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30 oct. 2020, 01:32
Mirage  Libre + 


1er Septembre, le soir.
2nde année.


Gamins oubliés égarés
Donne leur la main
Pour les mener
Vers d'autres lendemains.
LES CHORISTES.


Ce n'est pas une peur, ce que je ressens. C'est une impression de nouvelle vie, qui recommence de la même manière. Mais en trois fois pire. J'ai peut-être pas la tête à y penser, en fait. Et si je le pouvais, je m'enfuirais loin d'ici. Mais je peux pas faire ça, parce que rien qu'à y penser ma gorge ce serre. Fuir, abandonner Antonn, Dawn ? Je ne peux pas faire ça, c'est impossible. Mais eux, que feraient-ils ? Tais-toi, t'es pas importante à leurs yeux, ne l'a tu toujours pas compris, pauvre idiote ? Si, je l'avais compris. Je n'avais de l'importance pour personne. Personne d'autre que Reflet. Parce que oui, elle était revenue. Évidemment qu'elle était revenue, elle avait cette manie de débarquer quand j'allais mal, dans les pires moments. Père, Hargrove, et maintenant Calixte, et à nouveau Père.

Intérieurement, je riais. Peut-être cette année serait la fin d'une boucle ? C'est vrai, ça commence avec Père, sa finit avec lui ? Je n'ai pas la capacité, ni l'envie, de connecter tout ce que je suis, jusqu'à la fin de ma vie, à lui. Pourtant, il semblerait que ce soit ce qui m'attende. La venue de Dawn à la maison, cet été, le prouvait. Si elle avait bousculé ma vie à jamais, c'était parce que Père avait eu l'audace et l'idiotie de faire des enfants à une Moldue sous l'emprise de l'alcool, prétextant qu'il était en deuil. C'est dingue à quel point je suis en colère, mais je l'aime pour ça. La présence de Dawn à mes côtés me réchauffe la pierre qui me sert de cœur.

Mais le pire de tout ce que je ressentais en ce moment, c'était que j'étais ici. Lorsque j'étais arrivée dans le Grande Salle, en passant les Grande Salle, Elle était partout. La Dame. Je ne voyais qu'elle, et qu'elle seule. Comme si elle était présente, comme les élèves l'étaient. Pourtant, elle, elle était morte, eux, non. Alors quoi ? J'étais folle, c'est bien ça. J'étais officiellement et définitivement folle. C'était pas nouveau. Mais au point de voir un cadavre ? Penser à ça me donnais envie de vomir. Non sans tourner de l'œil au début, je me laissais tomber sur les bancs de Serpentard, mal à l'aise. La dernière fois que je m'étais assise là, c'était avec Elfie, il y a exactement 67 jours de ça. Et il y a dix jours très exactement, j'avais perdu mon frère. Les Moldus l'avaient tué, avec leurs maladies.

J'avais en moi une haine certaine, et je réclamais vengeance. Du sang coulera, c'est ce que Père avait dit un jour. Et maintenant, une nouvelle connexion. Moi maintenant, et lui avant. Au final, j'avais honte, affreusement honte. Je ne jetais même pas un œil aux nouveaux lorsqu'ils entraient dans la Grande Salle. Ce qui étonnamment m'intéressait quand même, pour savoir qui étaient les nouveaux moi d'Hier. Ces petites choses frêles qui ignoraient tout de ce qu'il c'était passé là, qui ne comprenait pas la mine détruite et terrifiée de certains, et les regards tous dirigés au même endroit. Je fermais les yeux, j'étais pas bien, pas bien du tout. J'entendais encore les cris de ce soir-là, et les flèches transperçant son corps. Cette année s'annonçait bien pire que la dernière.


Ce RP + est libre pour tout ceux qui le souhaitent, envoyez moi simplement un hibou avant de poster. Merci de prendre en compte le fait que Lexa soit à la table de Serpentard ;)

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis

30 oct. 2020, 14:20
Mirage  Libre + 
Je suis enfin rentré à Poudlard. Quel bonheur. J'espère que personne ne remarquera les kilos en moins, ni la cicatrice. En fait, j'espère simplement que personne ne me remarquera cette année. Que tout sera à l'opposé de l'année dernière où je voulais à tout prix me faire un nom à Poudlard. Je me le suis fait ce nom, c'est vrai. Mais à quel prix? Ca je préfère ne pas y réfléchir. Je croise quelques regards hostiles en m'installant à table. D'autres semblent vouloir me soutenir. Mais peut-être tout cela n'est que le fruit de mon imagination. Je m'assois à côté de Lexa.


Je ne suis pas sûr que cette dernière m'ait seulement remarqué. Elle semble plongée dans ses songes qui comme les miens n'ont pas l'air d'être positifs. Seulement, les épreuves que la vie met sur notre chemin, on les traversera ensemble, comme on se l'est promis tant de fois l'an passé. Je passe ma main au-dessus de son épaule. Qu'est-ce que je l'aime cette fille. Mon alter-égo. Le fait qu'elle ai essayé de me séparer de Lumah m'avait agacé et nous nous étions éloignés mais maintenant que cette dernière m'avait rejeté tout était redevenu comme avant. Je crois. Lexa, moi, et le monde à nos pieds. D'ailleurs en parlant de Lumah où est-elle? Je ne peux m'empêcher de la chercher du regard. Et je la trouve rapidement. Elle est belle, beaucoup trop belle comme d'habitude. Elle a l'air heureuse, sans moi. Je ne ferais plus jamais parti de ce monde qui est le sien. A cette pensée mon coeur se serre et je sens les larmes me monter. Mais pas ici, pas devant eux, je ne pleurerais.


J'accorde donc une seconde fois mon attention à Lexa dont j'ébouriffe maintenant les cheveux en riant doucement.

-Alors Lexa, dis moi, je ne t'ai pas trop manqué pendant ces interminables vacances?

Je sais qu'elle est triste, et je ne l'ignore pas. Seulement j'essaie de lui changer les idées, et de me changer les miennes au passage. Peut-être que ce soir j'aurais le morale pour manger un peu plus que d'habitude. Les sentiments négatifs me coupent l'appétit, mais en général Lexa me le rend toujours. En fait Lexa, elle est aujourd'hui devenue mon ultime raison de vivre, mon second souffle. Mais là j'ai l'impression que rien ne va plus. Tout a été bouleversé. Mais par quoi? Par qui? Pourquoi tout ne redeviens pas comme avant. Comme le début de la première année, où tout était si simple.

-Lexa... Je t'aime tu sais?

Je sais qu'elle n'y verrait là aucune ambiguïté. Entre Lexa et moi, c'est plus que de l'amitié mais pas dans le sens que vous pouvez imaginer. Elle et moi on est fusionnels. Encore plus qu'un frère ou une soeur. Nous sommes la même personne. Tout simplement. Et elle sait déjà que je l'aime. J'avais juste besoin d'extérioriser mes sentiments.


J'ai rédigé ça rapidement, j'espère que ça te plaît!

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c

31 oct. 2020, 11:06
Mirage  Libre + 
1er septembre
11 ans


Apres quelques hésitations, le vieux chapeau l’avait envoyé à la maison des verts, à la grande surprise de celle-ci, qui avait toujours vécu dans la certitude qu’elle serait repartie à la maison des bleus.

Elle se dirigea vers la table des Serpents, qui l’applaudissait. Elle croisa le regard de Cole, son grand frère, assis avec ses amis, qui lui adressa son habituel sourire narquois. La vert et argent mordit la lèvre inférieure pour toute réponse avant de s’assoir au siège libre le plus proche, en face d’une fille plus âgée qu'elle, qui paraissait être en proie à la mélancolie.

Un garçon aux cheveux brun lui parlait et la nouvelle distingua – sans le vouloir – quelques bribes de la conversation : manqué, je t’aime.
Elle fit mine de se concentrer sur les divers plats disposés devant elle, mais elle entendit la fille en face d’elle :

Je t’aime aussi.1

Elle mordit la lèvre. Elle avait l’impression qu’elle s’était embarquée dans un film mélodramatique ; son rôle était celui de la fille paumée qui s’était juste retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment.

Elle cligna des yeux, désorientée, et se contenta de jeter un coup d’œil aux derniers élèves de première année qui, l’un après l’autre, passait par le siège de bois pour être réparti aux différentes maisons.

Rien n'était plus ennuyeux que de regarder des élèves s'assoir sur un tabouret, en attendant qu'on pose un vieux tas de tissu délavé sur leur tête qui ensuite criait dans toute la salle le nom d’une des quatre maisons de Poudlard.
La première année applaudissait avec lassitude quelques-uns de ses camarades qui venait vers la table des Verts, mais au bord de l’ennui, elle finit par se lasser et se concentrer sur la nourriture devant elle, qui n’attendait que d’être dévoré.
Elle jeta un dernier regard à la petite file de nouveaux pas encore reparti, et aperçut avec soulagement que la queue ne comptait désormais que deux ou trois personnes.

La brune consulta sa montre avant de balayer la salle bondée d’élèves du regard, cherchant désespérément quelqu’un – n’importe qui, quelqu’un – qu’elle connaisse.
Elle pâlit soudain en le voyant.
Ses cheveux de jais, ses iris marron qui jetaient un regard indechiffrable vers elle.

Il n’était pas réel. Il ne le pouvait pas. Non.
*Lui*
Il hantait ses pensées depuis bien trop longtemps, la rongeant de l’intérieur.
Il était parti.
*Loin*
A cause d’elle.


Des gouttes salées lui montèrent aux yeux. Elle les ravala tant bien que mal.
La jeune fille se força à se concentrer sur son plat, déglutissant avec difficulté.

1 : Avec accord de la Plume de Lexa.
J'ai l'impression de m'être incrustée dans une belle histoire d'amour... :lol:
Edit 03/11/21 : Modification partielle du post suite à une incohérence
Dernière modification par Ava Meywood le 03 nov. 2021, 14:24, modifié 1 fois.

#6050dc | quatrième année rp (48-49) – filière complète

31 oct. 2020, 14:00
Mirage  Libre + 
Il y a des moments dans l'existence où une porte s'ouvre et où votre vie dérape dans la lumière. De rares instants où quelque chose se déverrouille en vous. Vous flottez en apesanteur, vous filez sur une autoroute sans radar. Les choix deviennent limpides, les réponses remplacent les questions, la peur cède la place à l'amour.
Il faut avoir connus ces moments.
Ils durent rarement.
Guillaume MUSSO.


Trop obnubilée par le cadavre que j'étais certaine de voir, je n'avais même pas remarqué qu'Antonn c'était assis à côté de moi. Antonn. Nous nous étions retrouvés quelques jours, dans le domaine de sa famille en Bourgogne, en France. Même si j'avais fui tout contacts, avec tout le monde, le revoir avait été un véritable soulagement. Il avait sur moi l'effet d'un antidépresseur, et je me demande si, sans lui, je serais assise sur ce banc aujourd'hui. J'crois bien que la réponse soit vite trouvée. C'est drôle, peut-être même flippant, de me dire qu'un humain peut sauver les pensées des gens, sans même le savoir.

Je sens le bras de mon meilleur ami, sur mes épaules, seulement lorsque celui-ci m'ébouriffe les cheveux, en riant. Je n'arrivais pas à rire. J'essayais, pourtant. Un large sourire, les yeux plissés, et le bruit que ça fait, quelqu'un qui rit. C'est un joli son, je trouve. J'avais réussi à faire rire Calixte, quand il était encore là. Avec Louis, nous lui chantions la chanson que Père nous chantait quand nous étions petits, pour nous endormir. J'étais si heureuse ce jour-là. La maison était en fleurs, celles que nous avions achetées avec Dawn, Louis et moi réconciliés, et Calixte en vie. J'aurais aimée être avec Mère et Louis, aujourd'hui.

- Si. C'était long, sans toi, dis-je en lui souriant sincèrement.

J'avais remarqué qu'Antonn avait perdu du poids, beaucoup de poids. J'étais terriblement inquiète pour lui. Je savais que cette année avait été dure pour lui, pour tout le monde. Je préférais lui parler de ça un autre jour. Quand personne ne serait là pour nous entendre. J'avais aussi à lui parler. Calixte, Père, et Dawn. Je crois que je ne lui avais pas parler d'elle, ça me mettait mal à l'aise de lui cacher une telle vérité.

Je le fixais dans les yeux. J'avais déjà compris il y a longtemps l'importance qu'il avait pour moi, pourtant, j'étais encore loin du compte. Antonn n'était pas seulement mon meilleur ami, il était mon double. Comme si nous n'étions qu'Un découpé en Deux. On partageait tout. Absolument tout. Même si parfois, certaines choses ne sortaient pas, la plupart du temps les mots pleuvaient. Il était si important que je me voyais mal vivre sans lui. Il m'aimait. Il me l'avait dit. Je l'aimais aussi, plus que tout. Je l'aimais comme jamais je ne pourrais aimer quelqu'un, n'était-ce pas improbable ?

- Je t'aime aussi.

Jamais de toute ma vie je n'avais avoué mon amour à quelqu'un. Jamais je n'avais été amoureuse, ou n'avais eu d'amis si proches et importants que je pouvais leur dire sans gêne. Avec Antonn, c'était différent. Nous partagions les mêmes passions, les mêmes haines, nous partagions tout. Mais cet élan de vérité nue me faisait vraiment flipper. Je ne pouvais tout simplement pas, même si avec lui, les choses étaient simples. Je montais ma main gauche jusqu'à celle d'Antonn, posée sur mon épaule droite. Je sentais mes yeux devenir humides. L'espace d'un instant, j'avais tout oublié. Calixte et Père. J'avais toujours sa lettre dans ma poche, mais, pétrifiée, je refusais de lui adresser une réponse.

- C'est juste que revenir ici c'est...

Non, je ne pouvais pas continuer Je refusais qu'il sache ce que je pensais. À quoi je pensais. Le corps. La Dame. Je ne l'avais pas vue, ce soir-là. Peut-être ne comprendrait-t-il pas de quoi je parle, si je lui disais. Je fuyais alors son regard. Par réflexe, mes yeux se fixèrent à la chose, la personne en l'occurrence, face à moi. Une fille de première année, je suppose. Ces yeux hurlaient aux larmes. Peut-être était-ce le fait qu'elle était plus jeune, mais je ressentais le même sentiment que je ressentais lorsque Louis pleurait. Un sentiment de protection.

- Est-ce que ça va ? je demandais.

J’avais l'impression d'exclure Antonn en parlant à cette fille. Pourtant, non. Je ne pouvais pas parler de ce à quoi je pensais ces temps-ci, c'était vraiment difficile. Je ne sais même pas si Antonn était à Godric's Hollow ce jour-là. J'étais toute seule, Antonn n'était pas là. J'avais voulu allée voir les quelques gens que j'avais rencontrée ; Jenna, par exemple, ou quelques-uns des membres de la L.A.M. Mais c'était tout bonnement impossible. Je n'avais pas réussi à faire un pas, à prononcer un mot. J'étais figée.

Merci à vous deux pour cette Danse, ça promet d'être interessant ^^

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis

18 avr. 2021, 10:38
Mirage  Libre + 
Elle s'adresse à la fille. Alors que nous avons été séparés pendant ce qui a pu me sembler une éternité, elle s'est lassée de moi en quelques fractions de secondes, s'est détournée pour une parfaite inconnue. Mon coeur se fissure, si même Lexa ne s'intéresse plus à moi, qui pourra bien le faire? Que des mots, ce qu'elle avait à m'offrir n'étaient que des mots, une fois de plus je suis terriblement déçu. Par elle, par moi, par tout. Je ne pensais pas que cette soirée ressemblerait à ça. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais mais pour moi, aux côtés de ma meilleure amie, les choses reprendraient un sens. En cet instant j'ai seulement l'impression de reculer, encore une fois, pour me retrouver toujours plus loin de la vie.


Je jette un regard mauvais à la fille qui n'a pourtant rien fait de particulier. Pourtant, égoïstement, j'aurais préféré que Lexa la laisse seule face à ses problèmes. Moi, qui avait été là pour m'aider cet été? Pour me sauver de la folie de ma mère? Personne. Ce mot, cette évidence, laisse en moi un goût amer. Hormis Lexa, je n'avais reçu de lettres de personne ou presque cette été. Bien sûr, Elicia, la meilleure amie de Lumah avait répondu à la mienne au moins, mais je ne suis pas certain qu'on puisse dire que c'était pour prendre de mes nouvelles. Elle m'avait simplement dit de laisser son amie tranquille et que cette dernière avait de bonnes raisons de ne plus me parler. Je suis sûr que tout cela a encore et toujours un rapport avec la LAM. Une erreur de ma vie, un sacrifice en quelques sortes, fait pour une cause dont je ne suis même plus réellement partisan.


Enfin, je n'ai pas le choix d'en être ou non partisan, lorsque j'ai voulu changer, évoquer mes doutes, j'en ai payé le prix fort. Je frémis à l'évocation mentale de ce souvenir douloureux. Peut-importe ce que je veux ou ce que l'on veut me faire croire, je ne suis qu'une marionnette, qu'un pion de plus sur l'échiquier. Je ne suis pas en droit de décevoir ceux qui m'ont tout offert depuis ma naissance: un nom, un sang pur, un toit, une éducation. Bien sûr, on peut voir en ces cadeaux des présents empoisonnés mais toujours est-il qu'ils existent et qu'aux yeux de mes géniteurs je suis sensé les rembourser d'une façon ou d'une autre dès que possible.


Je pousse mon assiette hors de mon champ de vision. Je n'ai pas faim. Depuis un mois, je n'ai plus faim. Ou plutôt, j'ai faim mais je suis incapable d'avaler quoi que ce soit. J'ai la sensation que peut importe ce que je fourre dans ma bouche il finira par ressortir de toute façon, inéluctablement. De plus je refuse d'accepter quoi que ce soit de qui que ce soit. Je ne veux plus jamais être redevable de quelqu'un et cette nourriture je ne l'ai pas gagnée, on me l'offre. Dans ma tête nourriture rime aujourd'hui avec dettes. Et être endetté, jamais. Je reste silencieux écoutant la suite de l'échange entre Lexa et l'étrangère.


@Lexa Queen & @Ava Meywood je m'excuse pour mon retard, ça fait un moment que je ne m'étais pas connecté sur le site et j'espère que ma réponse ne vous décevra pas!

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c

30 juin 2021, 11:58
Mirage  Libre + 
Ava ne voulait pas changer. Certes, elle avait toujours eu envie d'être scolarisée à Poudlard, mais maintenant, elle avait envie de retourner en arrière. Elle ne pouvait pas accepter le fait qu’elle était devenue une élève de Poudlard en quelques heures, répartie à Serpentard, qui de plus est.

Elle pensait qu'en allant à Poudlard, ses pensées seraient occupées et qu'elle n'aurait plus le temps de penser à Bee ; bien au contraire, tout ici lui rappelaient sans cesse son ami.

La vie avant Poudlard n’avait certes pas été toujours rose, mais elle s’imaginait mal en train de se faire des amis, déjà que chez les moldus, ça n’avait pas été un succès.

Mais en réfléchissant, avait-elle forcément besoin de se faire des amis ?

De toute façon, elle n’arrivait pas à compatir les sentiments de la plupart des personnes, et ne comprenait pas ses propres changements d’humeur ; elle disait des choses vexantes sans vraiment vouloir du mal.

Chez les moldus, elle n'avait eu personne, à part lui. Puis il s’était subitement éloigné d'elle. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Elle ne le savait pas, et ça l’avait mise en rogne.

Tout s'était passé très vite ce jour-là.

Une voiture sortie de nulle part.
Des crissements de pneus.
Un cri étouffé.
L’odeur métallique du sang.
Son corps inerte.
Son âme, quelque part entre la Vie et la Mort.
Des sirènes.
Lui, emporté par des ambulanciers moldus.

*Respire.*
Inspire.
Expire.

Inspire.
Expire.

Insp…

Est-ce que ça va ?

Elle avait l’air si mal en point que ça ? Oui, sans doute.
Elle lutta contre ses larmes qui menaçaient encore une fois de couler sur ses joues.

Elle leva les yeux.
C’était la blonde.
Elle la dévisagea, surprise de sa question.
Après tout, qui se souciait de comment elle allait ?
Tout le monde était trop occupé avec ses propres problèmes, et la première année se fichait bien de s’ils se préoccupaient de ses sentiments à elle.
Du moins, c’est ce qu’elle voulait laisser paraitre.

Je…

Non, ça va pas, eut-elle envie de répondre.
Elle ravala ses mots.

Elle voulait juste se cacher au fond d’un gouffre et ne plus jamais en sortir.
Elle voulait s’en aller.
Loin.
Là où la peur, le doute, le regret ne l’atteindrait plus.
Là où le passé ne la traquerait plus.

Oui, je vais bien. lâcha-t-elle, d’une voix peu convaincante.

Elle lui sourit, ce qui ressemblait plus à une grimace qu’autre chose, avant de se rendre compte que le garçon qui était assis à côté de la blonde lui lançait un regard noir.
Mince, avait-elle interrompu leur conversation ?
L’ambiance qui régnait entre les trois élèves était lourde.
Mal à l’aise, la première année tritura distraitement la manche de son manteau.
Devait-elle partir et les laisser tranquilles ?
Elle se sentait trop dans cette conversation.

Vraiment désolée du retard...
J'espère que mon post vous va :sweatingbullets:

#6050dc | quatrième année rp (48-49) – filière complète

15 févr. 2022, 00:18
Mirage  Libre + 
Du coin de l’œil, je surveille Antonn. Il n’avait pas l’air au mieux de sa forme cet été, et l’assiette qu’il refuse de vider m’inquiète. Discrètement, je pose ma main sur sa jambe, un peu plus haut que son genou. Je n’aime pas toucher les gens. Je n’aime pas le contact physique, et je n’aime pas m’inquiéter pour les autres. Mais Antonn n’est pas « les gens », ou « les autres ». IL n’est pas mon meilleur ami. Antonn est mon alter-ego, et s’il ne m’a jamais laissé tomber, pendant l’été, pendant que je faisais tout pour qu’il s’éloigne de Lumah, il ne m’a jamais laissé tomber. Je ne le laisserais pas tomber non plus. Quel monstre serais-je si je l’abandonnais au moment où il va le moins bien ?

Je lui lance un petit sourire, difficile. Mais en regardant Antonn, je prends le risque d’apercevoir la porte. La même porte où la femme est morte, à peine quelques mois plus tôt. Ici. Et moi, j’étais là, aussi. Presque à cette place. Avec une vue directe sur son corps. J’aimerais pouvoir dire que je me sens en sécurité. Qu’une inconnue morte sous mes yeux ne m’affecte pas. Mais même ce mensonge, je n’y arriverais pas. Et puis mon frère. Tout le monde semble partir devant mes yeux. D’une multitude de flèches dans le corps, ou d’une putain de maladie de Moldus. Voilà pourquoi Antonn est mon âme-sœur. Parce qu’il sait que si mon petit frère, à peine un bambin, est mort, c’est à cause des Moldus. À voler la magie d’enfants sorciers, et à nous refiler leurs microbes. Si couper tout contact avec leur monde est la solution, je suis prête à l’accepter. Si être responsable de la disparition d’Hannah de ce château est la solution, je suis prête à l’accepter. Je veux une revanche, claire et nette. Je veux venger mon frère.

Je tourne la tête vers la première année. Je fuis les souvenirs. De Dai Hong Dao. De mon frère.

- La première année, c’est vachement compliqué, je dis.

Surtout quand tu vois une inconnue mourir à l’endroit le plus sûr du continent.

- Mais tu te fais une vraie famille, ici. Surtout à Serpentard.

Surtout quand la moitié des membres de cette famille ont l’interdiction de se voir après s’être réunis dans les toilettes. La seule famille que j’ai ici est assise à côté de moi, et je n’ose pas le regarder, parce que je vois tout ce que je veux oublier. Quel est mon mérite d’avoir une famille si je ne peux même pas être là pour elle ? C’est simple ; je n’en ai pas. Alors je lui montre ma présence. Par autre chose que mon visage tourné vers lui. Ma main abandonne son genou, et se pose à côté de sa main. Et j’espère qu’il sait que je l’aime plus que tout, qu’il sait que jamais je ne le laisserais. On est Antonn et Lexa.

@Ava Meywood et @Antonn Clifford

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis