Dimanche 7 mai 2045.

Premier petit-déjeuner. Je sais déjà que je vais devoir affronter les regards curieux de mes voisins de table ce matin.
Je ne sais même pas pourquoi je viens ici, sincèrement. Peut-être parce que tu n’as pas mangé hier soir ? me rappelle mon ventre. Pff. Traître. Hier était peut-être un autre jour, je me sens toujours pareil. Sauf que j’ai froid. Mes lèvres ont pris la couleur des cernes qui soulignent mes yeux vides.

Car mes cheveux
Sont partis.

Ils sont tombés au sol, mèche par mèche. Le résultat est grâce à Welmina moins sauvage, moche et inégal qu’au début. Je l’aime bien, Welmina. Elle ne m’a pas posé de questions. Elle s’est juste contentée de respecter mon silence et de m’aider à égaliser ma coupe. Les autres, qu’ils s’en aillent, je n’ai pas besoin d’eux.

Qu’ils laissent la pluie
Tambouriner.

Ça n’est plus de la pluie, non, car j’ai trop versé de larmes, c’est un ouragan, un ouragan si paisible que personne ne l’entend ni en voit les dégâts. Par réflexe, je cherche des visages familiers dans la Grande Salle. Ils ne sont pas au courant, eux. Et ils ne doivent plus m’approcher, car tout ce que je touche se transforme en verre.

Et le verre,
Ça éclate.

Je ne veux pas lire de la pitié dans leurs yeux. Et même si ça me tue, je dois traverser la tempête toute seule. Il n’y a que lui qui compte.
Les bruits de couverts qui s’entrechoquent me donnent mal à la tête. Ces voix, mon dieu, ces pépiements incessants sont vides de sens. Ils feraient mieux de garder leur salive. En attendant, la mienne se fait inutile. Ma vie ne veut plus rien dire, et je ne comprends même pas pourquoi, merde !

Besoin. D’air.

Et je passe devant ces gens qui m’ont été chers.

Comme si on ne s’était
Jamais connus.

@Anna Martin et @Will Pump, ne vous inquiétez pas pour le temps de réponse, et merci d'avoir accepté de faire ce rp avec moi

Aujourd'hui, en arrivant à la grande salle, tu cherchais du regard comme tous les jours des personnes que tu connaissais, quand tu en trouvais, tu alla manger avec eux s'ils étaient poufouffle, sinon tu leurs disais juste bonjour.

Aujourd’hui, tu balayais ton regard et tu vis personne même pas , ton ami, tu l’appréciais vraiment beaucoup, vous avez passé un peu de temps ensemble, tu l’aimais beaucoup. Tu t’approchas de ta table6et tu t’asseyas.

Tu étais triste qu'il n'y ai personne, personne avec qui rigolez, personne avec qui parlez. Tu te dis que ce n'est pas grave.

Tu commençais à manger, tu pensais à Ella, cela faisait longtemps que tu ne l’avais pas vue, tu espérais qu’elle aille bien.

Quand on parlait du loup, la voilà, ton ami, c’était couper les cheveux sûrement toute seule, ce n’était pas très droit, pourquoi avait t’elle fait ça ? Te demandais-tu. Quand ton amie passe en face de toi, elle ne te regardas pas, ne te fais pas un signe, ne te salue pas, ne te souris même pas. Pourtant, tu étais sûr, sûr qu’elle t’avait vue. Pourquoi faisait-elle ça t’interroge-tu. Tu pensas un instant qu’elle te fait la gueule, mais pourquoi ? Tu ne penses pas avoir fait quelque chose de mal, à moins que ?

[/revelio] Oui déjà !

Tout en bayant, j'entrais dans la Grande Salle pour satisfaire les besoins de mon estomac affamé. Oui, j'avais bien mangé la veille, et oui quelques heures plus tard j'avais de nouveau une faim de loup. Mais qu'est-ce que j'y pouvais, moi, d'avoir constamment faim ?

Le début de cette journée avait été plus que banale, et ce qui occupait le plus mes pensées ce jour-là était que dans plus d'un mois viendrait l'été.
C'est dans cet état d’esprit que j’allai tranquillement m’assoir à côté d'Anna, comme tous les jours. Elle qui d’habitude était pleine d’énergie dés le matin et débitait un nombre surprenant de mots, n'avait même pas remarqué ma présence. Je suivis son regard et découvris une rouge marcher vers une table et s'y asseoir. Rien de plus normal.

- Salut Anna ! Qui est-ce que tu regardes comme ça ?

Je ne connaissais pas cette élève. Après réflexion je dois avouer qu'elle avait la même silhouette que mon amie Ela, mais niveau coiffure cette inconnue n'y était pas du tout. Ça faisait un bon bout de temps que je ne l'avais pas vu d'ailleurs. Sa bonne humeur et les fous rires que nous avions eu me manquaient. Je décidai de prendre de ses nouvelles sans laisser à Anna de répondre à ma première question, la trouvant maintenant sans grand intérêt.

- Ah et au fait comment va Ela ?

Sur ce je commençais tranquillement à remplir mon assiette de tout ce qui était à mon goût.


Hé oui j'ai enfin répondu ! Je m'excuse vraiment, je n'aurai jamais imaginé être à ce point en retard

Lorsque je rejoins ma table, je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil à celle des jaunes. Anna et Wil, assis côte à côte, discutent le sourire aux lèvres. Comme si de rien n’était. Ils m’ont vue, pourtant. Non ? Je me mords la lèvre. Moi qui pensais les mettre à distance, je ne m’étais pas préparée à ça. *L’indifférence* Même si je refuse de l’admettre, je crois que j’aurais aimé qu’ils essaient de trouver ce qui ne va pas. Et les voir manger comme si de rien n’était me fend ridiculement le cœur. Je repousse les habituelles questions existentielles et me retourne vivement, reportant mon attention sur mon assiette. Vide.

Le reflet
Est
Brisé.


Pourquoi ai-je mal au ventre, tout à coup ? Je n'ai pas le droit de me sentir trahie et mise de côté; ils ne me doivent rien. Les deux Poufsouffle sont pareils. Joyeux, enthousiastes. Insouciants. Ils vivent dans une bulle colorée et pleine de rires. L’évidence me frappe alors en plein cœur. Ils n’ont pas besoin de moi. Je ne leur apporte rien. Ma principale qualité est censée être le courage, et pourtant la plupart du temps, je suis impuissante face à mes échecs. Et si je ne servais à rien, tout simplement ? *Feeling helpless* Ne pas pleurer. Surtout, ne pas pleurer.

Petit ruisseau
Coincé


Je suis soudain incapable d'avaler quoi que ce soit. J'étais morte de peur à l’idée d’attirer les regards, mais c’était surestimer mon importance. Je regarde mes mains trembler sans avoir la force de les arrêter. Peut-être que c’est juste moi, au final. Moi qui ai édifié les murs entre leur monde et le mien. C’est insensé d’avoir l’espoir qu’ils les escaladent. Je m’autorise un dernier regard par-dessus mon épaule. *Qu'elle est jolie leur bulle*

J’me sens comme une gamine en manque cruel d’attention.
J’me sens minable, en fait.

Ne t'en fais pas Plume de Wil, aucun souci Je m'excuse à mon tour pour le retard...

Tu ne compris vraiment pas l'attitude de ton amie, tu voulais comprendre, alors tu reflechissas, elle n'allait peut-être simplement pas bien. C'était une hypothèse comme les autres... Après tout.

Une voie qui ne t'ai pas inconnue plutôt même familière te sortit de tes pensées, tu levas la tête, ton visage s'illumine en voyant le visage de ton ami, Will le sage... Tu l'avais surnommé ainsi quand vous vous êtes vue à la bibliothèque.

A cause de tes pensé, tu oublias les paroles de ton amie, sous la précipitation, tu lui dit :

Oh salut will le sage ! Euh, je me rappelle plus de ta question.

Tu baissas la tête, car tu avais honte d'avoir dit ça, mais c'était malheureusement la vérité tu te souvenais plus ta mémoire instantanée n'avait pas fonctionner à ce moment précis.

Les paroles de ton amies te revienne, tu lui réponds en mentant

Je regardais rien

Tu ne pouvais pas, pu lui mentir

Enfin si, je me demandais pourquoi ella m'a-telle pas dit bonjour et qu'elle est cette coupe de cheveux ?

C'était très étrange, tu étais sûre que quelque chose se passait, tu décidais de te lever et dalles la voir mais avant tu dis à ton ami

Je reviens, je vais la voir cinq minute

Tu t'approches de la table des rouges, tu te dirigeas vers ton amies. Tu arrivas.

Salut ella ! Comment vas-tu, ça fait longtemps que l'on ne sait pas vue, je commençais un m'inquiéter....