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25 juin 2020, 08:19
 C.B   Privé  Les disparus du 3 novembre
10 janvier 2045


Dimanche.
Nous étions dimanche.
Jour de pluie, jour de soleil.
Jour de repos aussi.
Dimanche.
Je comptais tout en les descendant les marches de marbre du château. 105, 106, 107, 108... Beaucoup de marches, c'est un grand château.
Je traversais ces longs escaliers pour aller manger quelque chose avant de m'attaquer aux devoirs qui m’attendaient sagement sur mon lit. C'était la chose la plus importante à faire, pour moi à onze ans car cela représentait tout mon avenir. Cet avenir à la fois si précis et si flou.

J'arrivais dans la grande salle, moins bondée que d'habitude. Normal nous étions dimanche.
Je m'asseyais à la longue et droite table des Serpentard. Moi et mon uniforme rouge/or ne faisions nullement parti de cette maison mais leur table était calme, du moins plus que les autres où les élèves s’agitaient dans tout les sens. Peut-être dû à leur salle commune sombre et profonde.
Cela n'aurait tenue qu'à moi, je ne descendrai jamais de ma tour d'ivoire, mais mon maigre corps n'était pas conçu pour survivre très longtemps sans nourriture ainsi il me fallait au moins toutes les vingt quatre heures renouveler les stocks.
Il y avait une chose positive dans le fait de devoir descendre, c'était le journal qu’apportait le hibou tout les matins. J'aimais bien lire les nouvelles de ce monde chaotique et cella pouvait m'aider à améliorer mes relations avec les personnages extérieurs à mon monde qui était vraiment médiocre.
Enfin le hiboux arriva, esquivant de justesse un jus d'orange que je m'étais servie juste avant son apparition. D'habitude, je n'aime pas cela, je trouve cela trop acide et puis cela réveille trop. Mais depuis mon arrivé ici, j'avais bouleversé ma petite vie tranquille pour grandir, comprenant que c'était à moi de changer et non au monde. Et boire du jus d'orange en faisait parti.


Je dépliai le journal tout en sortant deux mornilles pour payer, quand je découvrit une grande Une avec des photos de personnes allongées. Mon sang se glaça. Mort? Endormi?
Mort. Je parcouru l'article des yeux. c'était les victimes du 3 novembre. On les avait retrouvé, trop tard, mutilées. Salis parce que sorciers.

@Carmen Blackfall j'espère que cela te convient, dis moi si il faut changer quelque chose

Flash McQueen, Flash McWin - Flashy

25 juin 2020, 12:34
 C.B   Privé  Les disparus du 3 novembre
10 Janvier 2045
Première Année
@Phoebe Everhart

Cheveux tressés,
Robe ajustée,
Baguette rangée,
Comme tous les matins, je sortis du dortoir des Coronelles pour arriver dans le Petit Salon des Serpentards.
Je ne pris pas le temps de détailler son architecture comme j'aimais le faire à chaque fois que je le survolais, pour une bonne raison.
Quelque chose n'allait pas. Quoi ? Allez savoir.
J'avais vérifié une bonne demi-douzaine de fois mon Rappeltout, rien oublié.
Relu autant de fois mon emploi du temps, pas d’événement particulier aujourd'hui.
Admiré mon reflet dans le miroir à maintes reprises, rien ne clochait.
Bizarre. Il fallait croire que je devenais aussi bizarrement superstitieuse que mi abuela Barbara.

Je remontai les marches du cachot et me rendit compte une fois de plus que, décidément, on nous avait enterré bien profond dans la terre.
Enfin, plus précisément dans le lac, ce qui était un peu plus rassurant. S'il y avait un effondrement, on pourrait toujours remonter à la surface.
C'était sûrement le but de notre emplacement, d'ailleurs.
Que nous les rusés ayons toujours un échappatoire, un endroit par lequel se faufiler si nous nous retrouvions pris au piège.
C'était sûrement la seule chose que j'aimais dans cet école. Le confort. Le fait que tout était bien pensé dans son agencement et adapté à chacun. Aucun doute, c'était de la Magie.
Et ça me plaisait.

J'arrivai enfin dans le Hall d'entrée et presque aussitôt dans la Grande Salle.
Bondée, comme tous les dimanches matins, je soupirai.
Et comme si ça ne suffisait pas, une Gryffondor avait pris ma place. Je m'assis donc à côté d'elle.
Mes camarades-serpents me scrutèrent de leurs yeux peins de reproche, mais je ne leur devais rien.
Si je n'aimais pas les Lions, je n'aimais pas franchement plus les Vipères.
C'est seulement lorsque je posai mes fesses sur le banc qui leur faisaient office de siège que je me rendis compte des murmures pesants qui régnaient dans la Salle.
On était plus nombreux dans la pièce que d'habitude et pourtant, à en juger le son qui en provenait, on aurait pu penser qu'on n'était qu'une dizaine.
Je sentis mon pouls s'emballer.
C'était donc ça, il s'était vraiment passé quelque chose. De terrible.
D'assez terrible que pour faire enfin fermer le clapet de mes camarades, ce qui n'était pas un mince exploit. Pourtant, j'aurais mis ma main à couper que ce qui s'était passé n'en avait rien d'un.

Dans le monde sorciers, lorsqu'une nouvelle circulait, il y avait cent-pour-cent de chance que ce soit par le biais du journal le plus populaire. La Gazette du Sorcier.
Bien entendu, je n'y étais pas abonnée. Qui disait célèbre disait à fuir sans attendre.
Pourtant, il fallait que je sois au courant, je ne pouvais rester dans l'ignorance.
Mais je ne me sentais pas la force de prendre celui de ma voisine et de le lire.
Je balbutiai sans détailler cette dernière comme je l'aurais habituellement fait :

- Quelque .. chose ? Qu'est-ce qui ?


Je ne parvins pas à me montrer plus clair, j'espérai qu'elle le comprît.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

18 août 2020, 10:29
 C.B   Privé  Les disparus du 3 novembre
Mes yeux, divaguèrent durant de longues secondes sur les photos des corps.
Les autres ne m'interessaient pas. Des membres de la garde noire auraient pu rentrer dans la salle que je m'en serai pas rendue compte.
Connaissais-je quelqu’un ? Non, je ne me souvenais d'aucun de ces visages mutilés qui donnait la chaire de poules.
L'article en soit n'était pas très intéressant, de nos jours on peut lire toutes sortes d'horreurs aussi bien dans les journaux que dans les livres mais les images frappaient et se gravaient par la puissance dans la mémoire. Et pourtant je devinai qu'elle faisaient parti des vision les plus tendre de ce massacre, ces photos de corps baigné dans du sang.
Comment? Comment est ce que quelqu'un peut faire du mal à un autre humain, à un être vivant de manière générale sans avoir la conscience lourde. C'était une chose incompréhensible pour moi et qui me dégoûte toujours sans pour autant que les choses changent.
Je me fis sortir de mes méditations par une jeune fille qui devait avoir mon âge et revêtait la robe de Serpentard. Ses mots me heurtèrent et il me fallut un certain temps pour réagir.

-Je... tu n'as pas lu la Gazette du jour? demandais-je d'un ton étonné, presque incrédule.

Je venais d'une famille ou la politique était présente partout dans la vie quotidienne et n'ayant connu que cette ambiance sérieuse je ne croyais pas que d'autres personnes ne faisaient pas de même. Aujourd'hui je sais que j'avais tord et qu'en pensant cela j'était terriblement prétentieuse et élitiste. Mais que voulez-vous je n'était qu'une enfant pour renvoyer renvoyer la meilleure image possible, aussi ne soyez pas trop sévère quand je raconte cela.

Nous, au milieu de cette table remplie de nourriture, avec les images.

@Carmen Blackfall Cadeau! Je m'excuse encore une fois pour ce retard et j'espère que la réponse te convient

Flash McQueen, Flash McWin - Flashy

06 sept. 2020, 21:30
 C.B   Privé  Les disparus du 3 novembre
Non. Et rien n'avait changé, d'ailleurs.
Je ne voulais toujours pas lire. Le voudrai encore moins à l'avenir.
Sauf que je n'avais pas le choix. Que mes yeux furent naturellement attirés par le rouge Sang.
Comme ils l'étaient toujours. C'était ma couleur préférée. Je me demandai vaguement si cette vérité changerait après cette vision horrible. Des corps, poupées de chiffons aux entrailles arrachées.
En gros titre Des cadavres de sorciers dans les rues de Londres.
Je soupirai, ébranlée mais pas effondrée, ils l'avaient un peu cherché ..
Avec leur haine des Moldus envers et contre tout.
Je repensai avec une pointe de haine à la discrimination que mes parents avaient subi tout au long de leur vie, peu importe la grandeur des capacités qu'ils pouvaient démontrer, simplement parce qu'ils étaient dénués de pouvoirs magiques dans un monde de Sorcellerie, et ressentis une certaine indulgence - inattendue - envers ces Meurtriers.

- Hum, non, je ne lis pas ce ramassis de sotti.. j'arrêtai net mes sarcasmes.

Tía Giulia. Ils avaient osé la photographier alors qu'elle .. dormait, je voulus de tout cœur penser.
Mais la Mort, impitoyable, draconienne, résonnait dans mon crâne tel un échos. Brûlante. Elle l'ébouillantait, rancunière. *Ça brûle* je voulus crier, mais j'étais déconnectée de mon enveloppe charnelle. Et en cet instant, je n'aurais su déterminer comment mon corps réagissait au choc. Pleurais-je ? Avais-je arrêté de respirer ? Ou au contraire, hurlais-je comme une folle ? Je n'aurais même pas su dire si je m'étais levée ou si j'étais restée figée, à l'instar de mon esprit, les fesses sur mon banc et la main poignant dans ma tasse de Thé Vert brûlante. *Elle aussi, elle pique*. Je culpabilisais quant à mes pensées précédentes, celles qui pardonnait un tant soi peu les actes de ces barbares. Lorsque ça ne m'avait pas concerné. Mais que pensais-je ? Ce n'était pas moi que ça concernait, ni à moi de les pardonner ? Téah, Roméo. me rappela mon reste de lucidité à coups de battes de Baseball. *Ça fait mal, arrête*. Cette dernière cogna un peu plus fort contre mes tempes. *Arrête, j'te dis!* Mon flux sanguin s'accéléra. C'était si douloureux au niveau dans mon crâne que ça parvint à me sortir de ma transe.

- Stop ! je m'époumonai, renversant ma tasse sans savoir ce que je tâchais. J'avais le regard fou et suppliant à la fois. J'aurais tout fait pour fuir ce qui allait suivre, ce qui s'était passé, ce que je ressentais alors. L'Univers venait de me tomber sur la tête.

Ta réponse est parfaite, merci. A moi de m'excuser pour le retard!

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

21 nov. 2020, 15:29
 C.B   Privé  Les disparus du 3 novembre
S-t-o-p.
Au début, quand elle eut crié les quatre lettres, j'avais failli lui dire de se calmer, que les gens allaient nous regarder et la prendre pour une folle. Mais a peine avoir ouvert la bouche, je me rendis compte de la stupidité de ce que je voulais faire. Ce cris ne demandais pas à être rejeté, mais plutôt à être compris. Il s'en fichait éperdument de ce qu'allait penser les autres, c'était juste pour extérioriser une colère, une horreur qu'elle avait ressenti.
Mais là ce posait la question de l'horreur, d'où venait-elle? En étais-je la cause? Cette idée là me répugnait de moi-même malgré le fait que je ne trouvais pas de raison à ce cris si déchirant.

Je revins brusquement à la réalité quand je sentis un liquide chaud couler sur mon uniforme. Le thé. D'un mouvement rapide et un peu maladroit je me poussais pour ne pas finir à l'infirmerie à cause d'une brûlure idiote.
Ceci effectué, il fallait maintenant procéder méthodiquement. Tout d'abord sécuriser, le problème.

-Ça va? Qu'est ce qui t'as fait réagir comme ça?

Je pris la carafe la plus proche en m'assurant qu'il y avait de l'eau à l’intérieur et non quelque jus de citrouille et versai son contenu dans un verre qui à vu d’œil paraissait propre. Je le lui tendit de la main droite, tout en mettant le paquet de serviette le plus proche sur la flaque de thé, qu avait été répandu après le coup brusque de ma voisine.

-Tu veux de l'eau? Tiens, ma mère dit que ça calme, de boire un bon coup.


Deuxième étape; analyser le problème pour trouver la cause.

>< Désolée, tu m'étais complètement sortie de la tête, et pourtant mon brouillon était là. Ton post est parfait, mais le mien un peu cour.

Flash McQueen, Flash McWin - Flashy