Inscription
Connexion

26 nov. 2020, 15:38
 Table de Gryffondor  Melancolia  Libre 
Son visage se déforme, ses traits se font plus durs alors qu'il semble commencer à s'énerver. Tu savais qu'il n'était pas bon de parler sous le coup de la colère, ça faisait dire des choses bien stupide et parfois irrattrapable, néanmoins, tu l'écoutais débiter son point de vue avec calme. C'était assez surprenant d'ailleurs, de le voir complètement changé, comme si ce qu'il racontait l'animait d'une force incommensurable et donnait vie à ses mots. Tu ne le quittais pas des yeux, regardant chaque parcelle de son visage vivre intensément, alors que le reste de son corps ne bougeait pas d'un pouce. Sa voix était comme des montagnes russes, montante dans les aiguës et descendante dans les graves.
Tu vois ses joues devenir très vite rouge, alors qu'il finit de parler et te regarde comme pour attendre une approbation de ta part. Tu lèves un sourcil, analyse tout ce qu'il vient de te dire pendant que ledit Henry commence à se servir à ta table. Tu le regardes manger sans rien dire, sembles plonger dans tes réflexions, avant de lever les yeux vers lui et le regarder franchement. *Il est plus intelligent qu'il ne le laisse paraitre, le Serdaigle.*


- T'as peut-être raison, au final. Il est bon le bacon ?


Tu regardes autour de toi, détailles les élèves de chaque maison qui passent entre les tables ou dégustent tranquillement leur repas. Tu n'as pas vraiment faim, ces derniers temps. Non, à vrai dire, tu n'avais quasiment jamais faim, tu mangeais toujours parce qu'il le fallait et te forçais parfois à avaler deux cuillères avant de retourner à tes activités. Tu trouvais la nourriture fade, sans aucun goût, voir parfois écœurante. Peut-être bien que les bruits de bouche de tous les élèves de la salle contribuaient à ce dégoût, ou du moins il en était en parti responsable.

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

01 févr. 2021, 10:19
 Table de Gryffondor  Melancolia  Libre 
Il se tourna vers la jeune fille. 6 mots, six pauvres petits mots, vides de sens. C’est tout ce qu’elle avait à répondre à son long monologue. 6 pauvres petits mots bancals. Elle n’en avait rien à faire au fond de ce qu’il lui avait dit et ça te vexait profondément. Elle lui avait répondu une simple banalité. Elle ne cherchait même pas à argumenter. Henry ne savait pas comment réagir. Peut être qu’au fond elle ne pensait pas mal, et qu’elle ne savait juste pas quoi répondre. Peut-être qu’elle ne voulait pas paraître idiote en répondant à côté de la plaque.

Elle l’avait fixé durant toute sa tirade, haussé les sourcils. Peut-être qu’effectivement elle ne comprenait pas son point de vue. Il était inutile de se vexer pour si peu après tout. Quand tu vis qu’elle lui fixait en train de manger, tu lui souris largement. Un sourire innocent d’un enfant heureux de manger du bacon. Elle lui demandait si le bacon était bon....Merlin que oui, particulièrement aujourd’hui. S’il ne s’arrêtait pas, il serait probablement capable de dévaliser les cuisines. Peut-être même les réserves d’ailleurs.

Elle finit par cesser de le regarder et semble regarder les autres élèves, avec un air, dont il ne sait pas quoi penser. Elle est particulière cette fille. Ses expressions sont indéchiffrables. Il a appris récemment qu’un sorcier très puissant pouvait lire dans l’esprit d’un autre. Ça te serait bien pratique. D’abord parce que tu es curieux de savoir ce qu’elle a pensé de ta tirade, et de l’autre parce qu’il aime savoir. Il aime le savoir, et savoir ce que les autres pensent. Alors peut-être qu’un jour, quand il deviendra grand, il sera capable de lire les pensées de quelqu’un. Mais actuellement ce n’est pas le cas, et il doit se contenter de tenter de déchiffrer les expressions insondables de sa camarade.

Il s’était tellement laissé accaparé par cette idée, qu’il en avait oublié la question qu’elle lui avait posée. Qu’est-ce qu’elle lui demandait déjà ? Comment était le bacon ? Il se tourna légèrement vers elle, et lui sourit chaleureusement, il attendit d’avoir fini ce qu’il avait dans la bouche pour parler :
— Franchement, c’est une tuerie ce bacon. Tu en veux ?

Il prit un instant pour réfléchir, il était curieux d’avoir l’avis de sa camarade sur la question. Pourquoi pensait-elle que la poésie était plus vraie que la musique ? Il ne put s’empêcher d’enchainer presque à la suite.

— Et toi, pourquoi penses-tu que la poésie est plus vraie que la musique ?


Il avait posé sa fourchette, et fixait désormais la jeune fille, ayant laissé une tranche et demie de bacon dans son assiette au cas où cette dernière souhaitait se servir. Il la regardait, attendant sa réponse. Sa colère était partie, remplacée par un profond sentiment d’intrigue. Cette fille était un mystère, et Henry aimait résoudre les mystères. Alors il avait bien l’intention de déchiffrer le pourquoi du comment. Même si cela devait lui prendre tout le repas.


Désolé pour la très longue attente

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

22 mars 2021, 18:43
 Table de Gryffondor  Melancolia  Libre 
Ta réponse ne semblait absolument pas lui convenir, à ce qu'en disait son air outré et dépité. Il t'était très amusant d'observer ces changements d'humeur soudain que peuvent avoir les autres, ou en tout cas ceux qui ne savent pas cacher leurs émotions. Tu pouvais presque les voir danser derrière le miroir de ses prunelles, tantôt absorbé par son récit, passionné par le moindre mot qu'il lâchait, tantôt bougon, car tu avais eu l'audace de ne pas enchaîner sur un pareil monologue. Est-ce que les autres voyaient la même chose de toi, ou arrivais-tu à cacher suffisamment tes sentiments sous ton air blasé et supérieur ? Arrivaient-ils seulement à comprendre ton langage non-verbal ou étais-tu trop renfermée dans ta bulle pour en laisser paraître la moindre trace ?
Tu laissais échapper un reniflement agacé quand tu le surpris une nouvelle fois à t'observer. Que c'était irritant cette façon de te passer au scanner de la tête au pied, toi qui ne supportais déjà pas que l'on ne te regarde plus de trois secondes d'affilées. Tu lui lançais un regard dur, essayant de le déstabiliser un minimum pour lui faire tourner les yeux.


- Non merci, j'ai pas très faim.


Tu ne sais pourquoi, mais sa question provoqua chez toi une vague de fatigue qui te fit un instant baisser les paupières. À quoi bon répondre à présent qu'il avait étalé le sujet et remuer dans tous les sens ? Rien ne pourrait le faire changer d'avis et il te l'avait bien assez fait comprendre.


- Au fond, je crois que t'as raison. C'est juste que... La poésie ça a toujours été un des seul moyen pour moi de m'exprimer alors j'imagine que d'instinct, je la place sur un piédestal. Alors que la musique, je n'en écoute jamais, je ne chante pas non plus, c'est comme si au fond elle n'existait pas. Pour moi en tout cas. Finalement, il est débile ce débat, on a qu'à dire qu'il n'y a pas de musique sans poésie et pas de poésie sans musique.


Tu lui lâchais un petit sourire, le ton adouci. Tout le monde avait raison, à présent, le débat était clos. Tu te levais et enjambais le banc, attrapant au passage le petit livre. Tu venais de passer un bon moment finalement, comme il y en avait eu si peu dans ta vie. Tu espérais même pouvoir recroiser le Serdaigle un jour, dans l'optique de lancer un nouveau débat fatiguant et sans intérêt qui se conclurait comme cette première fois sans doute.


- À plus tard Henry.


Fin pour moi, merci pour cet rp mon cher ! ^^

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

24 mars 2021, 00:15
 Table de Gryffondor  Melancolia  Libre 
Henry était perplexe, il n’avait pas trop compris ce qu’il s’était passé. La Gryffondor était là et l’instant d’après elle s’était déjà volatilisée. Décidément, les Gryffons devaient posséder un certain don pour la téléportation, ce n’était pas la première qu’il se volatilisait devant tes yeux. Et quoiqu’on en dise c’était inégal pour les autres maisons si les Gryffons possédaient une telle aptitude.

Son esprit divaguait quelque peu. Il n’avait pas vraiment réfléchi à ce que la fille avait dit. Lui ne lisait que rarement de la poésie. En écrire encore moins. La musique c’était sa poésie à lui. C’était quelque chose d’enfoui au plus profond de lui-même. Finalement l’agacement qu’il ressentait précédemment avait quasiment disparu. Laissant un arrière-gout d’inachevée. Elle semblait avoir fui désormais. Mais pour quelles raisons était-elle partie ? Il ne le saurait probablement jamais. Se reverrait-il seulement à un moment ? Les couloirs du château sont grands tout comme le nombre d’élèves qui les arpentent.

Il finit son bacon lentement, réfléchissant à beaucoup de choses, l’envie de jouer du piano devenait plus forte chaque jour, c’était quelque chose qui lui manquait beaucoup. Pour lui fut-ce à une période le piano était une partie de lui. Une partie de lui qu’on lui avait arraché. Mais elle était toujours présente, ce goût pour la musique. Cette innocence de l’enfance…

FIN DE RP

Merci beaucoup Ashley pour cette Danse, au plaisir de le refaire un de ces jours

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6