Nous sommes tous groupés, comme si l'instinct nous avait poussé à nous rapprocher pour nous tenir chaud. Je suis perdu, vers le fond du groupe. Certains se frottent les bras pour se réchauffer, d'autres semblent trop impressionnés par le château et ne le quittent pas de yeux. Moi, je suis curieux. J'observe. J'enregistre tout ce qu'il se passe.

Les deux professeurs qui nous ont accompagné jusque devant les portes du château nous quittent, sans que je ne comprenne pourquoi.

Toujours un plaisir d'être petit.

Je me mets sur la pointe des pieds et aperçoit à quelques mètres devant moi une jeune femme, elle ne doit pas avoir plus de 22 ans. Un courant d'air dont je suis protégé grâce aux autres première année balaye ses cheveux quasiment blancs surmontés d'un chapeau. C'est la seule chose que je distingue de là où je suis. Ce qu'elle dit m'est incompréhensible, mais je comprend qu'elle doit avoir une place importante à Poudlard.

Le groupe se met en mouvement, je me laisse porter. Nous nous retrouvons devant ce que je suppose être les portes de la grande salle, grâce aux nombreuses descriptions de mon grand père. La jeune femme parle, respectueusement j'écoute.

« Bien. Nous sommes ici devant les portes de ce que nous appelons la Grande-Salle. C'est ici que vous viendrez prendre vos repas et qu'auront lieu certains rassemblements. Vous y entrerez dans quelques instants pour être répartis dans l'une des maisons de cette école. Poudlard compte quatre maisons : Poufsouffle, Gryffondor, Serdaigle et Serpentard. Vous serez répartis dans chacune d'elles en fonction de vos aptitudes et de votre caractère, mais aussi en fonction de vos choix. »

Elle fait une pause, et je repense à ce qu'Henry m'a dit il y a quelques jours :

- Tu verra, ta mère peut dire ce qu'elle veut, moi je sais que tu ira à Serpentard.

Elle continue :

« La maison dans laquelle vous serez envoyé deviendra votre seconde famille. Tout au long de l'année vous pourrez remporter des points pour votre maison par votre travail et votre comportement irréprochable. A l'inverse, si vous enfreignez le règlement de quelque manière que ce soit, des points vous seront retirés. A la fin de l'année la coupe des quatre maisons est remise à la maison ayant remporté le plus de points. Nous comptons donc sur vous pour faire honneur à la maison dans laquelle vous serez envoyés. »

On doit se mettre en rang deux par deux. Je me retrouve à côté d'une fille que j'ignore royalement. Les portes de la grande salle s'ouvrent, et je n'ai pas assez d'yeux pour tout regarder. Les quatre longues tables toutes remplies d'élèves nous observant sans vergogne, le plafond, les murs, puis plus j'avance mieux je vois la table des professeurs. Je constate qu'une seule place est vide, celle qui devrait être celle du sous-directeur. J'en déduis donc que la jeune femme qui nous a accueilli devant le château occupe cette fonction.

Aussi jeune ? Elle doit être extrêmement douée.

Devant, sur l'estrade, le Choixpeau. Il est comme Henry et Maggy me l'avaient décrit.
Je vois une fente apparaître et soudain sa voix retentit :


Je revois la jeune femme de tout à l'heure s'avancer, un parchemin à la main. En écoutant ce qu'elle nous dit, je comprends que nous allons être appelés par ordre alphabétique et me résigne donc à attendre mon tour, qui sera sans aucun doute parmi les derniers.

- Wellan. Caliban Wellan.

Enfin ...

D'un pas assuré je me dirige vers le tabouret et voit la sous directrice de près pour la première fois. Son sourire et son air rassurant me conforte, c'est bien ici ma place.
Soudain, je ne vois plus rien. Je comprend que le Choixpeau est sur ma tête, et j'entend cette même voix qui a chanté tout à l'heure résonner dans mon crâne :

- Wellan ... Wellan ... Ton nom m'est inconnu mais ton visage lui me dit quelque chose. Connaîtrais tu un certain Henry Clarke ?
- C'est mon grand père. dis-je, à la fois fier qu'il m'ai reconnu et surpris qu'un bout de cuir puisse avoir une aussi bonne mémoire.
- Je vois, et que t'a dit ton grand père au sujet de ta répartition ?
- Lui dit que je vais aller à Serpentard, ma mère n'est pas d'accord.
- Mmmh ... Je crois que ton grand père te connait bien, je vais lui donner raison.



Content de moi, j'enlève le chapeau et le tend à la sous directrice avant de m'avancer d'un pas décidé vers ma nouvelle famille.

Darius se trouvait devant la porte de la grande salle, il attendais avec tous les autres élèves que celle-ci s'ouvre, et allait enfin pouvoir assister à la fameuse cérémonie de répartition. C'est donc avec une certaine joie qu'il scrutait les deux énormes portes qui le séparaient de cette salle qui faisait tant rêver dans les livres avec son plafond scintillant et ses bougies en lévitations. Tout à coup l porte frémit et pivota sur ses gonds et un professeur appela:

-"Les premières années par-ici !"

Aussitôt Darius ajusta sa cape et se plaça dans la file, tous les élèves regardaient les petits nouveaux qui rougissaient. Darius regardait la salle sous tous les angles, mais prenait soin de ne pas croiser le regard des élèves attablés qui parlaient et jetaient des regards curieux . Il y a en avait même qui pouffait de rire.
Soudain une légère détonation retenti du bout de la salle, le silence pris place .Darius compris aussitôt que l'heure de la répartition était arrivée. Un tabouret vola et se plaça devant la table des professeurs, l'un d'eux se leva pris un rouleau de parchemin, le choixpeau puis se posta debout face au élève .

Le chapeau chanta .


Puis le professeur agita sa baguette le parchemin se déroulât et vint se placer a sa gauche.
A mesure la file diminuait...

- "Darius Maridge!"

Darius s'assit, le choixpeau remua, s’arrêta et murmura :

-" Intelligence, sagesse,de la curiosité,de l'originalité et de la créativité"

Puis se dressa et clama:

-"Serdaigle"

Aussitôt le jeune sorcier senti son cour bondir dans sa poitrine, çà y est c'est arrivé son rêve d' appartenir à la maison Serdaigle s'est accompli.

Le visage triomphent il alla s’asseoir a la table de sa maison, la deuxième famille à la quelle il voulais appartenir l'entourait.

Les premières années rentrèrent dans la grande salle, au plafond aux allures de ciel.
Sam se trouvait au fond du petit groupe, ses yeux contrairement au autre ne laissaient paraître aucun sentiment, tout ce qu'elle voyait n'était qu'une partie de ce qu'elle avait lu.
Tout se passait comme chaque année, et cela n'avait rien d'impressionnant...
Tout ça, Sam essayait de s'en persuader, elle aurait voulu pouvoir dire que rien ne l'atteignait pas même cette salle dont la beauté était à en couper le souffle.
Alors elle fit attention à ne pas montrer son admiration et avança dans la salle avec les autres premières années qui se trouvaient avec elle.
Ses jambes tremblaient, elle pensait à l'importance de la répartition, à quel point cela pouvait impacter l'image qu'aurait sa famille sur elle, à quel point ses parents comptaient sur elle...
Sa maison devait être Serdaigle, ça lui semblait logique, et mieu ainsi.
Mais son bonheur était-il inférieur à celui de ses parents ?
De toute façon, elle ne choisirait pas.
Et puis quand on veut, on peut disais son père, mais puisqu'elle ne le voulait pas...

Serdaigle.

Ce mot trottait dans sa tête, mais elle refusait de le lâcher.
Elle n'eut pas le temps de se calmer puisqu'elle fut appelée assez rapidement ni même de se rendre compte qu'elle avait raté les vers du choixpeau magique.
À l'entente de son prénom, Sam fut éjecté de son petit nuage et alla rejoindre le choixpeau.
Elle s'installa sur le siège et on lui posa le choixpeau sur sa tête, celui-ci était un vieux chapeau de magicien qui avait fait son temps, il était d'un cuir marrons.
Quelques secondes se passèrent, quelques secondes où Sam fit le choix de ne pas penser aux maisons, par peur d'intervenir sur le jugement de ce chapeau, elle pensa au son des grillons l'été lorsqu'elle part rendre visite à ses cousins, au bruit de la pluie lorsqu'on dort dans une tente, mais pas avant la dernière seconde elle essaya d'impacter le choix du chapeau, même si c'était sûrement inutile.
Et se fut cette dernière seconde où elle pensa à son désir de faire partie de la maison verte.
Lorsqu'elle était plus jeune, son père lui avait raconté qu'il était toujours possible de changer son destin, et cette fois-ci, elle avait regretté d'y avoir pensé.


À la fois contente et déçu, Sam rejoignit la table des Serpentard, mitigée entre la culpabilité pour sa famille, et la joie d'être au prêt de ceux qu'elle considérais comme sa seconde famille.

La file des premières années se pressait de façon désordonnée derrière deux de leurs futurs professeurs. Helen Glenn, cachée au milieu de la foule pour se protéger du froid, sautillait de temps à autre sur la pointe des pieds afin de les apercevoir. Malheureusement, les seules choses qu'elle put distinguer étaient les chapeaux pointus que portaient les sorcières. La mine contrariée, la jeune fille dut se résigner à prendre son mal en patience : Elle aurait largement le temps d'apercevoir ses professeurs à l'intérieur du château. Elle jeta alors un œil curieux autour d'elle : Certains élèves baissaient la tête pour ne pas se prendre les bourrasques de plein fouet tandis que d'autres scrutaient la longue allée qui menait à l'entrée du château. Helen était bien incapable de discerner les élèves nés dans des familles de sorciers de ceux nés parmi les moldus. Cette dernière observation la réconforta, ils étaient tous égaux face à l'inconnu et sa méconnaissance du monde magique, malgré son statut de sang, ne lui porterai pas préjudice en ce premier soir au sein de l'école.

Après ce qui lui sembla être la plus longue procession de son existence, la masse d'élèves s'arrêta devant un grand escalier surplombé de deux portes en chêne massif. Les deux professeurs en début de file s'avancèrent vers une sorcière aux longs cheveux blonds puis se retirèrent presque aussitôt, disparaissant à l'intérieur du château. La sorcière qui se tenait à présent seule devant eux se présenta comme étant la sous-directrice de Poudlard, Elina Montmort. Sous ses traits plutôt doux, elle inspirait l'autorité. La foule des élèves se remit en marche à la suite de Miss Montmort, entra dans le château et s'arrêta de nouveau devant un grand double battant d'où s'échappaient des éclats de voix. Helen leva la tête, une expression de curiosité et un soupçon d'inquiétude dans le regard. La sous-directrice expliqua le rôle de la Grande Salle, de la Répartition ainsi que des différentes maisons. Une vague d'appréhension monta dans la poitrine de la future écolière. Et si elle ne faisait pas bonne figure dans sa maison ? Avant d'avoir eu le temps de trop y réfléchir, Miss Montmort ordonna aux élèves de se mettre en rang. Helen chercha du regard quelqu'un, n'importe qui, pour se mettre en rang. Après un moment de mouvements anarchiques, les nouveaux arrivants firent enfin leur entrée dans la Grande Salle.

La pièce était magnifique. Le plafond haut était orné d'un magnifique ciel étoilé, des bougies flottaient dans les airs et quatre rangées de tables s'alignaient sous les yeux émerveillés de Helen. Balayant la salle du regard, elle posa ses yeux sur chacune des tables, avant de s'apercevoir que tous les regards étaient tournés vers eux. Elle baissa la tête, intimidée, et suivie le mouvement jusqu'à la table des professeurs. De nouveau, elle se leva la tête pour observer le corps enseignant. Elle y reconnut rapidement les deux sorcières qui les avaient conduits jusqu'aux portes du château. Au centre se tenait ce qui semblait être la directrice de Poudlard. Le fil de pensées de la petite brune fut troublé par un chant qu'un vieux bout de tissu rapiécé entama, faisant retomber le silence dans la salle. Dès que le chant fut terminé, Miss Montmort présenta la fonction du Choixpeau et commença à appeler les nouveaux élèves, un par un.

« Helen Glenn. »

La jeune sorcière sentit son cœur se soulever d'un coup. D'un pas mal assuré, elle s'aventura entre les élèves et vint s'asseoir sur le tabouret. Elle sentit alors la coiffe se poser doucement sur sa tête et un murmure lui parvint aux oreilles.

« De l'ambition, du caractère, de la volonté de faire ses preuves, un soupçon de perfectionnisme aussi... »

Helen retint son souffle. Elle crut pendant un instant que l'école s'était figée dans le temps, un instant qui lui parut être une éternité. La voix s'éleva à nouveau, plus forte cette fois :



Un tonnerre d'acclamations s'éleva d'une des tables de la salle. Des élèves, dont la tenue arborait de jolies couleurs, vert émeraude et argent, se levèrent pour accueillir leur nouveau membre. La nouvelle Serpentard ne put s'empêcher de sourire. Elle rejoignit sa table rapidement, elle avait hâte d'apprendre à connaître sa nouvelle maison.

Mon corps est paralysé, je suis emprisonnée dans ma peur, dans mes craintes, je suis en train de vivre le jour que je repoussais depuis des mois. Ma rentrée à Poudlard est sûrement la pire chose qui me soit arrivé, je n'ai jamais voulu venir ici, mais supplier ma mère de rester avec elle n'a pas suffit. Faire ma scolarité dans cette école signifie être loin de ma famille, dormir tous les soirs loin d'eux, et ce pendant sept longues années. Je n'ai jamais été préparée à affronter cette situation, jamais séparée de mes parents depuis que je suis née. Jamais je n'aurai pensé que la relation spéciale que j'entretiens avec eux, puisse un jour se retourner contre moi.

Le wagon dans lequel je me trouvais pendant le trajet en train était inondé de larmes, elles m'appartenaient, coulaient à flots. Dès que j'ai mis un pied dans le Poudlard Express, je languissais déjà de maman et papa, je voulais retourner à la maison, à Manchester. Dans les barques sur le lac noir, mes pleurs sont passés inaperçus comme j'étais entourée d'eau, mais je n'ai pas pu profiter de la balade que m'avait décrite ma mère. Enfin me voilà dans la Grande salle, où j'essaie de garder mon calme et de retenir mes larmes, pour ne pas être remarquée par les autres élèves. Je sais comment certains peuvent être méchants entre eux, en profitant des faiblesses dévoilées.

Pendant cette cérémonie de répartition, je ne laisse rien paraître. Je suis plutôt neutre, sans expression, car rien ne me traverse l'esprit à ce moment là. Je veux juste en finir avec cette sale journée, qu'on pose ce vieux chapeau poussiéreux sur ma tête, qu'il braille quelques mots, et que je parte me coucher dans le dortoir de ma nouvelle maison, en espérant que tout ceci ne soit qu'un cauchemar et que je me réveillerais bientôt, dans les bras de ma mère.

C'était le grand jours, un sentiment bizarre envahi Thaïs, un mélange d'excitation et d'appréhension.
Thaïs fixe sa malle pleine avec une liste de livre loin d'être celle habituelle. L'année dernière son bureau était recouvert de livre de géographie, de conjugaison, de mathématiques. Cette années rien de tout ça. On croirait vraiment à une blague.
Mais non, la famille South est bien allé dans un chemin inconnu au bataillon et complètement fou. Mr South a failli en faire un malaise d'ailleurs... Madame South n'a jamais été aussi silencieuse. Matt et Noëlie, le frere et la soeur de Thaïs ,étaient ravis eux.
Thaïs regarde calmement son billet pour le Poudlardexpress. Ce billet que l'on lui a donné et qui a tout changer.
Son père entre pour lui dire que c'est l'heure de partir. Elle se lève, jette un dernier regard à sa chambre, Thaïs ne rentreras pas ce soir, dormir à l'école sera une première aussi... Thaïs traverse le couloir. Son père a pris sa malle. Toute la famille fait le voyage jusqu'à Londres pour déposer Thaïs à la gare.
Thaïs passe un moment dehors pour dire au revoir à son fidèle, Lego, un border collie avec qui elle lie une amitié sans faille, ça va être tellement dure sans lui, les larmes lui montent, elle le sert fort avant de monter dans la voiture.

Une fois tout le monde installé dans la voiture, Mr South remonte l'allée doucement. Il y a 7h06 qui les sépare de la gare de Londres. Le voyage va être long. Mais Madame South a tout prévu pour occuper ses 3 enfants. Les villes défilent, plus la route avance, plus le temps s'assombrit sans compter le traque qui monte en Thaïs. Mr South s'arrête à une station de service pour faire le plein d'essence et tout le monde en profite pour manger. Madame South prend une salade, Mr South prend un panini, Thaïs et son frère prennent un sandwich et Noëlie une part de pizza. Rien de très élaboré, en mangeant, Thaïs se demande a quoi ressemble un repas de sorcier? Font ils la cuisine? Vont ils aux courses ? Elle profite des deniers moments avec sa famille. Plus que quelques villes et Londres sera là. Ils sortent d'Hammersmith et rentrent dans Londres.

C'est la premiere fois que Thaïs va à Londres. Elle colle son visage au carreau. Le temps s'est adouci. Les bâtiments sont imposant. Voilà la gare de Londres, Mr South gare la voiture pendant qui Madame South part chercher un chariot pour la malle de Thaïs. Une fois la malle chargé, tout ce petit monde part retrouver un homme, petit et rond avec un grand sourire, il faut parti du ministère de la magie, à l'entrée de la gare, il les attendait afin de les guidé vers la voie 9 3/4 .
Il discute avec Mr et Madame South. Thaïs les observe de derrière. C'est la cohu,la gare est pleine. Les gens courent partout.
Tout à coup, l'homme du ministère continu don chemin d'un pas rapide droit dans un poteau de la gare. Thaïs laisse échapper un cri,elle n'en croit pas ses yeux. Madame South est devenue blanche comme un linge quand à Mr South, il sert les dents et avance tout doucement vers le poteau, se met dos à celui ci. Il prend une grande inspiration et explique à tout le monde qu'il faut traverser le mur avant de le faire lui même, en passant d'abord une main doucement à travers celui-ci. Il finit par disparaître à son tour. Madame South se tourne vers Thaïs pour lui demander de passer à son tour. Elle se lance donc vers ce mur la respiration coupé, elle rentre la tête dans ses épaules, ferme les yeux, persuadée qu'elle va pendre de plein fer le mur.. Elle continue de marcher les yeux fermés et complètement crispé. C'est son père qui la rattrape par l'épaule avant de finir sur la voie ferré. Thaïs ouvre les yeux, elle n'en revient pas. Ils sont toujours dans la gare mais l'ambiance n'est plus du tout la même. Il y a beaucoup d'enfants avec leurs parents. Certains montent rapidement dans le train suivi de leurs amis, tandis que d'autres tardent à quitter leurs parents. L'homme du ministère discute avec Mr South avant de repartir.
Mr South se tourne vers Thaïs,lui sourit et la prend dans ses bras
-"Je te souhaite une excellente année"dit-il.
-"On se retrouve bientôt" enchéri sa mère.
Thaïs les observe, les larmes lui montent. Elle les serre fort dans ses bras. Matt pleure aussi. Thaïs se tourne vers lui :
-"prends bien soin de Lego pour moi" lui demande t'elle.
Matt bébé le torse et acquises. Noëlie reste discrète. Elle est fasciné par tous ce qu'elle observe et finit par demander à Thaïs:
- "tu m'ecriras? Je veux tout savoir."
Thaïs rigole. Un dernoer câlin, des mots qui rassurent et Thaïs grimpe dans le second wagons du train. La klaxon du train retentit, les portes se ferment. Thaïs fait signe à sa famille. Le train démarre et la gare n'est plus qu'un minuscule point au loin.

Thaïs reprend ses esprits, elle cherche une place pour s'assoir. Il y a beaucoup de monde, ça cri, ça joue. Ils ont l'air tous heureux. Elle finit par trouver un compartiment avec deux personnes . Thaïs demande si elle peut s'assoir. Ils acquiescent avec un grand sourire.

Ce sont également des premières années. Les discussions se succèdent et le trajet passe extrêmement vite. Le train ralentit.

Thaïs regarde à travers la vitre. Il fait déjà nuit. Il n'y a rien, c'est un quai très calme, on dirait le bout des rails. Thaïs descend du train et observe une épaisse forêt, un immense lac et un chemin de terre qui s'enfonce dans la forêt. Il n'y a pas d'école à l'horizon.

Un homme au bout du quai appelle les premières années. Thaïs suit le groupe. Ils marchent jusqu'au bord du lac où sont des barques avec des lanternes. Thaïs se tourne pour regarder la réaction des autres élèves. Ils vont vraiment aller à l'école en barque. À priori, ils forment des groupes de 3 ou 4 élèves, puis les barques se mettent à avancer toutes seules. Thaïs regarde dans l'eau pour voir si quelque chose tire la barque. Elle ne voit rien et n'ose pas trop se pencher au dessus de l'eau.... Le paysage est à coupé le souffle et bien plus lorsque le château apparaît accompagné de toutes ses lumières dans cette belle nuit étoilé. Il n'y a plus un bruit , seul quelque son d'acclamation face à toutes ces nouveautés. Les barquent s'arrêtent contre la berge. Tout le monde descent et suit le sorcier. Le chemin mène au château. Ce n'est pas plat et il faut grimper pour accéder aux portes du château. C'est tellement magnifique et même féerique. Une école dans un si bel endroit, Thaïs n'en revient pas.
Ils pénètrent dans le château, un professeur leur demande d'attendre un moment que la répartition va bientôt commencer. Il explique qu'il existe 4 maisons où chacune d'entre eux, seront reparti. Thaïs se demande sur quoi ils oeuvent bien se baser, sûrement un classement en fonction de l'ordre alphabétique...ou du bulletin scolaire.
On vient les chercher. Les élèves de première années pénètrent dans la grande salle. Thaïs n'en revient pas, la salle est immense. Il y a 4 grandes tables avec des élèves tout du long et au bout une table dans la largeur surélevé de 4 marches, qui à l'air d'accueillir les professeurs. Juste devant se trouve un tabouret et un vieux chapeau en cuir, pas tout jeune. Le professeur les fait arrêté devant les marches et explique que c'est le chapeau qui les répartira dans les maisons. Thaïs n'en croit pas ses oreilles. Elle observe attentivement en espérant vraiment ne pas passer la premier. Le défilé commence, les élèves sont appelé les uns derrière les autres, jusqu'au tour de Thaïs. Il faut un temps de connexion pour que Thaïs reprennent ses esprits et comprenne que c'est belle et bien son tour ! Elle avance doucement vers le tabouret et continu de se demander comment un chapeau peut savoir où l'envoyer. Elle a les mains moite, elle se tourne vers les 4 grandes tables ce qui est loin d'être rassurant. Le professeur pose le chapeau sur sa tête. Elle entend un drôle de voix, lointaine et qui pose des questions sans attendre de réponse en retour et finit par hurler :
- "POUFSOUFFLE"
La table des poufsouffle se mets à trembler. Les élèves applaudissent et siffle. Le professeur enlève le chapeau de la tête de Thaïs et lui fait signe de rejoindre sa table. Thaïs s'exécute d'un pas rapide et part s'assoir à la suite des nouveaux poufsouffle. L'accueil est chaleureux. Une belle années en perspective.

En cette journée du 1er septembre, sous une forte chaleur, moi et les autres élèves de Poudlard, nous nous dirigions vers le hall d’entrée, suivi par deux professeurs. Malgré la forte chaleur qui régnait ce jour-là, tous les élèves se regroupent en un gros groupe pour ne pas se perdre. Arriver devant le hall les deux professeurs qui avaient accompagné les élèves partis, pour laisser place à une femme qui expliqua aux élèves ou ils se trouvaient.
- Vous vous trouvez ici devant les portes du hall d’entrée, quand nous allons rentrer, nous nous dirigerons vers la grande salle, c’est là où vous seriez réparties dans votre maison qui ont pour nom poufsouffle, serdaigle, serpentard et gryffondor. À la suite de cela, la grande salle sera là où vous mangerez.
La femme se mit à marcher vers la porte de la grande salle suivie des élèves. À ce moment-là, je me sentais très excitée, mais j’avais aussi très peur du choix du choixpeau. Arrivée dans la grande salle, je vis sur un tabouret le choixpeau un vieux chapeau de sorcier fripé, il ressemblait exactement à ce que ma mère et mon père m'avaient décrit. La femme s’arrêta et dit aux élèves :
- lorsque j’appellerais votre nom, vous viendriez vous placer sur le tabouret et je placerais le choixpeau sur votre tête, celui-ci vous repartira dans une des quatre maisons, la maison que vous intégriez deviendra votre seconde famille, tout au long de l’année vos bonnes actions et votre bon travail vous feront remporter des points, les mauvaises actions quant à elles vous en feront perdre.

Les élèves qui avaient été placés deux par deux regardèrent de manière intriguée le choixpeau. J’espère que serait envoyé comme ma mère à Gryffondor ou comme mon père à Serdaigle, je me demande comment ses parents et sa grand-mère réagiraient s’y elle était envoyée à serpentard. Je ressentais la tension accumulée dans la grande salle, les élèves étaient très stressés. Je me retrouvais à côté d’un garçon que je regardai vaguement puis j’analysa la pièce dans laquelle j’étais et vis que celle-ci avait un grand plafond ou un ciel y était représenté, la salle était éclairée par des centaines de bougies qui flottaient et 4 tables étaient installées au milieu, une pour chaque maison. Le tabouret avec le choixpeau était quant à lui installé devant une grande table où tous les professeurs étaient installés. Soudain, une fente apparaît sur le devant du choixpeau et soudain une voix retentit celle-ci disait :



La femme qui nous avait accueillis revient avec un parchemin. Puis, celle-ci commença à appeler les élèves. puis viens m’on tour :
- Tammy James
Je me dirige vers l’estrade ou était posée le tabouret, une fois assis dessus la femme posa le choixpeau sur ma tête et puis j’entendis dans ma tête la voix du choixpeau.
- Bien bien, je vois un grand désir de faire ses preuves, mais aussi du courage et beaucoup d’ambition. Tout comme ta mère tu as énormément de qualité pour aller à


Extrêmement contente de moi et fière d’écrire ma première lettre de poudlard pour mes parents, je rendis le choixpeau à la femme et alla m’assoir à la table des gryffondors ravie de découvrir ma nouvelle famille, en espérant me faire beaucoup d’amis et de vivre d’incroyables aventures.

Et voilà, j'y suis. Notre troupe de nouveaux vient de se stopper devant une femme à l'allure sévère. Nous faisons face au château qui, je dois bien l'admettre, est assez impressionnant. Les professeurs qui nous accompagnent laisse la place à la femme qui nous attendait sur les marches de l'école. Le froid est mordant en cette soirée de septembre. Je n'ai qu'une envie : me mettre au chaud, peu importe où. Mais j'avoue avoir une préférence pour mon chez moi, dont je suis loin. J'ai l'impression de l'avoir quitter depuis des jours. Alors qu'en fait, cela fait assez peu de temps que je suis partie.

La femme se présente comme étant la sous-directrice de l'école. Elle nous demande de la suivre et se tourne pour entrer dans le château. Le groupe la suit immédiatement, et Miss Montmort ne s'arrête qu'une fois arrivée devant d'immenses portes en bois. Elle ne perd pas une seule seconde et commence à nous expliquer ce qu'il y a derrière cette porte et ce qui nous attend.

- Bien. Nous sommes ici devant les portes de ce que nous appelons la Grande-Salle. C'est ici que vous viendrez prendre vos repas et qu'auront lieu certains rassemblements. Vous y entrerez dans quelques instants pour être répartis dans l'une des maisons de cette école. Poudlard compte quatre maisons : Poufsouffle, Gryffondor, Serdaigle et Serpentard. Vous serez répartis dans chacune d'elles en fonction de vos aptitudes et de votre caractère, mais aussi en fonction de vos choix.

Tandis que la sous-directrice prend un temps de pause, je tente de retenir les informations qu'elle vient de nous donner. Je me demande bien comment l'école compte juger nos aptitude et notre caractère ! Moi-même, je ne vois pas vraiment en quoi ces facteurs pourraient influencer mon intégration dans une de ces maisons. Ce n'est qu'un nom, nan ?

- La maison dans laquelle vous serez envoyé deviendra votre seconde famille. Tout au long de l'année vous pourrez remporter des points pour votre maison par votre travail et votre comportement irréprochable. A l'inverse, si vous enfreignez le règlement de quelque manière que ce soit, des points vous seront retirés. A la fin de l'année la coupe des quatre maisons est remise à la maison ayant remporté le plus de points. Nous comptons donc sur vous pour faire honneur à la maison dans laquelle vous serez envoyés.

Une course aux points ? Mouais. Je n'ai pas vraiment pour objectif d'être la parfaite petite élève bien sage et bien docile. J'ai mon caractère, je le sais, et ma bouche parle souvent plus vite que ma tête. Pour ce qui est des cours, je ne peux pas dire que je sois une mauvaise élève. Je travaille, bien sûr, mais là on parle quand même de chose qui me sont totalement inconnues. Je ne connais rien de ce monde, de cette école, ou même des matières qui y sont enseignées. Enfin si, je connais ce qu'il y avait sur ma liste de rentrée, mais on ne peut pas dire que ce soit très instructif sur la matière en elle-même et ce qui m'attend.

Miss Montmort finit par nous demander de nous mettre en rang deux par deux. Je n'ai même pas à changer de place : d'eux-mêmes, les autres se sont placés et je me retrouve à côté d'une autre fille qui semble surexcitée. En un coup de baguette, le double-battant s'ouvre et laisse place à une salle immense, qui porte bien son nom. Quatre tables pour quatre maisons et une estrade sur laquelle il y a la table des professeurs ainsi qu'un tabouret et un couvre-chef rapiécé. Lorsque notre troupe entre dans la Grande Salle, les discussions des plus âgés se taisent et tous les regards se tournent vers nous. Nous remontons l'allée et la sous-directrice nous fait signe de nous arrêter devant l'estrade. Elle y monte et prend place à côté du tabouret. Des fentes apparaissent alors sur le couvre-chef et dessinent un visage sur ce qui n'était d'apparence qu'un simple chapeau rapiécé.



A peine le couvre-chef a-t-il finit sa tirade que Miss Montmort s'avance pour sortir de sa cape de sorcière un parchemin qu'elle déroule en parlant.

- Lorsque j'appellerai votre nom, vous viendrez prendre place sur ce tabouret. Je poserai alors le Choixpeau sur votre tête et celui-ci déterminera la maison qui sera la votre pour le reste de votre scolarité. Une fois réparti, vous rejoindrez la table de votre maison.

Elle appelle un premier élève qui s'avance timidement vers le tabouret. Je n'y prête pas attention et repense aux paroles de la sous-directrice. Si j'ai bien tout compris, ce truc va lire dans nos pensées ? Hors de question ! Si je ne les exprime pas, c'est bien parce que ce qui est dans ma tête autant que ce qui est dans mon cœur, est confidentiel et privé. Malheureusement, je n'ai pas vraiment le choix et lorsque mon nom retentit dans la pièce, je m'avance vers le Choixpeau. Je m'assois sur le tabouret et quelqu'un pose le chapeau sur ma tête. Et voilà, c'est parti. Qu'il est horrible de sentir ses moindres pensées épiées par un fichu couvre-chef rapiécé !

- Je vois que tu n'as pas ta langue dans ta poche, c'est intéressant. Il serait plus convenable de te méfier de cette mauvaise habitude qui pourrait t'apporter des soucis.

Il n'est pas le premier à me le dire, et sûrement pas le dernier. En bref, il ne m'apprend rien. La seule chose que je veux là, tout de suite, c'est qu'on retire ce truc de ma tête.

- Tu ne semble visiblement pas être une fillette pleine de sagesse, et ta fierté n'a d'égal que ton ambition. Pour moi, cela semble clair. Tu es déterminée, et tu sais fais usage de ta ruse pour t'en sortir.

Il marque une pause, comme pour ajouter du suspens à la situation. Alors qu'en réalité, je me fiche pas mal de la maison dans laquelle il va m'envoyer. Je ne sais même pas ce qu'elles signifient, ces maisons. Comme pour les autres avant moi, la voix du Choixpeau retentit enfin dans la Grande Salle.

- Serpentard !

Il me faut attendre les acclamations de la table correspondante pour savoir exactement de quel côté je dois aller. Je me lève et quitte l'estrade, laissant ma place à quelqu'un d'autre, et avance vers ce qui sera ma maison pour les sept années à venir. Et on ne peut pas dire qu'elles vont commencé de la meilleure des façons, ces années.

Ca y'est, c'est le jour tant attendu pour Melody, toute son enfance elle a voulu entrer a Poudlard, et ce moment est enfin arrivé. Cependant le stresse la gagne tellement qu'elle n'arrive pas a profiter du moment. En temps normal Melody aurait plaisanté, sur la taille du nez de son voisin de droite, sur la cape qui faisait trois fois la taille de l'un des hommes qui les accompagnait, mais non, Melody n'y arrivait pas, elle regardait autour d'elle en se demandant ce qui allait se passer.
Serait elle envoyé a Poufsouffle comme sa mère? A Serdaigle comme son père? Peut être a Serpentard ou a Gryffondor, elle n'en avait aucune idée et c'est ce qui la terrifiait. Heureusement pour elle, elle fut coupée dans sa réflexion par une dame qui paraissait importante qui pris la parole

« Bienvenue à Poudlard. Je suis Elina Montmort, la sous-directrice de cette école. Veuillez me suivre et ne vous écartez pas du groupe. »

Son instinct ne l'avait pas trompé, il s'agissait bien d'une personne importante. Elle n'eut pas le temps de réfléchir a ce qu'elle venait de dire que déjà elle s'éloignait a une vitesse assez élevée. Elle se dépêcha de suivre le groupe afin de ne pas se perdre, ce serait un comble pensa-t-elle, se perdre dès le premier jour.... Une fois arrivée devant les portes du hall, la sous directrice ralenti et ferma les portes d'un coup de baguette avant de reprendre la parole

« Bien. Nous sommes ici devant les portes de ce que nous appelons la Grande-Salle. C'est ici que vous viendrez prendre vos repas et qu'auront lieu certains rassemblements. Vous y entrerez dans quelques instants pour être répartis dans l'une des maisons de cette école. Poudlard compte quatre maisons : Poufsouffle, Gryffondor, Serdaigle et Serpentard. Vous serez répartis dans chacune d'elles en fonction de vos aptitudes et de votre caractère, mais aussi en fonction de vos choix. »

La professeur fit une pause, ce qui laissa le temps a Melody de reflechir a ce qu'elle venait de dire, certes elle savait déjà quelles étaient les maisons mais pas que ses choix entraient en ligne pour la répartition, elle qui n'en avait aucune idée et qui n'avait aucune préférence, comment allait elle faire? Le discours de la jeune dame repris alors coupant court les pensées de Melody

« La maison dans laquelle vous serez envoyé deviendra votre seconde famille. Tout au long de l'année vous pourrez remporter des points pour votre maison par votre travail et votre comportement irréprochable. A l'inverse, si vous enfreignez le règlement de quelque manière que ce soit, des points vous seront retirés. A la fin de l'année la coupe des quatre maisons est remise à la maison ayant remporté le plus de points. Nous comptons donc sur vous pour faire honneur à la maison dans laquelle vous serez envoyés. »

Melody se dit que ses parents ne l'avaient pas informés qu'il y aurait une sorte de course aux points, certes cela lui donnerait surement un objectif pour avancer et se forcer à travailler mais elle n'avait pas forcément envie de rester l'élève modèle durant toute sa scolarité et ne voulait pas pour autant pénaliser sa maison.

« Passons maintenant à la répartition. Veuillez vous mettre en rang deux par deux. »
Il y eut alors un chaos qui dura quelques minutes avant que tout le monde soit en rang, pour sa part, Melody n'avait pas bougé, attendant que quelqu'un vienne se positionner à côté d'elle. Elle n'eut pas le temps de regarder qui était son voisin que déjà les portes s'ouvraient. Tout autour d'elle des tables avec énormément d'élèves
"Tout le monde va me regarder.... Et si je ne suis pas répartie? Qu'est ce qu'il va se passer? Ils vont me renvoyer chez moi?" s'inquiéta Melody
Quand ils furent arrivés au bout de l'allée, la sous directrice monta sur une estrade ou se trouvait un vieux chapeaux, le choixpeau s'appelait il. Apparemment c'est lui qui déterminerait dans quelle maison seraient répartis les élèves. Melody eut à peine le temps d'explorer la salle du regard que déjà le choixpeau ouvrit ce qui semblait lui servir de bouche et commença a chanter

Cela fait plus de mille années,
Qu'en ces murs résonne mon chant,
Nombre d'étudiants, par milliers,
Ensemble ont partagé ces bancs.

Chaque année, je dois m'acquitter d'vous répartir;
Si c'est sacré, sous l'étendard vous réunir
Est un devoir et, pour Poudlard, en vous unir
Des quatre grands fondateurs le premier désir :

De Gryffondor, la vaillance,
De Poufsouffle, la tolérance,
De Serdaigle, la curiosité,
De Serpentard, la fierté.

Si à Gryffondor je te nomme,
Tu trouveras détermination et courage,
De ta force fais bon usage
Et, comme Serdaigle, ne sois pas chasseur d'Homme !

Si à Poufsouffle je t'annonce,
Tu croiseras travail, justice et loyauté,
Ta gentillesse est sans fausseté
Mais, comme Gryffondor, ne sois pas proie, semonce !

Si à Serdaigle je t'adresse,
Tu verras créativité et réflexion,
Ta sagesse est sans inflexion
Mais, comme Serpentard, sois actif, sans paresse !

Si à Serpentard je t'envoie,
Tu rejoindras rusés, nobles et dirigeants,
De ton ambition sois méfiant
Et, comme Poufsouffle, secours plus de cent fois !

Aigle, blaireau, serpent ou lion,
Bientôt tu connaîtras ta voie,
Mais n'oublie jamais, sous ce toit,
Tous sont cousins, sans exception.

Quand le choixpeau eut fini de chanter, la sous directrice s'avança et Melody la vit tirer un rouleau de parchemin de sa cape. Tout en regardant ce rouleau de parchemin, elle dit d'une voix forte;

« Lorsque j'appellerai votre nom, vous viendrez prendre place sur ce tabouret. Je poserai alors le Choixpeau sur votre tête et celui-ci déterminera la maison qui sera la votre pour le reste de votre scolarité. Une fois réparti, vous rejoindrez la table de votre maison. »

Après quelques minutes d'attente et de questionnement insupportables pour Melody, elle entendit enfin son nom. A ces mots, elle s'avança comme un robot vers l'estrade et elle s'assit sur le tabouret avant que le choixpeau ne lui soit posé sur la tête

"Hmmmm, je vois quelqu'un d'indécis, qui ne sait pas ce qu'il veut, mais que est curieux et rusé, je vois quelqu'un de loyal, très intéressant.... Crois moi, quand tu sauras ce que tu voudras tu donneras tout ce qui est en ton pouvoir pour l'accomplir...
Il vaut mieux.... SERPENTARD "


Une fois ces mots prononcés, Melody fut soulagée, ce moment stressant était enfin terminé, elle se dirigea donc vers la table qui l'applaudissait tout en se demandant quelles genres de personnes elle allait rencontrer a Poudlard.

S'il fallait dire toute la vérité, Marion ne s'était pas réellement souciée de la rentrée avant le jour même. Après tout, elle avait fait le trajet de Bangor à Londres avec sa mère et son frère Lancel quelques jours avant cela et ce petit voyage avait eu l'air d'une aventure à elle toute seule. Oui, cela avait suffit à la petite brune pour être satisfaite et en toute honnêteté, peut-être avait-elle secrètement espéré rentrer avec sa famille et faire comme si de rien était. Non. Marion Laughlin n'était pas prête. Définitivement pas prête du tout.

Bien sûr, quand il avait fallut se réveiller, la gamine avait fait preuve de toute sa mauvaise volonté, avait traîné des pieds, râlé et embêter son frère. Il avait été le seul de leur fratrie sous la main de Marion, on ne pouvait pas la blamer. Et puis de toute manière, jamais elle n'aurait fait autant de cinéma auprès de leurs deux aînés. Le trajet jusqu'à la gare, lui, se fit dans un silence de mort et tout les câlins du monde n'aurait pas pu réconforter la petite.

Sur le quai, Marion respira longuement. Le train était énorme, son chariot extrêmement dur à pousser seul et les commentaires stupides de Lancel ne l'aidait pas à se détendre. Au contraire même. Et puis il fallut dire au revoir, promettre d'écrire des lettres et d'être sage. La brunette n'avait pas vraiment l'intention d'obéir à tout ça. Elle allait essayé c'est sûr mais... Pour combien de temps? Son esprit d'aventure et sa nature extravertie la trahirait forcément.

Le trajet se passa dans une humeur joyeuse et bonne enfant. La benjamine Laughlin l'avait passé avec une camarade de première année et ce voyage en train lui permit de mettre de côté la première grosse partie de son angoisse : les séparations qui avaient eu lieux quelques instants plus tôt. Mieux encore, quand ils arrivèrent, le spectacle fut à couper le souffle et Marion ne parvint pas à quitter le château des yeux. Voilà qui était autre chose et toute les descriptions qu'on eut pu lui faire ne résonnait définitivement pas avec la grandeur de Poudlard.

La troupe fut guidée par deux adultes. Marion n'écouta rien de tous le trajet, trop occupée à observer autour d'elle et rapidement, ils furent devant les portes, accueillis par la sous-directrice : Elina Montmort. Elle semblait jeune et pourtant, la petite pensa instantanément qu'il ne valait mieux pas pousser le bouchon auprès de la femme aux cheveux blonds. Non. Vraiment pas. Le trajet jusqu'à la Grande Salle fut ponctué d'explication et si aucun mot n'échappait aux oreilles de la jeune Laughlin, ses yeux eux étaient complètement happé par les détails du chateau. Son corps se mouvait seul alors que son regard ne manquait pas une miette de ce spectacle. Et puis le silence vint avant qu'une chanson ne s'élève d'un dieu chapeau. Voilà une trahison. Personne ne lui avait parlé d'un vieux chapeau ! Le chant du Choixpeau parut interminable et rapidement, Marion sentit le stress l'envahir.

Une fois le calme revenu, la sous-directrice se saisi du Choixpeau et sa gigantesque liste. La répartition commença. De nombreux élèves passèrent. Le nom des maisons s'enchaînait. Celui-ci à Gryffondor, celle-là à Serpentard. Marion sentait le stresse monter et à juste raison. Bientôt, son nom fut appelé. Un long soupire échappa à la fillette puis elle se fraya un chemin jusqu'à l'avant du rang. Qu'est ce que ce vieux chapeau pointu allait bien pouvoir lui dire? Allait-il la placer à Serdaigle comme la plupart des membres de sa famille? Si cette idée n'était pas déplaisante, la jeune Laughlin pria, au fond elle, pour que cela n'arrive pas. Elle ne se sentait pas assez studieuse malgré qu'elle fut très travailleuse, peut-être était-ce qu'elle était trop différente de ses aînés parfaits aux carrières lisses et incroyables.

En s'installant sur le tabouret, face à ces quatre longues tables pleines de visages étrangers, Marion se sentie presque prise d'une nausée d'angoisse mais son esprit fut rapidement distrait par la voix du Choixpeau quant il fut sur sa tête. La discussion fut brève. Il n'y eut pas de supplications pour entrer ou éviter une maison, pas de menaces. À la place, le vieux chapeau proclama d'une voix forte qui rendu la fillette fière :



La maison jaune et noire. Voilà qui correspondait parfaitement à cette petite boule d'énergie pleine de joie et de gentillesse. Les acclamations de la table à eux seuls suffisaient d'ailleurs à faire disparaître tout les grains d'anxiété qui pouvaient encore subsister en Marion. Oui, ça ferait parfaitement l'affaire. La jeune Laughlin était définitivement chez elle désormais.