« Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver
C'est fini, plus de cours ennuyants,
J'rentre en Angleterre. »
Enthousiasmé par le début des vacances, je chante à mi-voix ces paroles de mon invention.
Ah ! J'adore Noël.
C'est une occasion en or pour échapper à la magie pendant deux semaines.
Je pourrai facilement fausser compagnie à Mère et Berthelin pour rejoindre Clark et Joyce.
Des vacances moldues, dénuées de toute anormalité.
Que demander de plus ?

Tout guilleret, j'entame avec joie mon dîner.
Demain, à la même heure, je serai à Salcombe.
Plus de magie, plus de devoirs, plus de couloirs monotones à parcourir, pendant deux semaines.
Super !
J'attends avec impatience ces vacances depuis septembre, et je ne laisserai rien les gâcher.
Souriant à tous ceux dont je croise le regard, même les inconnus, je dois paraître étrange.
Et alors ? Quel est le problème ?
Je suis le plus heureux du monde.
Au revoir, horrible climat écossais.
Au revoir, armures répugnantes.
Nous nous reverrons dans deux semaines !
Souriant à cette pensée, je quitte la table de Gryffondor et pars en direction de celle des Serpentard.
L'arrivée de Noël me pousse à enterrer la hache de guerre avec Sej.
Il est « possible » que je l'ai insulté quand il m'a dit que je devais travailler plus si je voulais devenir un grand sorcier.
Et il est également « possible » qu'il m'en veuille depuis plusieurs semaines à cause de cela.
Ne le trouvant pas chez les Serpentard, je parcours du regard la salle.
Quelque chose m'interpelle.
Non, je n'ai pas aperçu mon cousin, mais une étrange lumière rayonne à quelques dizaines de mètres de moi.

"Voilà, pfiou, enfin terminée !" dit Maddie en rabattant la partie supérieure de sa valise. Elle s'était laissée allée sur les tenues et n'avait pu se résoudre à laisser au château le moindre manuel scolaire. Forcément, elle grimaça en faisant rapidement le constat que parvenir à la fermer n'allait pas être une mince affaire. Pas le choix, elle allait devoir s'asseoir dessus. Ni une ni deux, elle posa ses fesses sur l'objet. Elle saisit la tirette et força jusqu'à se faire mal aux doigts. Elle avait chaud et commençait à s'agacer de la situation. Tout en râlant, elle rebondit sur la valise afin de tasser ses affaires et réussit enfin à atteindre son objectif.

Epuisée par l'effort et l'énervement, elle expira en regardant le plafond puis se releva. Elle fit rouler sa valise jusqu'à un coin de son dortoir puis sortit en direction de sa salle commune. Sur le trajet, elle regarda ses doigts meurtris et se dit qu'elle avait été bête de prendre autant de choses pour seulement quinze jours de vacances. Elle jeta un coup d'œil dans la pièce pour voir si des copines se trouvaient dans le coin. Constatant que ce n'était pas le cas, elle poursuivit sa route et parcourut le chemin qui la séparait de la Grande Salle. Et oui, tant d'efforts, ça creuse !

La petite blonde repéra des têtes connues. Elle entama alors le passage entre sa table et celle de Serpentard afin de les rejoindre, mais les mots d'un garçon interpellèrent la curieuse en elle.

"Quoi ? Tu parles de quoi ?" demanda-t-elle en regardant un peu partout afin de trouver ce qui lui avait provoqué une telle réaction.

Noël... Je n'avais jamais compris l'intérêt énorme que portait les gens à cette fête.

Chez les Pan, Noël se résumait à afficher une sourire poli et embrasser l'air à côté des joues de chacun, en lui souhaitant un bon Noël, sans le penser réellement. Ni plus, ni moins. Alors qu'ici, rien qu'en voyant les regards émerveillés de certains voir humide d'autres, on comprenait clairement que ce n'était pas si banal que ça.

Avec un regard morne, je cherchais des yeux Eileen mais elle devait déjà être partie, ou encore à faire les mille et un coups dans le dos de Rusard. Bon, ce n'est pas grave, je pourrais monter pour lui dire au revoir tout à l'heure.

J'avais décidé de m'éclipser plus tôt de mon dortoir car voir les autres filles rirent et échanger des anecdotes m'horripilais et me rendais jalouse plus que tout. Surtout que j'aurais bien voulu y être moi, à a maison, ne serait-ce que pour voir mes sœurs... Et, contre toute attente, ça devait être il y a quelques jours, lorsque je préparais mes valises, je reçus une lettre de Père, dotée de sa magnifique écriture dans laquelle il expliquait qu'il préférait ne pas me voir à Noël pour pouvoir régler quelques petites choses avec Mère, et que ça ne serait surement pas très agréables à vivre, qu'il étais sûr que je m'amuserai bien mieux à Poudlard...
Traduction : personne ne souhaitait me voir débarquer, et je n'étais clairement pas la bienvenue si je décidais du contraire.
Je n'avais pu empêcher mon cœur d'effectuer un douloureux tortillement, et je m'étais réfugiée dans les toilettes pour pleurer. J'avais été si enthousiaste à l'idée de pouvoir apporter un peu de gaité à ma fratrie, que je n'arrivais pas à me rendre compte que non, je ne partirai pas ces vacances.

C'est donc avec une pointe de jalousie que je regardais des élèves se tendirent les bras, se serrer entre eux, tandis que moi, je restais assise sur un des bancs de bois à les regarder en me demandant si la prochaine fois que je rentrerais à la maison, ils me reconnaitront.

- Hmm... C'est quoi ça ?

Tournant la tête dans la direction de la voix, je remarqua une petite lumière blanchâtre s'élever pour s'enfuir aussitôt. Avais-je rêvé ? Je secouais la tête et rouvrit les yeux avent de constater que la petite lumière réapparut dans un coin de la porte avant de s'enfuir par la porte principale. Qu'était-ce, diable ?
Je me levais de mon banc et fit quelques pas dans sa direction avant de remarquer le garçon qui avait posé la question et une fille qui lui demandait de quoi parlait-il.

- Heu, je pense qu'il parle de... ça.

J'agitais le doigts vers la lumière qui perlait de nouveau au coin d'une des deux portes.

« ... »
Suis-je devenu fou ?
Je ne comprends pas pourquoi cette fille ne voit pas la lumière étrange.
Ça ne peut pas être issu de mon imagination.
Voir des choses qui n'existent pas est presque aussi désagréable qu'entendre des voix.
Frottant mes yeux pour vérifier qu'ils ne me jouaient pas un tour, je les réouvre.
La lumière est toujours là.
Et je ne suis pas le seul à l'avoir aperçu.
Génial, je ne suis pas fou !



Je pense que quelqu'un tente de faire une blague à tous les élèves qui se trouvent dans la Grande Salle.
Il existe sans aucun doute un sortilège permettant de faire apparaître une lumière.
Lumos, par exemple.
Peut-être qu'en y ajoutant un autre sort, si cela est possible, on peut créer quelque chose aussi étrange que la lumière qui perle à l'entrée de la salle.



Si cette personne pense faire rire l'un de ses camarades, il se trompe totalement.
Il n'y a rien d'amusant.
Secouant la tête avec ennui, j'attrape un morceau de pain à la table la plus proche, avant d'ajouter en désignant la Poufsouffle :



Je ne connais ni son âge, ni les sorts qu'elle a appris depuis le début de sa scolarité à Poudlard.
Mais si elle n'est pas capable d'annuler les effets d'une petite farce comme celle-ci, comment pourrait-elle paraître plus âgée que moi ?
Ici, les élèves qui écoutent les cours sont capables de faire de la magie.
J'espère qu'on leur apprend également des choses importantes, par exemple, comment faire disparaître une lumière.
Je n'en sais rien, je ne fais pas attention à ce que disent les professeurs.

Maddie s'attendait à ce que ce soit le garçon qui lui réponde mais c'était finalement la voix d'une nouvelle arrivée qui s'éleva. La préfète tourna son regard vers la rousse puis l'orienta aussi vite que possible vers l'endroit qu'elle pointait du doigt. Elle la vit, la petite lumière blanchâtre. La Poufsouffle plissa les yeux comme si cela pouvait l'aider à mieux distinguer la chose. Elle se déplaçait, vite et changeait de direction à sa guise. *Mais... C'est quoi ça ?* se demanda-t-elle. Le garçon posa exactement la même question, à voix haute pour sa part. Maddie resta un temps silencieuse, toujours dans son observation du phénomène. Quelque chose la turlupinait. Une impression étrange. Quelque chose dans cette lumière faisait qu'elle avait le sentiment de l'avoir déjà vu ça quelque part. Mais où ? Pour le moment, elle bottait en touche.

"Je ne sais pas vraiment... C'est étrange." répondit-elle à voix basse. Elle se trouva stupide de parler ainsi alors que la pièce était loin de nécessiter de respecter le silence. C'était sans doute le mystère et les questions qu'elle se posait qui avait provoqué cette réaction.

"Ca te dit un truc à toi ?" dit-elle d'un timbre plus poussé à la jeune fille qui les accompagnait, ne lâchant toujours pas du regard la lumière qui continuait son défilé. Ils ne devaient sûrement pas être les seuls à l'avoir remarqué, songea-t-elle, mais pourtant, personne ne se faisait remarquer. Le Gryffondor la sortit des ses pensées. Elle écouta ses théories. Elles tenaient debout, mais Maddie, toujours en train de fouiller dans sa mémoire afin de reconnaître l'OVNI, ne lui répondit que pas un son : "Hum...". Elle dût, cependant, se montrer plus loquace car le garçon l'interpella directement.

"Quatrième Année - corrigea la Préfète avant de reprendre - Je voudrais bien... Mais pour ça, il faudrait déjà que je sache ce que c'est. Si je lance un sortilège inadapté, ce serait au mieux, inutile, au pire carrément dangereux. Je ne voudrais mettre personne en danger, ni perdre mon poste pour une précipitation. Je vais aller voir ça de plus près. - dit-elle en amorçant le mouvement - Ce truc me dit quelque chose... Je suis sûre de l'avoir déjà vu quelque part..." dit-elle pour elle-même, toute à son objectif. Elle avançait sans même avoir regardé si les deux élèves la suivaient ou non.

Vraiment étrange cette lumière. Mon hypothèse vite fait formulée, se confirma par celle du garçon : ce pouvait tout à fait être Peeves, qui, comme d'habitude, s'amuserait à enquiquiner le monde, surtout avant les vacances. Toute façon, ce fantôme n'avait rien d'autre à faire de sa "vie", m'enfin, sa "deuxième vie", ou sa "mort"...

Pff, clignant des yeux pour la énième fois, je m'attendais à chaque battement de paupières voir cette satanée lueur disparaitre, mais non, elle était toujours bien présente et réelle.

- Ca te dit un truc à toi ?, me coupa la fille plus âgée que moi, dans mes réflexions intérieures.

J'haussais les épaules, et arquais mes sourcils, pourquoi ça m'aurait dit un truc, y avait-il quelque chose qui m'aurait échappé ?

Le garçon demanda à la prétendu préfète si elle ne pouvait pas tenter un sort pour éliminer cette mystérieuse source de lumière, mais celle-ci lui répondit négatif, avant de partir dans la direction de cette étrange lueur. J'étais donc en face d'une préfète ! Ca fait me fit hausser un sourcil sous le coup de l'émerveillement. Wah, je parlais comme si de rien n'était avec une préfète. Je secouais vaguement la tête, et me comportais comme si de rien n'était.

La préfète se dirigea vers la source de lumière qui disparaissait et reparaissait toujours. J'hésitais quelque secondes, avant de tourner les talons et la suivre également, non sans avoir jeté un regard au garçon qui l'incitait à la suivre.

- Mhh, et ça ne pourrait pas être une bougie échappée ou un truc comme ça ? Enfin, je ne suis qu'en première année donc je n'ai pas encore étudiée les sortilèges en profondeur, donc je ne sais pas vraiment, mais vous devrez savoir vous, nan ?

Je guettais la réaction de mes ainés, et rentrait légèrement la tête dans les épaules. Pourquoi diable avais-je dit que j'étais en première année ? C'était tout à fait inutile et futile. Pff, j'aurais mieux fait de me taire...

Navrée pour ce retard !

Pourquoi la Poufsouffle parle-t-elle à voix basse ?
Même si la lumière avait de oreilles, elle serait incapable de l’entendre.
Je souris avec un soupçon d’ironie.



Je désigne l’ensemble des élèves présents dans cette salle, qui ne remarquent pas l’étrange lumière.



Jusque là, je me moquais d’elle.
Mais je viens de comprendre pourquoi son visage me semblait familier.
Je sais quels sont les élèves que je dois éviter dans les couloirs.
Et les préfets en font partie.
Si l’un d’entre remarque que j’ai l’habitude de lancer des bombabouses sur mes camarades, il pourrait en parler aux professeurs.
Or, cette fille est sans nul doute une préfète.
Et mince.
Je n’aurais pas dû me moquer de sa manière de parler.



Je n’y crois pas.
Même si j’ai l’air d’un idiot en disant ceci, cela rattrape mes précédentes paroles.
Peut-on avoir une retenue en se moquant d’un élève ?
Je ne connais pas la réponse à cette question, mais je ne souhaite pas essayer.

Perdre son « poste » ?
Zut, mes doutes sont confirmés.
Je ne dois pas faire de mauvais blagues aux autres en sa présence.
Et en plus, elle ne sait pas faire disparaître cette lumière.
Je suis presque sûr qu’il s’agit d’une farce faite par Peeves.
La détruire ne peut pas être dangereux.



En tout cas, si on me proposait ce poste, je le refuserais.
Il faut constamment se tenir à carreau.
Quelle horreur !

La flamme d'une bougie détraquée ? Ce n'était pas bête comme idée. Cela se tenait vu la quantité de chandelles qui flottait dans la pièce. Cependant, une chose ne collait pas : la couleur. Le garçon la coupa dans son élan pour formuler une énième petite pique. Jusque-là elle n'avait pas relevé, préférant le laisser faire son intéressant si cela l'amusait, mais cette fois-ci elle réagit.

"Avec la magie, tout ou presque est possible. Ce n'est pas idiot comme théorie, au contraire..." Elle prononça cela sans la moindre agressivité. Le but de l'intervention n'était pas de rabattre le caquet du Gryffondor mais de valoriser la Première Année, qui elle, essayait de résoudre le mystère. Maddie avait toujours à cœur de tirer les autres vers le haut, de leur donner confiance en eux. Surtout quand il s'agissait des plus jeunes. Elle était persuadée que c'était ainsi que chacun pourrait tirer le meilleur de lui-même. Rabaisser les autres pour se sentir exister, cela, elle l'avait en horreur. Elle savait pourtant que certaines personnes agissaient ainsi. Elle les plaignait.

Malgré son intérêt pour l'hypothèse de la jeune fille, Maddie devait tout de même avouer qu'elle ne pensait pas qu'il s'agissait de la clef de l'énigme. Elle poursuivit :

"... mais la couleur ne colle pas. C'est plutôt blanchâtre, non ?" Elle avançait toujours en direction de la lumière, mais celle-ci continuait de bouger. Depuis le début, elle lui rappelait quelque chose et enfin, la chose en question lui revint à l'esprit. Elle se précipita de partager sa pensée :

"Un Viffet d'Argent. Ca me fait penser à un Viffet d'Argent ! Vous pensez pas ?" finit-elle de dire en se retournant vers ses camarades. Lorsqu'elle orienta de nouveau la tête vers la lumière, celle-ci n'était plus là où elle l'avait lâché du regard. Elle avait pris la direction de la sortie de la pièce et se dirigeait droit dessus.

- Avec la magie, tout ou presque est possible. Ce n'est pas idiot comme théorie, au contraire...

Je coulai un regard en direction de la préfète et je la remerciai intérieurement. Pour une fois que je ne disais pas quelque chose de bête ! Alors, ce pouvait être une bougie égarée ? La jaune et noir répondit très vite à ma question interieure.

- ... mais la couleur ne colle pas. C'est plutôt blanchâtre, non ?

J'acquiesçais silencieusement et fronça les sourcils un peu plus vers la lumière. Non, vraiment, je n'avais jamais vue de pareille chose. La petite lumière passa vite derrière la chambranle d'une des portes et disparut derrière. La Poufsouffle avança vers elle, et je la suivit distraitement, continuant à ma questionner.

Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Un vif d'or ? Je n'en avais jamais vu de près, peut-être que ça produisait la même lumière ? Bien qu'en mon fort intérieur, une petite voix me disait que, non, la lumière d'un vif d'or aurait été plus brillante et moins blanchâtre. Mais qu'est-ce que c'était ?

Comme entendant mes multiples questions, la préfète tourna les talons de notre côté, et lança :

- Un Viffet d'Argent. Ca me fait penser à un Viffet d'Argent ! Vous pensez pas ?

Un quoi ? Un Viffet d'Argent ? Mais qu'est-ce que c'était ? Décidemment, j'étais plus à la ramasse que je ne le pensais. Peut-être devrais-je plus écouter en cours...
Je cherchais la mystérieuse lueur, dans l'espoir de reconnaitre un Viffet d'Argent, mais je ne la vit pas dans mon champs de vision. Elle s'était encore sauvée ! Mais avait-elle un train à prendre, ou peut-être quelqu'un s'amusait à la faire bouger. Peut-être n'était-ce qu'après tout qu'une mauvais blague fait par un élève pour célébrer les vacances de Noël.

La préfète quitta son emplacement et je la laissais me distancer, avant de demander au garçon à côté de moi :

- Au risque de paraître inculte... c'est quoi un Viffet d'Argent ?

La magie, bla-bla-bla, « tout est possible avec elle »...
Je déteste entendre ce genre de paroles.
Non, la magie n’est pas quelque chose d’extraordinaire.
Ce n’est qu’une stupide capacité gâchant la vie de personnes innocentes.
La mienne, par exemple.
La magie ne m’aidera pas à vivre une vie simple lorsque je serai adulte.
Donc, non, je ne suis pas d’accord avec la préfète.
La magie ne rend pas tout possible.



Je jette un nouveau coup d’oeil en direction de la lumière.
Je ne vois pas ce que ça peut être, et je commence à m’en lasser.
On ne va pas faire toute une histoire à cause de cela.
Si je ne connais pas son origine dans cinq minutes, je laisserai ces deux filles se débrouiller avec leurs mystères, et je partirai à la recherche de Sej.

Un Viffet d’argent ?
L’idée de la Poufsouffle interrompt mes pensées.
M’ouais.
C’est possible.
Mais ça ressemble plus à une lumière qu’à une balle.
Peu convaincue, j’essaye de me rappeler ce à quoi ressemble cet objet.
Il s’agit d’un vif d’or argenté, non ?
Je me tourne vers la Serpentard pour lui poser la question, mais elle non plus ne semble pas savoir de quoi il s’agit.