours, depuis qu’ouvrir la bouche est devenue mon cauchemar. Avant cela, je pensais qu’il était aisé de lancer un mot ou deux dans le monde, facile d’exprimer les idées qui me passaient par la tête. Avant le Bal, je croyais que parler ne m’était pas nécessaire, que je pouvais décider de me taire, tout en gardant la possibilité de m’exprimer à la minute où je le voulais.
Mais tout a changer avec le Bal.
Quand j’ouvre la bouche, je parle. Certes, je parle. Quand je ne dis pas un mot qui n’a rien à voir avec mes pensées, ou quand j’arrive à aligner une phrase complète sans me mettre à chialer comme une gamine. C’est exactement ce que je suis devenue : un bambin qui n’arrive pas à parler, qui s’exprime effroyablement lentement et qui cherche ses mots. Je suis une gamine, un tout petit enfant incapable de s'exprimer. L'infirmier a dit que cela me passerait, que c'était à cause du coup que je me suis pris sur la tête, qu'il me fallait lutter pour parler, m'entraîner, ne pas attendre. Mais moi, je n'ai pas envie. Je veux seulement la fermer et ne plus jamais parler. 

Mes pensées me bouleversent. Elles sont là, partout dans ma tête, sans pouvoir s'échapper par ma bouche. Et comme souvent, elles remplissent mes yeux de larmes. Je dois inspirer profondément pour les faire s’en aller. Je tourne la tête du côté opposé à Thalia pour ne pas qu’elle les voit. Nous arrivons devant la Grande Salle ; le bruit me fatigue déjà. Mais pour rien au monde je ne serais resté seule. Au milieu du vacarme, de ces Autres qui s’expriment si facilement et de tous les souvenirs du Bal, je suis tout de même mieux que si j’étais seule dans le dortoir ; parce que Thalia est là et que sa proximité m'enveloppe dans un cocon sein et sécur. Elle, je la connais. Elle, elle me connaît. Elle sait pourquoi je ne parle pas, elle ne me pose pas de question, elle n’est pas envahissante. Elle est seulement Là et je me déteste, nom de Merlin, je me déteste d’être certaine de crever si elle s’éloigne.

La vie est merdique. Tout est merdique depuis le Bal. Jamais je n’aurais dû m’y rendre, je savais que c’était une idée misérable. Depuis lors, tout s’effondre autour de moi. Tous mes repaires, toutes mes envies, toutes mes certitudes. Et moi, je m’effondre avec eux, je tombe et je vais finir par me fracasser — j’ai déjà envie d’y être. Ce matin, cet abruti d’Ao est venu me trouver. Je n’ai pas eu le temps de lui dire de dégager (je ne lui ai toujours pas pardonné de m’avoir caché l’attaque de Sainte-Mangouste) qu’il m’a foutu sous le nez une lettre de Papa.
Maman va bien.
C’est la seule chose à retenir. Elle va bien.
Alors pourquoi ne suis-je pas moins inquiète ? Pourquoi mon âme tremble-t-elle toujours lorsque je songe à Maman ? Pourquoi ai-je si mal au coeur en l’imaginant gisante ? Pourquoi suis-je si inutile, à ne rien pouvoir décider, rien contrôler ?
*J'sers à rien*.

Thalia et moi pénétrons dans la Grande Salle. Le bruit me frappe. La vie, les discussions, les Autres. Je les déteste. Une boule s’installe dans ma gorge, les battements de mon coeur se font plus forts. Je ne veux pas être ici. Je veux me cacher dans mon lit. Mais je veux plus encore être avec Thalia. Je laisse mon regard la caresser. Oui, avec elle tout va bien. Si je suis avec Thalia, tout ira bien.

11 févr. 2020, 18:16
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
J'essayai de me servir une nouvelle fois de la bièraubeurre. Je me servi une nouvelle fois et le verre se remplit. Je servis également le garçon en face de moi. Gabryel de Gryffondor.  Je bus en prenant mon temps en me délectant de la bièraubeurre chaude. 

«Ouai justement on s'en fiche. On les a juste porté, c'est pas comme si on avait dévoué corps et âmes à les protéger. N'importe qui aurait pu le faire. N'importe qui aurait dû le faire.  disai-je d'un ton rude. »

L'humain était un connard. Son but à l'instar de n'importe quelle espèce animale est de survivre. Si sa survie cause la perte de dix autres, il choisira de survivre. Il rampera, il mordra, il tuera mais il survivra. Même si c'est la vérité, je pourrais prendre comme une insulte d'être traité d'humain. Être inhumain serait une fierté.

«Tu sais si une d'elles a encore ma cape ? Je l'avais mise sur elles pour les protéger de la pluie. Le questionna-t-il sans manifester un grand intérêt »

Je suis pratiquement sûr que je suis capable de la faire redevenir normale, parce que les plaids c'est bien mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus élégant. 
Si il se fichait du passé, il ne serait pas venu le voir pour les événements de bal, puisqu'il s'en ficherait. Complètement stupide. 
Dernière modification par Rufus Williams le 16 mars 2020, 19:48, modifié 1 fois.

6ème année RP
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09 mars 2020, 16:58
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Gabryel adorait la décontraction de Rufus. Ce dernier ne voyait rien d’exceptionnel à son geste, estimant qu’il s’agissait d’un acte normal. Le jeune Gryffon était impatient d’avoir la taille et l’âge de Rufus pour pouvoir lui aussi porter dans ses bras les demoiselles en détresse.
L’enfant l’observait tandis que le Serpy lui servit un verre dont il ne prit conscience du contenu qu’au moment de porter le breuvage à ses lèvres. La bièraubeurre chaude coula dans sa gorge. A la seconde gorgée, une sensation de bien-être l’enveloppa. C’était rudement bon, et Gabryel termina son verre par une dernière gorgée gourmande.

- Tu sais si une d'elles a encore ma cape ? Je l'avais mise sur elles pour les protéger de la pluie.

A vrai dire, Gabryel n’en avait pas la moindre idée. Les évènements ce soir-là s’étaient enchainés comme dans un mauvais Rêve. Cette histoire de cape lui avait échappé. Lui-même se rappela avoir abandonné sa veste de costume confectionnée par Emelyne sur le sol. Elle avait servi à soutenir la tête d’Aelle pendant un moment.

- Je ne sais pas du tout… En vrai, je n’ai revu aucune des fffffilles depuis le bal. J’ai juste laissé un mmmot à leur attention à l’infirmerie.

L’Ecossais eut un hoquet sonore. Vraiment une riche idée cette bièraubeurre. Il trouvait dommage que cette boisson ne soit pas accessible aux élèves de Poudlard et se demanda comment Rufus s’en était procurée. Mais il n’osa pas poser la question à son ainé. Il ne voulait pas passer pour un bébé.

La grande salle commençait à se remplir, les rires et les discussions des élèves formaient un fond sonore qui bourdonnait à l’oreille du jeune Gryffon.

- (le sourire aux lèvres) T’as encore de ta boisson là ? C’est super bon !

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

16 mars 2020, 20:35
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Rufus prit un nouveau verre et bu cul-sec une longue gorgée de bièraubeurre. Que c'est bon, mais que c'est bon. C'est la principale raison pour laquelle Pré-au-lard me manque. Pour la bièraubeurre. Je ne suis pas addict -ce n'est clairement pas à ce genre de choses que je pourrais être addict- mais il est vrai que c'est un de mes petits points faibles, des plaisir qu'on est sensé se faire occasionnellement pour que ça en reste un.

La bouteille en est à sa moitié. Mon budget est dirigé à quarante pourcents aux différents plaisir que je me fais (bièraubeurre, liquide pour CE et... d'autres plaisirs moins acceptés.). Je ne me refuse rien, si je veux me faire plaisir je me fais plaisir. Point.

« Soit. Tiens prends en, j'en ai encore plein, je fais toujours des stocks...»

Je lui servis un grand verre, avant de boire à la bouteille une grosse gorgée avant de la poser doucement sur la table. Je me fout de ce que les autres pensent. L'important c'est ce que moi je pense, et moi je suis bien.

« Pense bien, je crois que ces filles il faudra qu'on les retrouve -et par "on" j'entends "tu". Juste pour savoir comment elles vont elles. Si tu y arrive je t'offre une bouteille de bièraubeurre, tu as l'air de bien aimer ça ...»

Un petit brunch sur le lac, ça pourrait être cool.
Dernière modification par Rufus Williams le 02 août 2020, 18:35, modifié 1 fois.

6ème année RP
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