Inscription
Connexion

26 oct. 2020, 20:04
Bonne humeur.
Le cinquième année le regarda, quelques cheveux lui tombaient devant les yeux. Il passa la main sur sa tignasse, ses cheveux paraissant encore plus bouclés lui tombant sur le front. Personne ? Rufus aurait pu avoir de la peine pour Edward, mais ce pauvre Serdaigle ne l'atteingnait pas en défense contre les forces du mal. En physique... à voir. Rufus continuait le sport, et s'entretenait pour compenser de se détruire d'autres manières.

« Tu aurais du commencer par ça. Dit-il en faisant un voilà avec ses main, les sourcils froncés.»

Rufus regarda, au loin, son reflet dans une fenêtre. Il avait envie de lui vomir sa mauvaise humeur dessus, quelque chose qui semblerait venir des enfers, on aurait pu se demander comment il faisait avec ça en lui. « On fait avec » aurait-il répondu.

« Mes yeux rouges peuvent vouloir dire bien autre chose, et dans mes mauvais jours je peux faire bien pire aux petites gamines qui m'insupportent que d'être désagréable. Dit-il amèrement, cela semblait plus être craché entre les dents que dit avec la langue.»

"Contrairement à toi", ça y est. Il devenait encore le grand méchant Rufus. Une caricature de lui même qu'il avait largement contribué à construire, et qu'il étofferait encore dans le futur, pour sûr. Le bonheur des autres ne l'indifférait pas, mais ce n'était pas en haut de sa liste de priorité, sauf pour ses amis -les vrais amis, pas ceux qu'on cotoie parce qu'on est coincés avec eux les trois quarts de l'année -, là la question ne se posait pas. Mais bon, le grand méchant Rufus, le grand méchant loup qui fait peur dans les fables. Rufus commençait vraiment à s'énerver -encore...

«Et qu'est-ce que tu vas faire, hein ? Tu peux ramener les gens à la vie peut-être ? Tu as un plan tout fait dans ton petit sac pour aller buter l'ex ministre moldu, lui et tout ceux qui les ont enlevé ? Ho non je sais, tu peux remonter le temps à l'aide d'une paire de talons magiques et empêcher ma famille de se faire buter à cause de moi. Ironisa-t-il.Ouvre les yeux tu ne peux rien faire !

Cette tirade, il avait l'impression qu'elle l'avait épuisé. Il l'avait dit. C'était sorti tout seul. Au fond de lui, une partie de lui qui serait tut pour l'instant serait triste d'avoir été si désagréable avec Célia-Awena Fournier.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

31 oct. 2020, 15:15
Bonne humeur.
Silencieuse, pour une fois, je regarde Rufus dégager des mèches de cheveux de ses yeux, puis se regarder dans une vitre. Je ne suis pas son mouvement et continue de le regarder, essayant de décoder son langage corporel. Mais je n'y suis pas la meilleure. Malheureusement.
Il continue a être de mauvaise foi. Bien qu'il sonne amer et ait difficilement desserré ses dents. Il est dans un de ses mauvais jours. Et il n'a pas agi de façon "Rufusique" Il n'a pas sa langue dans sa poche, il aurait pu lui sortir une des piques dont il a le secret. Et de toute façon, personne n'a rien fait. Il s'est énervé seul. Comme quelqu'un de déjà énervé avant.
Lorsqu'il me crache sa tirade, ma façade disparait, et fait face a une expression d'abord surprise, puis surprise puis désolée. A la fin, mes yeux sont écarquillés par le choc, et je me suis un peu penchée vers l'arrière. Rien de drastique, mais j'ai, ou plutôt mon corps a ressenti le besoin de s'éloigner de cet amas de douleur, de colère et d'impuissance. Ou culpabilité. Je ne suis pas sure.
En effet, je ne peux pas faire. Je ne suis pas Mrs Loewy ou un des ces sorciers surpuissants, braves et intelligents. Je suis sûre qu'un jour, un de ces sorciers se jouera de la mort, mais sans pierre philiosphale ou philre. J'aimerais bien y arriver. Mais maintenant, je ne peux pas. Je ne suis pas surpuissante. Je ne suis qu'une fille de 14 ans.
Je baisse le regard vers ma main gauche posée sur mes cuisses. Et finis après une ou deux minutes briser le silence.
"Je suis désolée. Je ne peux rien pour ta famille, en effet. Je lève les yeux vers lui. On ne peut que se souvenir des morts. Et je ne suis pas assez forte pour aider d'autre moldus injustement accusés. Mais... J'inspire profondément, puis reprend. Mais je peux t'aider. Ou essayer. T'aider à penser a autre chose pendant quelques minutes, te défouler, ou écouter ta colère. Vas-y, déverse ta colère sur moi, crie sur moi si ça peut t'aider. Ou allons chercher nos balais et un cognard et ta batte, si tu préfère. Ca au moins, je peux."
Je le regarde, avec une façade déterminée et calme. Mais au fond, je suis en alerte, prête a me mettre temporairement a l'abri si besoin. Et en alerte, pour ne pas prendre personellement ce qu'il pourra dire ou faire. J'ai peur. Très peur. Peur de ce qui pourrait m'arriver, avec cette proposition droit sortie de mon coeur. Peur de ne pas réussir à l'aider. Mais qui ne risque rien n'a rien. Je veux l'aider. Et essayer de ne pas prendre cher dans le processus.


Un jour, un jour, Celia va se mettre dans un petrain monstre si elle continue a sortir ce genre de choses XD

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

05 nov. 2020, 15:16
Bonne humeur.
A chaque fin de phrases de Célia-Awena Fournier, Rufus se posait une nouvelle interrogation. Pourquoi continuait-il de la fréquenter ? Est-ce qu'elle reflétait bien le Merlin et si oui pourquoi faisait-il encore partie de cette idiotie ? Et comment diable le choixpeau avait-il pu voir en elle une élève de Serdaigle alors qu'en l'espace de cinq secondes elle avait dit trop de bêtises que Rufus ne pouvait en supporter. Il eut un rire jaune.

« Injustement accusées ? Tu délire j'espère ? Tu ose dire que cette personne est toute blanche ? Le seul point sur lequel tu as raison est qu'il ne mérite pas de payer seul car avec lui il devrait y avoir tout les chiens qui ont suivis ses directives sans rechigner. Mais le butter me suffirait bien sûr. Dit-il sur un ton sarcastique. »

{Ma parole elle veut servir de punching-ball celle là ou quoi ?}
La vision du visage de Célia-Awena Fournier boursoufflé et couvert de bleu ne rendrait en rien Rufus heureux, il aurait au contraire pitié d'elle. D'un geste d'une grande vivacité de la main droite, il mit sa baguette sous la gorge de la fillette en l'interrompant dans ses paroles folles. Le pointe de sa baguette de cenellier appuyait contre sa peau et cela devait être quelque chose de désagréable. Les yeux plus que menaçants dans un échange de regard, il aurait pu faire n'importe quoi. D'une simple formule il aurait pu faire tant de dégâts.

« Tu veux que je me défoule ? Que c'est drôle. Qu'est-ce que j'aurais à y gagner ? »

Il enleva sa baguette, lentement, mais elle resta dans sa main, près de lui. Il ne voulait pas perdre tout cela, toute cette haine et cette tristesse qu'il avait en lui, il avait une envie de tuer. C'était une énergie, une force capable de répondre à ses envies. Et il comptait l'utiliser. Certains pour bien dormir ont besoin d'une potion, lui avait besoin de savoir que la personne responsable de la mort de sa famille la plus proche en avait payé le prix, était-ce trop demandé ? Il ne croyait pas.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

05 janv. 2021, 23:41
Bonne humeur.
Lorsque Rufus se met à parler, je fronce les sourcils. Il m'a mal comprise. A moins que je ne me sois trompée ? Il est bien né-moldu, n'est ce pas ? Je détend mon visage pour revenir à mon expression initiale en me disant que la colère doit également le rendre sourd. Je serre encore plus ma baguette dans ma main.
"Ta famille est bien moldue, n'est ce pas ? Cela fait qu'ils ont été injustement accusés de sorcellerie. Tout au plus, ils ont été complices. Mais pas coupables."
Je le regarde dans les yeux avant de reprendre
"Tu es sûr que ses "chiens" avaient le choix ? Et..."
Du coin de l'oeil, je vois sa main arriver. Je ne peux pas vraiment parer, il a été trop rapide. Néamoins, l'escrimeuse que je suis sourit interieurement devant la beauté de son geste. Rapide et précis. Magnifique.
Je quitte du regard sa baguette sur ma gorge et le regarde, l'air neutre. Quoique, il me fait mal là. Il appuie un peu fort. Et j'ai été distraite par son geste. Ca aurait pu me coûter cher. Allez, reprends toi, aussi, tu joues avec le feu là. Mes yeux se posent sur ses lèvres, évitant ses yeux enragés, et je me tiens prête a bouger au moindre mouvement de ses lèvres. Les 5 èmes années ne savent pas lancer de sortilège informulés, que je sache ? Et encore moins en début d'année. Concentrons nous sur ses lèvres alors. Je serre ma baguette dans ma main droite, prête à lui lancer un avis. Si seulement je réussis à parler. J'inspire profondément, essayant de rester calme. Réussi à moitié. Je pourrais bien produire 4 oiseaux de petite taille. Pas les plus beaux, et un bien piètre résultat pour moi.
"Les idées claires." Il retire enfin sa baguette de ma gorge. J'entreprends alors de la masser en continuant de parler. Ma main droite continue de serrer ma baguette.
"N'ajoute pas un jugement obscurci à ton idiotie, Rufus, tu ne pourrais rien venger comme ça. Tu te ferais juste capturer et tuer. Tu finiras peut-être en esprit vengeur. Au mieux. Au pire, en peeves plus jeune. Tu n'as pas envie d'être aussi peu classe."
Je me lève en continuant de le regarder, de haut, cette fois. Il faut un peu plus de distance entre nous, il est rapide.
"Ton idée de sortir Parkinson avec des feux d'artifices était belle. Là, cet accès de rage ne te ressemble pas. Tu ressembles juste à un fou. Un fou aveuglé par ses sentiments. Comme eux. Après, me diras tu, je n'ai perdu personne. Certes. Je ne peux pas comprendre. Mais si tu ne te calmes pas, tu ne comprendras rien, et tu feras une attaque suicide qui ne portera pas ses fruits. Tu ne seras ni un héros, ni un personnage tragique. Juste un idiot de plus qui a un jour porté du vert, et qui a arpenté ces couloirs. Et tu seras vite oublié. Contrairement à ce que tu pourras être si tu te calmes et que tu ressors des idées aussi belles que tes papillons de combats ou le feu d'artifice dans la Citadelle."

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

02 mars 2021, 10:35
Bonne humeur.
Rufus regarda Célia-Awena en serrant les dents. Les sourcils froncés, en ses yeux se lisait un sentiment d'agacement poussé, celui typique de quelqu'un peinant à expliquer quelque chose d'une simplicité déconcertante à un imbécile. Pensait-elle que ces questions ne tombaient pas sous le sens ? Elle ne faisait que dire à voix haute des raisonnements qu'il avaient réfutés un par un. Pouvait-on décider d'entreprendre quelque chose sans même s'interroger sur ses motivations et leurs valeurs ? Trop nombreux étaient les démonstration par la sagesse que la vengeance était une mauvaise conseillère bercée par une haine absurde ne menant qu'à plus de haine et de tristesse. Rufus ne pouvait accepter la solution trop simple à son goût. C'était trop simple pour lui. Ne rien faire, les laisser se démener seuls dans leurs belles maisons comme si ils n'avaient rien fait. A chaque acte une conséquence, variable ne fonction des individus. Rufus était une forme d'individu qui trouvait que cette conséquence devait être exponentielle quand ça le touchait directement. Il aurait été plus moral de se cacher derrière une soit-disant envie de justice, mais Rufus n'avait pas envie jouer au super héros.

«On a toujoursle choix, reste à avoir la force de faire le bon. Dit-il entre les dents. »

Il rangea finalement sa baguette, après tout en avait-il besoin face à Célia-Awena Fournier ? Ils n'étaient désormais d'un point de vue extérieur que deux personnes parlant dans un couloir, sans cette animosité ou ce danger que pouvait représenter la baguette. Pourquoi Célia-Awena essayait-elle de le raisonner par des arguments comme celui-ci ? Avait-il jamais cité la gloire comme but dans ses idées ?

« Qui a dit que je voulais être un héros, ou même qu'on connaisse mon nom ? Les héros agissent pour le plus grand nombre, moi je n'agis que pour moi. les autres ont leur problèmes. Tu n'es ni voyante ni légilimens Celia-Awena, n'aies pas l'audace de prétendre connaître mon idéal. Des feux d'artifices ou des papillons sont des outils, non des plans. Il en faut plus pour attaquer un premier ministre. »

Elle avait mis de la distance entre eux, Rufus plissa les yeux et décida de faire de même. Le regard froid, il regardait de haut Célia Awena.
Dernière modification par Rufus Williams le 07 sept. 2021, 20:08, modifié 1 fois.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

06 sept. 2021, 21:23
Bonne humeur.
Je soupire, fatiguée par la mauvaise humeur de Rufus
"Le bon choix pour soi. Ce qui n'a probablement pas inclus ta famille. Mais ces personnes ont pensé sauver les leurs, probablement."
Le bon choix, le bon choix. Il ne faut pas oublier qu'on vient de mondes différents, eux, et nous. Nous, les sorciers, on a forcément une vision différente de la leur. Notre compas morla doit forcément différer. Et même s'il est le même. Mettrais-je en danger ma famille pour des inconnus qui me font peur ? Probablement pas.
D'ailleurs... Nous passons probablement pour des monstres aux yeux des moldus. Des curiosités de cirque au mieux. Au pire, des aberrations de la nature. Je... Je ne l'avais jamais réalisé jusque là.
C'est avec un regard nouveau que je regarde à nouveau le Serpentard. Il a dû avoir du mal a comprendre ce qu'il se passait à son arrivée. Et il a probablement perdu beaucoup de personnes qui ne l'accepteront plus. Au milieu de deux mondes, sans un qui ne l'accepte pleinement.
Je souffle par le nez. Un mauvais menteur.
"Pas besoin de le dire, tu sais ? Je te ferais bien un exposé de ce qui me fait venir à cette conclusion, mais tu es enfin calme, j'aimerais éviter que tu recommences à t'ennerver. Et quand je disais héros, je voulais dire quelqu'un qui n'est pas au second plan de l'histoire. Un anti-héros, un héros, peu importe, ce n'est juste pas un personnage secondaire."
Et en plus, il lève les sourcils en voyant la distance que j'ai mise entre nous. Je lui lance un regard qui a l'air de dire "me regarde pas comme ça"
"Eh, j'ai surestimé mes capacités à l'instant, je suis plus à l'aise si je ne suis pas à portée de tes mains."
Je recule encore d'un pas avant de me retourner.
"Mes affaires sont encore dans la grande salle"
Puis un pas vers les escaliers, avant de rester sur place, toujours de dos.
"Tous les moldus nous détestent ? Ils ont peur de nous ? Si tu étais moldu, nous verrais tu comme des aberrations à éradiquer ?" je souffle, incertaine de vouloir savoir la réponse. J'attends quelques secondes, et si je n'entends rien, je continuerai mon chemin après lui avoir lancé un "Porte toi bien, sinon."

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

22 sept. 2021, 17:34
Bonne humeur.
Rufus resta sourd face aux arguments raisonnés de Célia-Awena. Bla bla... sauvé les leurs... bla bla bla. Bien sûr comme dans toute situation, si tu inverse les rôles tu vois souvent que les deux personnes sont en partie fautifs, mais Rufus n'en avait que faire. Ils auraient bien pu le faire pour sauver la vierge ou épargner une civilisation, le "moindre mal" était déjà suffisamment douloureux. Les problèmes des autres n'étaient pas les siens.

Celia-Awena justifia son recul face au regard de Rufus. Le fait qu'il eu provoqué en sa supposée amie de la méfiance - voir peut-être de la peur- leva sur lui un voile de lucidité. Il se reprit et tenta de mettre ses émotions de côtés en reprenant non sans quelques difficultés sa froideur habituelle. Si l'on regardait la scène qui venait de lui arriver de façon objective: il avait furieusement quitté la grande salle uniquement parce qu'une gamine avait parlé de ses parents, il avait ensuite été acide avec Celia-Awena qui était venue pour lui rendre son sac, par gentillesse. Ensuite, il l'avait menacé. Rufus était à peu de choses près charmant en tout points.

En reprenant la dernière question de Celia-Awena en tête, il se figura les réponses possibles. Dans l'histoire, de nombreuses minorités avaient souvent été haïs par la majorité dominante, allant souvent jusqu'au Génocide, que ce soit les Tsiganes, les Aïnous ou encore les tribus du Maranhão. Le point commun de toutes ces éradications est que à chaque fois, on ne reconnais les faits et la culpabilité des assassins que longtemps après les faits, et bien entendu c'est quand le mal est fait que on se rend compte que c'est le mal. Alors, quand le mal est en train d'être commis, est-on en tord de vouloir le punir ? Non, selon Rufus.

Il s'assit mollement sur les marches. Une voix dans sa tête lui chuchota une idée. La tentation monta de façon exponentielle et, plutôt que de ruminer ses idées, il porta sa main à sa baguette, lentement, comme la raison livrait un combat pour reprendre le contrôle de ce corps et l'emporter. Il la saisit, tourna l'extrémité vers lui-même, et prononça "Alegrio". Un sourire se dressa sur son visage, ses muscles se détendirent et un sentiment de soulagement et de bonne humeur s’empara de lui. Il se saisit de ses affaires, puis se dirigea calmement vers le parc.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.