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27 sept. 2020, 00:49
Les pieds dans le plat  + 
Elle n'aimait pas la manière dont il la regardait. Ce n'était pas comme avec Grande Ombre et ses yeux, si lumineux et plein d'étoiles.
Elle n'aimait pas cet air qu'il avait. Il semblait se sentir supérieur et fort que la première année. *C'est si faux.*
Elle n'aimait pas les paroles qu'il lui disait. Lydia sentait qu'il voulait la faire parler. De quoi ? Elle n'en avait aucune idée. Mais l'Autre forçait pour entretenir une conversation. *J'ai rien à lui dire, ça fait de la peine.*
Non pas de la peine pour l'image que la fillette donnait, en revanche Bad la peinait à vouloir continuer la discussion et apprendre à la connaître.

Elle ne l'aimait pas. C'était comme ça et son avis allait difficilement pouvoir changer.

Lydia regrettait de lui avoir donné son prénom. Elle n'allait pas être pour ce troisième année une petite fille bizarre avec une histoire triste, non. Il allait maintenant pouvoir nommer cette créature aux cheveux noirs aux yeux bleus et à la peau pâle. Il allait l'appeler Lydia. Cinq lettres qu'utilisaient ses proches pour la définir. *Et lui là c'est pas un de mes proches !*
Quand il utilisa cette définition, le garçon ne voulait même pas l'appeler juste par son nom de famille, l'enfant dut se contenir et refaire ses exercices de respiration. Elle essayait de se raccrocher à un souvenir paisible et heureux pour ne pas s'énerver et ne pas montrer que son voisin l'agaçait plus qu'il n'était possible.

Alors elle essaya de trouver ce souvenir. Elle chercha tout en mâchonnant une part de gâteau. Et elle trouva.

*


Salle de répétition
9 février 2045, 0h30


Après cette heure passée à danser, après cette heure passée à s'aimer, elles se racontent leurs vies. Et chacune essuie les larmes de l'autre, promettant qu'elles seront toujours là l'une pour l'autre. Parce que ce qui les relie c'est fort. C'est beau. C'est un lien indestructible qui pourra résister à tout.

Elles se regardent. Chacune pense qu'elle aimerait bien retarder le Demain et rester enlacées. Puis la plus petite dit deux derniers mots. Le nom par lequel elle appelle la fille qui fait battre son coeur.

- Grande Ombre.

*


Il est trouvé ce beau souvenir. Il n'est même pas beau à vrai dire. Il est sublime et tellement puissant que Lydia parvient sans mal à reprendre son calme. Dans son esprit, subsiste seulement la perspective de la revoir et de l'enlacer, encore.

Bad lui a posé une question. Elle n'a pas envie d'y répondre, elle ne se rappelle même plus des paroles de l'Autre de toute façon. La fillette a envie d'aller droit au but et d'être franche, afin que tous les deux ils ne se mentent pas.

- Excuse moi mais... Pourquoi tu continues à me parler ?

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause

03 oct. 2020, 00:11
Les pieds dans le plat  + 
Un revers, une déconvenue, un échec, un débâcle, un fiasco. Aucun mot n’était assez fort pour désigner ce que venait de ressentir Bad. Il avait été calme et réfléchi et cela n’avait pas payé. Il ne répondit pas à la question de Lydia. Le garçon se contenta de croiser les mains entre les jambes, le buste légèrement penché vers l’avant. Elle était coriace et Bad savait qu’il ne devait pas abandonner. Mais le moment était-il bien choisi pour mener cette bataille perdue d’avance ?

Il pesait le pour et le contre. Il devait choisir entre deux routes. L’une sinueuse et semée d'embûches mais qui menait à la rédemption. L’autre, droite et facile dont l’issue serait définitive, brutale. L’aider ou l’abandonner. Plus Bad y pensait, plus son esprit se divisait, attiré de force par les deux options. Il avait l’impression de se dédoubler, qu'une fracture mentale avait lieu. Il se sentait basculer simultanément des deux côtés dans une synchronicité parfaite. Une fragmentation quantique s’opérait.

Elle n’est pas Cadell. Elle n’ait rien pour toi.
Elle est égoïste et irrespectueuse.
Elle ne fait aucun effort.
Elle ne te mérite pas.
Finis de manger et pars.
Elle n’existait pas et n’existera jamais.
Lydia la Torture. Fuis sa noirceur.
Elle est élève à Serdaigle, comme toi.
Elle est blessée et doit être sauvée.
Elle a peur du rapprochement.
Elle a besoin de toi.
Essaye encore, il le faut.
Elle n’est pas là par hasard. Aide-la.
Lydia la Torturée. Libère sa noirceur.

Torturé par ses pensées, Bad l’était aussi. Un choix draconien entre des directions aux antipodes. Aucune ne lui convenait. Et pourtant, sa décision était prise.

Revenant au présent, Bad fixa la fille d’un regard neutre. Ni froideur ni chaleur. Ni haine ni amour. Le garçon était venu, l’avait vu mais ne l'avait pas vaincu. Il était seulement parti. Elle n’était qu’une vague qui disparaissait sur les berges de sa vie. Son existence éphémère serait vite oubliée. D’un ton stoïque, il mit fin à cette histoire qui ne valait pas la peine d’être contée.

« J’espère que tu guériras, Lydia. »

Aucune condescendance. Peut-être une pointe de déception. Il n’avait rien pu extraire de ce fruit sans jus. Une perte de temps, une désillusion.

« J’ai fait ce que j’ai pu pour arrondir les angles et être sympa avec toi mais t’es pas prête. »

Prête à guérir. C’était ce qu’il avait en tête. Mais elle n’était fatalement pas prête à l’entendre. Tant pis.

« Je vais arrêter de te parler t’as raison. C’est mieux comme ça. »

Bad fixa finalement la purée liquide dans son assiette. Il tenta de s’en emparer avec sa fourchette mais elle s’écoula à travers les dents. Insaisissable, comme Lydia. Elle était la purée. Il était la fourchette. Quoi qu’il fasse ce soir, ses efforts seraient vain.

Le Serdaigle s’empara de sa cuillère. Elle était la solution à ses problèmes de repas mais avait-elle son équivalent dans ses difficultés avec la jeune fille ? Alors qu’il allait mettre la cuillère à sa bouche, une pulsion incontrôlable s’empara de Bad. Le brun ne réfléchissait plus et s’empara à l'aide de son autre main du sommet de la cuillère pour lancer, telle une catapulte, le contenu du couvert vers la jeune fille. La purée liquide fila droit sur Lydia. Un retour aux sources en somme.

Bad ne put s’empêcher de se mettre à rire aux éclats. Il relâchait la tension qu’il avait ressenti toute la soirée et ne pouvait s’arrêter. Il fallait qu’il se libère. C’était vital. Inarrêtable.

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation

21 oct. 2020, 11:15
Les pieds dans le plat  + 
Il espérait qu'elle guérirait. Lydia était certaine que non, elle n'allait pas guérir. Seulement, ils ne se comprenaient pas tous les deux. Sa maladie n'était autre que la colère qu'elle avait contre Bad et elle comptait bien la garder enfouie au fond de son cœur, jusqu'à ce qu'elle trouve un moment pour la libérer.

Voilà maintenant que c'était elle qui n'était pas prête ! *Prête à quoi ? À parler avec le Ô magnanime et sublimissime Bad ?* Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Il pouvait penser tout ce qu'il voulait de Lydia Holmes, celle-ci pouvait très bien lui rendre la pareille. Le garçon osait dire qu'il avait essayé d'être sympa. *Tu m'aurais passé l'eau plus rapidement, tu m'prenais pas pour une débile et là t'étais sympa.* Elle se rendait compte de l'absurdité de leur rencontre. Tout ça pour... Un pichet d'eau. L'être humain avait des réactions étranges tout de même.

L'Autre ajouta une dernière phrase. *Et après tu t'en vas, enfin ?* Elle avait hâte de se retrouver toute seule. Nul doute qu'une fois le garçon parti, elle monterait se blottir dans ses draps avec un bon livre. Et un pichet d'eau, par esprit de provocation. Elle attendait qu'il parte et pourtant Bad restait là, à essayer de prendre de la purée avec une fourchette. *Stupide. Tu te sers de ton couteau pour boire une soupe ?* Lydia avait essayé une fois, mais elle s'était juré de le garder secret. La soupe avait coulé le long de la lame et, quand elle avait voulu porter le breuvage à ses lèvres, elle avait seulement réussi à se faire une égratignure. *Bon après j'avais six ans, lui en a treize.* Plongée dans sa réflexion sur « est-ce qu'il était possible de se servir de soupe en utilisant un couteau et sans s'entailler la langue ? », elle ne put pas prédire ce qu'était en train de faire Bad.

*De...* Elle sentit un liquide chaud le long de sa joue. *DE LA PURÉE ?!* Elle porta la main à son visage, indignée. Tout en ayant de la purée, coulant gracieusement le long de son cou, elle se leva.

Jamais ses yeux n'avaient exprimé une telle colère. Ils semblaient dire au garçon « tremble petit être malfaisant ! Ma vengeance sera terrible. ».
Son regard se porta, en même temps que sa main, sur le pichet d'eau. Il se servait d'elle comme cible pour projectiles de purée ? Il osait, pire que tout, en rire ? Il fallait que la petite Holmes agisse vite, sinon c'était l'humiliation assurée. Avec des gestes rapides, elle souleva la carafe et la versa sur la tête de Bad.

- Tu avais soif ?

Elle ne put s'empêcher de lui sourire.

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause

09 déc. 2020, 17:30
Les pieds dans le plat  + 
On m'a demandé ? :decayed:

Il y a de ces soirs – comme il y a de sacrées journées – où vous savez pertinemment que c’est une soirée triste, morne. Un peu ennuyeuse. Certains pourraient se dire – et tout le monde les comprends – que Joanne est une enseignante de rune et qu’elle a donc pour habitude personnelle de s’ennuyer ferme dans sa salle de classe. Pourtant, c’était loin d’être le cas. Pourtant, ce soir-là, face à sa purée délicieuse, elle est morne. Vide. Lasse. Comme si un esprit farceur s’était mis en tête de vider touuuute l’énergie de la jeune femme. Elle avait même le dos vouté, les épaules abattues vers l’avant, le regard vide et éteint de toute lumière.

C’était donc une de ses soirées où l’enseignante finirait beaucoup plus vite que prévu au fin fond de son lit, enroulée de ses multiples couettes. Couvertures qui lui permettraient d’être au chaud, dans le confort d’un cocoon permettant un sommeil sans rêve ni cauchemar. Enfin, c’était ses espoirs secrets. A voir les cernes qui jalonnaient le visage de la directrice de Serpentard, il ne faisait aucun doute que les nuits remplies d’un sommeil long et profond n’existaient pas. Non. Peut-être que ses recherches nocturnes y étaient pour quelque chose. Car parfois, alors qu’elle avait réussi à s’endormir quelques heures plutôt, elle se réveillait, l’esprit embrumé d’une question vitale à laquelle elle devait répondre immédiatement. Pas de procrastination pour ces choses-là.

Ce soir-là donc, elle contemplait sa purée. Fut-elle aussi délicieuse que pouvait le faire les elfes de Poudlard, Joanne n’avait pas la moindre envie de faire tomber sa fourchette dedans. Et puis, subitement, comme réveillant l’intérêt de l’enseignante, un morceau de quelque-chose-non-identifié passa d’un bord de table à l’autre bord. Ce n’était pas sa maison – eux ils étaient sages et bien disciplinés ou en tout cas ils faisaient bien semblant – il s’agissait de la table des bleus. Soupirant à grand bruit et par le nez – tout ce que sa mère aurait détesté – Joanne observait la situation, se demandant si elle devait intervenir.

La fillette – celle qui était destinataire du morceau de purée visiblement – semblait particulièrement en colère. Joignant ses mains sous son menton, Joanne entreprit d’observer la situation, estimant que l’enfant ne représentait pas vraiment un danger pour la paix de la table ou de la grande salle ce soir. Quelle ne fut pas son erreur. Quand elle la vit se lever d’un bond, le sourire de Joanne s’agrandit : elle était persuadée que l’enfant s’en irait. Qu’elle retournerait, peut-être en pleurs, dans ses dortoirs ou dans sa salle commune. Plutôt dans les dortoirs, pour échapper au malotru à la purée qui était de sa maison.

Quand elle vit que la jeune fille prenait le pichet d’eau, Joanne se leva d’un bond, ayant visiblement retrouvé toute sa vigueur – prête à servir si cela s’avérait nécessaire. Néanmoins, elle n’arriva pas assez vite et ne put que constater les dégâts de l’eau dégoulinant sur le visage d’Eaven. Elle dut même retenir un petit fou rire. Après tout, n’était-ce pas lui qui avait fait valdinguer la purée ? Arrivant à proximité immédiate des protagonistes de cette histoire de purée / eau, Joanne indiqua, de sa plus belle voix autoritaire « Votre petit cinéma à tous les deux est terminé ». Le sourire, un peu sadique, qui s’afficha sur le visage de l’enseignante ne laissait pas de place au doute quant à l’éventuelle punition qui pourrait tomber si l’un ou l’autre se décidait à contrattaquer.

21 déc. 2020, 22:11
Les pieds dans le plat  + 
Après réception de son colis alimentaire, Lydia, hors d’elle, se leva brusquement. Bad ne pouvait s’arrêter de rire face au visage rouge dont les veines commençaient à gonfler sous l’effet de la colère. Finalement, le garçon avait réussi à obtenir une réaction spontanée et logique de sa part même si elle semblait vouloir abattre ses foudres sur le Serdaigle.

Elle allait réagir, Bad en était certain. Il attendait seulement de voir de quelle manière. Lydia finit par répondre à ses attentes. La jeune fille s’empara de la carafe d’eau qu’elle renversa d’un geste vif sur la tête du garçon qui sentit le liquide s’écouler sur son visage puis le long de son torse. Cela ne rafraîchit pas pour autant les idées du garçon qui continua de rire de plus belle.

Si j’ai soif ?, pensa Bad en s’essuyant les yeux d’un revers de manche. Il allait lui répondre quand il aperçut un sourire sur le visage de Lydia. Cette situation n’avait pu lui faire garder son air patibulaire jusqu’au bout. Après avoir plaqué ses cheveux trempés en arrière pour les essorer le long de sa nuque, Bad, le visage humide luisant sous la lumière des bougies volantes de la Grande Salle, finit par lui répondre :

« Ça m’a rafraîchi les idées en tout cas. Je crois que la purée, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour toi. »

Bad commençait à avoir mal au ventre à force de rire et sa petite blague n’aidait en rien.

Puis la douche froide. Une voix adulte, sans équivoque quant à ses intentions, mit fin à la tranche de rigolade que se payait le Serdaigle. Levant les yeux en direction de sa provenance, Bad tomba nez à nez avec Miss Taylor. Sûrement l’une des enseignantes qu’il craignait le plus. Le garçon ne suivait pas les cours d’Étude des Runes et ne la croisait que pendant les repas. Il n'avait d’elle que l’image d’une femme froide et impressionnante. Ce n’était donc pas l’eau sur la peau du garçon qui provoqua un frisson le long de tout son corps mais bien le regard glacial de l’enseignante.

Bad plaqua à nouveaux ses cheveux en arrière tentant maladroitement de faire bonne figure. C’était peine perdue. Le fin sourire de la femme annonçait une sentence imminente. C’est alors que le Serdaigle eut une idée. Peut-être que Miss Taylor n’avait vu que l’incident du pichet d’eau et non pas l’agression préliminaire à la purée. Était-ce l’opportunité attendue de rejeter toute la faute sur les épaules de Lydia ? Lui s’en sortirait libre et profiterait de voir la jeune fille se faire remettre à sa place. Les sourcils levés et l’air exagérément outré, Bad se tourna vers la professeure de runes.

« Elle vient de me vider le pichet sur la tête ! »

Tandis que ses propres mots résonnaient à ses oreilles, une montée de stress envahit le garçon. Et si jamais, l’enseignante l’avait vu lancer la première attaque. Son mensonge à venir risquait de se retourner contre lui. Le jeu n’en valait pas la chandelle. Bad devait faire profil bas.

Plus calme mais davantage embarrassé, le garçon baissa les yeux, incapable de tenir le regard bleu perçant de l’enseignante.

« Mais c’est ma faute, c’est moi qui ai commencé, Miss … Je suis désolé. Ça ne se reproduira plus. »

Prenant deux pommes qu’il glissa dans la poche de sa robe, Bad se leva. Il fit quelques pas comme s’il allait sortir de la Grande salle puis s’arrêta soudainement lorsque Miss Taylor ne put plus le voir. Il se retourna vers Lydia et tapota le haut de sa propre joue de l’index. Sans son, il prononça du bout des lèvres “il te reste de la purée ici” avant d’afficher un fin sourire sur son visage et de tourner les talons. Alors qu’il quittait les lieux, un mélange d’émotions s'entremêlait dans l’esprit de Bad. Frustration, colère, joie, rire et haine. À l’image de la petite Lydia, le Serdaigle était perdu.

Merci Lydia pour ce RP et pour ces réactions inattendues :lol: Et merci Miss Taylor pour cette intervention en mode RP+ :grin:

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation

27 déc. 2020, 15:19
Les pieds dans le plat  + 
Mais qu'il était insupportable. Mais qu'il était pénible. La purée qui avait fait déborder le vase. C'était lamentable et vaseux. Si la conversation tenue auparavant avec ce garçon n'avait pas eu lieu, elle aurait presque été prête à le prendre en pitié. La vie d'un être comme ça, qui faisait des blagues si nulles, devait être foutrement triste. Il avait sûrement besoin d'aide - il aurait dû d'abord réfléchir sur lui-même avant de lui proposer son soutien - et la fillette aurait peut-être un jour, bien voulu lui en donner.

Seulement, il lui avait renversé de la purée sur la tête. Elle avait vu les rires des autres élèves, rires qui s'étaient amplifiés quand l'eau avait atterri sur le brushing de Bad. Lydia détestait l'appeler par son prénom, elle détestait qu'il l'appelle par son prénom. Pourquoi ne lui avait-il pas donné son nom de famille ? Ça faisait diva hautaine et méprisante d'appeler les personnes insignifiantes par leurs noms de famille respectifs.

L'imbécile, qui riait toujours autant, se redressa soudainement et un air angoissé apparut sur son visage. Quelle était la chose qui l'avait piqué au vif ?

Soudain elle la vit. Elle déglutit avec difficulté. Là devant elle, Miss Taylor. Elle avala de nouveau sa salive.
Merlin, elle aurait dû se douter qu'un combat alimentaire au milieu de la Grande Salle aurait attiré l'attention. Et dire qu'elle songeait à prendre une option où étaient comprises les Runes ! Son avenir dans cette discipline était fortement compromis.

Ses yeux lancèrent des éclairs quand le garçon l'accusa. Elle se transformait en Jupiter ce soir et son seul but était de lancer ses foudres contre Bad.

- Mais c'est de sa faute aussi !

Son ton témoignait de son agacement. Elle fut cependant soulagée quand le lanceur de purée s'excusa. Il essayait de faire profil bas et de s'assurer une bonne réputation, cela se voyait. Peut-être espérait-il devenir préfet l'année prochaine ? *J'aurais quitté Poudlard avant.* Sombre présage...

Elle baissa également la tête vers le sol. Elle détestait cette position, elle avait l'habitude de fixer son interlocuteur dans les yeux. Ses yeux azur, perçants, se plantaient dans ceux de la personne en face et ne les lâchaient plus. Seulement, elle avait conscience que ce n'était pas la bonne technique à utiliser cette fois-ci. Elle s'en fichait de l'avis des enfants sur sa personne mais les enseignants et les adultes, c'était différent. De plus, Miss Taylor l'avait vue se prendre une giclée de purée, vraiment pas glorieux.

Bad quitta la Grande Salle en premier. Il allait la laisser seule avec l'enseignante, le lâche ! En même temps, Lydia ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait réussi, qu'elle l'avait vaincu ce petit Scroutt à pétard. Elle partirait en dernière du champ de bataille. Son adversaire s'était défilé et avait fui, craignant le courroux d'une adulte. *Je l'ai vain...* Quel signe lui faisait-il ? Il semblait amusé.
Elle vit les lèvres du garçon articuler une phrase. Il lui restait de la purée sur la joue ? Mince. Et l'enseignante de Runes qui l'avait vue dans cet état...

Elle adressa une dernière parole à Miss Taylor, l'air contrit.

- Toutes mes excuses Miss. Mes actes ont dépassé les intentions. Je vous souhaite une bonne soirée.

Elle courut ensuite vers le Hall et passa sa main sur sa joue. Il y avait effectivement un morceau de purée. Sa main avec laquelle elle s'était nettoyée le visage se serra.

Elle allait lui faire payer ça.

Je ne vais pas dire que mon personnage a les mêmes sentiments pour Bad que les miens envers le joueur, sinon tu vas encore chouiner :grin:
Merci Miss Taylor d'avoir sauvé Lydia des griffes de ce méchant pas beau :love:

#5d9686
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