Inscription
Connexion
18 oct. 2020, 13:02
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Message de vos préfets

Nous souhaitions juste attirer votre attention sur la communication entre personnages ne se situant pas à la même table.

Dans la mesure où vos placements le permettent, ce n'est pas formellement interdit. Cependant il faudra que cela reste cohérent puisque vous vous tournez le dos. Un événement doit amener à ce que vous vous retourniez, une remarque par exemple.

Merci à vous

Vos préfets adorés <3

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
18 oct. 2020, 13:23
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Table de Poufsouffle, milieu de table, légèrement vers la table des professeurs, côté Serpentard


Comme toujours, la Grande Salle était très bruyante. Pas au point que c'en fût insupportable, mais tout de même suffisamment pour être désagréable. Cela n'empêchait cependant pas Edmund de se servir joyeusement de larges portions de nourriture dans l'optique de les dévorer goulûment : qu'importait le bruit tant qu'il pouvait manger — il était un Poufsouffle après tout. De plus, la présence d'un camarade à sa droite — il ne savait pas s'il pouvait déjà l'appeler ami, n'en ayant jamais réellement eu auparavant — rendait le désagrément auditif parfaitement supportable. Bien qu'Eugène et lui fussent de nature peu loquace, la simple présence d'une personne qu'il appréciait était suffisante pour mettre le garçon de bonne humeur.
Après avoir prononcé un Bon appétit ! plein d'enthousiasme à son voisin de droite, l'enfant se lança corps et âme dans l'absorption effrénée de la montagne de nourriture qui avait poussé dans son assiette.
Alors qu'il terrassait — avec grand succès — l'armée de légumes présente dans son assiette, le châtain était plongé dans ses pensées et semblait légèrement soucieux, comme s'il pesait le pour et le contre d'une décision dont il repoussait l'échéance depuis longtemps. Les yeux fixés sur sa nourriture, il semblait complètement concentré sur son petit débat intérieur.
Oh et puis zut, ce n'est pas en restant dans la forêt des Petits qu'Ellana est devenu la plus grande marchombre depuis Ellundril Chariakin.
La moitié du contenu de son assiette absorbée, il se tourna vers Eugène avec qui il n'avait pas échangé depuis qu'il avait entamé sa croisade contre son saumon fumé et lui demanda :
« Oh, d'ailleurs Eugène, t'as commencé le devoir d'histoire de la magie à faire pour la semaine prochaine ? Perso j'ai vite fait fait quelques recherches, mais pas encore grand chose. Ça te dirait qu'on fasse les recherches à deux ? Ce serait plus rapide. »
L'enfant tentait de prendre un air décontracté mais il était en fait plutôt anxieux : le dernier devoir qu'il avait fait avec quelqu'un s'était extrêmement mal passé et il ne voulait pas que cela se reproduisît. Cependant, pour progresser, il est nécessaire de pratiquer et de faire des erreurs : s'il passait tout son temps à travailler seul, il ne saurait jamais comment faire pour travailler en groupe. Et puis avec Eugène, il y avait peu de risques que cela sa passât mal. Peut-être.

L'attention du Poufsouffle fut totalement détournée de son camarade quand le brouhaha permanent de la grande salle cessa en l'affaire d'une poignée de secondes — et bien que cela fût très agréable, c'était néanmoins très étrange. Intrigué, l'enfant essaya tant bien que mal de discerner ce qui paraissait capter tous les regards — quelque chose qui se trouvait de l'autre côté de la table — mais sa petite taille ne le lui permettait pas. Fronçant les sourcils, il était sur le point de demander à son voisin s'il voyait quelque chose quand un rire cristallin retentit soudainement dans ce nouveau silence.
Mais qu'est-ce qu'il se passait enfin ?
La voix se mit à parler, mais ses propos, loin d'offrir des réponses, ne firent que multiplier les questions. Qu'était le Dominion ? Était-ce quelque chose à Poudlard ? Pourquoi mentionner spécifiquement la professeure Montmort ? Y était-elle liée ? Pourquoi aurait-elle dû leur en parler ? Et pourquoi ne pas l'avoir fait ? Qui était cette femme qui parlait ? Pourquoi s'adresser ainsi à tous les élèves par magie interposée ?
Plus Edmund réfléchissait à ce qui était en train de se passer et plus il était confus. Il se tourna vers Eugène dans l'espoir que celui aurait plus de réponses que lui à tous ces questionnements.

@Eugène Harlow
Si tu veux faire faire quelques trucs à Eugène impliquant Edmund en plus de ce que j'ai écrit, dis-le-moi et je modifierai le post.
Je rajouterai aussi la réponse d'Eugène une fois que tu auras écrit ton post.
Si d'autres personnes veulent interagir avec Edmund, elles sont les bienvenues

couleur : #7f6000
Inspecteur Munmun, théoricien en chef des Bôs Debilus
Cofondateur de la PTC
Poufsouffle Vult !
18 oct. 2020, 21:57
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
tour 1. suivant
Eridan se trouve au bout de la table de Serdaigle, du côté de la table des professeurs,
face à la table des Gryffondor, dans la diagonale d'Eileen Jones.


Cela ne faisait que deux semaines que les cours avaient repris, mais déjà Eridan avait repris ses habitudes. Il avait, par conséquent, passé son après-midi enfermé à la bibliothèque de Poudlard, son lieu préféré du château, une pièce qui lui avait terriblement manqué pendant les vacances d'été. Peu social, le garçon était un véritable solitaire qui préférait nettement la compagnie des grimoires à celle de ses camarades. Perdu dans ses pensées qui s'échauffaient sur sa dernière lecture, le garçon comptait bien manger rapidement pour regagner la tour des Serdaigle au plus vite et reprendre là où il s'était arrêté.

Mais c'était sans compter l'arrivée du corbeau.

Eridan ne vit pas le vol plané de l'oiseau, trop occupé à découper sa viande. Mais le silence soudain et pesant qui gagna la grande salle, lui fit lever les yeux. Le garçon dévisagea ses camarades qui l'entouraient une demi-seconde, avant de tourner rapidement la tête dans la direction dans laquelle ils regardaient tous. Se penchant légèrement en arrière, s'agrippant à la table pour ne pas tomber à la renverse, essayant de voir ce qui se passait un peu plus loin à sa table. Il se redressa rapidement, n'ayant plus besoin de se reculer autant alors que la boite qui venait d'être dévoilée, s'élevait dans les airs et crevait le silence.

Nul doute que le garçon n'en menait pas large, aussi pâle que celui d'@Eileen Jones qui était dans sa diagonale et venait de parler. Ses mains, toujours crispées sur le bois de la table des Serdaigle, trahissaient sa nervosité. Si la jeune fille ne lui avait pas adressé directement la parole, Eridan était bien trop choqué pour s'en rendre compte et s'abstenir de lui répondre. Dans un souffle, pas plus fort qu'un murmure pour ne pas attirer l'attention, il lâcha : « aucune idée, mais ça ne me dit rien qui vaille ... Tu sais ce que c'est que le Dominion ? », ses yeux toujours rivés vers cette chose qui continuait de flotter doucement.
Dernière modification par Eridan Lowell le 11 nov. 2020, 13:31, modifié 2 fois.

7ème année RP (2048/2049) - #004080
- Réputation
19 oct. 2020, 01:01
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Pas de Mots pour cette fois-ci,
Seulement quelques Notes,
D'une douceur sans égale,
Qui a su me transporter,
Pire ! M'Inspirer.
Brian Crain — A Simple Life
______
16 Septembre 2045,
Grande Salle, Poudlard,
3ème année.


Pourquoi cette soirée te paraît-elle différente des autres ? Pourquoi te sens-tu d’une humeur différente, alors que vient l’heure de suivre le mouvement, de devenir une Autre parmi les Autres, de descendre l’interminable procession d’escalier et de joindre ta voix à l’insupportable brouhaha régnant dans la Grande Salle ?
Alors que d’ordinaire, une certaine angoisse, une étrange appréhension te saisit le cœur au moment de te rendre dans l’immense pièce bondée, ce soir tu te sens anormalement calme. Alors que d'habitude, tes pensées deviennent monochromes, seulement teintées de gris de la peur, c'est un arc-en-ciel qui peuple ton esprit ce soir.
Comme si une intuition t’affirmait que ta terreur n’avait pas lieu d’être ; comme si tu étais parvenue à te persuader que te rendre là-bas ne serait pas si terrible.

De délicates notes retentissent sous ton crâne, réminiscences de la dernière fois où tu as sorti le Violon de son étui, il y a de cela quatre jours. Reflétant le calme qui t’habite depuis quelques minutes, elles jouent doucement, toutes en nuances et en couleurs ; elles apaisent encore davantage ton cœur qui bat avec lenteur. Issues du plus profond de ton cœur, sans réelle cohérence, sans vraie harmonie, elles se fondent les unes dans les autres et te font un bien fou.
Tu marches d’un pas léger, l’esprit dans un Ailleurs que tu connais bien. Tu avances sans te soucier de la vitesse à laquelle tu avances, des Autres que tu frôles sans le vouloir, et tu laisses tes pensées dériver au rythme des Notes-qui-Valsent. Tes pieds vont seuls, ton corps se meut et tu pénètres dans la salle
*la Salle* sans t’en rendre compte. Le Bruit se mêle à tes divagations, devient partie intégrante des Sons qui peuplent ton esprit et les voix des Autres, loin de t’effrayer, rendent le Monde doux.

Tu t’assois, la tête dans les Étoiles, portant sur ton visage les traits de la Nuit à laquelle tu songes. Tes gestes sont lents, ton regard est presque fixe, les Serdaigle qui t’entourent ne sont rien que des ombres floues. Tu ne prêtes aucune attention à la rumeur dont la hauteur varie avec les conversations qui rendent l’atmosphère lourde ; gardes tes yeux d’hiver plongés devant toi.
Tu regardes Tout ; tu ne regardes Rien. Ton âme tente de se fondre dans les Sons ; ton esprit tache de s’envoler vers les cieux. Des mots sortent parfois de l’amas de paroles ; des rires te parviennent, et leurs Notes plongent jusque dans ton cœur.

Pendant quelques éternités, tu oscilles entre le Rêve et la Réalité, tu hésites entre l’Évidence et l'Envol, et tu te sens partir.

Puis, poussée par un instinct venu de nulle part, tu relèves le buste, tournes le visage, les lèvres toujours closes, et observes longuement le reste de la salle. Les Sons reviennent, plus agressifs qu’auparavant, mais ton cœur apaisé les empêche d’assaillir l’intégralité de ton être. Tu entends sans vraiment Entendre ; sans souffrir, sans craindre. Non loin de toi, une Gamine, sans doute plus âgée, sans doute plus submergée d’angoisses, sans doute plus mal en point. Tu la contemples, cette cascade de ténèbres qui dévale son dos ; tu le dévisages, cet objet qui coiffe sa chevelure comme une couronne criante de maux. Tu l’admires, ce mouvement raide qu’elle effectue en retirant le diadème-plein-de-douleurs. Tu plisses les yeux en voyant son visage lisse, pâle, couleur de Lune, se tordre lorsqu’elle se fait assaillir de Sons.

Forcée de revenir à la réalité, et pourtant incapable de quitter l’Autre-qui-n’en-est-pas-Une des yeux, tu entends les premiers mots de l’objet. Tu ressens le silence qui tombe partout sur la salle, comme une sentence ou un pressentiment, et tu frémis quand ses paroles parviennent jusqu’à ton cerveau, y trouvent un sens.

*Dominion ? C’est quoi c’nom, encore, putain ?*
Tu sens tes muscles se mettre à trembler, ton visage se tendre.

« Je… nan, j’veux pas. C’pas possible. J’leur ai promis qu’je serais en sécurité, p’tain. »


L’angoisse remonte, par vagues, te submerge et t’embarque. Ton murmure – ton cri ? – est un appel à l’aide, une supplique. Avant de t’effondrer, d’entraîner dans ta chute des fragments d’espoir, tu taches d’entrevoir le regard de l’Autre, d'y trouver de la force. Tu gardes tes yeux couleur de lac glacé fixés sur la partie de son profil que tu entr’aperçois, te sens commencer à trembler. Tes poings se serrent.
*A... A l'aide ?*
______

Très chèr·e Plume de @Thalia Gil'Sayan, voici. En espérant que ceci te plaise, et que la Cohérence nous anime.

Pour celleux qui désireraient savoir, Kyana se situe sur le banc de la Table des Serdaigle du côté de celle des Poufsouffle, à mi-chemin entre la Table des Professeur·e·s et l'entrée — peut-être légèrement plus proche de la Table des Professeur·e·s. Les mots qui lui ont échappé ont été prononcés relativement fort, mais sans doute pas assez pour couvrir la rumeur des conversations.

• ‘til it seemed
that Sense was breaking through — •

ent‘r‘êvée
19 oct. 2020, 13:05
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
16 Septembre 2045,
Première année,
Grande Salle, table des Poufsouffle vers le milieu, côté Serdaigle.


Image


Elle avait fait tous ses devoirs relativement vite alors elle avait pu arriver dans la grande salle tôt. Ce qu'elle avait faim !! Il ne lui restait plus qu'à aller s'assoir vers ses camarades et elle pourrait enfin déguster les magnifiques plats qui apparaissaient toujours comme par magie. Cela ne faisait que deux semaines qu'elle vivait ici et elle s'était pourtant habituée à ce luxe. Pourtant, jamais elle n'oublierait ce qu'elle avait pu voir dans les voyages où ses parents l'avaient emmenée et elle profiterait toujours de ce qu'elle pouvait avoir facilement. Aujourd'hui, elle était perdue dans ses pensées et ne repéra personne qu'elle connaissait.

Elle s'avança vers une place libre au milieu de la table. Peu de personnes n'étaient encore arrivées et il y en avait encore beaucoup alors la tâche ne fut pas très difficile. Cette situation ne lui plaisait pas, elle n'aimait pas être seule et voulait discuter. Plus loin, elle vit deux garçons parler mais ils étaient trop éloignés pour qu'elle n'aille les rejoindre alors elle récupéra sa nourriture et mangea calmement en abandonnant pour ce jour. Seulement, l'espoir que quelqu'un vienne s'assoir près d'elle ne la quittait pas. Elle détestait vraiment la solitude.

Cette soirée aurait pu être tout à fait banal s'il n'y avait pas eu un grand fracas, un bruit qui fit cesser toutes les conversations aux alentours et qui la fit sursauter, elle qui était perdue dans ses pensées. Un corbeau volait en dessous du plafond de la grande salle. Pourquoi ? Fut la première question qui vint à son esprit. Puis elle se retourna pour voir le corbeau venir poser un paquet blanc juste derrière elle avant d'aller se poser au plafond. L'objet l'intriguait totalement, alors elle chuchota plus pour elle même qu'autre chose :

- Qu'est-ce que c'est ?

Puis une fente apparu derrière le draps et l'objet révélé se mit à parler. Elle l'écouta attentivement en ne comprenant pas un traitre mot de quoi il était question. Pour l'instant, elle était seulement emplie de curiosité, alors ses yeux brillants fixèrent la professeur d'Histoire de la Magie qui était concernée par ce que disait l'urne. Qu'est-ce que c'était ce Dominion ? Elle maudit une fois de plus ses maigres connaissances en magie et sur le monde des sorciers mais si elle avait regardé autour d'elle elle aurait remarqué que tout les élèves étaient perdus et qu'aucun ne savait de quoi parlait cet étrange objet.

Je poste un peu tard mais si vous voulez venir rejoindre Charlotte elle serait ravie. Et la joueuse aussi.
Pas besoin de m'envoyer un hibou.
Dernière modification par Charlotte Dwight le 20 oct. 2020, 23:51, modifié 2 fois.

Poufsouffle Vult !! / Bôs débilus / RASA / Fan de Will
4e année RP (48-49)/ Capitaine des Hel's Angels / #804000
"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin" #PouffyFamily
19 oct. 2020, 18:25
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Welmina
Troisième année, 13 ans
16 septembre 2045, dîner
Grande Salle, table des Gryffondor, côté Serdaigle, entre le milieu de la table et le côté droit

Sombre. Étouffant. Voix.

Comme souvent, le bruit prend une place importante dans ce repas. Je m'y suis faite. Il est assez tard en ce samedi soir et après cette journée, il me tarde de retrouver mon lit. Cette deuxième semaine est passée plutôt lentement, mais malgré tout je suis contente d'être à Poudlard.
Malgré tout. Poudlard n'est plus vraiment sûr. Depuis qu'une femme y est morte. J'y repense tous les jours. Encore plus, depuis que je suis de retour dans le château. Elle était là. Le sang était là. L'agitation était .
J'ai toujours peur. Mais je suppose que Poudlard est sécurisé, encore plus désormais. Faut-il s'en inquiéter ? Je ne sais pas, je préfère ne pas trop y penser.
Le bruit dans la salle et ces pensées désobligeantes me donnent mal à la tête. Je ne participe pas à ce bruit, préférant faire cavalier seul. Je ne suis pas non plus du genre à dire aux autres de se taire. Prendre sur soi. Toujours.
Reprenant une cuillère de soupe, je sens ce bruit s'atténuer. Je relève la tête, découvrant un oiseau. Il lâche un objet entre deux Tables. Au premier abord, cela semble normal. Mais ça ne l'est pas. En témoigne, le silence dans la salle. C'est un corbeau. Un oiseau de malheur. Sombre. Est-ce que cela annonce un mauvais présage ?
Non, je suis probablement trop pessimiste. Intriguée, je me retourne tout de même afin de voir le paquet qu'il a laissé. Il est un peu loin mais avant que je prenne le temps de retourner à mon dîner, je vois une boîte s'élever dans les airs.
D'abord, on entend rire. Je me dis que c'est probablement rien, une sorte de Beuglante ou une farce. Peut-être même est-ce une invention des professeurs. Mais mon Moi-même n'est pas d'accord. Tremblante, je suis focalisée sur la boîte. Les images de la Femme reviennent en moi. Ella. L'infirmier. L'animal. Le sang. Les Serdaigle. Le drap. Et puis la Mort.
Bonsoir Poudlard. La voix semble chaude mais me glace. Je me sens idiote d'être aussi effrayée pour un rien. Mais j'ai un mauvais pressentiment. Pourtant concentrée, je saisis à peine ce qu'elle nous dit. La Voix parle des professeurs, de Miss Montmort, et d'un mot qui ressemble à domino.
Me tournant vers mes camarades de Table, je me demande s'ils ont entendu la même chose que moi. Et s'ils en savent plus. Je lance des regards interrogateurs de part et d'autre, comme si quelqu'un pouvait me répondre par télépathie.
Quelques chuchotements parviennent jusqu'à mes oreilles, même s'ils ne me sont pas directement adressés. Je me tais. J'attends la suite. Je pense que c'est la meilleure chose à faire.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e
19 oct. 2020, 19:49
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Soirée du 16 Septembre 2045
Deuxième année, 12 ans
Centre de la table de Poufsouffle, côté Serdaigle

Image

Elle mangeait, assise à la table des Poufsouffle, comme à son habitude. Sa fourchette était posée sur son assiette à moitié pleine. Elle n'avait pas faim. Elle n'avait plus faim, depuis le 28 Mai. Ses yeux fixaient la nourriture peu appétissante - elle l'était sûrement Avant.
Elle aurait aimé être dans le Parc, à observer le Soleil se coucher. Ou dans la Tour d'Astronomie, à observer les Étoiles.
Mais non, elle était obligée d'être assise à cette table, entourée d'Autres qui bavardaient comme des pies dans un brouhaha incessant.
Elle en avait mal à la tête, à force d'entendre autant de bruit.

Une ombre passa au dessus d'eux. L'Enfant releva la tête, pour observer ce qui avait attiré son attention. Un hibou ? Non, ils venaient le matin.
C'était tout autre chose. Un beau corbeau noir, qui déposa un paquet enveloppé de drap blanc entre les tables de Serdaigle et de Poufsouffle. Un drap aussi blanc que celui qui avait caché la Dame de Sang *Morte*

Elle se retourna. La boite lévitait. Elle était décorée de fleurs dorées. *De belles fleurs* L'ambiance était pesante, maintenant.
Cette soirée ressemblait trop à celle de la Dame de Sang.
Est ce qu'un Cadavre apparaitrait à son tour, transpercé par des Flèches synonymes de Mort ?
Est-ce qu'un Tigre couvert de Pourpre trainerait le Corps jusqu'à la table des Verts et Argents ?

Elle se figea quand un sourire apparut sur la boite. *C'est quoi ce... C'truc ?*

« Bonsoir Poudlard, »

La voix qui s'éleva dans les airs pour englober la Grande Salle la fit frissonner. Elle avait peur de cette voix. Cette voix qui était trop humaine. *T'façon, elle est sûrement possédée*

« Nous ne nous connaissons pas encore, mais ce ne saurait tarder. Je suppose que vos professeurs n’ont jamais pris le temps de vous parler du Dominion, hm ? Même pas le professeur Montmort ? »

*Le domi-quoi ?*
Elle est perdue, devant ce lieu qui lui est inconnu. Et qu'est-ce que les professeurs ont à faire là-dedans ? Et encore plus Miss Montmort ?
Les questions se bousculent dans son Esprit, pour atteindre le plus vite possible le passage serré de ses lèvres.
Ses poings se crispent, ses ongles lui rentre dans la peau. Ses yeux sont figés sur la boîte noire, écarquillés. Son corps est crispé.
Elle a peur.

Si vous voulez Danser avec moi, que vous soyez Poufsouffle ou Serdaigle (et au centre de votre table), n'hésitez pas !
Pas besoin de m'envoyer de hibou.
Dernière modification par Lena Smith le 21 oct. 2020, 17:56, modifié 1 fois.

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.
19 oct. 2020, 20:06
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Table des Gryffondor, en face de Celle-qui-est-en-face, qui se nomme Welmina. Mais ça, elle ne le sait pas.


REFLET D'INTERROGATIONS


Eh, qu'est-ce que ça fait, de vivre de la boîte de Pandore ?

À vrai dire, jamais elle ne s'était posé la question. Des questions, elle en avait plein, comme tous les enfants, d'ailleurs. Un ruban de mots infini s'entrelaçant dans sa tête, que jamais elle ne parvenait à couper. Des interrogations à en avoir mal à la tête. Des réponses qu'elle cherchait en vain.

___________________________


Une boîte, lâchée par un corbeau. Une boîte noire. Noire, comme celles dans les avions. J'en avais entendu parlé, à la maison, à la télé. Lorsqu'il y a un accident avec un avion, on recherche la boîte noire. Parce qu'elle contient des preuves. Pour savoir pourquoi. Et les preuves, c'est comme les réponses. On les cherche inlassablement.

Alors, inconsciemment, ça m'intrigue. J'écoute la Voix de la boîte. Une voix de femme, pas inquiétante, pas désagréable. Lentement, je repose mon gobelet sur la table, qui me semble résonner étrangement au milieu du silence que j'ai l'impression de pouvoir effleurer. Le silence, le non-bruit, que seule la voix semble parvenir à percer. Sans doute parce que c'est elle qui l'impose. Je replace machinalement mon bonnet sur ma tête.

Cette boîte continue de me faire penser à celle de Pandore. Cette boîte, qui contient – contenait – tous les maux du monde. Et qu'on a ouverte. Un peu comme celle qui se trouve à quelques mètres de moi, en somme. Sauf qu'elle, je ne sais pas ce qu'elle contient.

Ou pas encore.


Pas commun. J'ai vu beaucoup de choses bizarres, depuis que je suis ici. Parce qu'elles étaient nouvelles. On trouve souvent les choses nouvelles bizarres, seulement parce qu'on ne les a jamais vécues. Alors je ne m'inquiète pas. J'attends.

___________________________


Elle commença à promener un regard serein sur les autres élèves. Face à elle, il avait une autre Enfant. Une Enfant qui avait l'air d'avoir la tête emplie de questions. Helen croisa ses pupilles. Sans vraiment savoir pourquoi, elle haussa les épaules. Les réponses, elle les attendait aussi. Une sorte de miroir.


@Welmina MacMaulan, ravie de pouvoir écrire à tes côtés.

N'énucléez pas vos enfants.
deuxième année - anciennement Helen Brown
19 oct. 2020, 21:15
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Deuxième année
16 septembre 2045, au soir
Table de Poufsouffle côté Serdaigle, au Centre

__________________________________________________


Deux semaines seulement. Deux petites semaines qu'elle était là. Là, ici, de retour à Poudlard, entre les murs de cet immense château. Depuis qu'elle était arrivée, le temps lui avait filé entre les mains. Les cours, le Parc, le Lac, sa Maison, les Autres, le Jour, la Nuit... tout s'était enchainé si vite, que les aiguilles de Dame horloge semblaient vouloir tourner jusqu'à ne plus s'arrêter. Mais il fallait dire qu'elle se plaisait ici, elle ne s'y sentait pas mal, loin de là. Mais bon... le Week-End se faisait toujours attendre, bien-sûr. Alors, c'est le sourire aux lèvres et l'air toute joyeuse qu'elle pénétra dans la Grande Salle, en ce Samedi soir. Samedi soir bien bruyant, apparamment.
La Rouquine marqua un temps d'arrêt, comme frappée en pleine face par le brouhaha qui reignait dans la Grande Salle. De quoi donner la migraine. Mais au moins, ils riaient encore. Malgrès tout ce qu'il s'était passé, le Monde ne s'était pas arrêté de tourner. Et heureusement. Heureusement qu'ils avaient encore le droit de sourire, heureusement qu'ils pouvaient encore gesticuler, s'amuser, ou s'énerver. Sinon, comment supporter ? Comment réussir à supporter, si tous les regards s'étaient éteints ? Comment réussir, s'ils étaient tous empreints ? Empreints de Peur, de sentiments voilés ?
Mais maintenant, elle s'y trouvait, dans ce nuage de voix. En plein coeur. Un peu comme une tempête, quand on y pensait. Une tornade de mots, peut-être. Sa propre voix ne faisait pas même chemin vers ses oreilles, qu'elle s'estompait déjà. Avec un soupir d'agacement, la Petite laissa retomber sa fourchette dans l'assiette déjà à moitié vide, dégoutée, avant de s'accouder à la Table.
* Ils peuvent pas s'taire, parfois ? *
Silence. Voeux exaucé. Enfin un peu de calme. Si tout le reste de la soirée pouvait se passer comme ça... ce serait parfait. Mais ce silence, il est trop pesant, trop lourd, trop signifiant. La Fillette se redresse, tous les sens en alerte. Elle lève les yeux vers un tache noire. Là, perché en hauteur. Un oiseau noir. Un corbeau ? Un rire s'élève dans son dos, la faisant frissoner sur son banc. le rire était là, comme une tache dans le silence. Un rire trop réel, tout comme la Voix qui prend place dans son dos, imposante dans ce trou qu'a laissé le Silence:

« Bonsoir Poudlard »

Elle ne peut pas s'empêcher de se tourner, le coeur battant. Une boite. Une boite qui parle, qui les salue, qui s'est fendue dans un sourire. Et puis elle tourne, au-dessus d'eux. Elle les regarde ? Et pourquoi elle sourit ? Pourquoi elle est là ? Elle fait quoi ?

« Nous ne nous connaissons pas encore, mais ce ne saurait tarder. Je suppose que vos professeurs n’ont jamais pris le temps de vous parler du Dominion, hm ? Même pas le professeur Montmort ? »

Elle ne peut pas détacher son regard de la boite. Elle ne peut pas empêcher les questions d'affluer et ses yeux stupéfaits de s'écquarquiller. Professeur Montmort ? Connaitre ? Dominion ? Elle voudrait juste que toutes le conversations reprennent. Qu'elles emportent avec elle cette Chose. Qu'ils la chasse avec fracas. Elle voudrait qu'elle soit engloutie sous le Bruit. Elle voudrait juste un Samedi soir. Et elle voudrait empêcher la boule de se former. De se former dans son ventre, de nouer son estomac, de tordre son intestint. L'angoisse ne devrait pas être là.
* Mauvais... trop *

@Hannah Scott @Alicia Karp @Lara Clark Comme vous pouvez. :/
Dernière modification par Hellie Howard le 19 oct. 2020, 23:30, modifié 1 fois.

La nuit, tous les chagrins se grisent
* Deuxième année RP *
Elles sont où, les échelles vers le ciel ?
19 oct. 2020, 21:22
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Image
Table de Poufsouffle, milieu de table, légèrement vers la table des professeurs, à droite de @Edmund Long
16 Septembre 2045
2e année

Down here in the pit
Where only blind eyes see
My compass is the heart
And sheer brutality

LORD OF THE LOST - Haythor


Voilà deux semaines qu'Eugène était revenu à Poudlard, reprenant ce quotidien rythmée par les cours, les rencontres et quelques péripéties. Il devait bien l'avouer, l'année précédente s'était écoulée à une vitesse folle, contrairement à ses vacances – fastidieuses et aucunement reposantes. Avec sa mère, il était arrivé à la conclusion qu'il était revenu trop tôt.

Les plaies étaient encore à vif.

Dans un long soupir, Eugène chut à droite d'Edmund, un garçon qu'il avait rencontré par hasard. Depuis, tout deux se côtoyaient et ils continuaient à faire connaissance. Bien que leur premier échange fut des plus maladroits, tout deux s'entendaient fort bien – du moins, du point de vue d'Eugène. Le susnommé souris à son camarade, dont l'assiette était plus que bien remplit ! Le rouquin, qui posa sa canne à ses pieds, était raisonnable, préférence se servir derrière s'il avait encore faim.

Pour ce seizième soir aux bancs de la Grande Salle, Eugène avait préféré visser son casque Anti-bruit sur la tête. Une sale migraine pulsait dans ses tempes et cette cacophonie ne faisait rien pour arranger la chose. Il avait réglé son casque de façon à rendre le bruit ambiant supportable, sans que cela rende la discussion avec les autres impossibles. Ainsi, il put entendre Edmund exclamer un "Bon appétit !" avec enthousiasme, avant de faire un croc dans tout ce qu'il avait sous la main. Gentiment, Eugène rit en se penchant dans sa direction pour lui chuchoter :

— Bon folláin*

Avant de s'armer de ses couverts – et d'enfin manger –, Eugène baissa la tête et ferma les yeux, tandis que ses lèvres se murent dans une prière silencieuse ; « Seigneur, nous te disons merci pour le repas que tu nous donnes et pour ceux qui l’ont préparé... ». À côté de lui, Edmund se faisait plaisir de dévorer ses légumes. Ce dernier semblait se perdre dans ses pensées, sans que son camarade ne le remarque, bien trop concentré sur la bénédiction de son repas ; « Viens bénir notre famille, inspirer nos discussions et libérer en nos cœurs la joie qui vient de toi... »

— Amen, conclu-t-il dans un murmure à peine audible.
— Oh, d'ailleurs Eugène.
Aussitôt, le susnommé donna toute son attention à Edmund.
— T'as commencé le devoir d'histoire de la magie à faire pour la semaine prochaine ? Perso j'ai vite fait fait quelques recherches, mais pas encore grand chose. Ça te dirait qu'on fasse les recherches à deux ? Ce serait plus rapide.

Eugène prit le temps de réfléchir à la question, alors qu'il prit de ses couverts. Dans la journée, il avait commencé plusieurs devoirs, sans en finir aucun, alors pour se souvenir duquel précisément... Il haussa les épaules et lui sourit.

— Sûrement, oui, mais je ne l'ai pas fini dans tous les cas.
Il coupa un bout de son saumon tout en parlant.
— Et je veux bien, nous pourrons nous entraider ainsi !

Il conclut ses mots en enfournant sa fourchette dans sa bouche. Alors qu'il mâchait, il préparait déjà sa prochaine bouché composé de légumes seulement. Autour d'eux, les discussions allaient de bon train, dans un mélange chaotique de rire et de parole — où des disputes s'entremêlaient parfois à une table ou deux.

Puis le silence tomba, aussi lourd que du plomb.

Eugène leva son nez de son assiette, plus qu'intrigué. Avec précaution, il retira son casque Anti-bruit qui, dans cette situation confuse, n'avait plus aucune utilité. Pour le coup, sa grande fut une bénédiction, lui permettant de discerner une boîte noire qui reposait au beau milieu de la Grande Salle entre leurs tables et celles des Serdaigles. Eugène fronça les sourcils, tandis qu'il levait la tête en direction du Corbeau.

Eugène déglutit, tendu par cette atmosphère. Un rire trouva résonnance entre les grands murs et, instinctivement, le gamin se rapprocha d'Edmund pour se rassurer. La boîte prit la forme d'un visage, tandis qu'une voix féminine chassa le silence :

— Bonsoir Poudlard, nous ne nous connaissons pas encore, mais ce ne saurait tarder. Je suppose que vos professeurs n’ont jamais pris le temps de vous parler du Dominion, hm ? Même pas le professeur Montmort ?

Eugène était confus. Il ne comprenait rien à la situation et, en regardant en direction d'Edmund, ce dernier semblait tout aussi perdu que lui.
___________

Lexique :

Bon folláin : bonne appétit/santé en Irlandais.


Image
Dernière modification par Eugène Harlow le 20 oct. 2020, 08:26, modifié 1 fois.

"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras