Dimanche, le jour le plus tranquille de la semaine mais qui annonçait aussi la fin du week-end. Cet évènement tant attendu par Carry et qui aurait dû être fêter le lendemain ne pouvait pas attendre plus longtemps. Il s'agissait son anniversaire. Si cela avait été fêté un Lundi, tout le monde serait trop occupé à faire leur devoir ou bien à étudier et dans les deux cas, personne n’aurait été disponibles pour partager ce moment avec elle. C'etait la principale raison du pourquoi elle souhaitait faire son anniversaire un jour plutôt.

Les invités ? Carry avait au début une liste d’invités précise mais se ravisa vite quand elle réalisa à quel point elle avait besoin de montrer une nouvelle image d’elle. Essayer de renouer des liens disparus et pourquoi pas en créer des nouveaux. Après avoir réfléchit de longues minutes et avoir fait des sacrifices de sa personne, elle prit la dur decision de laisser tout le monde participer, n’importe qui pouvait venir, que ce soit des Serpentard, Poufsouffle, Gryffondor et Serdaigle. Elle aurait bien voulu l’interdire au né-moldus mais comment savoir qui est sang-de-bourbe ou non ? Pour cette unique fois, elle les laisserait participer tout en gardant un œil sur ceux qu’elle connaissait.

Vers 3 :30 de l’après-midi, Carry était en route vers la grande salle avec les bras pesant de friandises qu’elle déposa en bazard au bout de la table des Serpentard. Comme elle pouvait s’y attendre, la salle était remplie. Pour chaque table, il y'avait des élèves qui se relaxaient, chahutaient, d’autre qui travaillaient ou même prenait leur gouter. Tant mieux, car pour ceux-là, Carry avait l’intention d’apporter bien plus que ce qu’ils avaient en esperant amadouer la plupart avec la nourriture qu'elle ramenait.

Le premier voyage effectué avec succès, elle repartie en direction des cuisines pour se saisir de plusieurs paniers dont un contenant exclusivement des chocogrenouilles et un autre contenant des Patacitrouilles qu’elle déposa le long de la table des Verts. Après plusieurs allez retour répétitif, une partie de la table des Serpentard était devenue un coin pour l’anniversaire de Carry. Des Boites de Bertie crochu, des tartes au parfum diverse et variée comme pomme, citron meringuée et citrouille étaient présent avec bien entendu des rafraichissement pour apaiser la soif des invitées. Fière de sa présentation, Carry savait que la partie la plus difficile était à venir. Dans une profonde inspiration, elle alla se présenter aux tables de chaque maison et essaya de s’adresser à eux de manière la plus aimable possible.

-Bonjour… ? Carry marqua une pause en essayant de voir de qui elle avait réussi à attirer l’attention.Je suis en train de fêter mon anniversaire avec des Serpentard a notre table et je voulais vous dire que si vous voulez venir nous rejoindre, vous êtes tous les bienvenues, sans exception… on a des chocogrenouilles, des tartes, des dragées surprise, des Patacitrouilles des suçacides des chocolats, enfin pleins de friandises et bien entendu il y’aura le gâteau d’anniversaire et…Oui quoi qu’il arrive si vous décidez de venir il y’en aura assez pour tout le monde. Enfin voila, vous pouvez venir nous rejoindre si vous le souhaitez. En esperant vous voir à notre table, je vous dit peut-etre à bientot !

Une fois de retour avec les Serpentard, Carry poussa un soupire de soulagement en se laissant tomber sur sa chaise. Parler en public était quelque chose qu’elle ne pouvait expérimenter bien souvent mais au moins elle avait réussi à le faire à chaque table et espérait que le nombre d’invités augmenteraient. En attendant, celle-ci s’empara des assiettes et commença à servir les premiers Serpentard.

Dimanche. Jour de calme avant la tempête du lundi. Magdaleen aimait ce jours si particulier, à la frontière entre la détente et le travail. Elle était assise, tranquille, à la table des Serdaigle, a lire un livre, tout en savourant une chocogrenouille qui fondait dans sa bouche. Elle se sentait bien. Il devait être quatre heure de l’après-midi, mais elle n’avait presque plus la notion du temps.
Elle ne l’a vit pas tout de suite, Harrison. Elle était trop absorbée dans son livre. C’est seulement quant elle vint s’adresser aux Serdaigle que Magdaleen lui porta attention.

Magdaleen ne savait pas trop quoi penser de cette fille. Ce qu’elle avait fait à Alice Sangblanc était horrible. Vivre toute sa vie avec écrit Traîtresse sur sa joue devait être horrifiant. Comment avait elle pu ?
Mais elle avait été bien punie. Devoir travailler pire que les elfes de maisons, ne plus aller en cours- être rejeter de tous et avoir la baguette brisée ne devait pas être particulièrement agréable. Mais, cette année, elle avait été pardonnée.

Quant elle annonça son anniversaire, et les invita à le partager, Magdaleen eu un sursaut de dégoût.


















. Bon, d’accord. Mais tu verra que j’ai raison ! Elle est méchante





Mais la petite rouge avait raison. Elle devait essayer d’aider Harrison, parce que cela devait être dur pour elle. Alors, se houspillant en elle même, elle prit un stylo plume. Pour quelqu’un d’un peu perdu, avait dit sa grand mère. Pas sûr qu’elle aurait cru que cette personne un peu perdue serait Harrison, mais bon.
Magdaleen se leva. Elle se dirigea vers Harrison. La regardant dans les yeux, avec un air encourageant, même si il ne contenait aucune pitié. Peut être juste de la compéhenion

- Bon anniversaire, Harrison ... parfois, c’est bien d’avoir le courage de prendre un nouveau départ.

Elle lui tendit le stylo plume, et commença à se diriger vers la table de Serdaigle. Elle avait fait ce qu’elle pouvait. A Harrison de voir ce qu’elle ferai. Elle n’avait pas pris à manger. Il ne serai pas dit qu'on l’avait appâter avec de la nourriture

Aujourd'hui, dimanche, je n'avais pas fait grand chose, comme à mon habitude j'avais flâner dans le parc en lisant quelque parchemin de mes cours. Cette année serait forcément une année plus difficile que la précédente alors je n'avais pas le choix je devais redoubler d'effort, surtout en ce moment. Je n'ai plus le soutien de mes parents et je ne pouvais pas me permettre de me faire renvoyer. Alors je devais tout donner pour être une bonne élève, peut être pas la meilleure mais au moins une bonne élève.

Certaines personne à Poudlard avaient la réputation d'être de véritable cancre. C'était d'ailleurs le cas de Max Volts. Je me mis à penser à lui, avait il changé depuis l'année dernière, avait il décidé de devenir un bon élève bien gentil ? Non impossible, ce n'était pas son genre. Ce garçon était complètement perdu l'année dernière et à mon avis il n'est pas du genre à se remettre en question.

Et puis, je repensai aux différentes rencontre que j'avais faite à Poudlard depuis mon arrivée. La plupart des élèves que j'avais rencontré était très sympathique, je n'avais finalement rencontré que peu d'élèves désagréables. Je me demandais si cette année encore je ferais de nouvelle rencontre tout aussi agréable. Oh bien sur, j'avais déjà fait la rencontre de Carry, cette fille plus âgée que moi qui m'avait fait une formidable couronne de fleur. Comment l'oublier ?

Mon ventre fit un bruit qui me ramena plus vite que prévu à la réalité. Je n'avais pas le temps de rêvasser, j'allais bientôt mourir de faim. Mais, il était bien trop tôt ou bien trop tard pour espérer avoir de quoi manger à cette heure-ci. Qu'importe, je devais tout de même essayer de gratter un peu de nourriture aux elfes des cuisines. Une fois devant les cuisines je me ravisai. Je ne voulais pas qu'ils me prennent pour une goinfre ou autre chose. J'imaginai déjà mon surnom "Kelly le Troll des cuisines". Non, je refusais de laisser mon ventre diriger mes pas et mes pensées ! Je devais me ressaisir et vite.

Dans un élan de bonne volonté je quittai les cuisines, puis les sous sols. J'étais dorénavant devant les portes de la grande salle. Curieuse de l'agitation qui régnait à l'intérieur je décidai de passer la tête. A l'intérieur je pus constater que beaucoup d'élèves c'étaient réuni ici pour différentes raisons qui allaient probablement me rester inconnu. Puis sur la table des Serpentard je vus le Graal, de la nourriture à foison. Finalement, toute ma bonne volonté venant de se dissiper et je me dirigeai d'un pas certain vers les friandes quand mon regard croisa la route de Carry. Elle était affalée à la table des Serpentard, non loin des friandises.

- Carry ? Qu'est ce que tu fais là ? Lui dis-je en lui souriant.

Helen rêvassait, assise à la table de sa maison en ce dimanche après-midi. Elle pensait à sa famille, à son chez-soi ; ça ne faisait que quelques jours que les cours avaient repris, mais les vacances lui manquaient déjà...

Elle releva la tête en entendant une Serpentard qu'elle reconnut tout de suite s'adresser à tous ceux de sa table. Carry Harrison. Elle savait qui elle était. Elle savait ce qu'elle avait fait. Tout le monde le savait. Pourtant, Helen ne la connaissait pas. C'était même la première qu'elle entendait sa voix.
A chaque fois qu'elle la voyait dans le château, elle essayait de se faire la plus discrète possible, elle était conscience que son statut de sang n'était pas un atout.
Par réflexe, elle baissa les yeux, cette fille l'intimidait. Mais elle ne pouvait s'empêcher de tendre l'oreille à ce qu'elle disait. Un anniversaire ? Quand elle énonça toutes ces friandises, la petite fille entendit son ventre gargouiller.
Elle regarda en direction de la table des Serpentard et, en effet, il y avait quoi nourrir tout Poudlard. Helen saliva de plus belle.
Elle n'aurait sûrement pas hésité en temps normal, mais là, c'était de Carry Harrison qu'il s'agissait.
Qu'est-ce que les autres allaient dire ?
Peut-être que c'était un piège pour attirer tous les nés-moldus, se dit-elle, soudain inquiète.
Mais elle avait l'air pourtant si sincère, si... gentille ?
Mais elle restait Carry Harrison, quelqu'un de dangereux pour elle. Elle n'arrivait pas à faire abstraction de tout ce qu'on disait d'elle. Quand la Serpentard s'éloigna pour aller parler aux autres élèves, Helen regarda autour d'elle, pour voir si d'autres élèves répondaient à sa proposition.

Elle était vraiment tentée de rejoindre la table des Verts et Argents mais sa peur l'en empêchait. Si quelqu'un était avec elle, ça serait sûrement plus facile, pensa-t-elle. En plus, elle n'avait rien d'autre à faire en cette fin de week-end, et ça faisait longtemps qu'elle n'avait mangé des friandises, essaya-t-elle de se convaincre. Oh oui, elle en avait vraiment envie. Mais elle n'osait pas...

Sous l'hésitation, les mains de la fillette étaient devenues toute moites et elle sentait son pouls s'accélérer : elle se trouvait vraiment ridicule. Ce n'était qu'un anniversaire !

Elle regarda une dernière fois autour d'elle pour voir si personne ne la regardait et se leva rapidement en direction de la fête pour ne pas changer d'avis. Elle allait prétendre retrouver une de ses amies à Serpentard et s'arrêterait en chemin du côté des friandises. Et puis, Carry ne pourrait pas savoir qu'elle était une née-moldue...
Quand elle arriva à leur niveau, elle essuya une nouvelle fois ses mains humides d'appréhension sur ses vêtements et se servit une petite assiette de sucreries. Une petite vague de bonheur l'envahit lorsque leurs douces odeurs arrivèrent jusqu'à ses narines.
Elle se prépara alors à retourner à sa table pour se régaler mais en passant devant Carry, elle se sentit vraiment coupable et honteuse. Elle ne pouvait pas faire cela.
Elle se retourna alors et, les joues rouges, s'adressa d'une voix tremblante à cette fille si intimidante, si charismatique :

"Bon anniversaire Carry. Et merci pour... ça" dit-elle en relevant son assiette.

Elle ne pût s'empêcher de rabaisser la tête.

Carry Harrison ne le savait pas encore, mais Effie avait décidé de lui offrir une petite surprise en ce jour si spécial. Elle l’avait vu un peu plus tôt dans la journée, préparer une petite fête, qui ressemblait fortement à une fête d’anniversaire. Puis, après s’être renseigné, Effie avait appris qu’effectivement c’était l’anniversaire de Carry aujourd’hui.

C’est alors là-dessus qu’Effie s’était afféré à préparer le plus beau gâteau au monde. Elle l’avait fait en forme de livre pour rappeler à Carry que ses études sont importante, avec une petite écharpe pour lui rappeler que quelque soit les décisions prises par la direction, son cœur appartiendra toujours à Serpentard, puis sur le livre, il y avait les initiales CH de son nom pour la mettre en valeur. Tout avait été soigneusement pensé et réfléchit pour faire craquer Carry.

C’est donc, pleins d’entrain, qu’au moment où elle vit Carry sortir des cuisines avec sa marchandise et ses gâteaux, l’elfe sortit ce beau gâteau de sa cachette, et transplana dans la Grande Salle. L’elfe trouva Carry au bout de la table de Serpentard, elle s’approcha d’elle et posa le gâteau à côté du sien. Puis elle se tourna vers la fille dont c’était l’honneur du jour :

« Effie voulait féliciter Carry pour son anniversaire. Effie espère que Carry pourra continuer ses études sans embûche, cette année. »

Effie pencha la tête sur le côté pour donner un côté trop mignon à la scène. Effie a essayé d’apporter la même attention pour l’anniversaire de Carry qu’elle l’aurait fait si c’était celui de Jessica.

La rentrée en deuxième année était passée depuis peu, une nouvelle année commençait, de nouvelles choses allaient arriver, et peu à peu tout le monde allait grandir.
Mais Nélya n'avait pas l'impression d'avoir changée ou grandit en quoi que se soit. Elle avait 12 ans à présent, mais à part son âge, qu'est-ce qui avait changé? Oh et puis pourquoi elle y pensait?
Assise sur un banc de pierre à une dizaine de mètres de la Grande salle, la brunette s'occupait avec des élastiques colorés avec lesquels elle formait des figures, se coinçant parfois un doigts à force de trop tourner un élastique autour…

J'aime pas être toute seule...

un léger soupir échappa à la sorcière alors qu'elle se redressait en regardant autour d'elle. Personne. A part, cette fille, qui entrait dans la Grande salle, les bras chargeaient.

C'est quoi tout ça? Elle va pas avoir besoin d'aide?

La porte se refermait derrière cette fille aux bras pleins, et Nélya se leva aussitôt, espérant pouvoir apporter son aide dans une quelconque tâche, mais une fois entrée, il semblait que la fille n'avait pas besoin d'aide. Tout ce qu'elle portait avait été déposé en bout de table chez les Serpentard, et à présent, elle se présentait à chaque table. Mais de sa place, la brunette ne pouvais rien entendre, alors lorsque la brune s'approcha de la table des rouges et or, Nélya s'empressa d'y aller à son tour.

-...je voulais vous dire que si vous voulez venir nous rejoindre, vous êtes tous les bienvenues, sans exception… on a des chocogrenouilles, des tartes, des dragées surprise, des Patacitrouilles des suçacides des chocolats, enfin pleins de friandises et bien entendu il y’aura le gâteau d’anniversaire et…Oui quoi qu’il arrive si vous décidez de venir il y’en aura assez pour tout le monde. Enfin voila, vous pouvez venir nous rejoindre si vous le souhaitez. En esperant vous voir à notre table, je vous dit peut-etre à bientot !

Une fois qu'elle eut finit, la brune que Nélya reconnut comme étant Carry Harrison s'en alla, direction la table de sa propre maison, laissant les gryffons discuter entre eux de l'intervention de la sorcière.

Nélya ne la connaissait pas. Elles ne s'étaient jamais parlé, mais Nélya avait déjà entendu son nom, et ce à quoi il était rattaché. Mais elle ne connaissait pas toute l'histoire. Juste des fragments: Alice Sangblanc, baguettes brisée...
On lui avait dépeint Carry comme une personne horrible. Détestable et surtout dangereuse pour les nés-moldus. Mais à l'instant, elle n'avait en rien l'air d'être une mauvaise personne comme on le disait.

Papa et maman m'ont toujours dit de me faire mon propre avis sur les choses d'après mon expérience et pas d'après celles des autres. Et puis, personne ne peut vraiment être "méchant" ou "mauvais" de nature... Ouais...

Tandis qu'elle se perdait dans ses pensées, le regard dirigées vers cette fille, elle s'avança, doucement , vers la tables des Serpentard tournant ses élastiques dans une mains, avant de s'arrêter net.

J'ai pas de cadeaux! C'est son anniversaire et j'ai pas de cadeaux!

En prenant conscience de la chose, le visage pensif de Nélya se mua en une expression anxieuse. Que faire maintenant? Elle ne pouvait pas sortir pour acheter quelque chose, et dans ses affaires, elle n'avait rien qui pourrait faire l'affaire… Mais malgré tout, elle se remit à avancer en poussant un léger soupir, serrant plus fort les élastiques dans sa mains.

A présent qu'elle était arrivée au coin de la fête d'anniversaire après que d'autres soit venu se servir et dire quelques mots, Nélya inspira et s'approcha donc de Carry quand elle fut seule.

-Hum, Carry c'est ça? Moi c'est Nélya. Heu, joyeux anniversaire!

Dit-elle en souriant, malgré la gêne visible sur son visage rond.

-Heum... Je suis désolée… J'ai pas de cadeaux…

Du bout de ses doigts d'albâtre, Alice repoussa son assiette où restait une petite part de tarte à la fraise. Elle ne pouvait plus rien avaler. Ce n'était pas qu'elle avait trop mangé, ou qu'une douleur agitait son ventre. Non, c'était autre
chose. C'était le dégout et la colère, étreints pour former quelque chose de terrible.

À la table de Serpentard, on fêtait un anniversaire. Celui de Carry Harrison. Celle qui avait dénoncé deux des siens à des sorciers dangereux et violents, agressés des Nés-Moldus, défigurée Alice. Ces élèves avaient-ils si mauvaise mémoire que cela ? Ou bien, était-ce la faute à quelque chose comme le pardon ? Carry ne le méritait pas. Carry était une manipulatrice, il n'y avait qu'à voir qui avait été invité à la rejoindre : des Néo-Moldus. Alice était écœurée.

Elle aurait dû rester de marbre, et quitter la table pour en rejoinde une autre. Ou bien, s'en aller, tout simplement. Mais c'était plus fort qu'elle. Alice souffrait de cette vision. Des élèves continuaient à être aimable avec Harrison, malgré tout ce qu'elle avait fait. Qu'ils aillent tous au diable, chacun d'entre eux. Leur sourire, leur sympathie, leurs gateaux et friandises.. qu'ils s'étouffent avec.

Alice se leva de son banc et marcha jusqu'aux responsables de ses tourments. Elle se forçait à garder une allure digne, sans colère aucune. La colère, c'était pour soi, comme chaque émotion.
Elle s'arrêta dans le dos d'un élève, son regard se posant alors sur Effie, et son gâteau. Les traits de son visage se durcirent. Effie aussi avait trahit, et avec préméditation.

« Vous me donnez envie de vomir » cracha Alice en passant son regard sur chacun. Elle ne parvenait plus à dissimuler sa colère, froide et tranchante. Elle était outrée, avait des envies de rébellion. Mais comment combattre quelque chose d’aussi insidieux que la gentillesse mal placée ? « Elle se sert de vous comme on porte un joli collier pour se donner un genre. Elle ne vous aime pas. Elle n'aime qu’elle et sa maudite famille consanguine. »

Alice adressa un regard cruel à Carry, animée par une envie incroyable de lui cracher au visage. Elle n'en fit rien. Alice tourna les talons, et traversa la grande salle. Qu'ils soient maudits.

Un petit one-shot car je ne pouvais juste pas ne pas poster

Les cours avait repris depuis peu, une semaine seulement, et tout me semblait normal en entrant dans la Grande Salle. Je prenait donc tranquillement mon repas à la table de Poufsouffle quand une jeune fille vint faire le tour de chaque table. Elle expliqua qu'elle fêtait son anniversaire à la table des Serpentard et qu'on était tous invités... La mention des friandises qui allait avec me motivèrent à me lever de mon banc, bien que je ne la connaisse pas. Son visage m'était inconnu et elle ne s'était pas présenter après tout. Mais je n'allais pas perdre l'occasion de rencontrer quelqu'un de nouveau, surtout si il y avait de quoi grignoter à la clé !

C'est donc après quelques secondes de réflexion que je me lève pour rejoindre la table des vert et argent. En arrivant près du bout des images de mai dernier me reviennent vaguement et me font frissonner et grimacer avant que je ne les chasse dans les confins de ma mémoire. Le mauvais souvenir écarté je m'approche de la brune et lui adresse la parole, un léger sourire sur le visage :

"Coucou ! Moi c'est Lily-Rose, c'est ton anniversaire c'est ça ? Comment tu t'appelles ? Je crois pas t'avoir déjà croisé, tu dois donc être plus âgée que moi. Tu fêtes quel âge ?"

La brune n'as pas le temps de me répondre, qu'une fille au cheveux très clairs, à la peau tout aussi pâle et la cicatrice distinctive apparaît. Elle semble en colère, très en colère, je l'écoute cracher des mots au visage de la brune, des mots durs, violents mais qui me laisse deviner l'identité de celle qui fête son anniversaire, ainsi que la raison derrière la colère de l'autre fille, colère qui me semble désormais justifiée. Je blêmis, beaucoup moins avenante et beaucoup plus tremblante, je demande d'une petite voix en reculant légèrement :

"C'est toi Carry Harrison, n'est-ce pas ?"

Je ne connaissais pas son visage mais sa réputation la précédais, je me souviens encore du retour de Lumah dans les dortoirs après le Bal d'Halloween, j'avais entendu les rumeurs et bruits de couloirs sur ce qu'il s'y était passé... Je ne pouvais donc m'empêcher de penser que je venais de mettre les pieds dans un drôle de guêpier.

J'espère que ça te va Carry
@Lumah Greenleaf comme je te mentionne même si le rp en question n'est pas clos.

Après avoir passé son temps à jouer avec ses camarades de dortoir dans le parc, il était parti se réfugier dans la Grande salle avec l'un d'entre eux: voulant se reposer et parler avec d'autres Poufsouffles déjà présents sur place. Discutant de tout et de rien, le poufsouffle aux cheveux blond qui avait accompagné Ewen finissait en même temps un devoir de métamorphose, aidé par ce dernier pour le finir plus rapidement. Ils profitèrent de ce moment pour plaisanter sur la crédibilité des nouveaux ragots en cette deuxième année à Poudlard, les méfaits qu'ils pourraient commettre et les nouveaux Poufsouffles qui les avaient rejoint en septembre.

Alors qu'il toisait du regard les différentes têtes qu'il ne reconnaissait pas, Ewen fut interrompu dans son observation. Une élève élève de Serpentard était arrivée à leur table et s'adressa aux élèves qu'elle avait réussi à attirer l'attention. Sa tête dans sa main droite, il l'écouta jusqu'au bout tandis que son camarade avait relevé la sienne au moment où elle parlait de friandises. Les deux jeunes garçons se regardèrent et haussèrent des épaules: ils ne connaissaient pas vraiment cette élève, hormis par les rumeurs qui tournaient autour d'elle. Ne sachant pas à quoi s'attendre, il décidèrent d'y aller après avoir fini en quelques minutes la question sur laquelle l'autre garçon butait.

Après un rangement rapide de ses affaires, le blond et Ewen se dirigèrent à la table des verts: admirant l'étalage de nourriture. L'un était obnubilé par les boites de Bertie crochu pour les dragées surprises, alors que l'autre regardait les différentes tartes et les chocogrenouilles.

- Jolie appâts n'est-ce pas ? fit le blond en chuchotant avec un sourire narquois sur ces lèvres. Ewen répondit simplement par un deuxième haussement d'épaules, tout en penchant sa tête avant de reprendre.

- Sincèrement je n'en sais rien, parce que les ragots sur elle sont quand même.. plus que de simples ragots. Mais tout comme toi je n'ai jamais eu de vraies réponses là-dessus. dit-il pour conclure sur ce sujet, le blond hochant sur l'affirmative n'ayant rien d'autre à ajouter.

Ce dernier en profita pour prendre une boite de Bertie crochu pendant que Ewen observait Carry s'afférer à répondre aux différents élèves qu'elle avait ramené sur sa table. Plusieurs personnes aux visages inconnus avaient rejoins l'anniversaire, cependant une autre au visage furieux vint à l'encontre du groupe et prit parole avec des mots vifs, mais qui pouvait sonner juste aux oreilles de certaines personnes. Ewen haussa d'un sourcil à la mention du "joli collier", se faisant la remarque qu'elle n'était pas la seule à se donner ce genre dans cette école: roulant des yeux vers le ciel dans un bref soupir en espérant éviter ces personnes.

Les deux garçons n'avaient pas les tenants et aboutissants de l'histoire, mais le blond blêmit à la vue de la cicatrice sur le visage de la jeune fille. Se sentant mal à l'aise après ces quelques paroles et ne sachant pas dans quoi il s'était engagé de par sa présence, il s'excusa auprès de Ewen avec un visage quelque peu inquiet et décida de quitter la Grande salle. Prétextant par la même occasion le besoin d'aller ranger ses affaires dans son dortoir, il employa exprès le ton de ceux qui se défilent pour éviter de quelconque désagréments.

Le brun ne pouvait pas lui en vouloir et ne savait pas non plus ce qu'il comptait faire. Il ne prenait habituellement aucun parti tant qu'il n'en savait pas plus: mais l'embarra était présent. Cherchant du regard s'il connaissait quelqu'un parmi les invités, il vit Lily-Rose et se dirigea vers elle alors qu'elle s'adressait à Carry. Il s'arrêta juste derrière elle quand elle demanda l'identité de son interlocutrice, attendant de voir la réponse de l'intéressé et la réaction de Lily.

Tu étais assise a la table de Serdaigle.
Tu mangeais.
Seule.
Silencieuse.
Soucieuse.
Tu mangeais sans voir faim.
Rien n’aurait pu te déranger.
Rien sauf elle.
Cette Carry.
Tu sais ce qu’elle fait.
Aux gens comme toi.
Elle fait des choses pas bien.
Des choses qui ne devraient même pas exister.
Ta cuillère pataugeait au milieu du repas.
Un brouhaha se fit entendre.
Pas très fort.
Ni très doucement.
Mais assez puissant pour que tu l’entende.
Tu écoutais.
Sans bruit.
Sans rien dire.
Tu ne voulais pas aller voir.
Elle te ferait pareil.
Du mal.
Ce qu’elle fait aux nés-moldus.
Tu ne voulais pas entendre.
Maintenant,
Ils croiront que tu écoutes des choses que tu n’aurait pas dû écouter.
Tu n’aurais pas dû entendre.
Tout ça.
Tout ce qui se passe.
Car aujourd’hui,
C’était un jour spécial.
C’était l’anniversaire de cette Carry.
Cette Serpentard.
Celle qui te voudra du mal si elle l’apprend.
Que tu es comme bien d’autres.
Une née-moldue.
Tu baissa la tête.
Mais,
Finalement,
Tu te décida à la tourner.
Légèrement.
Vers cette table.
Celle des Serpentard.
Puis tu la voit.
Carry.
Tu as peur d’elle.
Mais tu ne devrais pas.
Il y avait des friandises.
Autour d’elle.
C’était assez tentant.
Mais tu ne pouvais pas.
Tu ne pouvais pas aller voir tout ça.
Tu pourrais faire croire que tu venais voir quelqu’un pour un devoir.
Mais cela n’aurait été pas crédible.
Mais tu t’approches d’elle.
D’un pas curieux mais lent.
Il ne faut pas qu’elle voit.
Que tu ai peur.
Où elle saura.
Elle saura que tu es comme ceux qu’elle déteste.
Tu t’approches d’elle.
De cette ombre.
Cette ombre,
Qui est bien plus sombre que celle qui te suit.
Tu lui tapotes l’épaule.
Discrètement.
Puis tu chuchotes :

- Je ... Jo ... Joy ... Joyeux Anniversaire !

Tu lui souris.
Tu farfouilles dans tes poches.
Et tu y sors quelque chose.
Une carte.
Une carte chocogrenouille.
C’est une bronze.
Elle n'est pas rare.
Mais c’est la seule carte que tu possède.
Tu fixe la carte,
Sans savoir s’il fallait lui donner ou non.

J'espère que vous m’accepterez dans cette danse C’est un plaisir d’avoir poster ici