La fin du week end s’annonçait doucement dans l’école. Carry, assise seule au bout de la table des Gryffondor, profitait de sa solitude et des dernières heures de repos qu’elle avait avant de reprendre ses grosses journées de travail qui l’attendaient. Voir les autres élèves en train de manger comme des sauvages annonçaient déjà à l’avance le travail colossal qu’elle aurait a effectué une fois que tout ce beau monde serait partie et rien que d’y penser, la Sang-pur en avait mal au crane.

Cela faisait maintenant plusieurs jours que Carry avait du mal a trouver le sommeil et même avec la fatigue qui tirait sur chacun de ses muscles, ses yeux refusaient de se fermer et l’obligeaient a regarder le plafond pendant plusieurs heures jusqu’à ce que le soleil se levé et annonce le début de la journée.

Et a cause de ces nuits sans fin, Carry avait désormais une peau aussi blanche qu’un fantôme et sous ses yeux clairs des cernes en forme de croissant de lunes. Elle savait qu’un moment viendrait ou la fatigue prendrait le dessus sur son esprit et que peu importe l’endroit ou elle se trouverait, son cerveau l’obligerait à se reposer et ce moment elle commençait à le ressentir. Le regard vide de sentiments, les paupières aussi lourdes que la pierre, Harrison se sentit doucement sombrer dans un sommeil qui s’annonçait des plus réparateurs. Lentement, elle déposa sa tête dans ses bras, plaça ses longs cheveux autour de ses yeux pour se protéger de la lumière et enfin elle se prépara à plonger dans un profond sommeil.

5 Mars 2045
Troisième année
@Carry Harrison

Tu étais toute folle à l’idée du repas de ce midi. Tu allais pouvoir parler de ce sport qui te passionne tant, avec l’une des joueuses de ton équipe. Tu allais parler de quidditch avec Leo Ginger, la gardienne de l’équipe. Tu l’avais déjà rencontré il n’y a pas longtemps, et cette fois ci, tu allais pouvoir poser toutes tes questions, pour savoir si un jour tu pourrais faire partir de l’équipe, de contribuer activement au sport, sans être caché derrière un micro.

Tu étais rarement joyeuse à l’idée de passer un repas, car le plus souvent, tu étais seule. Mais cette aujourd’hui était une journée différente. A l’heure du repas, tu t’empresses de courir vers la grande salle, pour balayer, du regard la salle. Tu vis Leo, déjà assise à la table. Tu allas la rejoindre rapidement avant de t’asseoir en face d’elle. « Salut Leo ! » Le repas, de passa vraiment bien, et tu étais très attentive à ce que tu disais, ainsi à ce que disais Leo. Tu parlais avec passion, avec quelqu’un de tout aussi passionné que toi. Tu adorais ce moment, et tu ne voulais pas qu’il s’arrête. Tu étais trop souvent seule...

A l’heure du dessert, Leo, te dit, que pour être un bon joueur, il ne fallait pas jouer perso, et qu’il fallait, toujours être disponible pour les autres, qu’il fallait s’entraider. Toute contente, tu voulais lui montrer des preuves:

-Moi tu sais, la dernière fois, j’ai vu un premier année né-moldus, se faire attaquer par un des Serpentard, alors je suis aller l’aider. Le Serpentard, c’est dit sang-purs, et supérieur, je l’ai renvoyé balader ! Ceux qui se croit au dessus m’énerve! Pas toi?

Tu avais dit cela assez fort, pour que ceux autour de vous, puisse entendre...

J’ai eu l’accord de @Leo Ginger pour la mention de son nom et personnage dans ce post!

Carry ne put s’empêcher de pousser un long grognement silencieux étouffer par ses bras qui servaient de barrière. Penser que la table des Gryffondor serait la table la plus discrète des quatre était vraisemblablement une terrible erreur de sa part. Ils parlaient fort, rigolaient, criaient et se chamaillaient comme une horde de sauvage qui n’ont absolument aucun disciple. Mais ce qui réveilla complètement la Serpentard déchue se fut une conversation étrange qu’elle intercepta dans toute cette cacophonie. Une Gryffondor qui apparemment aurait protégée un né-moldu d’un Serpentard qui se clamait sang-pur. Ah, encore une lèche botte aux pieds de ces satanes sang-de-bourbe.

-Et tu ne pouvais pas juste tracer ton chemin et laisser ce sang-de-bourbe recevoir ce qu’il mérite ? Répliqua Carry a l'autre bout de la table et qui releva sa tête d’un air incrédule. Je ne comprends pas pourquoi tu perds ton temps à protéger des gens qui à la fin voudront ta peau. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne te mettent un collier et des chaines autour du cou.

Ce que la Sang-pur ne comprenait pas, c’était pourquoi il y’avait encore des ne-moldus dans Poudlard. Les moldus avaient bien déclare la guerre aux sorciers, alors pour les enfants de moldus étaient encore présent ici ? Leurs parents avaient très certainement rejoint le camp ennemi ce qui faisait automatiquement des ennemis de la communauté des sorciers. Mais évidemment, quand on a la directrice de Poudlard comme alliée, ils pouvaient tout se permettre.

-Tu vois ce Sang-pur qui s’est attaqué à ton maitre, il aurait pu nous débarrasser d’une épine dans le pied, tu sais ? Mais non, toi apparemment tu aimes tellement t’agenouiller devant-eux que si les moldus étaient à notre porte, tu leur les ouvrirais bien grande en te laissant enchainer. Tu es aux courantes que nous sommes en guerre contre eux et donc par transition, en guerre contre les nés-moldus ? Parce qu’à ta façon de faire, je n’en ai pas l’impression.

Tu avais du parler un peu trop fort. Quelques personnes autour de toi et Leo, s’étaient retourné. Tu étais rouge, et tu regardais Leo droit dans les yeux. Une fille, qui dormait jusqu’ici dans le coin de la table réagis mal. Quand elle s’était levé, tu l’avais reconnu de suite. Il s’agissait de Carry, Carry Harrison. Une fille qui était auparavant dans ta promotion, mais qui s’était fait virer il n’y a pas longtemps. Elle n’en valait pas la peine, mais la colère monta aussi pour toi, et tu ripostas:

-Et toi Harrison, tu crois ça drôle, d’attaquer des plus petits que toi? Des personnes qui ne peuvent rien faire contre toi? Tu ne peux pas prendre des adversaires de tailles?

Tu soufflas un peu avant de reprendre :

-Tu crois vraiment cela intelligent, de les attaquer alors qu’ils n’ont rien demandé, tu crois qu’ils ont appuyé sur un bouton pour devenir sorcier? Tu crois vraiment qu’ils se sont dit, tiens aujourd’hui je serais sorcier! Et bien je ne crois pas, donc ce que tu dis est complètement ridicule !

Tu étais lancé, tu ne pouvais plus t’arrêter :

-Et j’ai jamais dit qu’ils étaient mes maîtres déjà. J’en ai pas, et eux ne peuvent rien faire pour se défendre. Je veux simplement les laisser tranquille. Je sais également que nous sommes en guerre, mais je crois que c’est toi qui n’y connais rien. Il y a pas mal de moldus qui s’en fiche de nous, ils nous laisseront tranquilles. Il suffit simplement d’éliminer ceux qu’ils veulent nous éradiquer, et laisser les autres tranquilles !

Tu t’arrêtas, aillant tous dit d’un seul trait.

Comme cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentie se doux sentiment de colère qui commençait à lui monter à la tête. Le comportement de cette Gryffondor n’avait absolument aucun sens. Carry pensait qu’en prenant la défense de cet imbécile de sang-de bourbe, Chassin avait perdu toute notion de loyauté, d’honneur, les traditions. Si tout cela n’avait plus aucune valeur pour elle, il était du devoir d’Harrison de lui faire comprendre l’erreur qu’elle était en train de commettre.

-Rien faire contre moi ? Commença Carry avec un air faussement incrédule. Eux comparé à moi, ils ont encore leur baguette. Sauf si tu admets que leur niveau de magie est ridicule, je ne pense pas qu’ils ne puissent rien faire contre moi. Qui plus est, la race des nés-moldus est beaucoup plus rependu que là notre au point que cela devient une infestation ! Carry s’approcha un peu plus de la Gryffondor en la fusillant du regard. Ouais ils n’ont rien demandé mais nous n’ont plus on ne les à pas obliger à venir ici, ils auraient pu rester dans leur école de moldus, personnent les en empêches !

La guerre. Carry ne l’avait jamais réellement vécu comme beaucoup de ceux qui étaient présent dans ce château mais aux histoires qu’ils ont entendues, la guerre était un évènement sérieux qui ne pouvait pas être prit à la légère et cette imbécile de Chassin ne comprenait pas qu’elle était en train d’aider l’ennemie. C’était un acte de trahison et Carry ferait tout pour qu’elle et sa famille reçoive le châtiment approprié une fois que tout cela serait terminée.

-Espèce d’imbécile ! Reprit Carry retenant de monter sa voix encore d’un cran. Les enfants de moldus vont tout rapporter à leur parent qui vont ensuite rapporter les informations qu’ils ont eu à l’ennemi ! Tant qu’il restera de la vermine moldue dans cette école, nous mettons en péril nos chances de vaincre ! Tu crois qu’ils vont gentiment se présenter en disant : "bonjour je suis avec les moldus ?!" Ouvre les yeux, cette sous-race de bétail est prête à tout pour se faire passer pour des victimes ! Ce sont des manipulateurs qui rêvent de grandeurs et toi tu es en train de leur offrir exactement ce qu’ils veulent : ta loyauté et ta liberté !

Dans un mélange de colère et d’amertume, Carry commençait à comprendre à quel point il serait difficile de combattre l’influence des nés-moldus. Avec cette guerre, ils étaient devenus populaires et quand quelqu’un s’attaquait à eux, ils devenaient des martyrs et continuaient toujours à gagner en popularité. Et ce que redoutait Carry, c’est qu’un jour, tous ces nés-moldus qui jouaient la comédie dévoile leur vrai visage et leur plante un couteau dans le dos. Avec une baguette, Harrison n’aurait jamais craint aucun élève dans ce château et encore moins les nés-moldus puisqu’elle aimait croire qu’en tant que Sang-pur, sa puissance magique devait-être automatiquement bien supérieure à cette vermine. Mais sans baguette, Harrison était tout simplement rien, vulnérable à quiconque souhaiterai s'en prendre à elle...un cauchemard.

Tu étais énervé. Tu ne supportais plus ce que tu entendais de la bouche de ton ancienne camarade. Elle disait cela avec une haine pur. Ce n’était pas un rôle qu’elle jouait, elle voulait vraiment les éliminer, voir les exterminer. Tu ne comprenais pas. Elle ne réfléchissait pas, pour toi, elle ne voyait pas qu’il n’avait rien demandé. Elle ne faisait pas la différence entre les moldus. Tu n’y connaissais pas grand chose à cette guerre, mais tu savais que plusieurs moldus étaient à l’origine de la haine contre les sorciers, mais que la plupart, n’avaient rien demandé. Cela faisait longtemps que tu n’avais pas pu verser de la colère sur qui que ce soit, c’était trop, tu voulais l’étrangler.

-Non mais tu rigoles! Tu te fous de moi? Beaucoup sont déjà apeurés de ceux comme toi qui leur foutent la misère! Tu crois vraiment que sans baguette tu ne pourrais rien faire? T’es idiote ou quoi? Tu ne comprends pas que eux n’ont rien demandé et que la plupart adore le monde sorcier?

Tu devenais rouge. Tu venais de parler d’un trait, tu voulais lui dire tout ce que tu ressentais.

-Et après c’est moi que tu traites d’imbécile? Il faut faire la différence entre les moldus! Il y en a certain qu’il faut enlever, je suis d’accord, mais seulement ceux qui veulent nous tuer! Pas besoin de faire un génocide alors que la plupart sans foute! Les parents dés né-moldus, tu crois vraiment qu’il vont se rallier au moldus alors que leur enfant est de l’autre camp?

Et puis, j’ai entendu quelque part que si on retenait sa magie on pouvait exploser, alors vaut mieux qu’ils soient ici! *

Tu t’avançais d’un pas vers l’ex Serpentard. Celle qui avait déjà fait du mal, mais toi tu n’avais pas peur, toi tu voulais la battre.

*Rapport d’un Obscurus, je pense qu’Elfie est trop jeune pour savoir ce que c’est, mais qu’elle a très bien pu l’entendre
@Carry Harrison

Un sourire insolent se dessina sur le visage d’Harrison. Elle regarda la Gryffondor approcher d’un œil amusé et s’approcha elle-même à son tour pour venir à la rencontre de celle-ci. Qu’est-ce qu’elle croyait faire en arrivant avec cette aire menaçante ? Carry était loin d’être une lâche et s’il le fallait elle serait ravie de le lui montrer.

-C’est bon, tu es assez proche ? ou tu veux me montrer à quel point tu sais frapper fort ? Provoqua Carry en s’approchant un peu plus toujours avec ce même sourire. Si ce que tu dis est vrai, alors c’est une raison de plus pour les renvoyer dans leur monde, tant d’effort pour une cause déjà perdue tu imagines ?

Harrison se délectait de la colère de Chassin et savourait chacun des mots qu’elle énonçait. C’est cela, qu’elle continu, chaque déclaration qu’elle faisait était une blague de plus qui arrivait à Carry. Combien de temps avant que la Gryffondor ne perde son Sang-froid ? Surement plus pour très longtemps. De son point de vue, les nés-moldus méritaient d’être sauvé et de faire partie de la communauté sorcier. Du point de vu de Carry, les nés-moldus ne méritaient même pas le statut de sorcier, pour elle, ils étaient comparables à des animaux de compagnies et encore, ils devaient être en dessous des chien batard.

-Tu sais pourquoi on leur fait la misère ? Pour qu’ils comprennent que ce monde n’est pas le leur et que ce n’est pas parce qu’ils ont des pouvoirs magiques que cela fait d’eux des gens comme nous : des sorciers. Un jour viendra ou ils réaliseront que malgré leur médiocrité, ils seront capables de nous avoir par le nombre et a ce moment-là, nous aurons tout perdu. Ils doivent soit partir, soit mourir et de toute façon, dès que la guerre est finie, j’espère que le Conseil reprendra les déportations le plus vite possible car plus le temps passent et plus nous nous mettons en danger.

Tel un fantôme qui flotte dans le vide, le visage de la troisième année s’approcha dans un silence de mort de l’oreille de la rouge et lui souffla dans un murmure tranchant.

-Et j’espère de tout mon cœur qu’ils exécuterons les traitres comme toi.

Tu ne comprenais absolument pas le comportement de la jeune Harrison. Elle était en tort depuis le début, et tu le savais. Tu ne voulais plus lui parler, tu voulais la taper, tu voulais qu’elle disparaisse. Elle racontait n’importe quoi et toi tu en avais marre, tu ne voulais plus entendre les mensonges qui sortaient de la bouche de la Serpentard. Tu voulais partir, mais au fond de toi, tu voulais continuer à parler, tu voulais l’aider, mais elle t’énervait. Elle voulais ta mort. Elle voulait que tu meure. Si c’est le cas, c est elle la méchante. Les gentils veulent la paix, et pas la mort, alors tu te lis à parler:

-Non je ne veux pas te frapper. Et tu dis vouloir ma mort, c’est que tu es méchante, les gentils eux veulent le bien et essaye de trouver d’autre moyen que la mort.

Tu la regardais droit dans les yeux avant de continuer:

- Tu as dit vouloir ma mort, c’est ça? Comme tu es déjà viré, vas y toi, fais moi du mal!

Tu sortis ta baguette de ta robe, et tendis celle-ci vers Carry, le manche vers elle, pour qu’elle puisse la prendre.

-Je te propose, sois tu prends la baguette, tu me supprime comme tu veux le faire, et tu auras l’image que tu souhaites obtenir des autres, ou alors je te propose de venir parler en tête à tête à un endroit où personne ne nous entendra.

Tu fermas les yeux, et écartas tes bras, pour faire une signe de croix.

-À toi de choisir...

Carry déglutit en voyant la Gryffondor sortir sa baguette de sa robe et la lui tendre. Elle ne savait pas si oui ou non elle devait prendre au sérieux les dire de son opposante mais au vu de son regard déterminée, Elfie n’avait pas l’air de plaisanter. Pendant de longue seconde les yeux de Carry passèrent de la baguette au visage de Chassin et a plusieurs reprises elle se surprit d’avoir ce sentiment de vouloir prendre cette baguette et d’opter pour le choix numéros un : Se débarrasser de la rouge définitivement. Cependant, l’hésitation la gagnant, dans la pièce il y’avait en effet des témoins qui seraient là pour raconter aux professeurs ce qui ce serait passer.

Quand le regard de Carry se baissa une nouvelle fois sur la baguette, elle laissa un discret petit sourire ornée ses lèvres. A plusieurs reprises, elle sera les poings fermement avant de les relâcher pour évacuer le stress qu’elle ressentait. Dans un mouvement au ralentit, elle tendit son bras vers Elfie et s’empara de sa baguette comme elle l’avait elle-même proposée soulevant des murmures tout autour de Carry qui considéra la baguette qu’elle avait entre les doigts. Souhaiter la mort de quelqu’un était gros pour quelqu’un comme elle et même si elle le souhaitait vraiment, elle ne connaissait pas de sortilège capable de donner une mort sauf peut-être un Diffindo placé au niveau de la gorge ? Cela avait marché sur la joue d’Alice, alors pourquoi pas au niveau du coup de Chassin ?

Mais Carry se ravisa très vite de tenter toute action hostile à l’égard de la protectrice des ne-moldus. Premièrement, elle ne savait si la baguette qu’elle avait entre les mains réagirait bien à sa magie. Ensuite, contrairement à elle, Chassin avait une maison et des amis derrière sur qui elle pouvait compter. Au lieu de cela, Carry leva les yeux au ciel et rangea la baguette de la troisième année dans sa robe par mesure de sécurité en lui addressant un sourire satisfait et insolent.

-Je suis étonnée que tu veuilles parler, se moqua Carry voyant la situation devenir intéressante. Si c’est ce que tu veux, alors je garde ta baguette et tu choisis l’endroit ou tu veux qu’on parle. Et bien entendu, cela se fera en tête à tête comme tu l'as dit, juste toi et moi et personne d’autres. Siffla-t-elle en lançant un regard amusé par-dessus l’épaule de Chassin.

Quand Harrison pris ta baguette dans ses mains, tu ne pus empêcher un frisson filer dans tous ton corps. Ton arme, ton moyen de défense était entre ses mains, elle qui avait déjà fait du mal. Mais sa réaction, était celle que tu voulais. Lui prouver qu’elle pouvait avoir peur, ou un des autres sentiments assez désagréables, prouvant la faiblesse d’un individu. Malgré la réussite du geste, tu avais quand même un peu peur de ce que pouvait faire la Serpentard. Pour te rassurer, tu comptais tes amis... Ton caractère ne pu t’empêcher d’aller chercher Carry. Tes yeux s’étaient ouvert, et la regardait avec un regard noir, sourire au coin des lèvres.

- Alors, c’était de la peur? Mais peur de quoi, tu es déjà viré! Ou alors de la pitié ? Mais que peut tu me trouver? Moi qui n’ai personne sur qui compter?

Parler ? Carry pensait vraiment que tu voulais parler? Tu ne pus t’empêcher de là regarder d’un air bête et insolent. Toi, ce que tu voulais, c’était de voir, où la haine qui transportait la Serpentard pouvait l’emmener. Mais pour ça, il fallait qu’il y ait moins de publics un endroit où elle pourrait agir sans penser au décor de la scène.

- Parler? Bon comme tu veux, et puis elle ne me servira pas.

C’était vrai, tu ne comptais pas te défendre, tu voulais rester neutre, sans te poser de questions, simple et attentive.

-Suis-moi, derrière des buissons près du lac pourrait faire l’affaire!

C’était un de tes endroits favoris, que tu avais décri de parfait pour le moment.